- Nox - A vous de rallumer l'espoir.

La 6eme année touche presque à sa fin à Poudlard, le trio de Gryffondor, toujours dans le coma, ne peut rien faire contre l'avancée des Mangemorts...A vous de vous battre pour faire gagner votre camp !
 
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 Le plaisir de la Liberté [Libre à tous. Libre pour plusieurs joueurs]

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Théodore W. Nott
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MessageSujet: Le plaisir de la Liberté [Libre à tous. Libre pour plusieurs joueurs]   Le plaisir de la Liberté [Libre à tous. Libre pour plusieurs joueurs] Icon_minitimeDim 5 Aoû 2012 - 22:42

7 Février 1997,
Les contes de Balais
« Être libre, ce n'est pas qu'une question physique ou mentale. Être libre, c'est savoir se donner la puissance et le pouvoir nécessaire de faire ce que l'on souhaite. En tant que Nott, rechercher la liberté, c'est rechercher la puissance. Soit au-dessus des autres et tu seras roi. »

La Liberté, des Enseignements Nott


A mon signal !
Jour pluvieux. Une main se levait bien haut. Âgée, baguée. Une femme. Des cheveux blancs se balançaient sous le vent puissant. M'dame Hooch se tenait fermement au centre du terrain et prête à donner le signal de départ du dernier mini-match Serpents, Aigles. Ils avaient des consignes. L'objectif principal n'était pas la victoire. Les premiers devaient au plus près du sol, les seconds devaient jouer au plus haut du terrain. Cela allait être une partie amusante pour finir les deux heures consécutives. Avec un temps aussi mauvais, il était agréable de terminer par un petit jeu. Pas de petite bête dorée, pas de méchante bêtes frappeuses.
Chacun était à sa place. Chacun était sur son balais. Les regards se croisaient derrière les lunettes de protection spéciales Quidditch. Détail important, certains portaient des lunettes personnelles. Les membres de l'équipe de leur maison par exemple. Pour Théo, il s'était fait la folie d'en prendre des violettes, couleurs de sa famille. Lors des matchs, il se plaisait à croire que les gens le reconnaissaient par son talent et par elle. Avant le coup d'envois, il percevait plusieurs personnes qu'il affectionnait. Mais pas le temps de les observer.

Now ! hurla la patronne en abaissant le bras droit et projetant le souaffle bien haut.
Deux joueurs foncèrent sur l'objet tandis que la dédale s'effectuait de toute part. Ils devaient tous par leurs places. Les plus rapide attrapa le souaffle et c'était parti. Balle au vert. Théodore était parti sur les bords du terrain, loin derrière les buts et observait ce qu'il se passait. Succession de passes efficaces, notre vert les voyaient vaguement foncer vers les buts, en longeant l'herbe.
Interception des bleus grâce à un mouvement rotatif. Le souaffle fut repoussée vers un allié. Aussitôt cela montait très haut. Sa tête ne pouvait pas les suivre. Son objectif, remonter jusqu'au but. Sans cognard, il fallait jouer sur la vitesse et la maitrise de son balais. Pour un cour de vol c'était une très bonne idée. Merci Miss Hooch.
La pluie l'empêchait de voir ce qu'il se passait. Théodore arriva aux trois cercles d'or. Les verts ne jouaient pas terriblement bien en cette fin de matinée. Heureusement qu'il était là, n'est-ce pas ? Preuve faite, il arriva parfaitement à l'instant où le souaffle tentait de rentrer dans le cercle du milieu. Pas de plein dans le mille pour l'équipe bleu. Théodore donna la main à daphné, la plus proche et la plus au sol comme le voulait les règles du mini-match.

Le match dura vingt minutes sous une pluie qui ne voulait cesser. Le match dura, mais se termina avec la victoire, de peu, de l'équipe bleu. Sans les cognards, on perdait une tactique de jeu chère aux serpents. D'ailleurs Théodore marqua trois joli points. L'un d'eux fut compliqué. Il avait tellement rasé le sol qu'un nul de chez les aigles réussis à se mettre la face sur le gazon sur plusieurs dizaines de mètres. En serpentard, il avait trouvé cela plutôt jouissif. Il finit son mouvement en envoyant le souaffle juste dans le dos du gardien. Point !
Point.
Le mot de fin de Madame Hooch à propos de son double cour. La saucé blessait plus que le corps et il semblait qu'à présent chacun courrait pour se sécher et aller manger. Pas Théo. Théodore partait dans le sens opposé. Il gardait fermement son balais à ses côtés. Maintenant que le cours était terminé, il allait pouvoir avoir une bonne demi-heure tranquille. Les entrainements d'équipes ne commenceraient qu'après le repas.
L'héritier Nott, qui observait une étrange bague grisée, se devait d'être au top, d'obtenir le talent nécessaire pour être fier et célèbre. La bague, donnée par son père un certain jour de match de Décembre, lui donnait toute autorité et toute légitimité dans son rôle. Maintenant, il devait se préparer à prendre en main les affaires Nott tant que son père était considéré comme un mangemort fuyard et a arrêter.
Le ciel, très bas, gronda et le secoua. Il enfourcha son allié et décolla très rapidement. Sa spécialité au balai. Certains pouvaient maintenir une bonne vitesse, lui il était capable d'accélérer en un quart de tour, en quelques secondes. C'est d'ailleurs pour cela qu'il était devenu gardien. Avec son éclair de feu marqué du blason Nottcar spécialement commandé par son père, grâce à ses relations. Théodore savait que tout le monde ne pouvait s'offrir cet équipement, il se sentait privilégié, mais que cela était naturel, normal.

Lorsque Théodore partit, il lui semblait que tout le monde était parti, mais avec l'eau qu'il y avait, il n'était plus trop sûr de rien. Théodore ne réfléchissait pas à ce qu'il faisait. Tout ce qui comptait à présent, c'était de ressentir le mouvement, de ne faire qu'un avec son engin. On disait souvent dans les bars à philosophes torchés que les balais avaient des sentiments.
Certains racontaient même que les esprits des arbres les possédaient et que les grands joueurs étaient ceux qui ne maltraitaient pas leur allié. Théodore n'avait jamais prêté attention à ces rumeurs, mais il savait qu'un balai, lorsqu'on y faisait gaffe, on se devait de le garder à vie. De plus c'était un cadeau, alors raison de plus de le porter près du corps.
Pour être près de sa monture, Théodore le fut. D'un point de vue extérieur, il n'était qu'une ombre miroitante. Sa cape volait comme le corps d'un Détraqueur et sa vitesse approchait en sentiments celle de la lumière. Il ne faisait que rarement des mouvements complexes et artistiques, que lorsqu'il ressentait le besoin. Il ne faisait que voler, se sentir libre de tout. Pas de problème lorsqu'on est en l'air.

Vingt minutes défilèrent avant que Théodore ne s'arrête. Vingt minutes qu'il n'avait pas sentis. Vingt minutes hors d'un monde stable et réel. Sa descente fut classique, mais non dénué d'une certaine classe. Nott ne perdait jamais la classe, même s'il était trempé jusqu'aux os. Il arriva avec le balais à la perpendiculaire et effectua quelques mètres avant d'être totalement à l'arrêt et de se diriger vers un espace protégé de la pluie.
Les lunettes toujours aussi pleines de gouttes d'eau, Théodore ne voyait point. Ce ne fut qu'après les avoir placées sur sa tête et s'être nettoyé le visage grossièrement qu'il put observer la présence de quelqu'un. Les yeux tout flous, il se contenta de hocher la tête et de continuer les premiers soins de séchage, en ayant au préalable déposé son balais contre le mur et s'être assis sur le banc de touche.


Dernière édition par Théodore W. Nott le Mer 15 Aoû 2012 - 20:45, édité 2 fois
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Terry Boot
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MessageSujet: Re: Le plaisir de la Liberté [Libre à tous. Libre pour plusieurs joueurs]   Le plaisir de la Liberté [Libre à tous. Libre pour plusieurs joueurs] Icon_minitimeMer 8 Aoû 2012 - 21:00

Terry s'était caché dans la Tourelle Est de Serdaigle de l'équipe de Quidditch, à la toute première plateforme. A vrai dire, il y en avait bien une dizaine, qui, superposées les unes sur les autres, étaient reliées par des escaliers en bois, traités, grinçants. Agenouillé sur la première marche qui menait la plateforme première à la seconde, Terry lisait, étudiant dans son livre de Runes. Dans un vacarme assourdissant, dû notamment aux impacts des innombrables gouttes d'eau contre le tissu bleu et bronze, Terry se concentrait difficilement. Il tournait frénétiquement les pages, couvertes d'une écriture codifiée, aux signes particuliers et difficilement déchiffrables. Son syllabaire posé juste à se droite, Terry lisait rapidement. Il était un peu absorbé, toujours et encore. A vrai dire, la rencontre qu'il attendait anxieusement l'intriguait beaucoup, échauffant ses nerfs fragiles.

Il releva soudainement sa tête, ayant entendu le coup d'envoi lancé par le Professeur Hooch. Commença alors un match, vu les appels et les consignes lancées ça et là. Des "Passe", "Décale-toi" ou des "En profondeur !" brisaient le précédent silence, beaucoup plus agréable que le brouhaha presque incompréhensible qui inondait le Terrain. Poussé par la curiosité, Terry ferma soudainement son livre, en un claquement sonore, toujours couvert par les consignes et les recommandations hurlées par la Professeur. Il monta longuement les plusieurs étages, pour enfin arriver à l'air libre. Une pluie battante l'inonda instantanément. C'était vraiment peu agréable, si bien que le Serdaigle referma le mince manteau qu'il avait jeté sur ses épaules. En plus de ne pas être très chaud, il n'était pas très étanche. Terry ne dut pas attendre cinq minutes, avant de sentir ses vêtements coller à sa peau, donnant une sensation de froid persistante et désagréable. Terry laissa son sac dans la dernière plateforme, au sec, et remonta sur les bancs mouillés, puis s'assit, absorbé par le match réduit que s'offrait les Serdaigles et les Serpentard. Dans le cours de Vol, Terry put reconnaître les élites du championnat de Quidditch, comme Daphné Greengrass, de la maison de Serpentard, deux autres de ses camarades particulièrement brutaux sur leur balai, et enfin deux de ses camarades de Serdaigle.

Tandis que le match se faisait plus physique et intense, Terry essayait de reconnaître qui pourrait bien être Théodore Nott. A vrai dire, il ne savait pas à quoi il pouvait ressembler. Terry ne connaissait pas tous les élèves de Poudlard. Évidemment, il était persuadé que s'il croisait le Serpentard dans les couloirs pierreux du château, il pourrait le reconnaître. Mais là, avec des lunettes de protection masquant leurs visages à moitié, c'était peine perdue. Alors qu'il cherchait encore son futur interlocuteur du regard, il remarqua que le cours prenait fin. Enfin, voulait-il dire. Il était midi, et Terry avait terriblement faim. C'était assez rare, chez le Serdaigle. Mais, pour une fois, il était pressé de rejoindre Olivia dans la Grande Salle, pour partager un repas copieux.

Seulement, paradoxalement, un seul élève resta sur le Terrain, détrempé dans sa globalité. D'immenses flaques d'eau occupaient le Terrain de Quidditch, tondu à la perfection. Les anneaux étaient difficilement visibles, à travers le rideau pluvieux qui masquait considérablement le champ de vision de Terry. Déjà qu'il avait des troubles de la vision, ce n'était pas un temps maussade qui allait l'aider, assurément. Terry plissa ses paupières, et entrevit brièvement l'ébauche brouillée et floutée du joueur persévérant. Ce dernier volait, comme s'il cherchait à se libérer, cherchant une décompression morale. C'était normal, en y réfléchissant. Les élèves étaient tous très angoissés par leurs études ; décompresser à sa manière était parfois très utile, pour n'importe quel élève.

Terry dut attendre une vingtaine de minutes, sous la pluie plus battante que jamais, avant que Théodore Nott daigne enfin descendre de son balai. Il traversa le Terrain, ressemblant plus à marais dans lequel le Serpentard pataugeait. Terry descendit rapidement la tourelle recouverte des armoiries de la maison de la sagesse, et traversa l'immense marécage, juste derrière le Serpentard. Arrivant près du banc, à proximité de la porte qui donnait sur les Vestiaires chauds et humides, d'où une vapeur blanche se dissipait, il regarda Théodore s'asseoir, s'essuyant déjà son visage. Terry, en son for intérieur, n'aurait pas dit non à une serviette sèche, enfin bon. Il prit la parole, hésitant et mal à l'aise :

"Nott, je te ramène ta lettre."


Il tendit le papier plié en quatre, rangé dans son enveloppe ouverte. A sa grande surprise, Théodore n'avait même pas pris la peine de tendre sa main, pour reprendre l'enveloppe arrivée par erreur. Rougissant, Terry posa la missive sur le banc, juste à côté du Serpentard muet. Le Serdaigle ajouta encore :

"Au fait, très belle performance. Tu es doué, il n'y a pas l'ombre d'un doute."


Il se retourna enfin, s'apprêtant à partir. Seulement, quelque chose le retenait. Seulement, il ignorait quoi. Restant figé, il attendit désespérément une réaction de la part de Nott. Par pitié, presque. Et il resta ainsi, figé, tout ruisselant d'eau, attendant une réaction, quelle qu'elle soit, de la part du Serpentard.
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MessageSujet: Re: Le plaisir de la Liberté [Libre à tous. Libre pour plusieurs joueurs]   Le plaisir de la Liberté [Libre à tous. Libre pour plusieurs joueurs] Icon_minitimeDim 12 Aoû 2012 - 12:35

Il n'allait pas sécher ses cheveux, il fallait d'abord qu'il passe même pas cinq minutes dans la douche.
Il n'allait pas retirer la serviette, il fallait d'abord qu'il rentre dans le vestiaire.
Théodore ne faisait jamais les choses à la légère. On pouvait lui reprocher de trop prévoir, de trop organiser ses actions. Cela grangénait également son esprit. Ses pensées n'allaient que très rarement dans tous les sens. C'était important de se contrôler. « Dignitas regem fabricat » La plupart traduisait cela par La dignité fait le roi, mais c'était être dans l'erreur. Il y avait un peu de vrai certes, cependant derrière c'était tout un enseignement, tout un code de conduite conduis dès la petite enfance à tous ceux qui naissaient sous le sang-pur des Nott. Si Théo était indifférent c'était parce que le contrôle de soi était l'un des premiers principes. C'était son caractère profond et génétique qui vivait pleinement.
Lorsqu'il fini par voir qui était la personne restée sur le banc de touche, Théodore détourna le regard. Si naturellement. C'était le petit Terry Boot. Enfin, petit, il était aussi âgé que lui, non, légèrement plus jeune. Le fait était que c'était un Serdaigle, un mec trop gentil. Personne n'était aussi gentil dans notre monde. Cela déplaisait à Théodore.

D'ici Terry était grand, mais Théodore était assis. Plus petit que son mètre soixante-dix neuf, il était par contre aussi fin que lui, peut-être même plus. Des muscles chez ce bonhomme ? Bof, en tout cas ce n'était pas flagrant. Le plus agaçant n'était pas son allure sombre et morne, mais sa voix. Elle n'avait aucune assurance et sa gène l'ennuyait. Et c'était un mec comme ça qui avait obtenu les informations privées et cruciales ?
Il avait ouvert la bouche pour dire que la lettre avait été apportée. Très bien, c'était important de récupérer les informations. Les mains dans la serviette, il l'avait laissé déposé faire. Une fois sur le banc, et tranquillement, il la plaça dans la première double de sa cape, elle n'y resterait pas longtemps au sec. En lui jetant un coup d'oeil rapide, Théodore ne put s'empêcher de penser qu'il était beaucoup trop mal à l'aise pour être une menace. Mais tout de même ! Et puis son choix était fait.
Terry Boot ajouta, surement pour détendre le tout, un petit compliment sur ses capacités de vol. Doué. Oui, ce n'était pas faux. Rien à dire à part approuver en hochant la tête. Au moins, il montrait à Terry qu'il ne le niait pas totalement. Le Serdaigle se retourna soudainement, montrant les signes d'un départ précipité. C'est à ce moment précis que Théodore sût qu'il fallait agir et dire quelque chose :

Hey Boot. Deux secondes de silence s'écoulèrent pendant lesquelles le Serpentard s'était levé. Suis-moi.

Il l'emmena dans les vestiaires, à quelques pas de là. D'ici, et en le précédent, il ajouta avec un signe furtif : « Assis-toi » Son ton n'était pas méchant. Il était conciliant et il dégageait ce qu'il savait comme une impression dé sécurité. S'asseoir sur la banquette à droite n'avait rien de dangereux. Au contraire, les mots avaient plutôt l'allure de conseils, ceux que l'on suis car on sait qu'ils sont bons.
Sur la banquette opposée étaient apposées trois serviettes sèches, propres et blanches. Juste à côté, un sac noir aux bordures violettes. Théodore s'en rapprochait. Il faisait très chaud car le passage des autres élèves n'était pas si éloigné. Finalement, Théodore se retourna de moitié, pour avoir Terry en objectif, attrapa une serviette et la lui jetta avec un regard protecteur :
Tiens, essuies-toi un peu, notre héros commençait à enlever ses plus grosses affaires, t'as l'air d'un scroutt à pétard. Il se déshabillait, visiblement il allait prendre une douche. J'ai été plutôt surpris de recevoir une lettre de ta part. Théodore ne semblait pas gêner le moins du monde. Mais, il prenait une serviette en sous-vêtement gris moulant, c'est des choses qui arrivent.

Il lui désigna son intention de se doucher avec un geste explicite. C'était un petit espace dans le recoin du fond par rapport à la porte. Séparé visuellement de Terry par un mur recouvert de carrelage blanc, Théo éleva la voix quand il fit couler l'eau. Sa voix allait maintenant exprimer une certaine déconvenue, un sourire dans la voix qui atténuait la dureté de ses propos. Le ton léger, lorsqu'on y faisait abstraction, masquait un vrai souci que l'interception de la lettre :
Je ne te cache pas que ma première réaction durant cette lettre fut une colère immense. J'étais là : « Ouais -heu- il se prend pour qui ce petit prétentieux ? Il pique mon courrier ! J'vais lui en faire baver. » Et puis ... Théodore se frottait les cheveux, bon tu te doutes bien que j'ai réfléchis. Donc je me suis dit, « Attend Théo. Qui sait ce mec en fait ? -j'ai fait quelques recherches évidemment et ...- Ho ! Un petit Serdaigle qui parait-il ne fait de mal à personne. » Pour te dire, j'ai même ri -chose rare tu peux me croire-. Je n'en revenais pas qu'un bonhomme quoi toi ai pu obtenir ces informations. Qu'en penses-tu ?
Théodore laissa s'écouler à peine cinq secondes -pas le temps pour Terry de fournir une réponse construite, avant de répondre sur le même ton enjoué :
Bwarf, ça n'a pas d'importance. L'important maintenant est de trouver un moyen que ces informations ne circulent pas. Il montra son visage. Tu t'imagines bien que si on apprenait que je suis au courant de la cachette de mon père. Il repartit. Bah, nous aurions surement des soucis. Ho bien sûr, tu vas me conter le couplet de la confiance et du secret bien gardé. Mais je pose cette question : Peut-on faire confiance à un Serdaigle inconnu ? Évidemment que non. « On ne monte pas dans la voiture d'un inconnu », dit un dicton moldu.

Théodore utilisait les moldus pour atténuer ce qui déjà était plutôt de mauvais augure. L'eau s'arrêta. Il n'avait pas été plus de deux minutes dans l'eau, c'était certain. Après tout, il ne s'agissait que d'une douche pour enlever la sueur, il n'était pas sale. Quand il réapparu, Théodore avait les cheveux sombres et mit en arrière. La longue serviette était bien accrochée. Théodore continuait de parler, c'est qu'il fallait préparer le Terry a la grande nouvelle. Pendant qu'il parlait et donc en concentrant le regard du garçon sur son visage, il sortait ses affaires propres, prêt à les enfiler :
Je suis arrivé à une conclusion simple. Je ne peux pas me permettre de me fier sur ta gentillesse ou la confiance pour que mes secrets soient gardés. Tu peux me comprendre sur ce point je crois.
Son t-shirt bleu à col à rayures horizontales blanches sur les épaules, il secoua son jean. Son ton s'était plutôt durcis, mais son regard restait aussi sécurisant. Il ne fallait pas avoir peur.
Alors voilà ce que je vais faire. Je vais employer la plus efficace, même si la moins loyale des méthodes. Tu vois où je veux en venir ? Oui, la menace. J'avais également le choix avec le chantage, il roula des yeux comme déçus, mais je trouvais cela moins efficace.

Théodore s'était retourné pour enfiler son pantalon. Le cul nu ne le gênait pas. C'était un mec ce Terry ou pas ? De toute façon, c'est pas comme si Théodore était un timide. Ses expériences sexuelles lui avaient donné une assurance spéciale. C'était un indifférent, mais on ne savait comment, il était apprécié de beaucoup de demoiselles. D'ailleurs, il avait plus de liens affectifs avec elles qu'il ne peut en avoir avec des mecs. Par exemple, Draco Malefoy, on ne peut pas dire qu'ils furent amis. Pas du tout même !
Non mais tu comprends. Certains pourraient penser qu'un sorcier inférieur marche sur les pieds d'un supérieur. Il refermait son jean sur un boxer sain vert pale quand il se retourna. Il avait relevé la tête et dans son regard vivait un petit dégout qui ne transparaissait pas. Un sang-de-bourbe doit être contrôlé.

Sur ces mots, il enfila sa blouse de Serpentard, où il ajouta la lettre. Maintenant que ces choses étaient dites, Théodore ne doutait pas que Terry était vulnérable, outré ou encore sous le choc. Bref, il y avait de la place pour mettre les choses aux clairs. Son visage devint plus sombre, ses gestes plus secs. On sentait qu'il allait ajouter quelque chose de beaucoup plus important.
Je vais être un peu plus clair. Tu ne penseras pas à dévoiler ses informations. Théodore se rapprocha. Si tu as l'envie, il était à hauteur du Boot, tu te souviendras d'une chose. Il se pencha vers lui. Son regard énonçait une vérité. Son sourire rendait le ton léger même si les mots étaient profonds et graves. Tu peux souffrir. Théodore connaissait ses émotions et osa lui prendre la visage avec les deux mains. Tu peux ne plus réussir à l'école. Il se redressa et recula d'un pas. Et surtout, il dirigea son regard à droit, vers le sol, et sa voix semblait déçue, tu peux ne plus voir le sourire d'Olivia.

En prononçant ce prénom, il releva le regard et le fixait : « Tu comprends ? » Avec ces mots, le Nott se positionna. Il mit la main gauche dans la poche, l'autre posée sur les hanches. Il était à un peu plus de deux mètres de Terry Boot, espace insuffisant pour s'enfuir s'il était lâche.
Spoiler:


Dernière édition par Théodore W. Nott le Mer 15 Aoû 2012 - 20:44, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Le plaisir de la Liberté [Libre à tous. Libre pour plusieurs joueurs]   Le plaisir de la Liberté [Libre à tous. Libre pour plusieurs joueurs] Icon_minitimeMer 15 Aoû 2012 - 19:54

D'après la mémoire fiable et entraînée de Terry, il n'avait jamais connu pareille situation. Intimidante, et étrange à la fois. Bien que Nott soit encore assis, Terry ne se sentait pas réellement à l'aise. S'acharnant sur ses doigts longs et fins, qu'il mutilait superficiellement, Terry attendait depuis plusieurs secondes une réaction, n'importe laquelle, de la part du Serpentard. Jusqu'alors, il avait préféré rester silencieux, ignorant presque la venue du Serdaigle. C'était presque intriguant. Même son compliment, sincère, sur sa façon inouïe de jouer au Quidditch ne l'avait pas alerté ... Au grand regret de Terry. En son for intérieur, il espérait pouvoir s'en tirer sans aucunes complications. Seulement, il n'était pas dupe, et tomber sur de telles confidences ne pouvait pas s'oublier du jour au lendemain. En plus si un Mangemort recherché mondialement et sa capture étaient en jeu, dans la missive.

Enfin, le Serpentard daigna enfin prononcer un mot, à la grande surprise difficilement contenue par le Serdaigle. Un sursaut, une déglutition douloureuse, et Terry se retourna sur lui-même, écoutant les recommandations lancées par le vert et argent, qui lui demandait de le suivre. Obéissant, Terry s'engouffra, derrière un Nott trempé jusqu'aux os, dans les Vestiaires chauds et accueillants. D'un geste furtif, il invita le Serdaigle figé dans sa Timidité à s'asseoir, ce qu'il fit, ne voulant aucunement froisser son hôte. Posant son regard sur l'adolescent lui aussi posé sur un des bancs, il remarqua qu'il était tout de même relativement musclé, du moins plus que le Serdaigle. D'un côté, ce n'était pas bien compliqué, enfin bon. Il pourrait l'immobiliser facilement, si un affront devait avoir lieu.

Dans l'atmosphère étouffante, due à la chaleur corporelle des autres élèves qui revenaient déjà vers les couloirs pierreux et sombres de Poudlard, se dirigeant vers le fumet dégagé de nombreux plats présentés sur les quatre tables alignées dans la Grande Salle, Terry suffoquait. Sentant des gouttes parcourir sa peau cuisante, il observa Théodore, comme s'il était le sujet d'une étude, présentée dans un cours.

"Tiens, essuies-toi un peu, t'as l'air d'un scroutt à pétard. J'ai été plutôt surpris de recevoir une lettre de ta part. Mais,c'est des choses qui arrivent."


Positionné près de son sac, il retira une serviette, qui lança sur Terry. L'attrapant au vol, le Serdaigle fourra sa tête dans l'accessoire immaculé et moelleux, qui sécha convenablement les cheveux humides et froids. Il n'y avait pas à dire, ça faisait le plus grand bien. Alors qu'il s'essuyait vigoureusement, il insistait ses gestes, leur durée et leur répétition, ne voulant absolument pas voir Théodore se déshabiller. C'était compréhensible, de sa part, étant pudique et timide de nature. Seulement, il ne put s'empêche de poser ses yeux sur l'adolescent, recouvert seulement d'une serviette, dissimulant ses parties intimes. Il désigna les douches, et s'y engouffra.

Attendant poliment dans les Vestiaires, toujours assis sur son banc, Terry entendit l'eau couler. Des vapeurs opaques sortaient du coin, entravant légèrement le champ de vision du Serdaigle. Portant son regard sur ses mains, comme à son habitude, il releva soudainement sa tête, alors qu'il entendait la voix du Serpentard s'élever plus loin, couverte partiellement par le bruit des douches, petit clapotement discret mais perpétuel. Tendant un peu l'oreille, il écouta le sportif :

"Je ne te cache pas que ma première réaction durant cette lettre fut une colère immense. J'étais là : « Ouais -heu- il se prend pour qui ce petit prétentieux ? Il pique mon courrier ! J'vais lui en faire baver. » Et puis ... bon tu te doutes bien que j'ai réfléchis. Donc je me suis dit, « Attend Théo. Qui sait ce mec en fait ? -j'ai fait quelques recherches évidemment et ...- Ho ! Un petit Serdaigle qui parait-il ne fait de mal à personne. » Pour te dire, j'ai même ri -chose rare tu peux me croire-. Je n'en revenais pas qu'un bonhomme quoi toi ai pu obtenir ces informations. Qu'en penses-tu ?"

Terry avait prêté son entière attention à Nott, l'ayant écouté avec respect. Il n'y avait aucun doute, Théodore connaissait son entière personnalité, et en ayant juste lu la lettre. A croire que Terry s'étalait trop, tant dans son écriture que son comportement avec les autres élèves. Sauf s'il avait ses petites recherches ... Cette idée ne le réjouit pas trop, en toute objectivité. En effet, elle démontrait son ambition, presque vengeresse. Pas de quoi rassurer le Serdaigle tétanisé. Lorsqu'il lui demanda son propre avis, Terry allait répéter ô combien il était confus et désolé, se répétant sans aucun doute, mais voulant rassurer avant tout Théodore. Seulement, il n'eut que cinq secondes, et fut rapidement coupé, avant même d'avoir prononcé la moindre excuse.

"Bwarf, ça n'a pas d'importance. L'important maintenant est de trouver un moyen que ces informations ne circulent pas."


Théodore s'autorisa une légère pause, laissant sa tête dépasser le mur recouvert d'un carrelage blanc, amoché à quelques endroits. Il poursuivit :

"Tu t'imagines bien que si on apprenait que je suis au courant de la cachette de mon père."

Il repartit, laissant l'eau couler sur son visage fin, dans un ruissellement sonore et irrégulier, tout en continuant :

"Bah, nous aurions surement des soucis. Ho bien sûr, tu vas me conter le couplet de la confiance et du secret bien gardé. Mais je pose cette question : Peut-on faire confiance à un Serdaigle inconnu ? Évidemment que non. « On ne monte pas dans la voiture d'un inconnu », dit un dicton moldu."


A vrai dire, Terry n'avait pas apprécier l'allusion faite par le Serpentard, mais n'osa pas riposter, pensant qu'il avait sans doute fait un effort, pour qu'un Né-Moldu puisse comprendre un Sang-Pur. En y réfléchissant, ça pouvait partir d'une bonne intention. Parfois, clarifier son explication pouvait être poli, et respectueux. Un peut tout ce que Nott laissait transparaître.

D'ailleurs, il était sorti de ses douches, et avait entrepris le rhabillage. Gêné à son plus haut point, Terry détourna le regard, offrant le plus grand respect à Nott. Aussi, il savait qu'il l'étonnerait, mais tant pis. Chacun avait son corps, et on était libre de le dévoiler. C'était pareil, pour les yeux. Chacun pouvait voir, mais n'était pas obligé de voir. Comme disait un vieux sage moldu, "le meilleur moyen d'être aveugle, c'est de n'en avoir pas envie".

"Je suis arrivé à une conclusion simple. Je ne peux pas me permettre de me fier sur ta gentillesse ou la confiance pour que mes secrets soient gardés. Tu peux me comprendre sur ce point je crois."

Il enfila son T-shirt. C'est ce que vit le Serdaigle, qui s'accorda un unique coup d’œil, furtivement. Simple manifestation de sécurité, voilà tout.

"Alors voilà ce que je vais faire. Je vais employer la plus efficace, même si la moins loyale des méthodes. Tu vois où je veux en venir ? Oui, la menace. J'avais également le choix avec le chantage, mais je trouvais cela moins efficace."

Terry remarqua la déception -il osait enfin regarder Nott-, que le Serpentard s'efforça de laisser transparaître sur sa moue. Déglutissant avec peine, le Serdaigle comprit rapidement que s'insérer dans cette situation là n'allait pas l'aider, loin de là. A croire qu'il lui en voulait, pour que le Destin se soit acharné sur le pauvre élève. Pour l'instant, il devait garder son calme. La continence, il en aurait longuement besoin, a priori. Préférant garder le silence, craignant de froisser l'adolescent, Terry se contenta de regarder Théodore, toujours et encore.

Sans l'avertir, le Serpentard se retourna, enfilant son pantalon. Dévoilant ses fesses, nues et exposées, Terry tourna vigoureusement la tête, rougissant. Des plaques écarlates s'étalaient sur ses joues qui auraient pu cuire un œuf, son débit sudoral augmentait sensiblement. Ayant chaud, suffoquant encore davantage, Terry se força à garder son calme. "Il ne veut qu'être provoquant, et impérieux. Voilà tout", se répétait-il mentalement. Veillant à ce qu'il ne lui dévoile aucune partie de son anatomie, Terry se retourna, posant son regard sur un Théodore entièrement vêtu.

"Non mais tu comprends. Certains pourraient penser qu'un sorcier inférieur marche sur les pieds d'un supérieur. Un sang-de-bourbe doit être contrôlé."

Les mains du bleu et bronze se crispèrent, comme si un spasme douloureux s'était répandu dans les muscles contractés. Serrant les dents, Terry contint heureusement sa petite colère. Le sang. Vraiment, c'était un effet de mode, chez les Sangs-Purs. C'en devenait presque une obsession maladive ... Inspirant profondément à plusieurs reprises, Terry vint à bout de la vague d'aversion.

Après avoir enfilé sa blouse de la maison de la ruse et de la fourberie, Nott s'était approché de Terry, modifiant quelque peu son comportement, qu'il voulait à présent plus faux et jaune. Derrière cette carapace mielleuse, il continua :

"Je vais être un peu plus clair. Tu ne penseras pas à dévoiler ses informations. Si tu as l'envie, il était à hauteur du Boot, tu te souviendras d'une chose."


Il s'était penché vers lui, et avait encadré, de ses mains, le visage figé du Serdaigle. Sentant son expiration douce se répandre, en un léger frisson, sur la peau humide faciale du Serdaigle, ce dernier entendit :

"Tu peux souffrir. Tu peux ne plus réussir à l'école. Tu peux ne plus voir le sourire d'Olivia."

Il avait achevé son discours menaçant en martelant une déception intentionnellement surjouée, comme si son désappointement était tel qu'il ne pouvait le contenir. Libérant enfin le visage du Serdaigle, il le laissa là, tétanisé.

Les douzes dernières syllabes sonnaient comme un glas funèbre dans les tympans du Serdaigle, faisant saigner les capteurs auditifs. Portant ses mains parsemées de tics sur ses oreilles, le Serdaigle se releva rapidement, comme s'il était possédé par une démence inquiétante. Il entreprit de faire les cent pas, sur le carrelage humide et glissant. Se parlant d'abord à soi-même, il fut pris d'un rictus jaune, fou, tandis qu'il se prenait les cheveux, tentant vainement de les détacher de son crâne. C'en était trop pour lui ... Beaucoup trop. Affolé, respirant avec peine, il prononça, d'une voix anxieuse et coupée par endroits par des sanglots étouffés.

"C'est ... c'est pas possible. Ce doit être un rêve ! De ... depuis ma relation avec Olivia, j'ai l'impression que le monde entier m'en veut, comme si c'était une faute atroce et impardonnable. Et pourtant ! je l'aime ! Au Merlin, que je l'aime ! Pourtant, ce n'est que l'erreur humaine ! Tout le monde finira amoureux. C'est naturel !"

Il s'arrêta, prenant une pause. Montrant son interlocuteur du doigt, lui jetant un regard effrayant :

"Et toi, piètre Serpentard, tu arrives, et tu me menaces, tu la menaces, simplement parce que l'une de tes lettres est arrivée par erreur ? Mais je n'ai qu'à faire, de tes problèmes ! Et, si vraiment j'étais assez faux et prétentieux pour les répéter, crois-moi que j'aurais déjà pris la peine de les répéter, Nott !"

Sa voix s'était enrouée. Ne pouvant plus parler, et défendre son statut et son itinéraire scolaire sans faille, Terry resta là, sur place, tout essoufflé et fébrile encore. Dépassé, presque dégoûté, il se retourna vivement, et frappa lourdement le mur. Massacrant au passage sa main droite, sentant la douleur cuisante dans les membres meurtris de son dextre, il s'assit sur un banc, vulnérable et pitoyable. Portant ses deux mains sur son visage, le Serdaigle fondit littéralement en pleurs. Il n'en pouvait plus. Il ne voulait plus voir cette arrogance "Sang-Puriste", ce regard arrogant posé sur son statut.

Et il ne voulait plus voir sa relation entravée, dans laquelle le Destin semblait prendre un malin plaisir à s'insérer, gênant sa progression/

Il était à bout.

[HRP : J'espère que ça te conviendra. Quant à la longueur, je pense que j'ai un peu exagéré :/]
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MessageSujet: Re: Le plaisir de la Liberté [Libre à tous. Libre pour plusieurs joueurs]   Le plaisir de la Liberté [Libre à tous. Libre pour plusieurs joueurs] Icon_minitimeVen 17 Aoû 2012 - 18:42

La stratégie avait fonctionné. Peut-être plus qu'espéré d'ailleurs.
Durant tout son harangue, Théodore s'était arrangé pour ne pas perdre le moindre indice de l'avancée psychologique du garçon. A la base, il était pas mal entamé. Grattant ses doigts, il allait sérieusement les amocher. Terry Boot n'était pas à l'aise et tout était fait pour qu'il ne le soit pas.
Il a été facile pour notre Nott de voir à travers le Boot.
Et pourtant il essayait de contenir ses émotions, de se contrôler, mais il était bien souvent trop tard. A la vue d'un Théodore qui se déshabillait sans gêne devant lui, il se détournait, rougissait, était gêné. Ainsi il ne pouvait que porter attention sur ses mots et se sentir encore plus mal. Niark Niark, criait son plus mauvais personnage. Théodore se doutait que le corps entier du Serdaigle était sous son emprise. Chaque mouvement que Théodore a pu effectuer se voulait pressant et absolu.

A sa grande surprise, il était plus apeuré que coléreux. Du mal à parler, du mal à se mouvoir, le Théodore était devenu un boa constrictor dans cette pièce. Il savait qu'il tenait le petit Terry à sa botte, terrifié par ses propos puristes et meurtriers. Un mouvement de notre homme et s'en était fichu de lui. C'est pour cette raison qu'il ne bougea pas lorsque le brun se levait et délirait.
Il n'avait plus la timidité de son arrivée. Le sermon du vert et argent avait touché l'esprit du bleu. Il tremblait depuis que la douce main de l'héritier avait caressé le visage carré rasé de sa proie. Pétrifié qu'il fut, son corps à présent s'exprimait clairement. Il s'arrachait les cheveux, il se tirait les oreilles, il tournait en rond et murmurait son épouvante.
Puis, finalement, d'une voix angoissée et saccadée de gémissements dégoutants, Terry s'adressa à son ennemi. Impossible que tout cela lui arrivât. A son goût, il fallait absolument que ce soit un rêve. Théodore se contentait de soupirer discrètement les yeux fermés. Pauvre Terry, le monde entier lui en voulait. Théodora croisait à présent les bras en roulant des yeux. La victime. Tout était de sa faute. Terry fini par croire que c'était son amour pour Olivia qui était la cause de ces menaces. Il était vraiment atteint. Théodore l'avait secoué plus que prévu. C'était dangereux. Il pouvait devenir violent et imprévisible.

Soudain, il tendit son petit doigt vers notre homme, qui se sentit outré que l'impolitesse fasse aussi partie de sa crise. Pour l'occasion, il mit sa main proche de la poche où sa baguette était rangée. A ce stade, il pouvait avoir à l'utiliser, malheureusement.
Terry reprit avec un regard qui se voulait affreux. Pour Théodore ce n'était que l'expression d'une nouvelle étape mentale. L'explosion était proche.
Et toi, piètre Serpentard, Théodore rentra sa main et attrapa le bout de sa baguette, [...] crois-moi que j'aurais déjà pris la peine de les répéter, Nott !

Pour qui se prend-il ? J'ai de quoi foutre sa vie en l'air et il ose être encore aussi impoli. Et puis, vu son état, que peut-il me faire ? Hahaha.
Terry Boot s'était enroué. Vivement, il se retourna et donna un énorme coup de poing dans le mur aux carrelages blancs. Qui s'y frotte s'y pique. Le garçon s'infligea un grand mal. Etait-il à ce point désarmer pour ce blesser ? Ou était-il tout simplement idiot ? Théodore ne sût trancher.
Terry Bott s'était affalé. Sur le banc, il n'était pas une menace, même une mouche l'effraierait. Ho, et maintenant il fond en larme ! C'est pitoyable... Et c'est un mec comme ça qu'il devait menacer. Un instant il sentit qu'il lui était possible de se rétracter. Dire quelque chose comme : « Mais non je déconne, hahaha, quelle bonne blague n'est-ce pas ?! » ... Mauvais goût. Et puis son esprit guerrier intervint. Tu ne vas tout de même pas faire copain-copain avec un né-moldus aussi pathétique quand même ? Non mais tu l'as vu ? Théodore l'observa et resserra son emprise sur sa baguette.
La baguette de notre Serpentard était en chêne rouge. Sa couleur tomette s'atténuait en progressant vers une poignée sang. Très droite et très pointue, trois lignes ressortaient progressivement au milieu de la baguette, s'enroulant autour de la baguette pour parvenir à enjamber une capsule -une sphère prolate- d'ambre violette avant d'atteindre à un manche court et maniable en forme de boule suivis d'une patte de félin.

Il la sorti très rapidement, la pointa sur le Serdaigle et avec elle releva le menton du garçon.
Ecoute-moi bien, dit-il sa tête relevée, il était assombri par la lumière dans son dos, son regard était quasiment noir et chaque mot important était parfaitement prononcé, tu arrêtes de chialer. Il n'est pas question de ta p'tite sang-mêlé, il agitait sa baguette pour la négation. Je m'en balance. Si tu ne dis rien... ou plutôt, si tu ne penses même pas à le dire, rien n'arrivera. Ni à toi, ni à elle. Sache, il se rapprocha, toujours menaçant il lui agrippa le col, que tout cela dépasse de bien ta petite personne et tes petits problèmes... "d'intégration". Et c'est justement parce que tu n'es pas faux et prétentieux que cela t’arrive. Alors, il se recula en lâcha violemment le garçon, soit un mec et grandis. Tss...

Son expression de dégout, à la fin, le fit reculer d'un nouveau pas et bien que la baguette ne collait plus son cou elle y était toujours dirigée. Il y avait maintenant assez d'espace pour qu'il puisse filer par la porte juste à sa droite. Théodore ne l'incitait pas à partir, mais il savait que c'était sans doute la meilleure chose à faire. Il cherchait dans son expression une confirmation. A-t-il finalement compris qu'il ne peut rien faire d'autre que fermer son clapet ?
S'il osait être agressif, notre héritier, sans trembler, avec un sort tout près dans l'esprit. Vas-y ose quelque chose contre moi et tu auras un Incarcerem dans la face ! Oh bien sûr il ne contait pas à ce que les cordes s'enroulent jusqu'à le briser, mais au moins qu'elles se resserrent à chaque mouvement pour les enlever. Vas-y, ose !
Spoiler:
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MessageSujet: Re: Le plaisir de la Liberté [Libre à tous. Libre pour plusieurs joueurs]   Le plaisir de la Liberté [Libre à tous. Libre pour plusieurs joueurs] Icon_minitimeLun 20 Aoû 2012 - 19:30

    En ce temps orageux, alors que l'averse déferlait sur le parc de ses gouttes glacées, Cormac avait décidé de prendre l'air et l'eau en allant voler sur le terrain. Le match de printemps approchait et selon les dires de Katy, il y avait encore du boulot. Bien que le blond ne se sentait pas concerner par cette remarque, il considéra qu'un petit peu d'exercice en ces temps nuageux, seraient du plus bel effet.

    Aussi, il se rendit sur le terrain avec entrain, les cheveux ruisselant de perles d'eau et l'uniforme restant sec grâce à un sortilège de sa bonne Harmonia. Car Cormac aimait sentir la pluie couler sur son visage et ses cheveux, mais il préférait rester au sec pour éviter de se retrouver à l'infirmerie avec un bol de pimentine ...

    Il fallait dire que depuis l'incident avec les Détraqueurs et Terry, et la nouvelle du couple qu'il formait avec Olivia, Cormac avait été un peu secoué depuis quelques semaines et un moment de détente lui ferait le plus grand bien.

    Alors qu'il arpentait le chemin menant au terrain, il réfléchissait sur sa situation. Les mots d'Harmonia lui revenaient en mémoire, marquant son esprit au fer rouge. Il entendait inlassablement ses paroles, encore et encore à mesure que ses entrailles se tordaient et qu'il se sentait mal.

    Non, il s'était déjà poser la question, Harmonia avait tord avec ses allusions et rien de ce qu'elle avait suggéré ce fameux jour ne pouvait être vrai ! Si ça ne marchait pas avec Olivia, soit, il essayerait de conquérir une autre fille -pourquoi pas Thalia, une sixième année qu'il n'avait jamais approché jusqu'alors-, n'importe qui ferait l'affaire !

    Cormac avait juste besoin de repos et de relâchement avant de partir à la conquête d'une potentielle petite amie. Après tout, Olivia et Terry formait un joli couple, et ils se ressemblaient -que ce soit par leur côté coincé attendrissant ou leur côté studieux- aussi, ils seraient surement mieux ensemble ... Même si Cormac se serait volontiers abandonner une heure ou deux dans le pieux de la brune...

    Alors qu'il arrivait devant l'entrée du terrain, il constata avec plaisir que personne ne troublait le ciel pourtant noir à la pluie battante. Grâce au maléfice de sa meilleure amie, il n'avait pas froid et pourtant il profitait de la délicieuse sensation de l'eau sur son visage, dégoulinant de ses cheveux.

    Il se dirigea directement vers les vestiaires où il allait se changer -heureusement que Harmo avait pensé à enchanter son uniforme de Quiddtich également- et poser ses affaires. Mais tandis ce qu'il allait passer la porte, il constata que des bruits de voix s'élevaient de la pièce qui aurait du être vide. Lentement, à pas de loup, Cormac s'approcha et, entrouvrant juste assez la porte pour pouvoir percevoir les paroles des deux garçons -car c'était bien le cas- qui semblaient avoir quelques différents.

    "Je suis arrivé à une conclusion simple. Je ne peux pas me permettre de me fier sur ta gentillesse ou la confiance pour que mes secrets soient gardés. Tu peux me comprendre sur ce point je crois."

    Il reconnaissait la voix du gardien de Serpentard, son principal rival lors des matchs Lions contre Serpents. Tendant l'oreille et essayant de ne passe faire remarquer ce qui était compliqué à cause de sa grande taille et de ses mouvements gauches. En se montrant particulièrement discret, il réussit à distinguer le visage de l'interlocuteur de Nott ... C'était Terry !

    Cormac fut extrêmement étonné et les mots qui suivirent l'intriguèrent presque autant que la présence de son ami en ces lieux, avec ce ... Serpent !

    "Alors voilà ce que je vais faire. Je vais employer la plus efficace, même si la moins loyale des méthodes. Tu vois où je veux en venir ? Oui, la menace. J'avais également le choix avec le chantage, mais je trouvais cela moins efficace."

    Il ne voyait pas ce qui se passait dans la pièce et les phrases prononcées par le Serpentard lui firent bouillir le sang. Il aurait volontiers fait son entrée pour lui en mettre une, mais pour le coup, sa curiosité était plus forte. Il voulait savoir pourquoi donc Nott voulait-il menacer Terry ...

    "Non mais tu comprends. Certains pourraient penser qu'un sorcier inférieur marche sur les pieds d'un supérieur. Un sang-de-bourbe doit être contrôlé."

    Là encore, le sang de Cormac ne fit qu'un tour et il dut serrer son poing à s'en faire blanchir les jointures pour ne pas enfoncer la porte ouverte pour réduire Nott en mettes. De quel droit parlait-il à Terry de cette façon ? Lui qui était irréprochable de gentillesse et de générosité !

    Entrouvrant davantage encore la porte en s'assurant qu'elle ne grince pas à l'aide d'un des rares informulés qu'il maitrisait à tous les coups -l'entrainement fallait dire, à force de jeter le sortilège d'insonorisation sur son lit ou tout autre endroit de luxure- et s'approcha encore de manière à distinguer la silhouette de Nott.

    Il tenait le visage de Terry en coupe et Cormac pouvait presque distinguer les rougeurs sur les joues du Serdaigle. Les derniers mots sonnèrent acides comme un poison corrosif et ce n'était plus seulement de la peur que l'on lisait sur le visage du bleu et bronze, mais aussi un indicible colère qu'il retenait de toutes ses forces en serrant les poings.

    "Je vais être un peu plus clair. Tu ne penseras pas à dévoiler ses informations. Si tu as l'envie, tu te souviendras d'une chose. Tu peux souffrir. Tu peux ne plus réussir à l'école. Tu peux ne plus voir le sourire d'Olivia."

    Ce fut à ce moment que Cormac faillit réellement entrer dans la pièce en fulminant ! Même s'il n'avait plus aucune chance d'un jour sortir avec Olivia à nouveau, il n'en restait pas moi que la jeune fille comptait pour lui amicalement et qu'il mordrait au sang quiconque qui lui ferait du mal ! Terry en premier d'ailleurs, car même s'ils étaient amis, Cormac avait toujours l'impression de devoir queleque chose à son ex, pour se faire pardonner, en quelques sortes.

    "C'est ... c'est pas possible. Ce doit être un rêve ! De ... depuis ma relation avec Olivia, j'ai l'impression que le monde entier m'en veut, comme si c'était une faute atroce et impardonnable. Et pourtant ! je l'aime ! Au Merlin, que je l'aime ! Pourtant, ce n'est que l'erreur humaine ! Tout le monde finira amoureux. C'est naturel ! Et toi, piètre Serpentard, tu arrives, et tu me menaces, tu la menaces, simplement parce que l'une de tes lettres est arrivée par erreur ? Mais je n'ai qu'à faire, de tes problèmes ! Et, si vraiment j'étais assez faux et prétentieux pour les répéter, crois-moi que j'aurais déjà pris la peine de les répéter, Nott ! "

    C'était au Serdaigle de protester à présent, pointant un doigt vengeur sur la silhouette de Nott. Cormac crut qu'il allait lui sauter dessus pour lui faire regretter ses paroles mais il n'en fit rien. Il commença par se retourner furieusement avant d'envoyer un coup de poing vigoureux dans le mur. Puis, au lieu de régler son compte au Serpentard, il s'effondra sur un banc et éclata en sanglot.

    Alors, Théo s'approcha de Terry et pointa sa baguette sur sa gorge, relevant son menton avec le morceau de bois écarlate. Cormac mordit sa langue et serra les mâchoires, sortant sa propre baguette, se tenant près à intervenir. En son for intérieur, il pensait le Serpentard incapable d'attaque un élève en si grande détresse. Mais sait-on jamais !

    "Ecoute-moi bien, tu arrêtes de chialer. Il n'est pas question de ta p'tite sang-mêlé. Je m'en balance. Si tu ne dis rien... ou plutôt, si tu ne penses même pas à le dire, rien n'arrivera. Ni à toi, ni à elle. Sache, que tout cela dépasse de bien ta petite personne et tes petits problèmes... "d'intégration". Et c'est justement parce que tu n'es pas faux et prétentieux que cela t’arrive. Alors, soit un mec et grandis. Tss.."

    Ce fut à ce moment que Cormac fit éclater la porte et bondit dans le vestiaire, baguette sortie. Avant que Théo ou Terry eut pu faire le moindre mouvement, il se plaça derrière le Serpentard et pointa sa baguette entre ses deux omoplates. D'une voix rauque qui se voulait imposante, Cormac s'adressa à Nott, se montrant très claire sur ses intentions.

    "Nott, je te conseille de baisser cette baguette et de te barrer d'ici avant que je ne te tue ! Crois moi qu'il n'y a pas que les Mangemort qui sont capable de faire souffrir leurs ennemis ! Je suis assez sur que si dans dix secondes tu n'as pas ranger cette foutue baguette, je te ferais regretter un moment d'avoir parler ainsi de mon ami et d'avoir menacer Olivia ! Je te préviens, je ne me répéterais pas ! Allez, casse toi maintenant !"
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MessageSujet: Re: Le plaisir de la Liberté [Libre à tous. Libre pour plusieurs joueurs]   Le plaisir de la Liberté [Libre à tous. Libre pour plusieurs joueurs] Icon_minitimeDim 26 Aoû 2012 - 20:54

Le visage plein de larmes du Serdaigle était enfoui dans les mains fines et soignées de Terry. Encore tout tremblant, respirant avec une peine affichée, vu les toussotements nerveux, le claquement d'une couche de salive tenace au fond de sa gorge ou bien les reniflements discrets et fréquents. Se morfondant pitoyablement sur le banc, sachant pertinemment qu'il était pathétique et vulnérable, Terry n'osait même plus regarder Théodore en face. A vrai dire, il le terrorisait, surtout depuis la menace qui portait sur Olivia. Ce Sang-Puriste, incroyablement égocentrique et narcissique, était prêt à s'en prendre à une élève, entièrement innocente qui méconnaissait le projet néfaste qui flottait derrière elle, rien que pour éviter que quelques informations, importantes et secrètes, soient révélées au grand jour. Comme si c'était le genre du Serdaigle. A vrai dire, en son for intérieur, Terry savait qu'il avait d'autres chats à fouetter.

Terry avait presque oublié la configuration des lieux. Tout lui était confus, bousculé. Un véritable chaos se déchaînait dans sa tête. Enfin, portant ses mains à ses tempes battantes, Terry essayait tant bien que mal à garder son calme. Une sueur nerveuse apparaissait, par fines gouttes, sur le front rouge du Serdaigle, qui semblait mener un litige impressionnant et redoutable face à lui même. A vrai dire, vu les spasmes qui persistaient dans ses membres, Terry était littéralement fou de rage, au point de s'en crisper les mains tenacement, faisant apparaître des jointures blanches sur ses poings serrés et comprimés.

Il entendit la voix fausse, truquée et fourbe de Nott parvenir à ses tympans, comme un acide corrosif qui rongeait, seconde après seconde, la continence amochée du Serdaigle, qui résistait à l'envie massacrante de se défendre, désarmé s'il le fallait :

"Ecoute-moi bien, tu arrêtes de chialer. Il n'est pas question de ta p'tite sang-mêlé. Je m'en balance. Si tu ne dis rien... ou plutôt, si tu ne penses même pas à le dire, rien n'arrivera. Ni à toi, ni à elle. Sache, que tout cela dépasse de bien ta petite personne et tes petits problèmes... "d'intégration". Et c'est justement parce que tu n'es pas faux et prétentieux que cela t’arrive. Alors, soit un mec et grandis. Tss.."

Les propos blessants du Serpentard glacèrent rapidement le sang du Serdaigle. Gardant le silence, Terry se résolut à attendre, inlassablement, voulant maîtriser sa colère qui ne cessait de s'intensifier. Effectuant l'unique et dernier effort pour calmer éphémèrement sa fureur, la porte des Vestiaires s'ouvrit brusquement, ouverte par un coup de pied puissant qui se voulait sans aucun doute héroïque et plein de bravoure.

"Nott, je te conseille de baisser cette baguette et de te barrer d'ici avant que je ne te tue ! Crois moi qu'il n'y a pas que les Mangemort qui sont capable de faire souffrir leurs ennemis ! Je suis assez sur que si dans dix secondes tu n'as pas ranger cette foutue baguette, je te ferais regretter un moment d'avoir parler ainsi de mon ami et d'avoir menacer Olivia ! Je te préviens, je ne me répéterais pas ! Allez, casse toi maintenant !"


Sous le fracas sourd de la porte, Terry ne put s'empêcher de regarder de quoi ou qui il s'agissait. Levant ses pupilles encore rouges, Terry fut presque surpris pas l'apparition inattendue de Cormac. Étrangement, il tendait sa baguette, prêt à attaquer ou riposter. C'est à ce moment là que le Serdaigle se rendit compte que Nott avait lui aussi extirpé sa baguette. Depuis combien de temps ? Terry l'ignorait, mais il était presque persuadé qu'il la tenait depuis le début, prêt à s'attaquer à lui. Encore plus enflammé qu'avant, Terry se leva, maladroitement, vacillant presque. Prenant appui au bras inutilisé de son ami, Terry finit finalement debout, baguette en bois de cerisier. Enfin, s'avançant gauchement, Terry pointa sa baguette sur la poitrine de Nott, touchant de sa peau de l'extrémité de sa baguette :

"Nott ... Comme toi, je vais prendre la solution la moins loyale, comme tu l'as si bien qualifiée avant. Et ici, c'est Cormac, ma solution. Nous sommes deux, et toi juste un. Quel retournement de situation, n'est-ce pas ? Tu as le choix, maintenant ..."

Il s'avança d'un pas, faisant reculer, par la même occasion, le Serpentard de la même distance :

"Il vaudrait mieux que tu abandonnes ... Ou tu pourrais ne plus pouvoir écrire à ta grand-mère, ou à ton père, un Mangemort malgré lui, qui se planque on-ne-sait-où ..."

C'était presque comique, qu'une personne telle que Terry puisse ainsi prendre un ton aussi infecte et glacial. A vrai dire, ça déplaisait au Serdaigle avant tout. Parler ainsi, méchamment, froidement, lâchement, ça n'était pas lui. Seulement, à circonstances exceptionnelles, mesures exceptionnelles.

Il se tenait là, prêt à déployer un Charme du Bouclier pour couvrir lui et Cormac, qui était venu à sa rescousse. Nott était cerné.
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