*Informations basiques:
-Nom: Snape (Rogue en français mais je préfère définitivement la version anglaise) -Prénom: Severus -Âge, date et lieu de naissance: 36 ans, 9 janvier 1960 -Activité: [Votre métier - vous pouvez être sans emploi -] Professeur de potions -Voter ancienne maison à Poudlard: Serpentard -Particularité: [Pour les dons, n'oubliez pas qu'il faut demander à un Admin] Occlumens/Legilimens -Baguette: 29 centimètres, bois d’ébène, ventricule de cœur de dragon.
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*Notes aux BUSE et aux ASPIC:
BUSE
Potions O
DCFM O
SACM E
Histoire de la Magie O
Métamorphoses O
Enchantements O
Arithmancie E
Etude des Runes E
Vol sur balai O
Astronomie A
ASPIC
Potions O
DCFM O
SACM E
Histoire de la Magie O
Métamorphoses O
Sortilèges O
Arithmancie O
Astronomie A
Etude des Runes O
*Description physique et caractère:
-Description du physique:
Il est des animaux auxquels on aime se voir comparé. La chauve-souris n’est malheureusement pas un de ceux-là. La nature n’a pas doté cet homme d’un physique de jeune premier à la sauce moldue. Longiligne et d’allure sévère, Severus camouffle son cors sous une longue cape noire recouvrant un complet noir duquel ne dépasse que le col d’une chemise blanche avec l’extrémité de ses manches, d’où les fréquentes comparaisons de ses élèves avec la fameuse chauve-souris, voire dans l’extrémité, un vampire. Son visage n’est pas plus gracieux que le reste. Son teint est cireux et son visage laisse rarement entrevoir ses émotions. Ses yeux noir perçants glacent les mécréants osant essayer de le sonder d’une quelconque façon. Ce même visage s’articule autour d’un nez crochu, et se cache souvent derrière un rideau de cheveux noirs raides et graisseux. Rares sont les personnes pouvant se vanter de l’avoir vu sourire sinon pour se moquer, dévoilant ainsi ses dents jaunes et inégales. La dissimulation est un art, la solitude aussi.
-Description du caractère:
Les comparaisons ne le touchent pas plus que les insultes ou les quolibets. Les seules paroles qui puissent l’atteindre sont celles d’Albus. Les autres, c’est lui qui les distille pour mieux blesser les autres. Souvent sarcastique, cynique ou moqueur, c’est une personne qui agit en règle générale après avoir réfléchi. C’est une personne froide et distante des gens et des choses. Comme tout le monde il a des qualités mais seules deux personnes au monde ont su les voir et les apprécier.
Pourtant, il peut lui arriver de sortir de ses gonds, spécialement lorsqu’il s’agit d’un Potter. Le nom même il l’exècre et le crache à la face du principal dès qu’il en a l’occasion. Sa simple évocation inverse le caractère de Snape à 180 degrés. Il devient furibond, violent et surtout impulsif, chose qu’il déteste.
Pourtant tout au fond de lui git une fragilité qui le fait toujours autant souffrir et vaciller. Cette blessure le rend fragile. C’est elle qui l’a conduit à faire un mauvais choix, une erreur qu’il porte seul aujourd’hui, et que personne sauf Albus ne peut comprendre.
Le flegme, l’austérité, l’amertume et la mort le composent.
Ses parents, Tobias Snape (moldu) et Eileen Prince (sorcière) sont morts. L’amour de sa vie est mort. Ses connaissances font la mort. Sont maître est la mort. Lui-même n’entretien aucun espoir de survie à long terme. Sachant que chaque personne naît condamnée, il voit dans son trépas sa seule chance de salut à condition qu’il la mette au service de l’Ordre.
Les membres de l’Ordre du phénix (pour le compte duquel il espionne le seigneur des ténèbres) le détestent tout comme il les déteste. Il a juré fidélité à Albus. C’est la seule personne qui le connaisse vraiment et qu’il respecte dans l’ordre, peut-être avec Minerva. Bien que Gryffondor, elle l’intrigue. Il la reconnaît capable mais estime que son cœur cause sa fragilité et sa future perte.
Les élèves ? « A bunch of dunderheads. » Il les méprise, spécialement les Gryffondor (par obligation envers le Seigneur Noir, et par habitude). Il estime secrètement que les Serpentard ne valent pas mieux. Cependant il ne l’avouera jamais puisqu’il est responsable de cette Maison. Les Poufsouffles sont inexistants à ses yeux, quant aux Serdaigle, il les tolère à peine.
-Célébrité de l'avatar:Alan Rickman.
*Histoire:
L’impasse du Tisseur fut le théâtre de sa plus tendre enfance. Il s’agit d’une petite impasse dans une ville industrielle du nord de l’Angleterre. L’ensemble est vieux, miteux et ne semble pas abriter une once de magie. Il jouait dehors, la plupart du temps car ses parents passaient leur temps à se disputer. Parfois, Severus aurait juré qu’il se passait plus à l’intérieur. La famille était pauvre, comme le laissait supposer les vêtements dont il était vêtu. Aucun ne lui allait correctement, et tous semblait provenir de personnes totalement différentes, ce qui lui donnait une allure grotesque. Il essayait de s’en distancer, mais ça lui était difficile quand les autres enfants qu’il venait à rencontrer ne cessaient de s’en moquer. Dans son enfance il n’eut que deux plaisirs. L’amour de sa mère, notamment par les livres, et sa rencontre avec Lily Evans.
La première a partagé avec lui les livres, la magie, et l’amour du savoir. La seconde lui a ouvert les portes de l’amitié.
Son enfance prit cependant fin dans sa dixième année, lorsque son père brisa la baguette de sa mère, et que sa violence prit le dessus sur les simples disputes. S’en suivirent de longues d’heures de solitude dans sa chambre, prostré, recroquevillé dans le noir à pleurer. Parfois il avait l’impression de ne pas devoir exister. Finies les leçons de magie avec sa mère, qui privée de tout pouvoir, vivait un enfer.
Adolescent, Rogue est sec, anguleux et efflanqué. Seule l’amitié qui le lie à Lily lui fait supporter tout le reste. Il conserve l’amour du savoir, mais surtout celui qui rend puissant et qui lui permettrait de gagner le respect. Ce même respect dont le privent les gryffondor amis de Lily. Peu à peu, Snape devient jaloux de James et haineux avec ses amis. Il les envie et les déteste en même temps. Rapidement, celui-ci devient leur souffre-douleur jusqu’à ce qu’un jour, James le tire d’un mauvais pas provoqué par Sirius et qui l’aurait conduit sans son intervention à une mort certaine.
Sa recherche de pouvoir le pousse à se pencher vers la magie noire dans laquelle il excelle bientôt. A chaque vacance de retour chez lui il reste enfermé dans sa chambre à lire et à apprendre, pratiquer, encore et toujours… Bientôt il devient précis et méticuleux, posé et réfléchi, froid et cynique.
Un jour, lors d’un accrochage entre les maraudeurs et lui, Lily essaya de prendre sa défense. Il la traita de la pire des insultes qui soit. Leur amitié s’acheva ce jour là. L’amitié que portait Severus à Lily s’était muée en un puissant amour. Celui restera à jamais étouffé et étranglera peu à peu l’homme jusqu’à ce que Dumbledore lui donne une chance de le justifier.
En effet, à la sortie de Poudlard, après avoir rejoint les rangs des Mangemorts, Snape plonge dans les pires exactions, se rapprochant ainsi inconsciemment des travers de son père qu’il détestait. Torture, viols, exactions, assassinats, exterminations, tabassages, il participe avec différents niveaux d’implication. Bientôt la doctrine l’insupporte. Il s’en rendra définitivement compte lorsqu’il rapportera la prophétie de Trelawney à son Maître. Deux fois il aura abandonné son amour, celle-ci sera la dernière. Blessé dans son orgueil, Severus retourne vers Albus et lui promet de devenir son agent double à condition de mettre Lily et sa famille à l’abri. Après son meurtre, il jure à Albus de protéger Harry par amour pour Lily.
Il n'eut rien à faire pendant les onze premières années de la vie de Potter. Jusqu'à la fin de sa sixième année, tout se passa pour le mieux. Il en avait fait des trolleries pourtant. Mais grâce au cerveau de Miss Granger (ce qu'il n'avouerait jamais) et grâce à ses multiplies interventions, il avait à chaque fois pu éviter le pire.
Malheureusement, l'été 2006 avait été tout autre. Cette fois, ses neurones mal connectées avaient valu à Miss Granger un séjour longue durée à Sainte-Mangouste, à Weasley aussi d'ailleurs. Mais plus que tout, lui aussi était hors service et il n'avait pu rien faire pour l'en empêcher. Il n'avait rien pu faire. Potter avait agi dans le dos de tout le monde, mis la vie de ses jeunes amis en danger, tout remis en question, tout ça pour lui. Cet égocentrisme le révulsait. Cent fois il l'avait dit à Albus, mille fois il l'avait mis en garde, un million de fois il lui avait exprimé ses doutes, revoyant en lui les gènes de son père...
A présent, le professeur de potions était en proie au doute, ne voyant aucun espoir de mise à terre du Seigneur des Ténèbres, et aucune fin prévisible à son double jeu.
*Test RP:
20 heures, Impasse du Tisseur.
La lumière du jour déclinait doucement et commençait à plonger le salon miteux dans une atmosphère oppressante à quiconque pénétrait pour la première fois en ces lieux. Le silence n’était brisé à intervalles réguliers que par le frottement du papier, celui d’une page qui se tourne. Le calme avait toujours été de rigueur en ces lieux dans l’ancien temps comme dans le nouveau, rien à voir avec l’effervescence industrielle éphémère qui avait porté le développement de cette petite cité industrielle.
En fait, la seule agitation qui régnait était celle qu’éprouvait le lecteur assis dans son canapé sans âge, intellectuelle, sensitive. Depuis le retour du Seigneur Noir, il était réellement revenu en enfer. Depuis longtemps il avait recouvert son avant-bras de tissus pour cacher son ignominie à ses yeux, même si son subconscient n’ignorait pas qu’elle y fût encore. Chaque soir se dévêtir était un supplice, s’habiller le matin un soulagement malsain. Depuis fin juin il l’avait sentie se réveiller progressivement, et la brûlure l’accompagnant également. Légèrement d’abord, atrocement ensuite jusqu’à ce qu’il décide avec Albus qu’il fallait répondre à l’appel, volontairement avec deux heures de retard sur le cercle intime du Seigneur Noir.
A Poudlard l’épaisseur des murs et la présence d’Albus parvenait à calmer son angoisse. Dans sa propre maison il se devait d’être constamment sur ses gardes. Rester au château signifiait craindre son parti, il n’avait pas pu convaincre son Maître. Alors l’ironie du sort le força à retourner dans cette maison qu’il avait toujours détestée. Depuis juillet il s’y terrait, se rendant aux convocations du Puissant Maître quand il le fallait, retournant à ses activités infâmes, subissant inexorablement ses humeurs au gré des pires sorts qui soient, en somme un avant-goût de ce qui était réservé aux traîtres. A chaque fois il rentrait blessé, essayant par lui-même de se remettre sur pied en puisant dans ses réserves de baumes et de potions mais ce n’était pas suffisant et il ne s’abaisserait jamais à quémander une aide, même à Albus… Il payait ce qu’il avait fait à Lily, physiquement, psychologiquement, mais il ne paierait finalement sa dette qu’à sa mort, sans doute en protégeant un Potter. Finale ironie d’une vie sans intérêt.
Il se leva et rangea soigneusement son livre. Ses pas le portèrent au premier étage, dans la chambre de sa mère qu’il avait faite sienne. Depuis demi-heure la marque l’appelait. Il fit glisser sa cape sur ses épaules et passa devant la psyché de sa mère. Là, il prit quelques secondes pour observer son reflet, gardant à l’esprit le mal que lui avait fait il y a quelques années le miroir du Risèd. Ici point question de rêves. L’objet d’une accablante cruauté ne lui reflétait que sa propre image, déjà suffisamment triste. Son corps déjà mince s’était délesté de quelques kilos supplémentaires durant ces deux mois et son teint déjà blême virait au blafard. Qu’importe. Ce soir il serait de retour à Poudlard et se sentirait au moins pour quelques temps en sécurité.
3 heures du matin, Poudlard
Une forme noire gisait aux portes du Grand Hall à une heure où les vies de Poudlard étaient plongées dans un délicieux sommeil. Juché au sommet de la tour Gryffondor, Fawkes avait prit son envol immédiatement après avoir vu cette étrange chauve-souris marcher en titubant et s’écrouler face aux portes lui résistant. Quelques minutes plus tard, Albus couvait du regard son maître des potions d’un œil morne. Celui-ci pris en charge par une Poppy effrayée se remettrait probablement de cette session qu’avec quelques cicatrices de plus par rapport à celles qui bardaient déjà son corps. Sa poitrine se soulevait avec un rythme régulier et paisible.
- C’est un lourd tribut que vous payez à vous seul pour notre cause Severus. Votre rédemption vous est pourtant déjà acquise. Il suffirait simplement que vous ouvriez vos yeux en espérant un futur. Puissiez-vous un jour trouver enfin le repos mérité pour votre âme tourmentée.*Et vous ?*
-Où avez-vous connu le forum ? Top Site -Âge:Un peu plus que 25, un peu moins que 30 -Niveau RP: ça fait un moment que je suis sur des RPG. Difficile de m’auto-noter ! -Code: Ok par Daph'
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