- Nox - A vous de rallumer l'espoir.

La 6eme année touche presque à sa fin à Poudlard, le trio de Gryffondor, toujours dans le coma, ne peut rien faire contre l'avancée des Mangemorts...A vous de vous battre pour faire gagner votre camp !
 
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 L'automne est une demeure d'or et de pluie[PV Sofia Hassan]

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MessageSujet: L'automne est une demeure d'or et de pluie[PV Sofia Hassan]   L'automne est une demeure d'or et de pluie[PV Sofia Hassan] Icon_minitimeJeu 29 Mar 2012 - 17:54

Il pleuvait à verse sur Londres, le temps était, comme son humeur, maussade. Alors que la pluie coulait à grosses gouttes le long de son visage, aplatissant ses cheveux sur son crâne et voilant ainsi partiellement son visage ,Stewart fixait de ses yeux mornes les passants qui déambulaient à une vitesse folle autour de lui afin d’éviter les larmes que le monde laissait couler . Depuis quelque jours, plus rien ne semblait intéressant. C’était comme si toute la magie du monde avait disparu. Son avenir lui paraissait aussi terne que le ciel et ses ambition parurent futiles devant le rempart immobile que représentait la société.

Il pensait que tout avait été découvert et que tout ce qui valait la peine d’être vu ou vécu lui serait à jamais inaccessible. Cela faisait maintenant une semaine que ses collègues de travail semblait l’éviter, Hubert, son plus proche ami au Ministère essayait sans cesse de le distraire mais avec peu de succès. Stewart tentait tant bien que mal de donner le change mais même si cela pouvait être suffisant, en aucun cas il ne pourrait berner son meilleur ami. Il avait donc fini sa journée de travail, peu de chose a faire et ,avec son état d'esprit actuel, tout lui semblait insipide et vide de sens. Lui qui d'ordinaire savait apprécier les moindre petites choses que son travail avait a offrir n'y voyait plus aucun intérêt.

Il passa devant une enseigne lumineuse annonçant" Tabac-Papeterie". Il se rappela une des invention moldus dons lui avait parlé un de ses collègues des étages supérieur qu'il nommait la "cigarette". Apparemment, une invention stupide qui servait principalement a augmenter les revenus des croque-morts tout en vidant les poches des consommateurs. L'idée de s'essayer à cette pratique pour déclencher quelque chose de nouveau lui traversa l'esprit. Il finit par réfléchir et même si l'idée lui semblait tentante, il n'avait de toute façon ni l'envie de mourir ni de l'argent moldu sur lui. Il repartit donc reprenant sa route sous la pluie battante qui continuait de tomber sans distinction sur les moldus comme sur les sorciers.

Suivant uniquement ses impressions, Stewart décida de se laisser guider uniquement par le destin, ses jambes finirent par le porter jusqu'au Kensington Garden. Quand un choc imminent avec une statue le fit sortir de sa torpeur, il daigna enfin lever les yeux pour contempler l'obstacle en question. Une étrange statue représentant un enfant jouant de la flûte entouré de créatures telles que des fées ou des sirènes stylisées afin de mieux respecter l'imaginaire moldu. Cette statue rappela a Stewart le temps où il était encore jeune et que ses espoirs ne se résumaient pas a travailler dans un bureau. « Travailler dans une boite et mourir dans une boite » pensa-t-il songeur.
Il décida de trouver un endroit discret dans lequel il pourrait se sécher sans que cela ne puisse être remarquable. Si marcher sous la pluie ne le dérangeait aucunement, s’asseoir en étant mouillé était une toute autre affaire et maintenant que le brouillard dans son esprit s’était quelque peu dissipé, il commençait a ressentir une légère douleur dans les jambes qui , bien que tolérable, le gênait dans ses déplacements.

Il jeta finalement son dévolue dans une allée particulièrement fleurie où la pluie était arrêter par des arbres aux branches massives. En deux coup de baguette magiques, ses vêtements était sec . Pas entièrement bien sur, sinon les passants deviendraient suspicieux a la vue d'un homme déambulant par temps de pluie sans être mouillé. Il vit au loin un banc couvert ou était assise une femme magnifique qui semblait regarder vers l'infini à la recherche d'un souvenir perdu. Ne voyant aucune autre place abritée à proximité , Stewart se résigna et se rapprocha de la belle. Il n’était pas vraiment à l'aise avec les femmes en général mais cette femme en particulier semblait dégager une aura qui avait le don de vous mettre mal à l'aise sans même avoir a vous remarquer. Tout dans son air suggérait un sentiment de supériorité. Ses yeux semblaient froids, sa chevelure coulant le long de sa nuque était impeccablement lisse malgré l'humidité ambiante et sa posture semblait suggérer une certaine noblesse. Stewart se rapprocha prudemment et glissa un « Excusez-moi, cela vous dérange si je m'assois à côté de vous ? C'est le seul endroit au sec dans les environs. »Il arborait un sourire forcé qui ressemblait presque à une grimace tant son action était peu naturelle.
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MessageSujet: Re: L'automne est une demeure d'or et de pluie[PV Sofia Hassan]   L'automne est une demeure d'or et de pluie[PV Sofia Hassan] Icon_minitimeVen 30 Mar 2012 - 12:12

    Un long moment s'écoula avant que Sofia n'ose à nouveau prendre la parole. Elle était restée totalement immobile, la bouche entrouverte, les yeux fixés sur l'homme assis en face d'elle. Pour une fois au moins, elle n'avait pas envie de pleurer, ce qui changeait pas mal par rapport aux dix derniers jours... Non au contraire, elle avait envie de hurleur, d'attraper l'homme par les épaules et de le secouer jusqu'à ce qu'il cesse cette blague affreuse. Elle ne le fit cependant pas, ce n'était pas une idée très brillante sachant le monde qui attendait au dehors dans la salle d'attente et qui entendrait les cris du médicomage. Elle se contenta d'avaler sa salive avec une certaine difficulté et de lui demander d'une voix atone :

    « Vous plaisantez ? »

    Il se leva et vint se placer plus près d'elle, posant ses fesses sur le coin du bureau. Le regard compatissant et le sourire enjoué qu'il affichait sans retenue eut le don de mettre Sofia hors d'elle. Elle était même surprise de réussir encore à se contenir.

    « Non, Miss Hassan, je ne plaisante pas le moins du monde. »

    « C'est impossible, Docteur, je... C'est impossible. »

    Il posa l'une de ses lourdes mains sur l'épaule de la jeune femme. Il avait enfin remarqué l'état de panique dans lequel elle se trouvait et son sourire avait totalement disparu, laissant place à une expression profondément désolée.

    « Pourtant je suis sûr de moi, aucune erreur n'est possible. Est-ce que vous êtes seule pour gerer cela ? »

    Sofia réfléchit un instant. Elle pensa à Severus, au professeur Dumbledore, à Jeremy. Non, elle ne pouvait pas se permettre d'en parler à l'un d'entre eux, pas tout de suite du moins puisqu'ils finiraient bien par s'en rendre compte un jour ou l'autre et à en croire le médecin, ce jour était assez proche. Trop proche.

    « Oui, je suis seule. Mes parents sont morts et mon fiancée aussi... Je... Docteur... »

    « Tout ira bien, Sofia, ne vous en faites pas. »

    Elle n'en était pas certaine. En fait elle était même persuadée du contraire mais elle ne pouvait pas vraiment expliquer son raisonnement au médicomage. Alors, elle se contenta acquiescer d'un signe de tête et s'excusa, prétextant un autre rendez-vous pour s'enfuir d'ici au plus vite. Quand elle fut sortie de l'hôpital, tout sembla s'écrouler sur elle en un instant. La vie n'avait plus aucun sens, elle regardait le Londres moldu en ce demandant où elle était, pourtant elle n'avait pas encore fait un pas et Sainte Mangouste se tenait toujours derrière elle. Sa propre identité lui échappait. Rien n'avait plus aucun sens.

    Normalement, elle aurait du se rendre sur le Chemin de Traverse pour reprendre le travail comme elle l'avait assuré à Jeremy tout à l'heure en partant. Mais elle ne pouvait pas. Et de toute façon à quoi bon ? Elle n'était certainement pas en état de retourner travailler maintenant. Elle ne savait toutefois pas ce qu'elle voulait faire, à part s'allonger par terre et se laisser mourir, s'entend. Mais cela risquait de prendre un certain temps et elle n'aurait pas la patience d'attendre. Au lieu de quoi, elle se servit du peu d'esprit qu'il lui restait pour rester debout et amorcer un pas. Elle ne savait pas où aller mais de toute façon, elle ne cherchait pas un endroit en particulier. Son désir en réalité, était simplement de se perdre dans Londres, dans la ville moldue dont elle ne connaissait rien, disparaître, se fondre dans la masse des inconnus. Oublier un instant le monde magique.

    Elle marcha. Longtemps. Toujours droit devant elle. Sans faire attention à ce qui se passait autour d'elle. Elle suivait la foule, se laissant porter par la vague, ce qui avait au moins le mérite de la faire s'arrêter aux feux et d'attendre qu'ils soient rouges pour traverser. Mais elle n'avait même pas conscience de ce phénomène, elle n'avait pas la moindre conscience de ce qui se passait au dehors d'elle-même. Elle ne remarqua pas la pluie qui se mit à tomber avec une certaine langueur, s'abattant sur elle. Elle ne chercha pas à s'en protéger, ne pensa même pas à remonter la capuche de sa cape sur sa tête pour éviter de mouiller ses cheveux.

    Après des heures de déambulation sans but, Sofia fit de nouveau face à la réalité. Elle s'était comme heurtée à celle-ci lorsqu'une image s'était imposée à son regard. Elle avait marché jusqu'à Kensington Garden et se tenait maintenant devant l'Albert Memorial. Albert Memorial. Il avait bien fallut qu'elle arrive ici, le seul endroit de Londres qu'elle connaissait plus ou moins. Ce retour à la réalité un peu forcé lui fit prendre conscience qu'il pleuvait et qu'elle était trempée jusqu'aux os. Les gouttes d'eau se précipitaient contre son visage en torrent et elle constata que certaines arrivaient sur ses lèvres avec un goût étrangement salé. Elle n'avait même pas remarqué qu'elle s'était remise à pleurer. Les gens passant avec leurs parapluies la regardait d'un œil inquiet, se demandant ce qu'une jeune femme vêtue aussi étrangement faisait ainsi debout devant l'Albert Memorial alors que la pluie tombait à verse autour d'elle. Ils n'en savaient rien eux, ils ne savaient pas qu'elle était venue ici avec Severus lors de cette longue soirée qui avait précipité son entrée dans l'Ordre du Phénix et ce semblant de relation que les deux espions entretenaient. Ils ne savaient pas qu'à trente-trois ans, la sorcière venait d'apprendre que sa vie serait fichue à jamais. Elle regarda autour d'elle en frissonnant. Un peu plus loin derrière des allées entouraient le monument, avec des arbres plantés à intervalles réguliers. Elle s'y dirigea et s'installa sur un banc, bien en face de manière à toujours pouvoir voir la construction. La pluie ne cessa pas complètement sous cet abri mais elle se fit plus rare, retenue par les branches emmêlées des arbres, ne masquant donc plus les larmes coulant sur les joues pâles de Sofia.

    Elle resta un long moment assise sans bouger, observant simplement l'Albert Memorial de loin en se remémorant toute la soirée qu'elle avait passé avec Severus, leur halte devant cet édifice, les lions en bronze, Trafalgar square, le Théâtre, la pluie qui coulait sur eux, l'attaque des Mangemorts, leur fuite, leur baiser, la nuit entière, sa fuite au matin... Tout se bousculait dans sa mémoire, se confondant parfois.

    « Excusez-moi, cela vous dérange si je m'assois à côté de vous ? C'est le seul endroit au sec dans les environs. »

    Sofia sursauta. Elle n'avait même pas entendu que quelqu'un s'était rapprocher d'elle. Elle tourna ses yeux baignés de larmes vers l'homme qui l'avait abordé et lui répondit d'un signe positif de la tête. Elle n'était pas capable de faire plus. Elle aurait même préféré qu'il ne reste pas là avec elle mais ce parc était un lieu public, tout comme ce banc, et elle ne pouvait donc pas le lui interdire. L'homme ne semblait pas très à l'aise, à vrai dire, et on sentait parfaitement que le sourire qu'il adressait à Sofia était forcé. Elle le regarda s'installer à côté d'elle et repartie dans la contemplation du mémorial.


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MessageSujet: Re: L'automne est une demeure d'or et de pluie[PV Sofia Hassan]   L'automne est une demeure d'or et de pluie[PV Sofia Hassan] Icon_minitimeDim 15 Avr 2012 - 14:04

Stewart s'assit sur le banc tout en essayant de respecter une certaine distance de sécurité entre elle et lui. Il se demandait s'il ne valait pas mieux partir et trouver un autre endroit où s'installer mais ses jambes lui intimèrent l'ordre de rester où il était. Il glissa un coup d’œil furtif en direction de la demoiselle, qui donnait l'air d'avoir dépassé la trentaine ( mais ça, Stewart ne lui aurait jamais dit même pour tout l'or du monde). Plus il la regardait et plus son opinion se précisait. Cette femme était très belle mais à la fois très froide. Elle semblait triste, probablement un effet de la pluie qui coulait le long de ses joues et ses cheveux. Il voulut dire quelque chose mais il se ravisa finalement. Il n'avait pas vraiment envie de parler à une inconnue, et encore moins cette femme-là. Mais plus il attendait et plus le silence devenait pesant. Il finit par prendre son courage à deux mains.

«  Sale temps n'est-ce pas ? »

Elle ne prit pas la peine de répondre. Il se demanda même si elle pouvait l'entendre (Stewart avait dit cette phrase tout bas comme un murmure, mais il ne s'en était même pas rendu compte). Il pensa que ,si elle ne le pouvait pas, elle ne lui aurait pas donner la permission de s'asseoir ici. Décidément, cette femme ne faisait rien pour paraître agréable. Et après tout pourquoi le voudrait elle ? Il la regarda de plus près, et fini par remarquer la longue cape qu'elle portait. « Probablement une sorcière, c'est fou comme certains sorciers ne font aucun effort pour se fondre dans la société moldue » pensa-t-il.

« Moi j'aime bien ce temps , entendre le bruit des gouttes me calme quand je vais mal, et au moins ça me change des bureaux du Ministère. »

Pourquoi diantre lui avait-il dit ça ? Comme si elle pouvait en avoir quelque chose à faire de ce que la pluie lui faisait. De toute façon elle ne pourrait pas comprendre les raison qui le poussaient à chaque pluie à sortir ruminer la noirceur dans son âme pour mieux l’évacuer. Personne ne saurait jamais que le brave Stewart Kettleburn qui travaillait toujours si dur et avait toujours un mot gentil pour les secrétaires avait passer ces dernier mois seul avec pour unique compagnie le bruit régulier des instruments divers qu'il avait ramené du Ministère. Alors aujourd’hui, quand la pluie avait commencé a tomber et que le Ministère fermait ses portes, il était sortit, car le tic-tac régulier de ces machines avait commencé a le rendre fou, et c'est ainsi qu'il s’était retrouvé ici, assis sur ce banc avec une femme aussi froide que la pluie qui tombait alentour. Cette femme qui pour une raison totalement inconnue l'attirait et le repoussait en même temps. Toutefois, il finit par remarquer ses yeux rougis et les légers soubresauts presque imperceptible qui la faisaient sursauter à un rythme régulier. Mais, elle pleurait...

Cela soulevait maintenant bien d'autres questions. Il n'en fallut pas plus à Stewart pour imaginer toutes sortes de scénarios aussi farfelus les uns que les autres. Le plus probable lui semblait être que son amant l'avait laissé tomber. La plupart du temps, c'est pour un homme que les femmes pleurent.
Mais il ne put se résoudre a lui demander la raison de ces larmes audacieuses qui roulaient le long de ses joues tout en se mêlant à l’oppressante pluie qui recommençait à tombait de plus en plus fort .
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MessageSujet: Re: L'automne est une demeure d'or et de pluie[PV Sofia Hassan]   L'automne est une demeure d'or et de pluie[PV Sofia Hassan] Icon_minitimeMer 18 Avr 2012 - 13:58


    Rapidement, Sofia se débrouilla pour essuyer les larmes qui coulaient sur son visage puisqu'elle n'aurait pas l'excuse que ce soit la pluie et pas autre chose. Elle ne connaissait pas cet homme et se fichait bien de ce qu'il pouvait penser d'elle mais elle ne voulait pas qu'il se sente embarrassé et obligé de parler avec elle sous prétexte qu'elle était triste. Parce que c'était toujours ce qu'on faisait quand on rencontrait un étranger en train de pleurer et à qui on avait eu le malheur d'adresser la parole. Elle-même se serait sentie obligée de le faire, et elle avait constaté que d'autres personnes étaient dans le même cas pas plus tard que la semaine passée quand elle avait rencontré Tonks. Et la dernière chose qu'elle voulait était de déranger un inconnu avec ses histoires saugrenues. Surtout qu'elle ne pouvait pas lui raconter toute l'histoire sans devoir lui jeter un sort d'oubliettes juste après et que comme il s'agissait probablement d'un moldu, il y aurait trop a dire et que dans son état, s'il se mettait a paniquer, elle n'aurait pas la force de le maitriser pour lui effacer la mémoire. Bref...

    Malheureusement pour elle, ce qu'elle avait prédit arriva, bien évidement. L'homme à côté d'elle entama la conversation sur le sujet le plus banal de l'univers : le temps. Sofia se contenta d'acquieser lorsqu'il lui fit remarquer qu'il faisait un temps horrible. Comme si elle ne l'avait pas constaté toute seule. Elle savait qu'il ne faisait cela que pour être gentil et elle lui en était très reconnaissante mais s'il commençait la conversation avec elle, le pauvre n'était pas sorti de l'auberge. Cependant, il insista, la jeune femme se sentit donc obligée de lui répondre à son tour. D'autant plus que ce qu'il venait de lui dire attira l'attention de la jeune femme. Le Ministère ? Evidemment, elle savait que les moldus aussi utilisaient ce terme pour désigner leur propre version du Ministère mais...Il ne fallait pas faire de conclusions hâtives et prendre des risques.

    « J'ai toujours aimé la pluie moi aussi, elle me faisait me sentir vivante. Mais je crois qu'aujourd'hui rien ne peut me ramener à la vie. Vous travailler au Ministère ? Est-ce que vous êtes une sorte de Ministre ou quelque chose comme ça ? »

    Rien qu'a regarder la tenue de l'homme on savait que ce n'était pas le cas, il était habillé bien trop simplement pour avoir une aussi bonne place, du moins pas dans le monde moldu. C'est à ce moment que Sofia constata qu'elle-même portait une cape, c'est-à-dire un vêtement typiquement sorcier. S'il l'était lui aussi, il reconnaitrait tout de suite une sorcière en elle, sinon il la trouverait juste bizarre.

    « Moi je suis libraire, ajouta-t-elle. Rien de très brillant mais j'aime tellement les livres... »

    Et voilà, elle commençait déjà a raconter sa vie. Cet homme allait bien vite regretter de s'être assis ici.


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