Cormac McLaggen, comme la majorité des gens, vit avec ses deux parents en plein centre historique d'Edimbourg. Sa mère, Helen, est botaniste et tient une petite herboristerie dans la rue magique de la capitale Ecossaise. Son père, Jarod, est Langue-de-Plomb pour le ministère de la magie depuis sa sortie de Poudlard. Et malgré l'assistance de Cormac, jamais il n'avait consenti à lui expliquer en quoi constituait son métier.

Cormac a une jeune soeur de six ans et deux petits frères, jumeaux, qui ont deux ans. Toute la famille McLaggen vit en Ecosse et soutient l'Ordre du Phénix même s'ils n'effectuent aucune actions en tant que telle. La région était relativement épargnée par Voldemort qui s'attaquait principalement àl'Angleterre. Et puis Jarod et Helen avait toujours convenu que tant que leur famille était épargnée et que leurs enfants allaient bien, ils ne prendraient pas le risque de les abandonner. Leurs convictions sont bien moins fortes que leurs sentiments pour leurs enfants et leur envie de vivre en paix. Peu importe si on les traitait de lâches.

Cormac est né en 1979 à l'hôpital magique d'Edimbourg. son enfance a été l'une des plus banales : élevé par sa mère qui travaillait peu et son père dès qu'il rentrait du bureau, il partagea l'affection de ses deux parents. Il passa sans encombre le stade de l'Oedipe et ne protesta pas en apprenant qu'il aurait bientôt une petite soeur.

Il fréquenta une crèche magique réservée aux enfants de sorciers puis reçut sans surprise sa lettre à onze ans. Sa mère l'emmena pour l'occasion à Londres où il découvrit le Chemin de Traverse et la magnifique boutique de Quiddtich. Ce fut en ce jour que Cormac reçut son premier balais, une comète 270. Il en était très fier, et même si possédait aujourd'hui un modèle plus rapide et perfectionné, il n'avait jamais jeté le présent de sa mère.

Après un long trajet dans le Poudlard express, Cormac avait été stupéfait par le château dans lequel il passerait sept années, et la beauté du parc étendu et du lac brillant à ses pieds. Lors de la répartition, le Choixpeau l'envoya à Gryffondor où il ne connaissait absolument personne.

Mais le jeune Cormac trop grand pour son âge et aux bras pendants, se replia sur lui même et passa une année plutôt solitaire jusqu'à ce qu'il fréquente pour la première fois, une jeune fille de troisième année qui lui apprit à abandonner ses complexes. Dès que sa relation plutôt timide avec la brune fut terminé, Cormac profita d'une réputation de bellâtre au visage d'ange et il eut bientôt un troupeau d'admiratrices qui le suivait partout.

Il apprit donc qu'il était beau et qu'on l'appréciait pour ça, lui offrant un tas de choses comme de l'aide pour ses devoirs, des pâtisseries ou des chocolats, des invitations et parfois plus. Le Cormac discret et mal dans sa peau laissa place à l'indécrottable séducteur, qui jouait de ses charmes pour obtenir ce qu'il voulait.

Il rejoignit l'équipe de Quidditch en tant que réserviste car le poste qu'il désirait était déjà occupé par Olivier Wood, en troisième année. Ce ne fut que récemment qu'il profita du départ de Wood pour postuler comme gardien et il obtint le poste après six longues années de patience. Enfin il pouvait s'épanouir dans la seule activité qui lui apportait toujours que du plaisir.

Malheureusement, toutes ses nouvelles sympathiques survinrent après le tragique événement du ministère. Cormac se trouva bizarrement affecté par la situation et pourtant, rien dans sa vie ne changeait vraiment. Il était de sang pur, ses parents avaient de bonne situation et jamais sa famille n'avait pu s'opposer à l'un ou l'autre des deux camps.

Tout ce qu'il espérait, c'était que rien ne change jamais pour lui, car Cormac voulait profiter de sa dernière année au château pour se faire plaisir ! Et ce, peut importe la situation politique de l'Angleterre.

Il était tôt et comme chaque samedi matin, Cormac McLaggen s'éveillait au fond de son lit moelleux, le corps moite et parfumé d'une fille dont il ne se souvenait même pas du non, lové contre lui. Il remua un peu, réveillant sans ménagement la brune à ses côtés, et sauta du lit, complètement nu, avant de se rendre le pas lourd, dans la douche.

Il né décrocha pas un mot à la demoiselle qui avait partagé son lit la nuit dernière et essayait de se remémorer les moments les plus sympathique pour une petite purge matinale sous les jets brûlant de la cabine de douche. Non décidément, la courbe de rein et le galbe de sa poitrine généreuse n'avait aucun problème à sortir de sa mémoire pour rejoindre son cortex préfrontal, mais le prénom de la jeune fille lui, restait bien enfoui dans son système limbique.

Ce n'était pas vraiment un problème, puisque dans quelques minutes, lorsque propre et rasé de près, Cormac sortirait de la douche, les cheveux encore humides, une simple serviette autour de la nuque, la jeune fille allait disparaitre et ça ferait un soucis en moins pour le Gryffondor.

Et effectivement, lorsque Cormac débarqua dans sa chambre, une main distraitement passée dans ses cheveux pour les maintenir en arrière, son coup de la veille était partie. Soit il avait déjà baisé une de ses copines et la miss avait été prévenue, soit un de ses co-piaules lui avait suggéré de s'en aller avant qu'il ne revienne. Peut importait en fait, car le blond profita de son répit bien mérité pour fourrager dans sa malle à la recherche de sa tenue de Quidditch.

Tous les samedi matin depuis maintenant cinq ans, Cormac s'adonnait à son plaisir solitaire préféré : une bonne séance de Quidditch. Lorsqu'il parvint à réunir son uniforme, il le revêtit, arpentant avant cela la pièce totalement nu pour récupérer sa baguette qui avait du chuter non loin de la table de nuit pendant ses ébats.

Enfin, il sortit du dortoir de sous son lit son deuxième balais, un charmant sur le visage avant de se rendre à la fenêtre. Il ouvrit la petite fenêtre et se glissa à l'extérieur, se tenant en équilibre sur le rebord plutôt étroit. Il enjamba promptement le parapet et sauta dans le vide, son balais à la main.

Cormac se laissa ainsi chuter le long de la tour pendant de longues secondes orgasmiques, avant de chevaucher son balais en plein vol, pour remonter en chandelle à quelques mètres du sol. Dans un puissant hurlement, il oxygéna ses poumons et criait au monde sa joie d'être vivant.

Un looping ou deux, les cheveux presque secs déjà, le blond contournait les tours de Poudlard avec audace et précision. Passant par dessus le pont, puis par dessous, slalomant entre les piliers de pierres, il se rendit au lac.

Il survola l'étendu brillante presque laquée, capturant mille images du paysage enchanteur du soleil se levant sur la forêt interdite, l'aube repoussant la nuit par delà les collines. Cormac attendit de se trouver au milieu du lac pour lâcher le manche de son balais et se mettre debout sur ses cal-pieds.

Aventureux, il étendit son mètres quatre vingt dix huit vers le ciel, frâlant la surface opaline, narguant presque les eaux paisibles de l'engloutir. Indéniablement, Cormac McLaggen se sentait vivant, et plus que jamais, il appréciait le bonheur d'être en vie, à cet instant précis ...