Après la départ de Molly, le silence retomba. Un silence durant lequel Remus s'attacha à finir son Pancake tout en réfléchissant à diverses choses et aux évènements qui se lisaient dans la presse récemment. La guerre toujours la guerre. Ce combat entre le bien et le mal ne finira jamais... Il existera toujours des gens avec cette volonté de nuire, de faire du mal à d'autres. Sous quels prétextes ? Sous le prétexte qu'ils sont soi-disant supérieurs à d'autres. Au fond, Remus n'aspirait qu'à du calme, qu'à vivre dans une petite maison tranquille, loin des gens. Vivre uniquement de pèche pourquoi pas. Il aurait pu avoir un enfant, pourquoi pas deux... Mais il avait fallu que Greyback arrive, pour qu'il réduise à néant tous ces rêves d'enfant. Résultat, il était aujourd'hui seul. Jusque là il s'en était bien sortit. Autant que possible du moins. Jusque là il était encore en vie, il avait quelques amis, continuait de se battre à ses côtés et puis voilà que Tonks apparaissait...

Tonks avec sa joie communicative, son enthousiasme vivant et ses jolis yeux pétillant de malice qu'il ne parvenait même pas à oublier en fermant les yeux malgré les gifles incessantes qu'il se donnait pour la chasser de son esprit. Malgré sa maladresse, elle était extrêmement attachante. Trop attachante même... Il aurait dû se méfier plus tôt, prendre ses distances avant. Il n'avait rien vu venir. Il s'était laissé apprécier la compagnie de la jeune femme tout seul sans qu'il s'en rende compte lui-même. Si bien qu'aujourd'hui sa présence manquait chaque fois qu'elle n'était pas là. Continuant alors de lutter, son cœur gagnait pourtant du terrain. Jour après jour. Au fond, il avait toujours aspiré à ce qu'on l'aime ; c'est là qu'il avait souvent échoué... Alors forcément, comment ne pas se sentir flatté quand une très jolie femme vous avouait ses sentiments ? Le critère de l'âge, ne lui venait qu'en second recours finalement et ne le perturbait plus réellement... S'il ressentait la même chose ? Comment savoir ? Sûrement était-ce encore enfoui tout au fond de lui, essayant d'y échapper...

Il sortit de ses pensées et prit conscience qu'il avait terminé son Pancake depuis sûrement quelques temps déjà. Il avait mangé sans même se rendre compte. Il releva la tête lorsqu'il entendit Rose s'adresser à lui et avec un léger haussement d'épaule, il répondit. « A quoi il joue? C'est facile. Effrayer les gens en s'en prenant à nos proches. Semer la zizanie. Grossir ses rangs. Amener le plus possible de gens à se retrancher chez eux par crainte afin de mieux régner et pour plus facilement forcer la population à se prosterner à ses pieds. Leur faire peur, c'est ce que Voldemort sait faire de mieux. Quant aux disparitions dans le monde moldu, cela ne s'explique même pas. Ils les détestent. Cela en fait une raison suffisante pour qu'ils veulent les tuer, pour qu'il le veuille. Ils sont impurs selon eux, ils ne signifient rien. A partir de là, tout est prétexte pour pouvoir gagner sur eux, sur nous. » Voldemort... Il avait prononcé le nom par simple habitude. Il était l'un de ceux qui n'avait pas peur de dire « son nom », l'un des seuls à pouvoir le dire sans frissonner. Il n'avait même pas fait attention au fait qu'il l'avait dit, cela lui était un automatisme. « La peur... On ne gouverne jamais mieux un monde que dans la terreur et Voldemort le sait. Parce que dès lors, on a peur et on se terre au lieu de penser à se battre... Le pire, c'est que ça marche pour 90% des gens mais comment leur en vouloir ?  »

Remus réfléchit pendant quelques instants, réfléchissant avec gravité à tout ce qu'il avait dit. Oh qu'il aurait aimé vivre dans un autre monde. Un monde dans lequel il aurait pu vivre tranquille, un monde où il n'aurait jamais été mordu à six ans par Greyback. Un monde dans lequel il aurait grandi au milieu de ses parents qui l'aurait aimé jusqu'à leur mort. Un monde dans lequel il n'aurait pas eu un destin brisé et une famille brisée aussi. C'était tout ce à quoi il avait toujours aspiré. Pouvoir vivre sa vie... Normalement. Tout cela lui avait été enlevé trop tôt. Il ne se souvenait même plus ce que cela faisait d'avoir été un enfant normal.

Il ne se souvenait plus que des larmes de sa mère, des regards des enfants qui se dirigeaient vers lui et qui s'interrogeaient sur la cicatrice de cet enfant au loin qui restait dans son coin, sans parler à quiconque. Il ne se souvenait plus que de la brûlure de ses chaires et de l'étirement de ses muscles tandis que se déchainait en lui ce poison qui en lui se trouvait. Il avait mal, il avait mal de partout. La douleur se lisait dans ses yeux et il la portait dans chaque pore de sa peau. Le désemparement. Il n'avait pas envie... Il ne voulait pas se transformer,... Il n'avait que six ans. Il ne pouvait pourtant rien contre. Et alors, durant ces jours, cette lueur d'humanité s'éteignait. Il n'y avait plus de Remus. Il n'y avait que le monstre... Il aurait pu attaquer ses amis, il aurait pu attaquer ses parents. Il était dangereux. Il avait envie de mordre, de griffer.

Il se cognait aux murs de la petite maison dans laquelle il se trouvait enfermé. Il avait envie de sortir, mais les sorts que son père avait posé tenaient bon, l'empêchait de pouvoir sortir – même s'il s'était élancé contre les vitres, il n'aurait pu les briser. Il se blessait. Il n'en avait même pas conscience. Il hurlait de frustration. Il voulait déchirer la chaire, sentir le sang dans sa mâchoire. Le lendemain matin, les premiers rayons de soleil illuminaient la pièce et alors il se réveillait par terre, sur le plancher de la maison. Il était nu et frissonnait. Tout tremblant, il saignait à de nombreux endroits, avait peur et prononçait le nom de sa mère... Sa mère qui ne mettait pas longtemps à apparaître ainsi que son père, livides. Il sentait les bras de sa mère se refermer autour de lui et des larmes glisser dans son cou. Alors il se sentait en sécurité. Il se sentait sauvé. Temporairement sauvé. Il ne mettait pas longtemps à sombrer dans l'inconscience, à bout de force. Quelques heures plus tard, il se réveillait chez lui, dans son lit. Dans la maison de ses parents. Il était au chaud sous les couvertures et n'avait plus envie d'en sortir. Il sentait des courbatures partout dans ses membres...

Il aurait aimé pouvoir avoir une autre vie, recommencer depuis le début mais apparemment, son destin était ainsi. Fort heureusement, depuis les années 80, il y avait la potion Tue-Loup qui était d'un grand soulagement bien que n'atténuant nullement les souffrances de la transformation. C'était toujours quelque chose à prendre. Il n'avait pas toujours eu les moyens d'en acheter et n'en avait eu de bonne qualité uniquement à partir de l'année où il avait enseigné à Poudlard quand c'était Rogue qui la lui faisait. Malgré une toute petite fois, il ne manquait jamais de la prendre depuis. Il lui fallait avoir bien des choses à l'esprit pour oublier de boire sa potion. Cela n'était arrivé qu'une seule fois.

… Se résigner? Remus observa la jeune femme face à lui avec étonnement. A quel moment avait-il dit qu'ils devaient se résigner et accepter plutôt que de se battre ? Il ne l'avait jamais été dire et elle ne l'entendrait certainement jamais le dire. De plus, cela faisait tant d'années qu'il se battait contre le Mal qu'il se voyait mal arrêter maintenant. Il continuerait de se battre jusqu'à la dernière seconde, et il mourrait sûrement sur le champ de bataille. Il ne se voyait mourir d'aucune autre façon en réalité. Mourir en héros, en ayant voulu sauver le monde. Il souhaitait tant se rendre utile.

Il n'eut pas le temps de lui répondre que quelqu'un d'autre entra dans la cuisine et le lycan reconnut la silhouette décontractée de Sirius, bien qu'il se doutait que ce n'était qu'apparence car resté enfermé ici lui pesait atrocement, le compressait même. Depuis le temps qu'il le connaissait, il savait. Il esquissa un maigre sourire et tandis que Rose proposait à Sirius son deuxième Pancake, il rétorqua à son meilleur ami avec un léger sourire.

« Tu sais bien que le sens de l'humour et moi, on est pas très copains. »

Il le laissa prendre place à la place qu'il voulait et acquiesça silencieusement ses propos. Malheureusement, il avait bien raison. Il y avait certainement plus de 90% de population qui avait peur et qui préférait se terrer chez eux pour ne pas avoir envie, dans le simple espoir de rester en vie et de protéger leur famille. Ils ne pouvaient pas leur en vouloir. Bah, pour une fois que Remus essayait d'être un peu optimiste, voilà que Sirius venait lui casser son truc !

« … et puis ça ne fait pas de mal d'être un peu optimiste. Bien que je ne sois pas la meilleure personne pour cela il est vrai... » Tournant la tête vers Rose, il poursuivit, répondant à ce qu'elle avait répondu au moment où Sirius était entré. Il détestait les conversations inachevées. « Je n'ai jamais dit que c'était une raison pour cesser et laisser tomber les armes. Et si tu as entendu parler d'une rumeur disant que Voldemort serait de sang-mêlé, et bien peut-être est-ce vrai. Quoiqu'il en soit, cela en fait une raison supplémentaire qui fait qu'il veut à tous prix se venger contre les moldus. Cela en fait une raison même personnelle. »

Quant à lui, il s'était toujours méfié des rumeurs. Surtout qu'il ne voyait pas pourquoi Voldemort aurait été crier sur les toits qu'il était d'origine mêlée alors qu'il méprisait royalement les moldus. Qui serait donc à l'origine de la rumeur ? Il avait surtout intérêt à courir vite. Après, peut-être que Dumbledore l'avait dit. Pour ce qui le concernait, il n'était pas non plus dans ses confidences ! Dumbledore ne disait pas tout à l'Ordre du Phénix. Remus savait que le mage connaissait des choses qu'eux, ignoraient.

« Il ne faut pas oublier que malgré le nombre d'opposants, c'est la qualité de nos convictions qui fait notre force et qui déterminera notre succès ou non. »

Tout comme l'Amitié était une force... C'était d'ailleurs le seul pilier auquel il s'était longtemps raccroché.

Parfois, il se surprenait lui-même à dire de ces choses. Très philosophique, songea t-il avec surprise l'instant d'après. Enfin, en y réfléchissant mieux valait être le plus nombreux possible... « Il faut essayer de convaincre le plus de gens possible.  Plus ils ressentent notre conviction au travers de nos paroles, plus cela les touchera et plus ils auront envie de se joindre à nous. Les mangemorts, eux, convainquent par la force ou l'intimidation. Nous, par notre conviction. » Enfin, bien entendu, ils ne pouvaient pas tous sortir ainsi et aller parler aux gens. Déjà, Sirius était interdit de sortie de peur qu'on le reconnaisse. Quant à Remus, qui voudrait lui parler ou même l'approcher ? Mais il y en avait d'autres. Tonks, par exemple. Kingsley. Maugrey. « Enfin, ceux qui en ont la possibilité... doivent essayer de persuader les gens de se battre à nos côtés, de leur faire comprendre que la cause en vaut la peine et qu'il faut qu'ils luttent avec nous... » termina t-il sur un ton plutôt grave en fin de compte. Un ton de circonstance et qui lui était familier.

Remus grimaça légèrement à l'écoute des paroles chargées de Sirius. Certes, il aurait aimé penser qu'ils étaient de taille face au ministère et les mangemorts réunis. Remus avait voulu simplement faire en sorte qu'ils ne se mettent pas à déprimer plus qu'ils ne le faisaient d'habitude. Parce qu'en effet, s'il n'y avait qu'eux, alors l'Ordre était mal barré. Sirius, chaque fois qu'il était enfermé dans cette maison, se mettait à broyer du noir malgré les efforts que Remus faisait pour l'occuper. Remus... Remus, il ne fallait pas compter sur lui la plupart du temps pour faire rire la galerie, et d'après ce qu'il en avait vu, Rose avait l'air d'être du même caractère taciturne que lui. Alors, à trois, ils faisaient une belle bande de joyeux lurons...

Il devait cependant bien admettre qu'il n'avait pas tord, mais mieux valait conserver une lueur d'espoir même minuscule. Sinon autant tout de suite arrêter de se battre et rendre les armes au ministère. Remus n'avait jamais baisser les armes, alors ce ne serait assurément pas maintenant qu »'il le ferait. Il s'acharnait à continuer de se battre avec presque cet espoir inespéré qu'ont les condamnés à mort pour s'accrocher à leurs dernières minutes de vie. Depuis plus de trente années, c'était ce que lui, Remus, avait toujours fait. Alors, bien sûr qu'ils n'étaient pas aussi nombreux mais il ne fallait pas pousser, ils n'étaient pas non plus des milliers contre une petite centaine. (Là, grosse critique envers le film xD) Si les effectifs avaient été ainsi, autant directement cesser de se battre et quitter le pays pour aller se réfugier sur une île déserte où jamais on ne les retrouvera. Alors, bien qu'ils aient la sensation que leurs ennemis étaient partout, ils devaient garder espoir. Ils pouvaient gagner, il en était certain. Ils n'étaient pas encore finis. Tant qu'ils resteraient des gens pour s'opposer à la montée au pouvoir de Voldemort, il resterait un espoir de gagner.

Aux paroles suivantes de Sirius, Remus sentit ses épaules s'affaisser et lorsqu'il l'entendit prononcer le nom de Greyback, le lycan sentit ses doigts ses serrer doucement faisant légèrement blanchir la jointure de ses doigts. Il avait posé ses deux mains sur ses genoux. Par conséquent, personne n'avait pu s'en rendre compte. Greyback... Cela faisait des années que Remus s'était juré qu'un jour ou l'autre il se vengerait de tout ce qu'il avait fait, de toutes les vies qu'il avait prit et condamnées au même destin que lui.

Sirius avait la légère tendance à plomber l'ambiance, vous ne trouvez pas ? Pour une fois que Remus souhaitait garder espoir et rester positif – chose qui était rare vous en conviendrez – Il savait cependant très bien que son ami avait raison, que les méthodes d'intimidation des mangemorts avaient tendance à mieux marcher mais ce n'était pas pour autant qu'ils devaient se montrer si pessimistes et baisser les bras. Il fallait au contraire avancer, tête haute, continuer de répandre leurs convictions autour d'eux. Depuis le début de cette foutue seconde guerre, ils étaient quand même parvenus à convaincre des gens. Des gens qui n'étaient pas là lors de la première et qui étaient des atouts de taille pour eux. Des gens comme Maugrey, Kingsley, mais également Tonks et d'autres encore. Tous trois étaient Aurors et c'était toujours bon d'avoir un pied au ministère : ils en avaient trois. Alors ils ne pouvaient pas arrêter. La première guerre avait connu beaucoup de morts... Ils avaient perdu énormément de personnes qui avaient compté pour eux, des gens avec qui ils avaient été à Poudlard. Des gens avaient été tués comme la famille McKinnon ou James et Lily, d'autres avaient été torturés et en subissaient encore les conséquences aujourd'hui sans grand espoir de sortir de la folie dans laquelle la torture les avaient mis. Néanmoins, si ces personnes n'étaient pas là, il fallait continuer de se battre pour elles. Elles ne devaient pas être mortes en vain.

Il approuva la fin de ses paroles d'un hochement de tête. Oui, l'intimidation avait ses limites. Ce n'était pas la meilleure façon de convaincre les gens et un jour peut-être, ces gens allaient en avoir assez de subir et ils allaient se réveiller pour se joindre à la lutte de l'Ordre. Leurs méthodes pouvaient se retourner contre eux facilement. Il suffisait d'une seule personne. Ensuite, ce n'était qu'effet de chaîne.

L'humeur de Remus se rembrunit subitement lorsque Rose parla et qu'elle parvint au moment où elle racontait le jour où elle avait été traqué par Greyback. Lui, Remus, n'avait jamais pu raconter à qui que ce soit ce soir-là. Il lui avait toujours été impossible et jamais il n'en parlera. C'était au-dessus de ses forces. Il n'avait pas envie d'y penser bien que les images de ce soir lui restaient encore bien fraîchement en mémoire.

Il avait six ans et se trouvait dans sa chambre. Il n'arrivait pas à dormir et c'était le milieu de la nuit. Il avait entendu un bruit dehors et la curiosité d'un enfant l'ayant emporté, il était descendu en bas, pensant que c'était son père qui s'était levé en pleine nuit. Remus avait entendu des bruits dehors... Il était sortit, alors même que ses parents lui avaient conseillé de ne jamais sortir en pleine nuit – comme s'ils avaient su que quelque chose rôdait certaines nuits près de leur maison. Remus n'avait pas eu le temps de voir quoi que ce soit. Il avait senti quelque chose lui tomber dessus et des dents mordre dans sa chaire. Une douleur fulgurante lui avait vrillé le cerveau et il avait crié en apercevant une masse de poils hirsute et la gueule béante du loup-garou à deux centimètres de son visage. Son cri avait réveillé ses parents qui s'étaient précipités dehors et il avait juste eu le temps de voir un éclair de lumière rouge frapper le loup qui s'enfuit en abandonnant sa pauvre victime – il avait eu ce qu'il voulait de toutes façons.

Remus avait l'impression de nager dans un océan de douleur. Sa tête lui tournait, ses membres lui brûlait comme si on avait allumé un feu à l'intérieur de lui et la douleur le fit perdre connaissance. Plusieurs jours plus tard, il s'éveilla à Ste Mangouste...

Sortant de ses réflexions, il se rendit compte qu'il avait raté du coup une partie du discours de Rose, ce qui n'était pas du tout son habitude. Il le prit donc en cours et demeura pensif. Hm, pourquoi ne pas jouer les méthodes des mangemorts contre eux-mêmes ? Faire la même chose qu'eux ? Sauf que justement, ils ne pouvaient pas faire comme eux car ils n'avaient pas la même façon de penser qu'eux. Remus était plutôt du style à jouer sur l'effet de surprise, mais quant à cette idée de traque, il ne fallait pas non plus se jeter dans la gueule du loup sans réfléchir. Les sourcils froncés, il posa un regatde inquisiteur sur Rose.

« Il ne faudrait toutefois pas que tu sois trop imprudente. Nous sommes tous aussi importants l'un que l'autre dans l'Ordre, il ne faudrait pas qu'il arrive quelque chose à l'un d'entre nous. De plus, ton plan n'est pas forcément mauvais mais il serait préférable de ne pas se rendre tout seul en héros pour les attaquer par surprise. Ce serait du suicide. » fit-il raisonnablement à l'adresse de la jeune femme. Il ne désirait pas non plus qu'elle se sacrifie. Surtout si cela ne leur apportait rien du tout.

Au pire, il était prêt à se sacrifier lui-même.