FAMILLE[Cinq lignes minimum]

HISTOIRE[Dix lignes minimum
- Vous allez avoir un petit garçon, mademoiselle Goyle.
Elisabeth Goyle avait à peine 20ans quand on lui annonça qu’elle était enceinte. Son petit ami plus âgé de 8ans, Théodore Dante, père de l’enfant, fut obligé par ses parents de demander Elisabeth en mariage. Et ce dernier devait se dérouler avant la naissance du petit. Théodore n’avait jamais vraiment été amoureux d’Elisabeth, et en se pliant au souhait de sa famille, il allait ruiner tout espoir d’une grande carrière. La demoiselle, fut dans un sens, elle aussi forcée d’accepter la perte de son nom de jeune fille. Un mariage fut organisé dans les conventions réunissant deux grandes familles de sang pur : Les Goyle et les Dante.
C’est donc huit mois plus tard, en avril 1972 que naquit un mignon petit homme du nom de Léopold Théodore Dante. Un bébé issus d’une union forcée et sans le moindre amour. Et pourtant, Elisabeth et Théodore fut pris d’un amour commun et incroyable. Tous deux, était fou de leur petit garçon. Trop jeune pour s’apercevoir de la supercherie, Léo grandit dans une ambiance familiale adéquate. Sa mère, ne travaillait pas et entretenait la maison, telle une bonne épouse. A 21ans à peine, son père obtint une place au ministère. Pistonné par sa famille et sa belle-famille, Théodore travaillait au bureau international des lois magiques. Et même s’il était doué et heureux dans son travail, il ne délaissa pas du tout son fiston.
Léo fut éduqué comme la coutume le voulait. Un sang-pur n’est pas des moindres. Depuis son plus jeune âge, on lui disait sans cesse qu’il était supérieur et différent. N’ayant aucune raison de ne pas croire sa famille, l’idée est restée encrée dans sa tête. Et personne n’aurait osé lui dire le contraire.
L’année de ses 6ans, Léo commença à comprendre les difficultés d’être élevé par un couple qui ne s’aimait pas. Il assista à de nombreuses disputes de ses parents. Il n’en retenu pas grand-chose, seule une dispute, sûrement souvent répétée, résonnait encore dans la tête de Léo.
- Ne montre pas ton bras devant Léo !
- Il devrait être fier le petit que son père aie cette marque. Tu es trop naïve pour comprendre !
- Non ! Je sais ce que cela signifie ! Mon frère aussi porte cette marque ridicule !
- Je t’interdis de dire de telle chose ! Tu devrais faire comme ton frère, lui au moins, me comprend !
- Pauvre petit incompris ! Jamais je ne deviendrais mangemort pour servir quelqu’un que je ne connais pas !
- Nous avons fait toute nos années à Poudlard, ensemble ! Nous sommes amis !
- Tu es assez bête pour croire ça ? Que vous êtes amis ? Si cela tourne mal, je prends Léo avait moi et tu iras jouer avec des adorables amis !
Théodore Dante, avait enfin fait toutes ses années à Poudlard avec à l’époque, Tom Jedusor. Comme beaucoup de ses anciens camarades de maison, il avait suivi la folie des mangemorts. Et un an plus tard, cette folie devint pire que toute ! Léo avait presque 7ans quand sa vie à basculer. Combien de personne ont perdu leur famille, leur ami à cause des mangemorts ? Beaucoup, sans aucun doute … L’inverse est plus rare.
Les temps étaient durs cette année-là, beaucoup de sorciers semblaient terrifier. Dans la famille de Dante-Goyle, rien de tout ça n’était réelle. Ils vivaient comme avant, sans aucune honte à se pavaner en public dans les rues déguisé… Théodore, fier d’être ce qu’il était, pensait comme tous, que rien ne pouvait arriver, à lui, à sa femme, à ses amis et surtout à son fils.
C’était un peu avant son anniversaire que le malheur arriva. Il dormait cette-nuit chez ses grands-parents paternels. Sa mère, n’osant pas défier son grand père, n’avait eu d’autre choix que de suivre les traces de son mari, et de son frère. Devenue mangemort par la force, comme tant d’autre, elle devait, cette nuit-là, se rendre avec son mari au Ministère de La Magie. Malheureusement pour eux, en chemin ils rencontrèrent des aurors. Théodore, trop fier pour se rendre, avait combattu « pour SA bonne cause jusqu’à la mort ». Elisabeth s’était rendue. Plus tard, elle fut envoyée à Askaban et y mourut. Le matin suivant, la famille en fut avertie. Non pas par les « amis » du couple, mais par la Nouvelle Gazette.
« Théodore Dante et Elizabeth Goyle Dante, deux mangemorts démasqués »
Ce fut le premier journal que Léo lisait. Dans sa mémoire, passe encore quelques passages du récit qu’on pouvait lire après le gros titre… « Deux monstres en moins » « Un disciple de Vous-savez-qui rejoint les ténèbres » « Sa pauvre femme, envoyée à Askaban » « Tant mieux, leur enfant sera mieux sans eux ! ». Le garçon s’était toujours demandé comment deux êtres qui semblaient si gentils et doux puissent être condamnés à ça. De tout son être, il haïssait les êtres qui lui avaient pris ses parents.
C’est à partir de ses 7ans donc, que le garçon devait ce qu’il est aujourd’hui. S’attachant à ce qu’il avait, il n’aurait pu devenir quelqu’un d’autre…(C’est ce qu’il aimait dire pour soulager sa conscience). Il grandit chez ses grands-parents paternels, qui firent de leur mieux pour que Léo se sente mieux. A ses 12ans, il reçut une lettre qui l’invita à rejoindre Poudlard. Il fut envoyé à Serpentard et semblait suivre les mêmes chemins que son père. Une fois diplômé, il entra au ministère. On lui offrit la même place que son père, « Bureau international des lois magiques ». Il n’était qu’apprenti, mais ayant réussis brillamment à l’école, on lui prévoyait une belle et magnifiques carrière. Passionné par son travail, puisqu’il n’avait pas vraiment d’autre occupation, il faisait volontiers des heures supplémentaires. A ses 20, il fut promu au niveau « Sous-directeur ». Ce n’était qu’un nom, pour l’encourager car il gardait le même travail et à peu près le même salaire. C’est à ce moment qu’il fut contacté –enfin qu’il vu agressivement enlevé – par le Seigneur des Ténèbres.
N’ayant pas eu le temps de faire quoi que ce soit, le jeune s’était retrouvé face à des mangemorts. Il les connaissait presque tous, du moins les anciens. Ceux qui avaient combattu aux côtés de ses parents. Son oncle était présent lui aussi.
- Monsieur Dante, vous voilà enfin ! Pour fêter votre venu ici-même, je vous offre un petit cadeau ! Ne suis-je pas gentil ?
- (…)
Au-dessus de lui, voltigeait son patron. Ce dernier le regardait avec espérance. Léo ne sut rien dire, rien faire. Il était pétrifié. Ne savait pas comment réagir.
- Oui, mon jeune garçon ! Ton patron, avant de mourir, t’as recommandé à son poste ! N’est-ce pas formidable ? Assied toi avec nous, mais avant ça…
Sans pouvoir faire aucun mouvement, Léo sentit une douleur dans son bras gauche. Mais il n’osa pas regarder. Ensuite, le Seigneur des Ténèbres s’avança vers lui, et lui toucha la tempe. Un souvenir atroce entra dans ses pensées, il vu son père se faire tuer par…son patron.
- Venge-toi.
Léopold prononça le deux mots de la mort…
Actuellement, Léo dirige donc le bureau des lois magiques. Et, tout comme son père avait fait l’erreur, est convaincu d’agir comme il faut.
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TEST RP[Vingt lignes minimum]
Léopold n’était pas vraiment impatient d’aller à Poudlard. Du haut de ses 12ans, il voulait déjà quitter le monde dans lequel il avait vécu. Il avait besoin de changer d’air. Et ce château, rempli de tous ses jeunes sorciers impatient de développer leur magie, n’était pas le meilleur endroit pour s’éloigner du monde magique. Oui, il aurait du aller chercher son matériel scolaire avec entrain, il aurait du faire sa valise avec précipitation, il aurait du mal dormir tellement il était excité… Le brun avait tout simplement fait les courses et préparer ses bagages. Son envie d’aller à Poudlard n’était pas présente.

Le premier Septembre de l’année 1984, il s’était présenter comme tous les élèves et futurs élèves de Poudlard sur le quai 9 ¾ de la gare de Londres. Le passage du mur fut son seul effort de la journée. Ses grands parents l’accompagnaient. Et tout deux était inquiet pour le petit garçon. Est-ce que toute cette haine et cette tristesse que Léo éprouvait allait lui causer des soucis ? David et Lisbeth se rassurait mutuellement. Ils avaient bien élève le gamin. Même s’ils ne se doutaient par que leur petit-fils allait basculer faire la magie noir à leurs morts.

Et enfin, vint le moment des adieux, des grandes embrassades entres parents et enfants…Ou alors le « Salut, on se voit pendant les vacances » que Léo avait gentiment dit. Les deux vielles personnes, un peu vexée, embrassèrent leur gamin du bout des lèvres et le regardèrent partir avec un sentiment de peur.

Dans le train, le petit bout ne parla à personne. Il restait dans son coin, la tête collée contre la vitre. Il regardait le paysage défilé, et plus on approchait du château, plus il espérait que le décor change, que le monde change. Il remarqua aussi que les sorciers ne se différenciaient des moldus que grâce à leur baguette. Combien de sorciers gamin et stupide Léo avait vu défilé dans son compartiment ? Autant que des moldus sans aucun doute. Le petit homme grognait dans son coin, pestant contre cette terre qui abritait tant de personnes dépourvues de cerveaux. D’un côté, cela lui évitait de devoir rencontrer cette personne plus tard. Il avait déjà fait, en quelque sorte, le tri de ses futures connaissances. Il lui fallait ce qu’il y avait de mieux, normal pour quelqu’un de meilleur, pas vrai ?
Oui, déjà à 12 ans, le garçon ne s’identifiait pas vraiment aux autres. Par facilité, il aimait croire qu’il était supérieur. Le sang pur qui coulait dans ses veines augmentait cette sensation. Et dans son entourage, personne n’avait osé le contredire.

Avant d’arriver à Poudlard, Léo du enfiler sa tenue de sorcier. Il se sentait un peu ridicule, heureusement pour lui, tous le monde avaient un peu l’air ridicule. Il espérait de ne devoir la garder trop longtemps. Elle était un peu grande…Oui le gamin n’avait que faire de sa tenue (à cette époque). Un homme, surement du personnel, hurla que les premières années devaient se ranger et le suivre. D’un pas nonchalant, Léo suivit le mouvement…Et ne fut pas du tout émerveillé n’y amuser par ce voyage en barque. Même s’il aimait l’eau, il préférait être dedans que dessus…Et même, il paraîtrait que dans ses eaux là, il n’y aurait pas que des poissons rouges. Encore une fois, il passa ce petit trajet à grogner contre le peuple.

De retour sur la Terre ferme, on conduisit les premières années dans le grand hall. Et là, Léo ne peut faire semblant de ne pas trouver cela beau. C’était tout simplement magnifique…Mais sa contemplation ne peut que durer quelques minutes. Il sentit alors qu’il avait peut-être sa place ici, et qu’il pourrait faire comme tout le monde, devenir meilleur sorcier, sauf que lui, serait meilleur que tous les autres. Une bonne femme venait d’arriver. Pendant quelques temps elle expliqua des petits trucs…Léo n’en retenu qu’une chose. C’était un chapeau qui allait les répartir… Ce n’était le fait que se soit un chapeau vivant qu’il le dérangeait. Il n’aimait juste pas porter de couvre chef. Ca lui grattait les cheveux et il trouvait ça plus que dérangeant.

Pendant que le petit groupe entrait dans la grande salle, stressé, comme avant un examen…Léo essayait de voir comment était le chapeau…Il fut rassuré quand la première personne fut appelée, le chapeau ne restait que quelques secondes sur la tête. Il regarda encore quelques élèves se faire envoyé dans leur nouvelle maison. Et puis se fut son tour…

-Dante Léopold.

Il s’avança et alla s’installer sur le petit tabouret. *Et que tout se passe vite, s’il vous plait !*

« Oh, un Dante, ca faisait longtemps que je n’avais pas couvert la tête d’un membre de cette famille… Que de colère dans un si petit corps mais quelle envie d’apprendre…Tu te crois meilleur que les autres…Hum Hum Hum, j’hésite, Poufsouffle pourrait te montrer combien il est important d’être loyale envers les autres, mais… va donc à SERPENTARD »

Une foule d’élève l’acclamèrent, et Léo ne put s’empêcher de sourire. C’était tellement agréable…Il rejoint sa table, et d’une seule oreille il écouta les autres répartitions… Le garçon était déjà fier de ses couleurs…Et oui, il allait les honorés comme personne…