« On ne devrait jamais sortir indemne d'une rencontre, quelle qu'elle soit, ou du moins en sortir inchangé. »Sylvie Germain

5 Mars 1997


Flash du 4 Mars 1997, 19h23, Bureau de Dumbledore.

« Bonsoir Miss Fierce, assoyez-vous je vous en prie. »Fit le Professeur Dumbledore en montrant une chaise en face de son bureau.

Je m’avançai et pris place en baissant la tête, ne sachant pas pourquoi j’avais était convoqué, le professeur Flitwick était venue me voir en m’annonçant que le directeur désiré me faire part de certaines choses.
J’avais donc retenue le mot de passe donner par mon Professeur et j’avais pris la direction du bureau du vieux directeur, le sorcier était débout, son visage regardait dehors, je du attendre quelques minutes avant que le vieux directeur vienne s’assoir face à moi. Joignant ses mains sur son menton il me regardait avec une certaines intensité.

« Comment vous portez vous ? » Demanda le vieil homme.
Je fus si interloqué par sa question que je ne pus répondre dans l’immédiat, mon corps se mit a tremblé quelque peut sans aucune raison, mon regard noisette se perdit vers la fenêtre et l’obscurité qui venait de faire son lit dehors.
« Vous n’y êtes pour rien ne vous en fait pas, vous devriez faire confiance à nos professeurs »Ajouta le sorcier avec un sourire aimable aux lèvres.
« Pas ma faute ? » Répétais-je un peu hagard.
« Oui…Monsieur O’neill est mort durant votre période lunaire mais vous n’avait rien fait, la potion que vous avez avalé ce soir-là a beau avoir était créé rapidement vous êtes resté dans la salle sur demande ! Votre seule faute et de croire que vous y êtes pour quelque chose. »
« Mais je…Je me souviens de rien… »
« Vous devriez vous reposez, Mr Scott s’inquiète beaucoup de votre fatigue et certains professeur vous trouve un peu rêveuse Miss Fierce, allez donc vous couchez »

Fin du flash.

J’avais passé la nuit a recassé cet instant, je ne m’étais pas rendu dans la grande salle pour manger, suivant le conseil du Directeur et j’avais directement pris la direction de mon dortoir non sans passer par la case douche.
J’avais à peine dormie quand mon réveil indiqua 8h.
Je n’avais pas envie de me rendre en cours de Botanique, oui c’est assez rare que ce genre de sentiments me prenne, mais je devais m’y faire, le professeur disait que j’y était pour rien.
Mais mon esprit était torturée…Je ne sais pas ce qui c’est passé durant ma semaine de pleine lune, je ne me souvenais de rien, absolument rien.
Je ne pris pas le temps de m’habillé avec soin, prenant simplement une paire de collant en laine bleu foncé, une jupe noir, un chemisier blanc et la cravate des Serdaigle. Munie d’une écharpe toute aussi bleu, je pris mon sac et descendit dans la salle commune, je soupira en me hâtant, en espérant ne pas croisé Sean qui aller encore me prendre la tête en me demandant ce que j’avais fait hier soir et tout.
Une fois descendu dans la grande salle, je me servie un bol de café chaud et pris une seule tartine de confiture. Un Hibou se posa près de moi et je pris la gazette, je failli m’étouffais avec mon pain quand je lu la mort d’une autre personne. Cherchant des yeux les autres élèves je vis que beaucoup s’était levé pour partir. Je posais mon regard noisette sur ma montre et me dépêcha de reprendre ma route vers les serres.

Pour moi le cours dura des heures, et pourtant le professeur me réprimanda une fois ou deux pour mon inactivité. A vrai dire, j’étais là physiquement mais pas mentalement, mon esprit pensé encore aux précédents incident. Ma peur d’être prise sous ma forme lycanthrope m’obsédait et si un jour les partisans du mage noir me trouvait et me prenait avec eux….En tant que Lycan je n’ai plus les mêmes sentiments qu’une sorcière normale.
Justin me mit un léger coup de coude et plongeant son regard dans le miens, le Poufsouffle avait un petit air inquiet, je lui fis un sourire pour le rassuré et repris le cours des choses d’un air tout aussi distrait sous les regards inquiet du jeune homme.
Quand la cloche sonna je lui indiquai de partir, je voulais prendre mon temps.
A vrai dire je voulais rester dehors, prendre l’air ne plus pensé a rien. Mais Chourave n’entendit pas cela de cette oreille, n’étant pas satisfaite de mon manque d’implication elle me donna quelques exercice supplémentaire. Je m’excusai légèrement et acquiesça devant le devoir a rendre pour la fin de la journée.

Sortant les bras chargé d’un énorme sac de bulbes sauteur, de mon propre sac et d’une liasse de parchemin je titubai légèrement, me rendant près d’une autre serre pour faire mon devoir quand quelque chose de lourd me projeta au sol comme une buche.
Le choc me sortit de ma torpeur quand le sac s’ouvrit à la volée laissant partir tous les bulbes sauteurs, mon propre sac c’était ouvert, vu que sa fermeture fut faite de manière précipité, l’encre, les plumes, les livres. Le sol était jonché de mes effets scolaires ainsi que mon parchemin qui avait roulé au pied d’un autre élève.
Levant la tête vers la personne qui m’avait ainsi catapulté au sol, je ne reconnus que le vert de ses habits et sa démarche précipitée. Nott ?
Soupirant et grognant légèrement je tendis la main vers le sac en toile a demi déchiré pour le réparé d’un coup de baguette, des pas précipité et une voix qui m’était mi inconnu mi familière me fit levé la tête parmi les bulbes sauteurs qui s’en donnaient à cœur joie de pouvoir se baladé. Le 2e jeune homme était un Gryffondor que j’avais aperçu mais jamais abordé.
Mais mon regard lui était posé sur le Serpentard qui n’avait pas bronché pour l’instant.
Je reniflai quelques peut sans dire un mot et pris l’initiative de prendre les bulbes qui était près de moi avant qu’ils ne partent tous.

Je ne m’attendais pas à ce que Théodore se retourne, ni même à ce qu’il m’adresse quelque mot, son regard me percuta de plein fouet, bien plus que son premier geste. Nott est quelqu’un d’assez profond, il cache son jeu comme beaucoup de gens au sein de l’école.
Je du cessé de le regardé pour poser mes yeux sur le Gryffondor qui tentais de m’aider et qui avait de surcroit appelé le Serpentard de manière assez…enfin comme si il le grondait gentiment.
Je ne sus pourquoi mais quand ma main se posa sur ma baguette que je levais pour marmonné un réparo assez furtif redonnant au sac sa capacité d’antan, je dû me forcé et admettre que j’étais peut être fautive.

« Ce n’est rien…C’est ma faute je ne regardais pas ou j’allais » Dis-je d’une voix calme et posée à l’adresse du rouge et or.

A dire vrai si j’avais posé mes affaires dans la serre et que j’avais opté pour faire plusieurs aller-retour, voir même si mon cerveau m’avait permis de l’utilisé dans toute ses capacités j’aurais certainement utilisé un sortilège de lévitation ou de locomotion afin de ne pas trop me surchargé. Mais mon esprit était encore embrouillé quand je suis sortie de la serre.
J’avais déjà croisé ce Gryffondor mais sans jamais lui abandonnée un seul mot, bien sûr j’avais parlé quelque fois a Théodore mais sans plus.
Mon côté polie repris le dessus, étant élevée par des sangs pur j’avais acquis toute l’éthique qu’on devait avoir lors de soirée mondaine, même si j’avais seulement assisté aux soirées donné par le Ministère, mon oncle n’était qu’un simple employée dans cette fourmilière géante.

« Je vous remercie de votre aide, je ne vous connais pas mais je vous en suis reconnaissante. Je me nomme Jennifer Fierce, mais appelez-moi Jenny ou Jenn comme bon vous semble ! » Terminais je avec courtoisie.

J’avais décelée en ce jeune homme qu’il était un tant soit peu plus âgée que moi et Théodore, surement dans la même classe que Sean, en même temps il était rare que ceux qui connaissent Sean ne m’est pas déjà aperçu. Même si cette année nous somme beaucoup moins collée. De ce fait lorsque quelqu’un est plus âgée je me montre assez formelle. Je ne sais pas bien pourquoi surement a cause de mon éducation mais personne ne s’en plaint.
Je rangeai dans le sac quelque bulbes sauteurs, puis prenant ma baguette j’attirais vers moi comme un aimant toutes mes affaires afin de mieux clarifié la situation.

Puis m’adressant à Théodore, je relevais la tête et plongea mon regard dans le sien « Ce n’est pas grave, tu as l’air pressé et je ne pense pas que tu es fait exprès» Dis-je avec un faible sourire. Je ne le connaissais pas très bien, mais je savais au fond de moi que Théodore ne s’amusais pas a bousculé tous ceux qui passe près de lui. Puis je pense qu’il doit être comme tout le monde un peu perturbée par les évènements.

Ma fatigue me tiraillait plus que mes pensées sur ses morts de plus en plus fréquentes, a vrai dire j’avais peur que quelqu’un avoue ma nature lunaire et que cette information aille chatouillé les oreilles du mage noir, et de devoir me retrouvait sous le joug de Greyback ne m’enchantait guerre car je savais qu’il connaissait surement celui qui m’avais transformé dans cette foret… Et ça me faisait peur.
Un frisson s’empara de tout mon être tandis que ma main se hissé pour saisir un bulbe.
Les autres continué leurs ascension vers les serres en bondissant joyeusement le tout accompagnée de petit crie aigue.
Je soupirai en pensant que ce genre de travaux ne me plaisait guerre.
Il était rare pour une Serdaigle de soupiré devant une charge de travail et je ne me voyais pas comme les autres Serdaigles.
Une groupe de filles passa devant nous et se mit à pouffé devant la scène, donnant un léger coup de pied dans un bulbe qui continuait de sautillée. Ce genre d’action faisait naître en moi un torrent de lave en fusion, j’avais qu’une envie leurs faire avalé les bulbes mais je me retiens de faire un geste et opta pour les mots accompagné d’un regard sauvage.

« Amusant….Je n’attendais pas moins de la part d’une bande de dindes glousseuses…Du vent ! » Une sorte de grognement s’échappa de mes lèvres sans que je puisse le contrôlé mais sur ce point je m’en fichais, on a le droit de grognée non ? Enfin bref je suis lunatique après tout, je peux m’adresser aux gens avec douceur et envoyé prêtres quelqu’un comme je viens de le faire et ça dans un laps de temps très court.
Je suivie des yeux la bande de filles qui partaient toujours en me lançant des regards désapprobateurs pour ensuite reporté mon attention sur mes bulbes.
Je me relevais quelque peu, du moins je passais de la position assises a la position accroupie.