Ne sachant que faire de sa fin de journée, Owen fit une chose qu'il n'avait pas trop l'habitude de faire. C'était une chose tellement rarissime que lui même en fut choqué. Tout de même, il allait à la bibliothèque. Lui qui n'aimait pas trop cette endroit, qui trouvait qu'elle avait une odeur pas tellement agréable. En même temps, l'odeur des vieux livres n'était sa préférée, loin de là même. Et Irma Pince était loin d'être très gentille. C'était une folle amoureuse des livres qui en prenait tellement soin que quiconque osait leur faire du mal comprendrais leur douleur. De plus, elle avait jeté des sort tellement bizarre sur ses livres pour qu'on évite des les déchirer ou voler, que personne n'osait plus y mettre les pieds ou emprunter un livre. Si Owen y allait, ce n'était vraiment qu'en cas d’extrême urgence ou bien par simple ennuie. Ok, la plupart du temps c'est par urgence car le pauvre petit se met a ses devoirs à la dernière minute mais ce n'est qu'un détail. Un tout petit détail. Aujourd'hui, alors qu'il aurait pu embêter des gens ou faire des mauvais tours à ses ennemies, Owen avait préféré prendre un peu de repos dans la bibliothèque. Un peu de calme fait parfois un peu de bien.
D'après les souvenirs d'Owen, la bibliothèque était au troisième étage, dans le fond du couloir. Il se rendit donc au troisième étage et traversa le couloir. La grande porte en bois de la bibliothèque se trouvait juste devant lui. Regardant autour de lui (il ne voulait pas que d'autres de sa maison le voit, il ne voulait pas passer pour un bonne élève), il ouvrit la porte pour enfin y rentrer. A peine eu t-il mis les pieds dans celle-ci que l'odeur des livres lui pris au nez. Et ce fut fort désagréable. Cela pouvait se voir à sa tête. Mais il n'allait pas s'arrêter à une odeur. Alors il s'avança un peu plus dans la bibliothèque mais celui-ci se fit moitié attaqué par Mme Pince, qui avait un air étonnée sur son visage.

- Monsieur Holmes ?! Et bien, cela faisait un bon petit bout de temps que vous n'êtes pas venu ici.
- Euuh... Ben j'avais envie de lire. Quelque chose à me proposer ?
- Et bien Bathilda Tourdesac vient de sortir un nouvel ouvrage et je l'ai reçu hier. Si tu veux le lire, il se trouve dans la 3ème bibliothèque à droite.
- Merci !

Puis il s'en alla vers l'endroit que la bibliothécaire lui avait indiqué. Arrivé devant celle-ci, il n'eu trop de mal à trouvé le livre. Étant nouveau, il était bien mis en évidence. Alors il le prit et s'assit à une table, commençant à le lire. Ce livre était assez intéressant quoi qu'un peu ennoyant quand même. Mais après tout, c'était du Tourdesac. Alors qu'il était plongé dans sa lecture, une voix féminine l'en fit sortir. Levant les yeux, il vit devant lui une fille qu'il avait déjà croisé en cours. Liberty Bell. Il ne l'avait jamais remarqué, mais elle était d'une beauté exceptionnelle. Elle avait une peau parfaite avec le teint pâle, les yeux bleu, des lèvres fines et son nez l'était tout autant. Ses joues était rosées, ce qui lui donnait un air tellement mignon. Elle était assez mince mais pas trop. Sans même s'en rendre compte, Owen la regardait avec un air d'admiration. Il avait l'air un peu idiot comme ça. Puis, sortant de ses pensées, il se décida enfin de lui répondre.

- Oh euh... Sa... Salut Lib... Liberty...

Il ne comprenait pas ce qui lui arrivait. C'était comme si il n'arrivait plus à sortir un seul mot. Comme si Liberty... Comme si elle l'intimidait. C'était une des choses que jamais il lui arrivait. Que quelqu'un l'intimide. C'était même une des premières fois que ça lui arrivait à Poudlard. Alors pourquoi elle ? Ce n'était qu'une simple fille qu'il connaissait déjà un peu en plus. Mais aujourd'hui c'était différent. Son coeur battait vite, il avait chaud et se sentait mal à l'aise. Comme si il était... Non. Pas possible. Il ne pouvait pas être... Amoureux. Pas comme ça. Non, il devait se tromper. Et pourtant si, il venait d'avoir le coup de foudre pour Liberty. C'était rare. Mais il devait se reprendre. Il ne devait pas être désarmer. Ce n'était pas digne d'un Serpentard.

- Et bien, pas trop mais il est toujours bon de lire un peu. Mais si tu veux ce livre, tu peux le prendre.

Owen me salua en bégayant. Sur le coup, je fut un peu étonnée, le bégaiement est un signe de timidité non ? Ou du moins quelque chose comme ça. Mais vraiment, je ne voyais Owen être quelqu'un de timide ! Bien au contraire ! Enfin bref, je me permis de prendre un siège en face de lui, histoire de discuter un peu. Ensuite, il me dit qu'il n'était pas trop intéressé par Bathilda Tourdesac mais qu'il était toujours bon de lire. Il avait tout à fait raison ! Pour moi, lire était une de mes meilleure choses à faire, peut être pas tout le temps, mais au moins de temps à autres. Puis, Owen me dit que si je voulais ce livre je pouvais le prendre. Rien n'aurait pu me faire plus plaisir ! Un grand sourire se dessina sur mon visage.

"Tu es sérieux ? Ça serait vraiment super gentil ! Je suis une grande fan de Bathilda Tourdesac, alors j'attendais ce livre avec impatience."

C'était vraiment super gentil de sa part d'accepter de me donner ce livre. En même temps, c'est vrai qu'il avait dit qu'il ne s’intéressait pas plus que ça à Bathilda, mais en même temps il aurait pu le garder pour lui ! Je le regardais toujours en souriant, avant de lui parler une nouvelle fois.

"C'est la première fois que je te vois ici non ?"

Je ne pensais pas qu'Owen était un habitué de la bibliothèque, comme moi. En même temps, je ne voyais pas souvent grand monde non plus, vu que j'étais toujours plongée dans mes livres. La dernière personne que j'avais vu était Harmonia, mais à ce moment là je n'étais pas entrain de lire donc je l'avais remarqué facilement. J'y avais aussi vu Liam, mais lui ne venait pas pour lire mais pour chercher sa soeur. Aussi, c'est peut être parce que je dois être la seule élève de l'école qui adore passer ses jours dans la bibliothèque, même pour une Serdaigle. (Ce n'est pas comme si on était tous obligés d'être des raz de bibliothèque...) Puis, je me rendis compte que ma question était peut être indiscrète. Décidément, moi et ma curiosité...

"Oh, excuse moi, je suis sûrement indiscrète..." lui dis-je, rougissante.

Il était parvenu à se reprendre. Si il montrait le moindre signe de faiblesse, il était fini. Owen était tout de même un Serpentard. Et un Serpentard se doit ne jamais se retrouver dans une situation de faiblesse, ne jamais être sans ses armes. C'est lui qui doit mener la danse pour enfin gagner et arriver à se fins. Et pas le contraire. Même si Liberty arrivait à l'intimider, il ne devait pas lui montrer. Il devait faire comme si il était maitre de tout. Et ce par tout les moyens. Mais le seul problème, c'est qu'il sentait qu'il ne pourrait lui faire du mal. Pourquoi donc ? Lui qui arrivait à être cruel avec n'importe qui sans aucun scrupule. Liberty lui faisait avoir des réactions bizarres qu'il n'aimait pas trop. Il ne voulait pas se sentir faible devant une simple fille. C'était inacceptable.

Liberty se plaça devant lui et lui adressa un sourire radieux. Et sans même s'en rendre compte, il lui rendit aussi. Puis il fixa les yeux bleus de Liberty, le cœur battant, pensant. Pouvait-il vraiment commencer à avoir des sentiments pour elle ? Aurait-elle réussi à faire craquer Owen qui pourtant ne tombait pas si facilement amoureux ? Elle avait un truc qui faisait qu'il était déstabilisé, mais quoi donc ? En tout cas, c'était dangereux. Il savait que même si Liberty se rendait compte qu'il était faible en sa présence, elle ne lui ferait rien. Mais son instinct qu'il avait développé a se protéger de toute attaque en cas de faiblesse grâce à June faisait qu'il voulait toujours se montrer fort. De plus, si quelqu'un le voyait comme ça, s'en était fini de lui. Ses yeux toujours plongés dans ceux magnifiques de Liberty, il sortit de ses pensées pour répondre à Liberty.

- Mais oui je suis sérieux. Si cela peut te faire plaisir, moi de toute façon je voulais autre chose.

Oh mon Dieu mais qu'est-ce qu'il faisait. Que disait-il ? " Si cela peut te faire plaisir ". C'est une phrase de gentil ça ! Qu'est-ce qu'il lui prenait d'être gentil et de vouloir " faire plaisir ". Déjà, il aurait même pas passé le livre à Liberty et l'aurait exprès gardé pour lui juste histoire de l'embêter. Mais il ne pouvait pas. Il n'arrivait pas à être méchante avec elle. Comme si il perdait toute notion de méchanceté. Que pouvait-il bien lui arriver ? Peut-être était-il vraiment amoureux et que l'amour éprouvé pour Liberty l'empêchait d'être méchant avec cette dernière. L'amour était comme on dirait la faiblesse de Owen. Cela le rendait timide, faible. C'était la seul chose capable de faire le faire tomber et de le désarmer. Il en devenait vulnérable. Et c'est ce qui était en train de se passer. Il était vulnérable. Seule explication logique : Il était amoureux. Comment se pouvait-il qu'il soit amoureux ? Était-ce parce qu'il la trouvait belle ? Ou tout simplement des sentiments refoulés depuis la première fois qu'il l'avait vu qui refaisait surfasse aujourd'hui car elle était en sa compagnie ? Sûrement ça.

Liberty lui demanda si il venait souvent ici. Du moins, c'est un peu ce qu'elle lui fit comprendre en lui faisant remarqué qu'elle ne le voyait pas souvent à la bibliothèque. Il est vrai que le Holmes n'était guère un fanatique de lecture et aller à la bibliothèque n'était pas une de ses priorité, loin de là. Mais il ne savait pas trop quoi répondre. Devait-il mentir ou dire la vérité, dans le risque de passer pour un imbécile qui préfère s'amuser plutôt que de s'instruire ? De plus, si Liberty pensait qu'au fond il est comme elle, cela pourrait lui donner une chance de lui plaire et... Oh mais n'importe quoi ! Il se reprit tout à coup les esprits, il pensées des choses insensées et stupides. Essayer de lui plaire, et puis quoi encore ? Owen n'est pas de se genre. Et pourtant, il décida de moitié lui mentir.

- Euh... Et bien... Il m'arrive de venir, oui... Mais tu dois pas me voir, je pense... Et toi ? T'es du genre à venir souvent ici non ? Oh et, ne t'en fais pas, tu n'es pas indiscrète. T'as le droit de me poser des questions quand même.

- Mais oui je suis sérieux. Si cela peut te faire plaisir, moi de toute façon je voulais autre chose.

Victoiiiiire ! Cette journée était décidément super bonne ! Ce soir, je serais tranquille avec mon nouveau bouquin... Si mes compagnes de chambre ne m’engueulent pas une nouvelle fois à cause de la lumière que je laisse allumée trop longtemps selon elles. Bon, j'avoue, parfois j'abuse vraiment le soir. Mais c'est pas grave, je continue à lire le matin de toute façon.

- Euh... Et bien... Il m'arrive de venir, oui... Mais tu dois pas me voir, je pense... Et toi ? T'es du genre à venir souvent ici non ? Oh et, ne t'en fais pas, tu n'es pas indiscrète. T'as le droit de me poser des questions quand même.

C'est bien ce que je pensais, il ne venait pas souvent. Ça ne m'étonne pas en même temps, il n'y a que moi pour s'amuser à passer ses journées en bibliothèque et trouver ça normal. La plupart des gens que je connais pensent que je suis un peu folle, mais je préfère de loin passer une journée seule dans mon coin à lire plutôt que de perdre mon temps avec des futilités. ... Bon sang, c'est pas possible ce que je suis vieux-jeu !

-Au moins une fois tout les deux jours. Mais en ce moment, j'ai vraiment l'impression d'avoir lu chaque livre de la bibliothèque !

Ben, c'était surement exagéré, je ne pense pas qu'il soit possible de lire tout les livres de la bibliothèque. En tout cas, je n'ai jamais lu ceux de la réserve... Ce qui est logique, on ne peut pas y accéder comme on veut. Mais j’espère qu'un jour, pour une quelconque raison, j'aurais le droit d'y entrer !

Ce n'est qu'après quelque secondes que je me rendis compte de ce que j'avais dis à Owen. Je devais vraiment lui faire peur !

-Wah, tu dois vraiment me prendre pour une folle, là... dis-je en rougissant.

C'était avec ce genre de phrase que j'avais fuir la moitié de ceux qui voulaient me parler. Le reste s'en fichait, ou étaient dans le même cas que moi. (C'est rassurant de savoir qu'il y a au moins une personne qui aime lire autant que moi !) Et là, j’espérais vraiment qu'Owen ne fuirais pas...

Les yeux plongés dans ceux de Liberty, le coeur battant, les mots qui sortaient de sa magnifique bouche étaient comme un chant de sirènes. Il ne savait que faire. Il ne pouvait rien faire. C'était comme si elle l'avait ensorcelé. Il ne pouvait plus bouger, il demeurait immobile. Owen neavait comme perdu le contrôle de ses émotions et de son corps. Il était comme subjugé par la beauté de celle-ci. Était-il timide ? Sûrement. Cela devait faire bizarre à Liberty. Elle avait du s'imaginer qu'il était autrement qu'ainsi. Il ne pouvait méme plus cacher sa timidité. De toute façon, elle l'avait très bien remarqué. Mais ne l'avait en aucus cas pris en son avantage. Car elle n'était pas comme ça. Owen sentit son coeur battre de plus en plus fort. Elle lui faisait vraiment un effet bizarre. Finalement, il parvint enfin à sortir de l'emprise des yeux bleux de Libery.

- Te prendre folle ? Non. On a tous sa passion. Si toi c'est les livres, c'est normal que tu passes du temps ici. Et une fille comme toi ne peut pas être folle.

Il venait de lui faire un compliment. Un compliment de la part d'Owen. C'était une chose si... Rare. Faire des compliments n'était pas son genre de truc. Ça ne lui ressemblait pas. Mais elle, elle en valait la peine. Elle le méritait amplement. Et puis... Elle lui plaisait, il fallait bien sortir le grand jeu. Sans même s'en rendre compte, il se mit à lui tocher les cheveux pour les carresser. Qu'est-ce qui lui prenait ? En plus, cela ne se faisait même pas. Mais il continua tout de même.

- On t'as déjà dit que tu avais des cheveux magnifiques Libery ?

Puis il plongea son regard dans celui de Libery. Il ressenti comme une sensation étrange, comme un besoin. Puis, s'en même s'en apercevoir, il s'approcha d'elle, fermz les yeux et déposa ses lèvres sur celles de Liberty. Il se rendit tout à coup compte de sa bétise. Il venait de faire quelque chose prouvant sa faiblesse devant l'amour. Il venait d'embrasser Liberty. Sans même se demander si elle ressentait quelque chose pour lui. Et si elle lui en voulait ? Il ne voulait pas. Il l'aimait.

- Excuse Liberty... J'aurais pas du... Je suis désolé... Ne m'en veux pas...