- Nox - A vous de rallumer l'espoir.

La 6eme année touche presque à sa fin à Poudlard, le trio de Gryffondor, toujours dans le coma, ne peut rien faire contre l'avancée des Mangemorts...A vous de vous battre pour faire gagner votre camp !
 
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 "Toute rose est proie de l'hiver" [Pv Dray]

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MessageSujet: "Toute rose est proie de l'hiver" [Pv Dray]   "Toute rose est proie de l'hiver" [Pv Dray] Icon_minitimeLun 18 Juin 2012 - 21:16

17 Janvier 1996


« Life is party karechi kara Sweet Groove… »

Je chantais tranquillement alors que je m’étirais, allongée dans mon lit, les couvertures remontées jusqu’en dessous du menton. J’écoutais cette chanson depuis deux bonnes heures en boucle et je ne m’en lassais pas. C’était de la musique de moldu comme dirait certains, mis rien à battre, elle était super bien cette chanson et j’aimais beaucoup, un point c’est tout. Faudrait pas que l’on vienne m’embêter avec ça.
Je me levais, posant les deux pieds par terre alors que je me trémoussais. Au rythme de la musique que j’avais dans les oreilles. Puis je remarquais qu’il était bien tard et que si je continuais ainsi j’allais réveiller tout le monde. Je décidais donc de ne plus chanter, mais seulement danser un petit peu au son entrainant de la musique.

Je regardais l’extérieur prise d’une soudaine envie d’aller me balader un peu. Je regardais l’heure et vis qu’il était déjà plus de 23h30. C’était peut-être un peu tard. Oh et puis mince, j’avais envie, alors autant foncer. Je me dirigeais vers la penderie, regardant mes affaires avec un ai perplexe, hésitant sur ce que j’allais bien pouvoir mettre. J’optais pour un jean épais, un pull à col-roulé en laine, une paire de bottes en cuir fourrées de mout-mout. Je me regardais dans la glace, détacha mes cheveux que j’avais tressé il y a quelques heures pour dormir, les brossa et enfila un manteau en laine blanche bien épaisse avant de prendre mes gants en cuir fourrés comme mes bottes et enfin une écharpe de la même matière que mon pull.
Je sortis de ma chambre sans bruit, toujours la musique dans les oreilles, vérifiant bien que j’avais mon paquet de cigarette dans la poche de ma veste ainsi que mon briquet fétiche. Pourquoi fétiche ? Bin disons qu’il m’était bien fidèle depuis le temps que je l’avais et puis j’aimais bien le signe japonais gravé dessus qui voulait dire « sanguin ».

Je marchais lentement dans les couloirs, regardant le ciel noir s’agiter dans la nuit venteuse mais pourtant belle qui régnait sur Poudlard. Ça changeait qu’il fasse beau en hiver, surtout la nuit. Car la plupart du temps, on ne pouvait pas voir la Lune à cause des nombreux nuages qui encombraient plus ou moins volontairement le ciel.
Je marchais le long des murs, me dirigeant vers le parc à l’extérieur. Je descendais les marches, ne voulant pas me faire attraper par qui que ce soit, mais bon une fois dehors, je serai bien plus tranquille. Je sortais enfin après avoir longuement marché dans les couloirs pour me rendre dehors, respirer l’air frais et surtout agressif de cette nuit d’hiver.

Je repensais à toute ma journée alors que je sortais quelques Yakgwa emballés de ma poche, les mangeant, tremblant à cause du froid même si que le fait de marcher était en train de me réchauffer petit à petit. Je dégustais les pâtisseries qu’un petit garçon d’origine m’avait vendu cet après-midi. Je ne savais d’ailleurs pas pourquoi il faisait ça, mais en tout cas, c’était juste succulent cette cuisine de moldu.
Bon ok, rien ne me prouvait qu’il était moldu, mais sa manière d’être de faire était bien différente de celle des Sang-Pur et à vrai dire, c’était plutôt agréable, parce que bon, les « je pète plus au que mes fesse » y’en avait marre.

Je marchais lentement, me laissant quelques gâteaux pour plus tard, alors que je décidais d’allumer une cigarette. Encore un truc de moldu me dira-t-on. Et alors, moi je dis, allez voir ailleurs si vous êtes pas contents. Je ne suis pas aussi psychorigide que certaines personnes de mon rang, après tout, y’a que les imbéciles qui changent pas d’avis. Et là, fallait bien évoluer un peu plus chaque jour si vous voulez survivre dans ce monde de lâche et de vicieux. Alors oui, j’étais peut-être illogique ou tout ce que vous voudrez mais au moins, je pourrais mourir en me disant que j’ai presque tout testé. Comme ça pas de regrets. J’aime pas les regrets.

Je m’avançai jusqu’à un banc, sous un arbre, m’essayais pour fumer sereinement ma cigarette sans que personne ne vienne me déranger. Quoi que croiser quelqu’un à cette heure serait fort peu probable.
La musique dans mes oreilles changea et atterrissais sur un chanson toute aussi bien que la précédente: « Ego » de Big Bang. Je remuais la tête au son de la musique qui me faisait un peu oublier toutes les obligations de la vie. Je soufflais la fumée de ma cigarette avant de reprendre une taffe. Rien ne semblait vivre autour de moi-même si je sentais, au plus profond de moi, que c’était totalement l’inverse. On avait tendance à dire que l’hiver est une saison morte, ce qui est bien faux. Au contraire, la Nature reprend des forces pour mieux ce venger du mal du froid dans le reste de l’année. du moins, c’est-ce que me faisais ressentir les êtres vivants qui m’entouraient.

Puis, alors que j’étais à peu près à la moitié de ma cigarette, j’entendis un bruit près de moi malgré la musique qui résonnait dans mes oreilles fatiguées. Je tournais la tête à gauche: rien. À droite: rien non plus. Je regardais ensuite face à moi, il n’y avait pas âme qui vive à l’horizon. Mon cœur battait étrangement vite. Je me retournais lentement et vis derrière un homme, un peu plus vieux que moi, m’observer d’un regard plus glacé que le vent qui soufflait en cette nuit rude.
Je le fixai, les yeux grands ouverts, le vent soufflait, faisant voler mes cheveux dans tous les sens, mais je ne le quittais pas des yeux. Il m’intriguait étrangement. Mon talisman me permettait malgré tout de percevoir ce qu’il ressentait. Il était incroyablement paisible. Ça faisait du bien de sentir dans gens comme ça. Il semblait aussi fixer ma cigarette. Bin quoi ? Y’a pas de mal à fumer quand même ?!
Voyant qu’il n’était pas décidé à faire grand-chose d’autre, je cherchais mon paquet de clopes dans m poche, l’ouvris et lui tendis avant de lui adresser un léger sourire à peine visible derrière mon écharpe qui couvrait le bas de mon visage et de lui dire d’une voix douce mais frigorifiée:

« Tu en veux une ? »
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Dray Garisson
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MessageSujet: Re: "Toute rose est proie de l'hiver" [Pv Dray]   "Toute rose est proie de l'hiver" [Pv Dray] Icon_minitimeDim 12 Aoû 2012 - 22:26

    Fatigué. Voilà ce que Dray était en ce soir du 17 Janvier. Pourtant, l'heure n'était pas spécialement avancée, et encore moins pour lui, si habitué qu'il était à passer une bonne partie des nuits à traîner dans le château ou dans le parc, pourvu que cela soit hors de son dortoir et de sa salle commune à l'omniprésente couleur rouge. Pas qu'il ai quelque chose contre cette couleur, mais disons qu'à la voir tout partout autour de lui, tous les jours, elle finissait vite par devenir irritante et lassante. Le jeune homme avait déjà tenté de changer au moins la couleur des rideaux de velours qui entouraient son lit -comme tout ceux des Gryffondor- et qui étaient et la première et la dernière chose qu'il voyait dans une journée, mais ses essais étaient restés infructueux, soit parce que ses enchantements ne tenaient pas assez longtemps, soit parce que les lourds pans de tissus étaient pourvus d'un sort -ou d'autre chose- qui leur rendait invariablement leur agaçante rougeur. A moins que ça ne soit les elfes qui s'en chargeaient, allez savoir.

    Quant à la raison pour laquelle Dray était fatigué, il n'y avait pas à chercher plus loin que le terrain de Quidditch qui avait où avait eu lieu -après une déjà très longue journée de cours- l’entraînement hebdomadaire des Rouges et Or. Autant dire qu'il avait été plutôt épuisant, ce jour là, entre l’échauffement et l'entraînement plus physique indispensable pour l'endurance et pour pouvoir, dans son cas, frapper les cognards avec suffisamment de force, puis la revue de leurs tactiques de jeu. Il n'avait aussi pas manqué de lancer une ou deux fois les vicieuses balles noires frôler ses équipiers... ça les entraînaient aussi à mieux les éviter non ? Pas tout à fait répréhensible... Aussi, après le bruyant dîner qui avait achevé de l'épuiser, il était rentré à la tour des Gryffons, comme tous les autre, mais était, contrairement aux autres, monté directement dans son dortoir et s'était plus ou moins laissé tombé sur son lit, s'endormant pour une fois sans vraiment attendre.

    Un léger bruit vint déranger l'anglo-coréen encore a moitié endormis, achevant de le réveiller. Il ouvrit lentement les yeux, clignant des paupières plusieurs fois pour enlever la brume qui semblait flouter sa vision. Bougeant pour pouvoir lancer un regard par la haute fenêtre juste à côté de son lit, tout ce qu'il aperçu fut teinté de tout un camaïeux de gris et de noirs. Seules la lune et les étoiles, hautes dans le ciel d'encre apportaient des touches claires au parc de Poudlard plongé dans la nuit. Tout était calme, les seuls bruits qu'il pouvait entendre étaient les respirations profondes des Gryffondors qui partageaient la pièce avec lui, de temps en temps accompagnées du bruissement d'une couverture ou d'un grognement endormi. Attrapant sa baguette posée sur sa table de chevet, il lança un Tempus silencieux. Vingt-trois heures trente passées, bientôt minuit. L'heure du crime selon certains idiots, l'heure parfaite et la plus agréable selon Dray. Un léger soupire lui échappa alors qu'il refermait lentement les yeux, pour les rouvrir juste quelques secondes plus tard. Il avait du dormir à peine quelques heures, et pourtant le sommeil le fuyait déjà, refusant de revenir. Trop éveillé. Son regard se tourna à nouveau vers la fenêtre, et après un instant à observer l'extérieur et un nouveau soupire, il se leva lentement, sans un bruit.

    Une quinzaine de minutes plus tard, le temps de sortir sans un bruit de sa salle commune et de descendre les sept étages qui le séparait du rez-de-chaussé en faisant attention à ne pas se faire voir, Dray passait prestement la grande porte du château et se retrouvait dans le parc. Il releva la capuche de sa cape noire pour mieux se fondre dans la noirceur de velours de la nuit -ses cheveux clairs étaient trop visibles- et s'éloigna à grandes enjambée du château. Un peu plus loin, toujours camouflé par la nuit et plus si susceptible de se faire voir, il se détendit légèrement, repirant plus profondément. L'air froid lui glaça la bouche, mais s'était agréable, et le léger vent hivernal qui soufflait donnait l'impression que tout était plus vivant, plus net, comme sa morsure glacée contre sa peau. Il resserra légèrement sa cape autour de lui, bénissant le sort de réchauffement qu'il lui lançait régulièrement, l'hiver. Bien pratique! Continuant à marcher tranquillement dans le parc -pour une fois qu'il était à peu près serein et calme- l'anglo-coréen cru entrapercevoir un léger bruissement, et un mouvement. Il tourna légèrement la tête dans la direction du bruit et du mouvement, qu'il n'aurait certainement pas remarqué s'il ne restait pas parfaitement attentif, au cas où il tomberait sur quelqu'un comme un professeur ou cet idiot de concierge.

    Décidant de voir de qui ou de quoi il s'agissait, Dray s'approcha sans faire vraiment de bruit de l'endroit. Sur un banc sous le couvert d'un arbre, une jeune fille était assise, lui tournant le dos. Portée par le vent qui soufflait vers lui, la fumée légèrement acre d'une cigarette vint chatouiller son odorat. Machinalement, il porta sa main à sa poche, mais sans sentir le carton de son paquet. Il fouilla encore son autre poche, sans plus de succès, avant de se rappeler qu'il l'avait tout simplement fini et avait oublié d'en reprendre un autre, avant de sortir. Sa clope du soir passait à la trappe, et son envie d'en griller une semblait soudainement bien plus importante. L'inconnue devant lui, les cheveux agités par le vent, regarda à gauche, puis à droite, l'ayant certainement entendu. Elle se retourna enfin, le fixa de ses yeux sombres grands ouverts, comme surprise. Il restèrent ainsi quelques secondes à s'observer, sans dire mot. Ses traits lui disaient quelque chose, comme si elle avait une ressemblance avec quelqu'un, mais pourtant, il ne se souvenait pas de son nom, ou ne le savait pas. Il se croyait cependant se rappeler l'avoir déjà vue à la table des serpents, pas que ça importe beaucoup, de toute manière.

    Elle fut la première à bouger, sortant son paquet de clopes et l'ouvrant, et il discerna un léger sourire sur ses lèvres, masqué par son écharpe, alors qu'elle le tendait vers lui. Quand elle lui en proposa une, Dray garda un court instant le silence, avant de prendre doucement le paquet d'où il tira l'un des cylindres blancs, avant de le lui rendre.

    - Merci pour la clope, dit-il d'un ton plus ou moins neutre.

    Il coinça le bâtonnet entre ses lèvres le temps de prendre sa baguette, et alluma l'extrémité d'un simple sort informulé. Finalement, il s'installa sans rien dire sur le banc où était installée la jeune fille, tirant une longue première bouffée de sa cigarette. Recrachant lentement la fumée, il l'observa former de paresseuses arabesques devant lui et se disperser dans l'air. Vraiment, son calme lui semblait étrange même à lui, sans doute à cause de la fatigue qu'il ressentait toujours mais qui semblait s'être soudainement mise de côté, quand il s'était réveillé. Il lança un regard en coin à la présumée Serpentard, aussi étrangement curieux par rapport à la ressemblance qu'il n'arrivait pas à replacer. Mais peut-être que la nuit allait lui apporter ces réponses, comme elle le faisait parfois.
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