Venin de Serpent parmi tant d'Or. [Pv Ginny]

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Le calme régnait dans le dortoir des filles de Serpentard. Elles somnolaient tranquillement alors qu’il leur restait encore cinq minutes avant de devoir se lever. Chacune pouvait régler son réveil comme elle l’entendait mais mieux valait se lever à sept heures. Et pourtant à six heures cinquante-huit, une tête se leva brusquement de son oreiller pour ensuite se fondre entre deux mains. June MacKenzy venait de sortir d’une façon brutale du monde des songes et elle ferma les yeux pour se remettre de l’émotion. Encore ce fichu rêve. Elle faisait parfois le même et encore le même et cela ne lui procurait évidemment aucun plaisir. A chaque fois, il s’agissait de la même chose ; Ambre était l’acteur principal de tous ces rêves et la blondine la hantait dans n’importe quelle scène de ce rêve. Les scènes montraient sa grande sœur entrain de mourir et elle, June, impassible face à ces évènements. Et pourtant, quand elle se réveillait, cela la bouleversait même si elle le cachait à tout le monde. Cela l’effrayait. D’une part, la vue de la mort l’écoeurait et ne la mettait pas très à l’aise et qu’il s’agisse de Ambre la troublait d’avantage. Elle avait coupé tout contact avec elle depuis longtemps mais elle ne souhaitait pas pour autant sa mort… Juste se venger et la voir souffrir mentalement. Parce que l’arme principale de June était plutôt la torture mentale que physique. Manipuler, mentir, se jouer des gens étaient bien un passe-temps divertissant pour elle. Quoi qu’il en soit, elle s’empressa de s’enfouir la tête sous sa couette pour se calmer et cacher la peur marquée sur son visage. D’habitude, elle n’avait peur de rien mais là, c’était tout à fait inhabituel.

Quoi qu’il en soit, ce ne fut qu’après trois minutes qu’elle se résolut à sortir de son lit alors que d’autres filles se préparaient. A son passage, on la saluait et lui demandait si elle avait passé une bonne nuit. Bien sur, elle répondait positivement, considérant que personne n’était en droit de savoir la vérité. Et puis, si elle racontait cela à quelqu’un, on la prendrait certainement pour une pauvre enfant apeurée et ce n’était pas l’impression qu’il fallait donner. Après tout, en tant que préfète, il fallait qu’elle soit fière, autoritaire et irréprochable. Au fond d’elle, elle comprenait tout de même ce que voulait dire le petit Mathias Alexander quand il parlait d’avoir peur de ses propres rêves. Finalement, il était peut être moins niais qu’il n’en paraissait. Ceci dit, June préféra ne plus y penser pour mieux déguster son petit déjeuner à la Grande Salle. Assise auprès de son groupe d’«amis », elle discutait tranquillement avec eux des rumeurs à propos d’une fille de Poufsouffle qui s’était brûlée les cheveux en cours de Potions. Ces discussions moqueuses l’amusaient et cela l’aidait à oublier son rêve. Puis, le groupe quitta la table et la plupart d’entre eux déclarèrent qu’ils devaient finir un devoir à la bibliothèque pour cet après-midi et qu’ils ne pouvaient donc pas rester avec les autres. Ces autres, au nombre de trois, comprenait June dans le lot. Ignorant où ils pouvaient aller, ils décidèrent de rester tranquillement en trio dans la Salle des Trophées en attendant qu’ils aient cours, dans une heure. Nommés Kellan Moore et Coleen Benson, ces deux là étaient plus ou moins les personnes avec qui June traînaient le plus. Elle les considérait comme des gens très utiles pour les coups bas et autres bêtises du genre mais aucune notion d’amitié n’était réelle entre eux selon June. Non, elle ne connaissait pas l’amitié mais juste la complicité.

S’avançant dans la salle des Trophées, Coleen referma la porte derrière eux et chacun se mirent à rire de la coupe de cheveux de Trelawney qu’ils venaient de croiser dans les couloirs du troisième étage. Toujours aussi stupide celle-là. Mais leur rire s’éteignit à la vue d’une tâche rousse qui leur gâchait la vue de tous ces magnifiques trophées. Puis, les trois se regardèrent et un nouveau sourire apparut à la suite, bien plus malicieux. Cette tâche n’était autre que la jeune Weasley, la fille qui n’avait pas eu la chance d’avoir une famille plus noble que des traîtres à leur sang. Pauvre petite. Notre héroïne repoussa ses cheveux en arrière et s’avança vers la traître à son sang en compagnie de ses acolytes. Puis, elle fit signe à Coleen de prendre la parole en première ; cette dernière sourit d’avantage et dit sur un ton sarcastique :

« - Oh, regardez ! Y a un machin roux qui bave devant des trophées en or ! Ah mais… Mais c’est Weasley, la sœur de l’imbécile Ronald qui est toujours cloîtré dans son lit de malade ! »

Puis, Kellan et June rirent à ces paroles et la préfète poursuivit :

« - En même temps, ici c’est le seul lieu où elle peut voir de l’or ou de l’argent. Ca ne doit pas être facile chez elle avec des bourses et des tirelires vides ! Je me demande bien comment ils vont payer l’hôpital pour l’autre là, qui suit Potter comme un toutou. Ils vont certainement devoir mendier, à mon avis. »

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Depuis plusieurs mois Ginny ne dormait pas bien ou très peu. En effet depuis que son frère sa meilleure amie et son amour de toujours étaient sur leurs lit d’hôpital coincés peut être à jamais comme des légumes. Elle avait franchement du mal à trouver le sommeil et c’était compréhensible.

C’est donc bien sûr avec un soupir qu’elle regarda l’heure, il était 3h00 du matin et toutes ses camarades de chambre dormaient à point fermé. Elle décida donc de descendre dans la salle commune prit le premier livre qu’elle trouva dans son sac et s’installa dans un des fauteuils près de la cheminée la ou les dernière braises chaudes du feu étaient en train de se consumer. La jeune lionne ce remémora alors tous les bons moments passé dans ses fauteuils avec eux et se mit à pleurer. Enfin des larmes ! Oui car cela faisait longtemps que Ginny Weasley n’avait pas pleuré. Tout cela était tellement bloqué en elle que cela devait bien arriver d’un moment à l’autre. C’est au petit matin que Ginny fut réveillé par ses amies qui allaient prendre leur petit déjeuner dans la grande salle. Ginny alla donc ce préparé afin de pouvoir les rejoindre le plus vite possible pour ne pas avoir à les faire attendre trop longtemps. Ginny regarda sa montre il était déjà 7h15 heureusement que celle-ci n’avait pas cour dès la première heure et qu’elle pourrait donc flâner dans le château avant de reprendre les cours longs et monotone. Oui monotone car depuis cette attaque au ministère sa vie paraissait plate et sans intérêt à ses yeux.

Ginny ce dirigea donc vers la grande salle et pris son petit déjeuner accompagnée de ses amis. Mais la rouge et or ne resta pas longtemps à table et partit direction la salle des trophées. Elle avait besoin de voir de pouvoir sentir qu’Harry avait existé que son père avait existé. Elle poussa la porte et se planta devant la vitrine elle ce perdit encore dans ses pensées et ce remémora la première fois qu’elle avait vu Harry sur un balais. C’était lors d’un match contre Serdaigle elle s’en souvenait comme si cela c’était passé je jour avant.

La rouge et or fut interrompus dans ses pensées par un groupe de fille de Serpentard qui venait de débarquer dans la salle.

« - Oh, regardez ! Y a un machin roux qui bave devant des trophées en or ! Ah mais… Mais c’est Weasley, la sœur de l’imbécile Ronald qui est toujours cloîtré dans son lit de malade ! »

Ginny entendit leur parole ce qui la blessa encore plus mais elle décida du moins pour le moment de ne rien répondre. La seule chose qui fit réagir Ginny c’est la réponse de la jeune fille de Serpentard qui ce nommait June MacKenzy la sœur d’Ambre aux yeux de Ginny elle ne ce ressemblait pas du tout.

« - En même temps, ici c’est le seul lieu où elle peut voir de l’or ou de l’argent. Ca ne doit pas être facile chez elle avec des bourses et des tirelires vides ! Je me demande bien comment ils vont payer l’hôpital pour l’autre là, qui suit Potter comme un toutou. Ils vont certainement devoir mendier, à mon avis. »

« Qu’est-ce que tu sais de ma vie tient puisque tu es là à parler sur moi ! Explique le fond de ta pensée alors vas-y je t’écoute ! »

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Les trois Serpentard restaient là, à observer la petite Ginny Weasley toute seule et sans défense. Ils se demandaient vraiment si elle était là pour admirer les trophées qu'elle n'aurait jamais chez elle ou s'il y avait une autre raison à cela. La salle des trophées était accessible à tous mais en général, certains élèves l'utilisaient comme coin de repère pour être tranquille. Les couloirs étaient souvent jonchés de gens et il faisait bien trop froid pour aller au Parc de Poudlard. Coleen laissa échapper un dernier pouffement de rire et elle dévisageait narquoisement la Gryffondor qui venait de prendre la parole. C'était tellement amusant de provoquer ces rouges et ors puisqu'en général, leur stupide courage les menait à répondre aux provocations et à s'énerver pour un rien. Oh oui, ils constituaient de véritables passe-temps à tenter de répliquer pour ensuite n'en jamais en finir.

Mais cette fois-ci, à trois contre un, il était clair qu'elle n'avait aucune chance. June se sentait toujours confiante mais lorsqu'il y avait des « amis » avec elle, elle se sentait beaucoup plus supérieure que d'habitude. C'était souvent comme ça chez les Serpents ; en bande, on ne se sentait plus alors que tout seul, on était plus vulnérable. Drago Malefoy était le parfait exemple ; en compagnie de Parkinson ou de Goyle, il faisait le plus malin auprès des autres maisons mais lorsqu'il était seul, il se montrait nettement moins confiant. Notre héroïne n'avait absolument rien contre lui mais elle riait intérieurement de cette frousse qu'il gagnait dans la solitude. Elle, elle appréciait la solitude même si elle admettait qu'il était beaucoup plus facile de s'attaquer aux autres à plusieurs. Seule, elle était plus froide et il était moins dur de l'énerver. C'était peut être le seul petit point en commun qu'elle avait la Weasley ; son instabilité, son côté colérique qui pouvait surgir à tout moment. Il suffisait de toucher son point faible et elle explosait en fureur.

Pendant que la rouquine lui demandait d'expliquer le fond de sa pensée, elle ne put s'empêcher de sourire bêtement pour se moquer d'elle. Puis, elle mit les mains sur ses hanches et répondit :

« - Oh, on a énervé la petite Weasel ! Faut savoir te détendre dans la vie, reste pas dans ton coin sinon tu vas finir aussi grincheuse que la vieille McGonagall. Et fais attention ; tu vas bientôt avoir des rides à ton âge, à cause de froncer les sourcils comme ça. »

Son sourire s’agrandit tandis que ses propos se noyèrent vite par les ricanements de Coleen et de Kellan. Puis, elle se souvint que la jeune demoiselle lui avait demandé de s'expliquer. Mais qu'est-ce qu'elle pouvait être barbante avec ces explications. Il n'y avait pas besoin de justifier quoi que ce soit, la situation était telle qu'elle l'avait décrite un peu plus tôt.

« - Je sais que ça doit pas être facile de vivre dans votre trou à lapin. Vous avez un toit pour vous protéger de la pluie, au moins ? »

dit-elle sur un ton qu'elle voulait sérieux mais qui sonnait pourtant malicieux.

« - A ce qui paraît, ils dorment tous dans la même chambre et mangent comme les campagnards. »

rajouta Kellan.

En fait, la seule chose qui sauvait un peu la réputation des Weasley à Poudlard était les frères jumeaux. Eux et leurs farces facétieuses amusaient beaucoup de monde, même certains Serpentard. L'an dernier, ils avaient réussi à faire mordre la poussière à Dolores Ombrage puis ils étaient partis sur leur balai, quittant l'école pour une nouvelle vocation dans le commerce. June n'avait pu s'empêcher de rire à toutes leurs farces mais elle n'appréciait pas cette famille pour autant. Elle ne voyait pas comment on pouvait apprécier les moldus et ne pas mettre en valeur la pureté de son sang. Ils ne se rendaient pas compte à quel point leur sang était précieux et ils étaient pour le mélange moldu et sorcier. Ce souhait était tabou, et répugnant. D'ailleurs, leur famille aurait pu devenir riche et glorieuse si elle avait eu d'avantage d'ambition. De toute manière, tout le monde sait que l'ambition et la détermination mène au pouvoir et à l'influence et ce n'était certainement pas le courage qui allait les mener à la victoire. Le courage, c'était bon pour les téméraires qui se prenaient pour des super héros alors qu'ils n'étaient que des purs ignorants.

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Voilà les Serpentard en puissance jamais les uns sans les autres, et surtout à chercher les ennuis à des personnes qui n’ont jamais rien demandé. Ginny était vraiment prise de panique habituellement en leur présence mais à présent tout cela était révolu elle allait faire face et leur montrer que la nouvelle Ginny était bel et bien présente pour de bon.

Elle n’avait jamais été aussi bien de toute sa vie elle était sûre d’elle. Oui il le fallait car elle protégeait un héritage. Sa famille et ses amis oui il le fallait c’était vraiment une question de survie. Elle ne serait plus la victime et surtout pas pour eux il en était hors de question.

« - Oh, on a énervé la petite Weasel ! Faut savoir te détendre dans la vie, reste pas dans ton coin sinon tu vas finir aussi grincheuse que la vieille McGonagall. Et fais attention ; tu vas bientôt avoir des rides à ton âge, à cause de froncer les sourcils comme ça. »

« Ne me cherche pas Mackenzy car je sais être une vraie vipère dans mon genre quand l’envie m’en prend ! Et ce n’est surement pas parce que tu as toute ta clique derrière toi que je vais fuir bien au contraire ! »

Jamais elle ne laisserait June lui marcher sur les pieds Ginny lui lança donc l’un de ses plus mauvais regards qu’elle avait en réserve et dont elle avait le secret. Elle se saisit de sa baguette et fusilla du regard ses deux acolytes qui riaient aux éclats.

« - Je sais que ça doit pas être facile de vivre dans votre trou à lapin. Vous avez un toit pour vous protéger de la pluie, au moins ? »

« Je pense que suis bien plus heureuse que toi dans ton magnifique château avec des parents si présents pour toi que tu étouffe sous leur je t’aime je suppose ! Non ce n’est pas sa tu es la pauvre petite malheureuse riche comme crésus ! Qui a vraiment trop d’amis enfin si on peut appeler cela des amis ! »

« - A ce qui paraît, ils dorment tous dans la même chambre et mangent comme les campagnards. »

« Retire tout de suite ce que tu dis ! »

Ginny referma sa main sur sa baguette la sortit précipitamment et perdit son sang froid ! Oui ce coup-ci elle ne se laisserait pas faire et si il fallait qu’elle se batte en duel elle le ferait sans hésiter.

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Le courage, c'était aussi quelque chose de palpitant. Quand June embêtait des personnes qui ne savaient pas se défendre, elle se lassait de les voir déguerpir tout de suite après sans prendre la peine de mettre du piment à l'ambiance. Mais là, avec la Ginny, c'était différent. Elle semblait d'humeur à participer à ce conflit de répliques cinglantes et June n'allait pas en rester là car elle détestait perdre. Il fallait bien que cela se finisse par une défaite totale de la Gryffondor... et à trois contre un, elle ne pouvait pas gagner. Elle avait beau prendre confiance en elle ou penser à ses amis, la Serpentard pensait que tout cela n'était qu'illusions puisqu'en rien l'amitié ne pouvait apporter quelque chose en plus, si ce n'est l'imbécilité de croire en son pouvoir.

June, au moins, était concrète et n'allait pas dans l'abstrait avec des croyances inexistantes et bonnes à attirer les esprits faibles. La rouquine n'était donc qu'une faible, se rabattant sur des notions immatérielles et trop humaines. On était tous humains, certes, mais parfois se refermer certaines portes s'avéraient très utiles ; notre héroïne en l'occurrence, avait supprimé une bonne partie des notions d'amitié qu'elle possédait. A cause d'Ambre MacKenzy. Cependant, malgré cette trahison, elle la remerciait de lui avoir procurer la force de ne plus considérer les gens comme des amis et donc, de ne pas les avoir sous sa responsabilité. Si on se lit trop avec quelqu'un, on s'engage à ce qu'il ne lui arrive rien et on devait être prêt à l'aider.

June ne tenait pas à s'enquiquiner avec ces devoirs pathétiques. Elle n'aidait les gens que si elle pouvait en tirer un intérêt ou pour leur demander une faveur par la suite. Sinon, ils pouvaient bien se promener ailleurs. Ensuite, il fallait savoir qu'une des faiblesses de la petite était peut-être son rôle de préfet ; cela lui valait énormément de consignes à respecter et parfois, cela l'agaçait de devoir se montrer indulgente envers des personnes qu'elle n'aimait pas, alors qu'elle grouillerait sûrement envie de leur envoyer des sorts cruels. Toutefois, cela dépendait également de son humeur ; parfois, il lui arrivait de passer outre ses obligations, surtout dans un endroit aussi désert que la salle des trophées. Ginny répliqua avec forte intonation et semblait bien sérieuse et ce sentiment amusa la petite troupe verte. On aurait dit qu'ils avaient réussi à l'énerver.. premier pallier atteint ! June sourit angéliquement en montrant ses dents ; on aurait dit une jeune fille innocente et pourtant, tous savait que ce n'était qu'une façade.

« - Waa, vous avez vu comment elle mord la Weasel ? On m'avait dit que c'était dangereux, ces petites bêtes du Terrier ! » dit-elle d'une voix fluette.

Toutefois, le regard mauvais que Ginny lança à June ne plut pas à cette dernière qui perdit un peu d'intensité dans son sourire avant de lui jeter elle aussi un regard mauvais. Pour qui se prenait-elle de lever les yeux ainsi ? Si elle le désirait, elle pouvait le faire en compagnie de ces stupides Gryffondor mais certainement pas devant des personnes de valeurs comme le petit trio ici présent. Et puis, cela n'en finit pas et la rouge et or continua sa parlotte, s'attaquant à la vie privée de la préfète. Ce n'était que justice d'un côté mais s'il y avait bien une chose que l'on pouvait remarquer chez les Serpentard, c'était bien le fait qu'ils se donnaient le droit de juger les gens que les autres ne devaient pas posséder. Plissant ses yeux, elle exprima son mépris envers la traître à son sang puis répondit d'une voix calme mais effrayante. Même Coleen et Kellan cessèrent de rire.

« - Tu as tout faux Weasley. Je me tiens certainement mieux dans un milieu aisé plutôt que dans un milieu de bas étage. »

Il était vrai que sa mère avait des tendances mère poule et qu'elle subissait les sauts d'humeur de son père mais oui, parfois, elle rêvait d'indépendance. Ambre l'avait obtenu en quittant sa famille mais jamais sa petite sœur ne ferait une chose pareille. C'était pire que lâche et un acte de traîtrise impardonnable. Mais l'heure n'était pas venu de s'apitoyer sur son passé ; elle en voulut à la rouquine de lui avoir rappelé sa sœur et elle réagit dès qu'elle vit celle-ci sortir sa baguette. Décidémment, à Gryffondor, on ne connaissait que les manières dures et ne savait pas se défendre qu'avec la parole. Des sauvages... Oui, ils avaient l'allure de sauvages incivilisés et c'était sans doute pour cette raison que la famille de cette fille n'était pas si intégrée que cela dans la société. Ils ne pouvaient que s'en vouloir à eux-même de ne pas avoir voulu se plier à des règles plus nobles alors qu'ils en avaient vraiment eu la possibilité. Kellan fut le premier à sortir sa baguette par réflexe et June afficha un rictus ; il avait toujours été un garçon rapide alors que Coleen, restait en retrait en préférant analyser les choses avant d'agir. Pour une fois qu'elle était intelligente, elle. D'habitude, elle jouait mieux son rôle en mouton et en bécasse. M'enfin soit... June tendit également sa brindille vers Ginny mais n'eut pas l'intention de lui lancer un sort... du moins, cela dépendait de la suite. Il aurait été cependant idiot de ne pas la sortir puisque ce serait se jeter dans la gueule du loup sans s'y préparer.

« - C'est comme ça que tu accueilles tes supérieurs ? C'est du joli comme éducation. Tu baisses tout de suite ta baguette et tu l'as ranges gentiment... j'espère que ce n'est pas dur pour toi de comprendre. A trois contre un, tu n'as que peu de chances et je suppose que tu voudrais éviter de pénaliser le sablier de ta maison, n'est-ce pas ? » lança t-elle d'un air à la fois menaçant et moqueur.

A présent, Coleen sortit également son arme, jugeant que la situation allait sûrement se corser.

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