Jenny & Justin

« Meet me ? »

CRÉDIT - CSS

29 Décembre 1996,

La clarté de la lumière était si intense que je levai mon bras pour faire barrière avec mes yeux, gémissant légèrement j’entendis un léger soupir, retirant mon bras avec lenteur je vis Mme Pomfresh qui tenait un gobelet dans sa main et qui attendait un tapant un peu du pied, je me relevais légèrement, et sortie mes jambes sur lit.
Je pris le gobelet en silence et le but d’une traite en grimaçant de dégout.

« Vous sortez aujourd’hui Miss Fierce. » M’annonça l’infirmière en reprenant le gobelet et en ouvrant d’un coup de baguette les rideaux immaculé qui entouré mon lit.

Je fermai un instant les yeux et pris mes affaires près de moi pour enfilé en silence un jean noir, puis je mis mon chemisier blanc ainsi qu’un pull en cachemire par-dessus.
Tout en m’habillant je grimaçai une nouvelle fois, j’avais comme des courbatures dans tout le corps, ma mâchoire me faisait mal, mes yeux me brulait.
La vie avait décidé que le 24 décembre soit un jour de pleine lune (vérifié sur calendrier lunaire de 1996) je n’avais pas passé Noël avec les autres, ni même avec mon oncles et ma tante.
J’étais resté ici comme un animal en cage…
Mais apparemment le directeur avait décidé que je m’étais assez remis de mes périples lunaires et que je devais reprendre la vie aux châteaux.
Bien sûr, je pouvais tout simplement dire que j’étais partie fêté noël en famille mais qu’ils s’absentaient pour le jour de l’an d’où mon « retour ».
Je me levai tant bien que mal et brossa mes cheveux rapidement pour enfin sortir.
Une fois sortie de l’infirmerie, je descendis vers la grande salle, j’avais faim…une faim de loup, oui je me permets de joué sur les mots.
A vrai dire j’ai pas mangé…Donc là… J’entrais d’un pas vif, plus vif qu’à mon habitude et me dirigea vers l’une des tables ou les victuailles était déjà présente, je ne sais pas du tout l’heure qu’il est, mais cela semble être un petit déjeuné et non un diner.
Haussant les épaules, je pris place et tendis la main vers les œufs et le lard qui me faisait signes, avalant ça a grande bouchée, je fis glissé vers moi des toasts que j’enduisis de confiture de figue puis je bue un bol de café.
Prenant deux pommes pour la route, je me levais et soupira d’aise. Mon estomac se sentais beaucoup mieux, se regain d’énergie tombé à pic.

Je sortie de la grande salle pour aller un peu aux serres, une envie de prendre l’air, après avoir était enfermé c’était normal, mais quand je fus dehors le froid me pris les os. Je me sentie frissoné et pressa le pas vers les serres.
J’en poussai la porte avec un « brrr » sonore pour ensuite refermé derrière moi, je marchai dans les rangés de plantes et passa mon doigts sur un perce neige. Puis je pris la direction des noueux, on avait un devoir sur ces plantes et je pensais que les étudiais de près avant d’ouvrir un livre ne serait pas plus mal.
Je cherchai des yeux un seau que je retournai pour m’asseoir, mes yeux se posèrent sur la plante et je fis une moue.

« C’est malin…Vouloir étudier sans tes affaires Jenn…Et tu prétends être une Serdaigle ! » M’exclamais-je avec une touche de colère en me réprimandant.

Un léger rire me fit sursauté, y’a des plantes qui ricanes depuis quand ? Je cherchais des yeux d’où provenais ce rire quand mon regard rencontra celui d’un jeune homme. Je sentie mes joues qui s’empourprés, zut…J’ai l’air maligne comme ça.

« Désolé je pensais que j’étais seule » Dis-je sur un ton d’excuse en faisant une petite moue tandis que mes yeux ne cessé de le fixé. Oui je rougie de honte mais mes yeux eux ne se dérobe pas.

"Pourquoi t'excuser ? C'est marrant, de se parler à soi-même !"


Ma gêne était toujours présente malgré l’air amusé du jeune homme qui continué de me regarder avec un sourire. Je fis une légère moue et posai mon regard noisette vers la plante avant de rire un peu.

En même temps qui ne sait jamais parler…Un certain dicton moldu dit même que c’est le début de la folie Répondis-je avec un sourire.

Sans trop savoir si le dicton était fondé, en tous les cas il faut savoir meubler une conversation quand on est en présence de quelqu’un et là je devais admettre que je ne savais pas quoi dire. Appart l’observé quelque peu.
Il devait avoir mon âge a en jugé son visage, encore juvénile, son regard brillait comme si il était prêt à faire une quelconque bêtise. Il était légèrement plus grand que moi, cheveux coupé court. Je devais admettre qu’il était plutôt mignon.

Je suis Jennifer, mais on m’appelle Jenn ou Jenny et comme tu l’as entendu je suis à Serdaigle. Et tu es ? Demandais je avec un haussement de sourcil.

J’avais la nette impression de l’avoir déjà vu, du moins peut être pas en Botanique mais dans d’autre matière ou dans la grande salle, peut-être dans le train ? En tout cas j’avais la certitude d’avoir déjà croisé ce regard amusé quelque part.
Non pas que cela me gêne d’avoir un regard qui brille d’amusement sur moi, quand on est amie avec Ginny Weasley on se doit de côtoyé toute sa famille et les jumeaux Weasley sont les rois du regard amusé. Ginny a un regard flamboyant qui vous transpercent de part en part alors que ses frères sont plus détendus, plus enjoué pour tout et pour rien.
Je m’entends bien avec tous les Weasley sans exception et depuis que Ron est à St Mangouste je m’inquiète pour Ginny. Et ma condition ne m’aide pas.
J’éprouve ce besoin de m’éloigner de tous ceux que j’aime et pourtant il y’a une part de moi qui a besoin de soutien et de réconfort mais je suis douée pour ne rien laisser paraitre.

Je fis une nouvelle moue, je voulais m’avançais dans mes devoirs de Botanique mais j’avais aussi envie de resté là au chaud a regardé partout, à mettre mon doigt sur chaque plante et a en découvrir des nouvelles.
Je me doutais que ce jeune homme était présent pour échapper au froid vu qu’il était encore tôt. Evidemment je sais bien que je ne suis pas l’unique lève tôt du château mais quand bien même à cette heure et a cette époque beaucoup d’élève sont chez leurs familles ou aux chauds dans leurs lits.

"Moi, c'est Justin Scott. Je suis à Poufsouffle, en Spécialité Mystique."
Enchanté Justin…Oh Mystique ? Intéressant, j’y ai songé aussi mais j’ai préféré opté pour les créatures magiques. Répondis-je avec un sourire.

Je le vis qui avançaient légèrement vers les plantes, il toucha une des feuilles. Je voyais que ce jeune appréciait la compagnie des plantes autant que moi j'aimais celle des créatures.
Mais j'avais le pressentiement que cet acte était simplement un moyen de réfléchir calmement a ce qu'il pourrait dire.

"Je te préviens tout de suite, mes questions vont fuser. Et, je manque de tact, aussi. Mais bon, je peux pas m'en empêcher. Tu caches quelque chose d'étrange, vraiment. On le voit, du moins, je le vois dans tes yeux, tes mouvements et ton comportement. Tu refoules un lourd secret. J'aimerai bien le connaître. Je pense qu'une amitié commencer toujours avec un aveu .." Demanda Justin en me regardant.

Je sentis les battements de mon cœur qui résonné avec force, la créature en moi me sommait de levé et de partir, de fuir, de ne pas répondre à cette question.
Mais je ne me défilerai pas, non.
Haussant un sourcil j’examinais lentement le jeune homme de bas en haut.

Qui n'a pas de secret ? Commentais je d'une voix douce, puis je repris doucement Je suis juste...malade...Une maladie qui m'épuise continuellement, qui me change et pour le moment St Mangouste ne peux rien faire pour moi. Ensuite l'image que je véhicule ne regarde que moi

Je dû admettre qu’il avait de la chance, je sortais de ma période lunaire, j’étais donc calme, douce, souriante, apaisée mais fatigué. J’étais la vrai Jennifer, et non pas ce monstre sanguinaire qui sans sa potion serait prêt a dévoré tout Poudlard.
Bien sûr, je ne donnais pas cher de ma peau si jamais il parlait à tous ses camarades qu’une Serdaigle est en fait une lycanthrope.
Ça me plaisait guerre, mais le corps enseignant étant au courant de ma situation je savais qu’ils trouveraient une solution si quelqu’un découvrait mon secret.
J’avais de nombreuse peur…
La première était de m’attacher aux autres, la 2e de leurs faire du mal si un jour j’oubliais ma potion, et la 3e…le rejet…
Qui voudraient d’une lycan pour ami ?
Mes parents…enfin ma tante et mon oncle m’avait gardé, ils continuaient à agir avec moi comme avant mais je pouvais sentir, maintenant, que certaines choses avaient changé. Mon oncle riait moins.
Je savais que j’étais une plaie pour eux…
C’est pourquoi je ne voulais rien dire à ceux que j’aime.

"Oh je sais où je t’ai vu…Tu fais partie des Poufssoufles qui ont raté leurs BUSES en Botaniques, Le Professeur Chourave en était effondrés.
C’est dommage les cours sont très intéressant cette année. Je ne cesse de parler alors que tu continues a cherché. Je peux sentir que tu as des réserves à mon égard, c’est dommage je suis a Serdaigle pas à Serpentard."

J’insinuais par-là que je n’allais pas le mangé, bien que en période près lunaire je suis aussi mauvaise qu’un Mangemort assoiffé de sang.

Pourquoi avais-je l’impression que ce que j’avais dit l’avait blessé ? Ce n’était pas voulu en tout cas, non je ne suis pas connu pour blessé les autres, du moins pas encore.
Je n’avais pas l’impression d’avoir était….froide ? Peut-être était-ce le cas, mais je n’avais pas fait exprès, une sorte d’auto défense.
Depuis peut j’admets être sur la défensive, puis je viens a peine de sortir de l’infirmerie alors quand on traverse cette période avec autant de difficultés devoir répondre à un interrogatoire de quelqu’un qu’on a juste entrevue à certains cours est bien ça ne me met pas forcement de bonne humeur

"Je suis navré que tu sois malade. J'espère pour toi que Ste Mangouste pourra t'aider, un jour. Et, pas la peine de penser que je veux juste connaître ton secret. Tu as certes raison, mais ce secret, il faut le partager, sinon, il te fera souffrir. J'en sais pour quelque chose, crois-moi."

Je haussai un sourcil interrogateur, malgré le fait qu’il y est de bon médicommages je ne pense que quelqu’un arrivera un jour à crée quelque chose pour tuer le gêne de la lycantropie, je sais que certains spécialistes travailles dessus. La Potion Tue Loup est déjà une grande avancée, elle me permet de ne pas être violente.
Soudainement un sanglot fut étouffait par le jeune homme, je posai mon regard sur son visave.

"Parce que moi, je suis coupable de la mort de mon petit frère." Avoua Justin en laissant coulé des larmes sur sa joue.

A cet instant je ne sus pourquoi, mais je me levai et posa mes mains de part et d’autre de son visage, mes pouces essuyant doucement ses larmes, puis je le pris dans mes bras, un élan d’instinct maternel. Ce n’était pas du tout le même instinct que j’avais eu face aux vipères qui s’en était pris a Roxy mais c’était comme une pulsion.
Les Louves ont elle un instinct semblables avec leurs congénères ? Je ne saurais le dire.
En tout cas, quand je mis fin à cette étreinte ou j’avais tenté de faire passer une dose de réconfort et de douceur, je ne pus m’empêcher de murmuré doucement.

Je te donne un indice et je pense que tu comprendras pourquoi je ne veux pas en parler, pour moi cette maladie, même si dans un sens ce n’est pas théoriquement une maladie, met en danger ma vie et celle des autres et ça…chaque MOIS. Alors il ne faut pas m’en vouloir d’avoir peur de créer des amitiés nouvelles…D’avoir peur de ce que les autres pourrait pensé…Mon secret est pour le moment connu d’une seule personne et rien que cette personne est en danger et ce n’est pas que mon point de vue…Ah les professeurs sont aussi au courant…Sait on jamais si un jour ça venait à…à…à dérapé… Dis je dans un murmure un tantinet appeuré.

Oui pour moi c’était plus une malédiction qu’une maladie.

[désolé c'est pas super :/ ]

Je ne pouvais pas mesurer la peur qui pouvait envahir le corps et l’esprit du jeune Poufsouffle, mais j’en avais une vague idée. Quiconque connaitra mon secret sera rongé par une peur, je suis un prédateur caché dans le corps d’une jeune femme.
Ma peur à moi était revenue aussi vite qu’elle était partie quand j’avais quitté l’infirmerie, je savais que jamais je n’aurais dû dire un mot. J’aurais dû rester sous silence, mais…
Il avoue quelque chose, un secret qui le tiraille jusqu’au fin fond de son âme, je sentais qu’il souffrait, et sa souffrance était devenue silencieuse, il se caché surement des autres quand son mal revenais a la surface.
Je ne pouvais pas m’échappé après qu’il est fait son aveu…
Et il n’est pas difficile de deviné ma nature quand on parle de maladie qui survint chaque mois…Mon instant comprenait le corps de Justin, je sentais que sa respiration devenait plus saccadé, il devait être tendu.

"Tu ... tu ... es ... lycan ... thrope ?" Murmura le jaune à mon oreille.

Je fermai les yeux et sentie un haut au le cœur qui m’enserra la gorge, je reculai alors de quelques pas, détournant la tête et le regard, hochant brièvement en signe d’approbation.
Je fermai les yeux, respira doucement, me mordant férocement la lèvre.
J’étais devenu un fardeau pour ma famille, du moins pour mon oncle et ma tante, je n’étais plus la douce, joyeuse et travailleuse Jenny…Non j’étais devenue plus sauvage, plus solitaire.
J’avais mal…Tout le temps…Pas à chaque mois, non, tout le temps, j’avais peur, une peur qui me consumé.

Tu comprends pourquoi je ne veux rien dire…Je te demande juste de ne rien dire à personne…Je ne veux pas mon fardeau devienne celui de quelqu’un d’autre…Ce n’est pas parce que ma vie est détruite que je dois encore détruire celle des autres. Dis je d’une voix rongée par la douleur et le dégout.

Un dégout de ma propre personne, ma tante a beau me poussé a continué de faire comme si j’étais normale, mais…mais ce n’est pas le cas…JE ne suis pas normale, non…Je ne suis plus celle que j’étais. Même Ginny risquerais de me regarder comme si j’étais une…une…enfin je ne sais pas.
Mais j’ai peur, être privée d’une vie à cause d’une balade à cheval.
Malgré tout j’aime toujours autant les créatures magiques et les autres animaux, une partie de moi en veut terriblement à CE loup, mais une autre me souffle qu’il n’a que suivie son instinct, que peut être, il a personne…Que personne ne lui donne une potion chaque mois qui permet au loup d’être plus calme, d’apaisé sa colère.
Je ne vous pas une haine sans bornes à mes semblables comme beaucoup d’autre Lycan, non…J’ai pitié d’eux, car si ils sont devenue tel quel c’est que personne ne leurs a tendu la main comme pour moi.
J’ai un corps professoral qui veille à ce que je prenne ma potion, Roxanne qui connait mon secret et…Et Liam qui me permet de me sentir plus humaine, de retrouvé la Jenny qui était présente avant cet incident. Ma tante et mon Oncle qui m’ont pris sous leur toit…Oui j’ai malgré tous des gens autour de moi qui m’aideront à ne pas m’assombrir.

Encore un confident, pensais je d’une voix morne.

Mais encore un jaune…Apparemment seul les Poufsouffles sont aptes à comprendre ce que j’ai et ce que je peux ressentir. Bien sûr je suis très attaché à Roxanne autant qu’a Ginny mais l’une sait et pas l’autre.
Là où je ricane c’est quand certains Serpentard clament haut et fort que les Serdaigles ont aucune ouvertures d’esprit, qu’ils sont coincés et ne pensent qu’à travailler.
Bien sûr, je ne dis pas que je ne travaille pas, mais parmi les Serdaigles je pense être une des rares a avoir une ouverture d’esprits plus que prononcés. Les lycans n’ont pas le choix, soit on s’ouvre aux autres soit on se met en meute et on mange tout…
Malgré un changement de comportement assez radical je sais que je ne suis pas violente et que jamais, même en tant que loup, je me laisserais pas submergé par la haine.

"N'aie crainte, je ne le répèterai pas. Après tout, on est presque quittes ! Et puis, je pense qu'une relation amicale serait la bienvenue, non, maintenant que chacun connaît le secret qui le mutile depuis des années."

Je penchai quelque peu la tête sur le côté et lui adressa a mon tour un sourire, je vins vers lui et essuya les dernières larmes de ses yeux.

Je suis d’accord…Mais a une condition… Dis je sur un ton sérieux, mon regard noisette plongé dans celui du Poufsouffle. Les jours ou tu sens que tu vas craquer, ne te cache pas, envoie moi un message ou viens me voir, je suis souvent vers chez Hagrid pour voir les créatures magiques qu’il a ! Promet moi que quand ça va pas tu viendras me voir ! Continuais je d’une voix à la fois douce et sérieuse. Une relation amicale peut être construite sans problème, mais un ami se doit d’être présent pour l’autre et de mon côté si je sens que ça va pas fort non plus je viendrais vers toi. Terminais je avec un sourire en tendant la main comme pour qu’il « signe » les termes.

Certes, on ne se connait pas, pour le moment seul Roxanne et Gin me connaissent correctement du moins tout ce que j’ai pu leurs dire.
Liam ? Et bien il ne connait que mes mots et mes maux, pas ma douleur ni mon secret.
Peut-être que Justin sera le seul garçon a tout savoir et a m’accepté comme je suis, un ami comme peut peuvent avoir.
J’attendais donc de scellé cette nouvelle amitié et de parler de tout et de rien, d’apprendre a connaitre le garçon meurtrie qui se trouve devant moi.

J’attendais la réponse du jeune homme, et je savais qu’au fond de moi il aller accepté ce petit compromis, car c’était surtout un rappel des bases sur lesquelles ont fondent une amitiée.

"Tu peux compter sur moi. Lorsque le doute ou une faiblesse quelconque m'envahira, je viendrai te retrouver. Ainsi, on pourra parler. Après tout, une amitié résulte souvent d'une complicité. Et nous serons complices." Fit le jaune et noir avec un sourire franc et surtout sincère.

A mon tour je lui adressai un de mes sourires si éclatant, enfin, un sourire doux et heureux. Comme si ce moment, ce seul moment où le jeune homme avait découvert et accepté mon secret venait de m’enlever un poids immense.
Ma tante me le reproche souvent, mon côté loup ne signifie pas que je dois porter sur moi un énorme rocher lourd de reproche et de craintes.
Elle fait partie des rares personnes qui malgré « mon handicap », me pousse a continué à entrer en contact avec des gens et à poursuivre mes rêves.
Et je sais que je dois insuffler a Justin cette petite part de moi, de faire confiance aux autres, même si c’est difficile quand on porte un tel secret dans le cœur.

"Je te prie de m'excuser, Jenn. Il se fait tard, et j'ai encore des trucs à faire. On se reverra, je te le promets !"

« Oui bien sûr, passe une bonne journée et…et à la prochaine » Répondis-je d’une voix douce en le regardant partir.

Me mordillant la lèvre, je repris la direction de mon fauteuil et sortie ma baguette pour faire venir à moi une liasse de parchemin, d’où est ce qu’elle provenait ? Aucune idée, au pire je rembourserais son propriétaire, mais là je devais faire mon devoir, car il est à rendre pour la rentrée et je serais encore en retard.
Je devais chassé de ma tête l’idée qu’à Poudlard en ce moment même un élève ou un professeur a vu ses parchemins vierge partir par la fenêtre pour faire un tour dans les serres.
Prenant une nouvelle fois ma baguette je dû encore recourir a l’accio pour avoir une plume et de l’encre, me maudissant encore une fois de ne pas avoir mon matériel avec moi.
Mais quand je sors des pleines lunes j’oublie toujours le reste.
Grognant quelques peut, je pris la plume et entama un croquie de la plante avec une certaines précisions.
Ce fut au bout d’une bonne heure, que je pliais bagages pour sortir des serres et prendre la direction de la tour des Serdaigles.