- Nox - A vous de rallumer l'espoir.

La 6eme année touche presque à sa fin à Poudlard, le trio de Gryffondor, toujours dans le coma, ne peut rien faire contre l'avancée des Mangemorts...A vous de vous battre pour faire gagner votre camp !
 
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 Lord Voldemort (TERMINEE)

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Lord Voldemort
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Lord Voldemort

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Identité du Sorcier
Baguette magique: If et plume de phénix, 33,75 cm
Ascendance: Salazar Serpentard
Camp: C'est Voldemort voyons !

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MessageSujet: Lord Voldemort (TERMINEE)   Lord Voldemort (TERMINEE) Icon_minitimeSam 28 Avr 2012 - 16:30

TOM ELVIS JEDUSOR
~ Âge : Soixante-dix ans
~ Date et lieu de naissance : 31 décembre 1926, orphelinat inconnu à Londres
~ Activité :Putschiste invétéré, grand créateur de plans pour s’emparer du pouvoir en Angleterre (pour commencer), plus puissant sorcier du monde moderne, Lord Voldemort ne manque pas d’emplois.
~ Célébrité de l'avatar : Ralph Fiennes.
~ Votre ancienne maison à Poudlard : Serpentard !
~ Particularité : Legilimens et occlumens exceptionnel, fourchelang, peut voler sans aide de balai, sombral ou autre aides pour sorcier moins doués
~ Baguette: If et plume de phénix, 33,75 cm

~ Notes aux BUSE ~
Astronomie : Optimal
Botanique : Optimal
DCFM : Optimal
Histoire de la Magie : Optimal
Métamorphose : Optimal
Potions : Optimal
Sortilèges : Optimal
Option 1 : Arithmétique ( Optimal )
Option 2 : Étude des runes ( Optimal )
~ Notes aux ASPIC ~
Sortilège & Enchantement : Optimal
Métamorphose : Optimal
Histoire de la Magie : Optimal
Potion : Optimal
Études des Runes : Optimal
Botanique : Optimal
Défense contre les forces du mal : Optimal
Arithmantie : Optimal
Astronomie : Optimal

~ Description du Physique ~
Qui voit le Seigneur des Ténèbres s’en souvient toute sa vie. A force de pratiquer des expériences de magie noire sur lui-même (quoique pas seulement), l’âme de feu Tom Jedusor s’est dégradée, mais son corps aussi. Son épiderme est aussi mince que le serait la peau d’un serpent sans écaille, d’une couleur légèrement verdâtre et presque transparente par endroit, laissant entrevoir des veines noires comme celles d’un drogué. Ses yeux sont réduits à des fentes qui parfois se teintent d’un dangereux éclat rougeoyant quand Voldemort ressent une vive émotion telle que la colère, une poussée d’adrénaline, une vive satisfaction. Ses narines, elles, sont quasiment invisibles dans la chair de son visage, sous un nez très aplati. En somme, petit à petit à force d’altérations de plus en plus importantes, le Seigneur des Ténèbres est devenu un mélange entre homme et serpent.

La forme physique en elle-même de Lord Voldemort est moyenne. Il ne possède que très peu de force musculaire sans l’aide de la magie, ne peut guère courir longtemps (quoique pourquoi s’y abaisserait-il ?), et est d’une minceur cadavérique. Cependant sa démarche, toujours altière, toujours majestueuse, aussi délicate et dangereuse que celle d’un grand fauve en impose, et quand il marche vers l’imprudent qui a osé susciter son courroux, celui-ci ne peut s’empêcher de voir en cette ténébreuse apparition une sorte de géant – sentiment amplifié par la haute taille du Seigneur des Ténèbres – s’apprêtant à l’écraser sous l’ourlet de sa robe noire.

De fait, l’originalité vestimentaire n’est pas l’habitude de Voldemort qui se contente de s’envelopper d’une robe faite d’obscurité. Bien souvent ses victimes ne discernent qu’une haute silhouette drapée aux traits dissimulés par un capuchon qui laisse seulement apercevoir deux points rouges comme des rubis et inquiétants comme des passages vers l’Enfer. Beaucoup éprouvent une sensation de malaise physique en se trouvant sous ce regard, et ce n’est pas uniquement parce qu’ils savent qui ils ont en face d’eux mais aussi parce que la magie noire dans laquelle le Seigneur des Ténèbres baigne l’entoure d’une aura terriblement menaçante, épouvantable.

L’effet de tout cela est encore accentué par ce qui est presque une extension de Voldemort, le serpent Nagini. Comme si le Seigneur Sombre n’était pas déjà assez terrifiant en lui-même, quiconque le verra aura de bonnes chances de se trouver face à un serpent aux dimensions proportionnelles à son surnaturel intellect qui fait volontiers son piquenique des opposants du Seigneur des Ténèbres. Qu’est ce qui me tuera, le serpent ou la baguette ? Moult victimes se sont posées la question.
~ Description du Caractère ~
La psychologie de Lord Voldemort donnerait matière à mille travaux de moult générations de psychologues. Si tant est qu’ils puissent approcher leur redoutable sujet d’interrogations ils trouveraient dans son esprit des méandres infinis de haine, de désirs, de passions, de contradictions, de rancœurs, de colère. Ils trouveraient une inénarrable volonté qui jamais ne faiblit, ainsi qu’une bonne dose de malveillance tempérée par une exceptionnelle intelligence. Ils y trouveraient une grande frustration et des plaisirs terribles assouvis par d’ignobles procédés. Mais bien sûr, personne ne sait ce qui se passe dans la tête du Seigneur des Ténèbres à part lui, et il n’a pas l’habitude de confier ses états d’âme à son entourage, puisque celui-ci a pour destination principale de lui obéir. Après tout il a le pouvoir.

Le pouvoir. Son désir primal et absolu. Le pouvoir pour se prémunir de la mort que sa mère, pourtant douée du pouvoir de la magie n’a pu éviter, le pouvoir pour s’élever à une position suprême d’où il serait le Maître et d’où nul ne pourrait le commander, de façon à ne pas subir comme sa mère a subi les outrances d’autrui toute sa courte vie. Le pouvoir pour châtier ceux qui le méritent et que nul autre ne peut punir comme ils devraient l’être. Le pouvoir pour découvrir tous les secrets de cette Magie qui l’obsède et qui l’imprègne à un point tel qu’on ne l’avait plus vu depuis des siècles. Le pouvoir pour inventer de nouvelles formes de sorcelleries telles que nulles n’en a jamais vu depuis l’apogée sorcière, pour créer ce que nul avant lui n’a jamais créé. Le pouvoir est une obsession, une névrose qui consume le Seigneur des Ténèbres. Toujours plus, toujours plus de pouvoir à disposer dans ses mains reptiliennes et à utiliser pour créer le monde comme il le désire.

Pour châtier les moldus. Haïssables, répugnants, vils moldus, substantifique moelle de la corruption qui gangrène la Terre, souillure primitive et inférieure. Oh, le Seigneur Sombre eut une première démonstration de l’immondice des moldus dès son enfance à l’orphelinat où il constata leur nature méprisante envers ce qui était différent, leur haine de ses capacités particulières, et leur infériorité devant lui, leur veulerie, leur peur devant ceux qui les dépassaient de si haut qu’ils ne pourraient jamais s’élever à ce point éminent. Et puis quand sut ce que son « père » avait fait, quand il prit conscience de la pollution, des guerres, de tout ce que ces barbares sans magie infligeaient à la Terre, comment ne pas les haïr ?
Mais le sang, oui le Sang Pur, telle était la distinction suprême. Descendre du plus grand des fondateurs, voilà qui le sauvait du sang de bourbe qui coulait à moitié dans ses veines, voilà qui le avait du péché originel qu’avait été sa naissance, sa sortie de la graine corrompue d’une créature infirme et sans magie. Voilà qui le destinait à de hautes fonctions. Et ceux qui ne le comprennent pas, ceux qui refusent de voir la gloire de sa vision… certains qualifient Voldemort de sadique, mais c’est faux, si faux. A-t-on déjà vu Voldemort torturer des gens qui ne le méritaient pas ?

Des professeurs nés moldus répandant leur corruption dans les esprits, des opposants qui veulent du mal au plus grand sorcier de tous les temps, des moldus qui sont de toute façon de simples animaux destinés à être réduits à la servitude. Mais des bons sorciers, au sang pur ? Qu’ont-ils à craindre s’ils comprennent les nobles buts du Seigneur des Ténèbres. Et même des sang-mêlés peuvent se révéler aussi méritants que tout autre si le parent sorcier contrebalance la putride influence du parent moldu. Mais évidemment comment qualifier un né moldu de sorcier ? Un être si abject dès la naissance ? Non Voldemort n’est pas sadique, il est Juste. Voilà ce qu’il pense, voilà ce qui est.
~ Famille et amitié ~
Le sens de la famille n’est pas très développé chez Lord Voldemort, c’est le moins qu’on puisse dire. Sa famille paternelle ? Abattue, froidement, sans sourciller. Sa mère ? Une sorcière qui n’a pas su utiliser ses pouvoirs pour se protéger de la mort, ô faille impardonnable que celle de succomber à la commune vulnérabilité de la chair quand on appartient à la plus auguste des lignées sorcières. Et de ce point de vue, du point de vue de la lignée, la question prend une grande importance pour Voldemort. Le fondement de son idéologie se base sur le fait qu’il est le seul descendant vivant du grand Salazar Serpentard, la pierre angulaire de sa peur obsessionnelle de la mort réside, inconsciemment, sans qu’il puisse l’admettre, dans la mort de sa mère à la naissance. Si l’amour filial, l’amour tout court, ne signifie rien pour Voldemort, le sang et la mort de ses aïeux l’ont façonné, comme tout à chacun, quoique le produit dudit façonnage soit unique au monde.

Ceux qui penseraient que Lord Voldemort considère les mangemorts comme sa famille se trompent lourdement. Des outils, des pions, parfois, quand ils sont particulièrement utiles à sa cause, presque comme des compagnons, mais les considérer comme des « amis », une « famille », certainement pas. Le Seigneur des Ténèbres n’a plus de famille vivante et c’est fort bien ainsi. Sa famille morte lui suffit pour servir ses ambitions, et est dans l’incapacité d’y trouver à redire.
Il est aussi un point amusant avec la famille de Lord Voldemort. Son plus grand ennemi, celui qu’on appelle, évidemment à tort, l’Elu, Harry Potter, est son cousin éloigné grâce à leurs liens de parenté avec les frères Peverell. Ainsi, la personne que le Seigneur des Ténèbres désire tuer plus que tout autre est en quelque sorte de son sang. Non pas que cela l’ennuie, il a de la pratique.


~ Histoire ~
Décembre 1937, Londres

- Pourquoi pensez-vous que je sais où se trouve Emma, madame Cole ?

La voix doucereuse, sirupeuse et légèrement moqueuse du très jeune Jedusor envahit la pièce, irritant fortement la vénérable vieille dame aux cheveux blancs coupés très courts qui se tenait en face de lui, et le regardait d’un air peu amène. Comme à son habitude, du reste. Ce garçon lui inspirait le plus grand des malaises et ce depuis qu’il était en âge de se déplacer. Il parlait comme un adulte, possédait une espèce d’intelligence sournoise et préparait sans cesse des mauvais coups pour ses petits camarades. Oh, au début ceux-ci avaient tenté de s’en prendre à lui, ayant vite remarqué sa marginalité – l’on sait comme les enfants sont entre eux – mais ils avaient très vite, vraiment très vite abandonné l’idée de s’en prendre au petit Tom, tout chétif qu’il soit.

C’est que ceux qui s’en prenaient au jeune Jedusor avaient toutes sortes d’ennuis. Ils tombaient dans les escaliers et se cassaient un bras. Ils se retrouvés enfermés dans une armoire sans qu’on sache trop comment la façon dont ils étaient arrivés dedans. Ils disparaissaient même, parfois, pendant un jour ou deux. Et il n’y avait pas que les enfants. Cette jeune miss qui avait été engagée pendant l’été pour alléger la charge de la directrice, avait eu la mauvaise idée de gourmander Jedusor à propos de la disparition d’une écharpe, un petit larcin qu’elle soupçonnait Tom d’avoir commis. Le résultat ne s’est pas fait attendre : sa main avait glissé sur un couteau de cuisine, résultat une profonde estafilade qui avait eu du mal à guérir. Oh madame Cole savait ce que ses rares amies du club de bridge diraient si elle leur parlait de tout cela. Superstition, idioties. Coïncidences. Pourtant… le regard de l’enfant lui semblait si malveillant.

- Ne te joue pas de moi Tom Jedusor, fit elle d’une voix légèrement chevrotante, Emma t’a traité de monstre devant trois de tes petits camarades, et aujourd’hui elle est introuvable !

L’enfant eut un sourire empreint de sarcasme, une expression dédaigneuse. Et puis, de sa belle voix douce, teintée d’un accent feint de surprise choquée.

- Mais alors madame Cole cela ne vous dérange pas que Emma m’ait traité de monstre ?

Madame Cole. Alors que tous les autres l’appelaient par son prénom et la tutoyait, excepté les nouveaux arrivants, avec Tom c’était toujours Madame Cole. Et il le disait d’un air, avec un ton, qui semblait signifier « vous ne serez toujours qu’une Madame Cole ».

- Ce n’est pas la… enfin bien sûr que ça ne se fait pas, et je lui en aurais parlé si tu… enfin il y a ton comportement Tom ! Et maintenant tu me dis que tu ne sais pas où elle est, alors que tout le monde dans cet endroit sait que tu…

- Que je quoi, madame Cole ? Je ne comprends pas, dit-il d’un air peiné.

Elle eut un soupir lourd. Cela la fatiguait, la fatiguait tellement. C’était un enfant, un simple enfant, mais il était si… étranger, si effrayant.

- Vous ne devriez pas vous préoccuper autant d’Emma, cela ne vous réussit pas madame Cole. D’ailleurs je crois l’avoir vu sur le balcon du premier étage. Je lui aurais bien dit qu’elle risquait de tomber mais je pense qu’elle ne m’aurait pas écoutée.

Et puis il partit, sans se donner la peine de demander l’autorisation, dans un rire cristallin et moqueur. Le lendemain, un étrange visiteur au nom non moins étrange – Albus Dumbledore, avait-t-on déjà entendu pareil patronyme ! – se présentait.


28 juin 1942, Pré au Lard

D’un geste rapide, Jedusor défit le cachet de la lettre. Il était seul dans un troquet relativement miteux du petit village à la périphérie de Poudlard. « Au dragon vert ». Un endroit petit géré par un seul homme, James Dowson, dont Jedusor connaissait tous les secrets. Il était sûr que ce n’était pas un espion. Amusant qu’un jeune homme de seize ans se préoccupe d’être espionné ? Moins si l’on considérait que Albus Dumbledore, le talentueux professeur de métamorphose de Poudlard que l’on disait promis à un avenir météorique et qui se trouvait très engagé dans la lutte contre Grindelwald, portait au jeune Tom Jedusor une attention dont l’intéressé se serait bien passé.

Tout cela avait commencé depuis l’affaire Hagrid. Le seul à soupçonner quelque chose, manifestement, avait été Dumbledore. Le vieux directeur adorait littéralement Tom, le chouchou de Poudlard et ses préjugés initiaux contre les êtres de la sorte d’Hagrid avaient plus que contribué à faire en sorte que tout aille dans le bon sens. Mais Dumbledore, c’était différent. Il le surveillait, il posait des questions, il trouvait assez de temps pour se méfier du plus brillant étudiant que Poudlard ait jamais compté dans ses murs. Et les autres professeurs, ces idiots congénitaux, ne soupçonnaient rien de l’antagonisme secret et feutré qui se nouait entre le professeur et l’élève. Les activités de Tom n’en étaient que plus dangereuses et plus risquées. La magie noire qu’il commençait à pratiquer de moins en moins timidement, la fausse arrestation de Rubeus Hagrid il y a quelques jours de cela, tout cela pouvait déjà lui valoir une condamnation sévère malgré son jeune âge.

Mais ce qu’il avait dans les mains… ce qu’il avait dans les mains c’était une autre histoire. On pouvait le tuer pour cela. Pour cette lettre partie d’Allemagne par des moyens magiques et arrivée en Angleterre par la famille d’un des admirateurs de Jedusor à Poudlard. Cette lettre qui venait de Gellert Grindelwald. Le cœur de Tom battait puissamment. Il n’avait jamais cru que sa tentative de contacter le puissant mage noir aboutirait ni que celui-ci répondrait.

Lentement Voldemort, comme il commençait à se faire surnommer par sa cour, lit la lettre. Grindelwald se déclarait intéressé et surpris par les vues du jeune Tom et se proposait de correspondre avec lui aussi souvent que le permettrait l’évolution du conflit et tant que cela serait prudent. Il répondait également à certaines de ses questions sur certains procédés de magie noire que Tom n’osait jusque-là envisager tout à fait. Et in concluait par cette phrase plutôt énigmatique qui fit lever un sourcil à Jedusor « à mon nouveau jeune ami qui me rappelle une ancienne connaissance ». Qui cela pouvait-il être ?

31 Octobre 1981, Godric's Hollow

Un bébé. Quel déshonneur que d’aller tuer un bébé, qui plus est un sang-pur. Oh certes ses parents avaient trahis leur sang et s’étaient rangés contre lui et ses mangemorts mais tout de même, ce n’était pas acceptable. La légende du Seigneur des Ténèbres ne grandirait pas quand tous apprendraient que Vous-Savez-Qui tuait des bébés dans leur berceau. Mais qu’importait, quoique cela n’apporterait aucune gloire il fallait le faire car la prophétie… cette maudite prophétie ! Ce maudit, maudit Dumbledore. Toujours à chercher à le détruire, toujours à comploter, à tramer ses plans perfides en vue d’arrêter le renouveau inexorable du monde sorcier. Mais ce soir, oui ce soir tout cela allait cesser ! La seule menace contre le règne éternel de Lord Voldemort serait anéantie. Toutefois il avait dit à Rogue qu’il ne tuerait pas la mère et était disposé à respecter sa parole. Après tout elle n'était pas la principale menace et Severus Rogue s’était montré un serviteur très utile puisque sans lui la prophétie ne serait jamais venue aux oreilles du Seigneur Noir. Pour autant si elle se mettait en travers de sa route… Alors qui pourrait lui en vouloir de ne pas respecter sa promesse ? Et Rogue, l’habile Rogue, lui était fidèle. Un sourire carnassier vint aux lèvres du Seigneur des Ténèbres alors qu’il s’approchait de la maison des Potter.

2 Aout 1992, Albanie

Souffrance, souffrance et uniquement de la souffrance. Le rat fuyait pour échapper à une chouette lancée à sa poursuite. Mille égratignures sur ses flancs lui arrachaient des couinements de douleur quand il percutait une branche d’arbre ou qu’il éraflait une de ses pattes sur un silex. A l’ultime seconde le rongeur réussit à se glisser dans une cavité sous terraine en passant sous des racines d’arbre. La chouette ne put que gratter le sol furieusement, sa proie envolée. Le rat, lui, s’enfonça dans des petites cavités sous terraines jusqu’à surgir dans un tronc d’arbre évidé par l’action des termites et autres insectes qui hantaient la forêt albanaise.

Petit à petit l’esprit de l’être qui habitait le rat reprit le dessus. La frustration était si grande ! Le serpent qu’il habitait auparavant n’avait plus pu supporter cette pression et était mort, il avait fallu se rabattre en catastrophe sur l’animal le plus proche qui s’était trouvé être un rat, et avant qu’il puisse trouver un serpent à posséder, une chouette avait tenté de faire de lui son casse-croute. Et voilà, Voldemort parlait fourchelang pas rongeurlang ! Les pensées du corps qu’il habitait lui étaient par conséquent presque totalement inintelligibles et la souffrance était encore plus intense qu’avec un serpent. Pour la millième fois au moins le Seigneur des Ténèbres se repassa en esprit les visages de ceux qu’il châtierait un jour pout cette terrible humiliation. Dumbledore. Potter. Les lâches qui l’avaient abandonné. Et Rogue, ce maudit Rogue ! Ce chien qui avait fait obstacle à sa tentative de s’emparer de la pierre philosophale ! Tous paieraient…

Si toutefois… non ! Quelqu’un viendrait. Il était le plus grand des sorciers, le plus puissant, le plus terrible ! Le plus sage, le plus sagace ! Sa destinée n’était pas, ne pouvait pas être de mourir sous les traits d’un animal, fût-ce un serpent, il devait s’en convaincre. Un jour on viendrait le chercher, oui un jour… ou un homme passerait et il pourrait essayer de le… non, non trop difficile, impossible pas dans son état. Il avait été si difficile de posséder Quirell alors même qu’il était consentant.

Le désespoir et la haine envahissaient le Seigneur des Ténèbres. Mais l’espoir demeurait, faible, infime.

Octobre 1996, lieu inconnu

- Maître ?

Le Seigneur des Ténèbres leva ses yeux rougeoyants vers son serviteur. Pourquoi ses pensées s’étaient-elles égarées vers ces époques oubliées de son passé ? Il l’ignorait mais il fallait mettre bon ordre à ces pensées sans objet. D’un geste sec de sa baguette il fit disparaître le rapport qu’il lisait auparavant. De Rogue sur Dumbledore. Rien d’inquiétant. Et c’était justement ça qui était alarmant, Dumbledore ne semblait pas vouloir bouger ni se mettre en mouvement. Si Rogue ne découvrait pas bientôt ce que le vieux fou tramait il faudrait prendre d’autres mesures… Mais pour l’instant, l’attention du terrible sorcier se fixait sur un autre de ses ennemis.

- Ton rapport sur Scrimgeour, Patrick. L’affaire Thicknesse a-t-elle une chance d’aboutir si je la laisse entre les mains de ton ami Yaxley ou devrais-je prendre des mesures plus personnelles afin de vous motiver… ?

La voix du Maître était dangereusement doucereuse. O’Malley, Patrick de son prénom, ne le sentait que trop. Il envisagea un moment de laisser tomber Yaxley, son plus proche associé parmi les mangemorts et de mettre le manque de progrès sur son dos. Mais… le Maître souriait. Comme si il savait ce que son serviteur allait dire. Etait-il possible qu’il soit dans sa tête ? Sans qu’il ait rien senti ? O’Malley frissonna de terreur. Pris d’une irrésistible impulsion il s’agenouilla auprès de son seigneur et se mit à parler d’une voix tremblante.

- Tout ce que vous déciderez comme mesures… je veux dire, je serais honoré, je suis votre fidèle serviteur, quoique vous décidiez je ne pourrais rêver mieux.

Voldemort eut un sourire faussement indulgent devant les propos incohérents de son affidé, promenant sa baguette sur la peau du mangemort, de plus en plus près de sa Marque. Sa voix se fit douce, amicale, paternelle. Mais rien ne pouvait cacher la menace sous-jacente.

- Je sais Patrick, je sais.

L'opération du ministère était moins urgente qu'auparavant et le Seigneur Voldemort pouvait se permettre d'être indulgent. Le Grand Ennemi, Dumbledore, avait perdu trois de ses pantins d'un seul coup ! A fortiori, le chef des pantins, Potter, se trouvait dans un état comateux, pour autant que les sources du mage noir puissent en juger. Et de la sûreté de leur jugement dépendait leur espérance de vie. Ah quelle frustration que de l'avoir laissé échapper ! Mais quelle délectation, oh oui quelle immense satisfaction d'imaginer le désarroi, la peine, la colère peut être même, de l'infâme vieillard qui tirait les ficelles depuis son bureau de Poudlard. Et les plans que le Seigneur des Ténèbres mettait en branle allaient assurer un succès définitif à ce second avènement qui serait le dernier et l'éternel. Potter hors jeu et bientôt définitivement, le ministre cerné de toutes part, Dumbledore isolé, tout était au mieux. D'un geste sec Voldemort congédia O'Malley, caressant Nagini distraitement. La fin approchait, pour eux tous.


~ Test RP ~
Morg regardait le ciel, abruti par les rayons du soleil en ce jour d’été. On connaissait le Caucase pour son climat froid, en Europe de l’Ouest, mais par en ce mois d’Aout, l’astre lumineux se montrait impitoyable avec Morg et les siens, qui occupaient plusieurs kilomètres non loin de l’Oural. Non pas qu’ils soient extrêmement nombreux mais leur taille colossale changeait tout. En effet, Morg culminait à sept bons mètres, ce qui était considérable même dans son clan de géants. La plupart ne dépassaient pas six mètres et demi. De la même façon, Morg était le plus musclé, le plus teigneux, le plus malin et le plus violent du groupe, ce qui faisait incontestablement de lui le To’l’Gul, ou plus simplement, le Grand Chef. Mais cet éminent personnage s’ennuyait fort. Se grattant le cuir chevelu, faisant ainsi tomber quelques insectes, un rongeur et une carcasse d’oiseau. Puis il émit un bâillement à fendre la montagne en deux et entreprit de scruter sa la bande de géants vautrés à ses côtés, autour d’un tas sanguinolent de carcasses animales fraîchement dévorés. On était après le repas et la digestion aidant, on s’expliquait aisément la fatigue de cette compagnie de grande envergure.

Morg jeta un œil critique sur son second officieux, Droka. Ce dernier avait été blessé dans une rixe avec le clan des longues barbes, et depuis il n’était plus aussi performant qu’avant. C’est-à-dire qu’il fracassait moins de crâne et que ses beuglements intimidants étaient justement moins intimidants qu’avant. Morg, qui ne manquait pas de finesse, se disait depuis quelques temps qu’on mesurait la valeur d’un chef à celle du second qu’il avait soumis. Enfin il ne se le disait peut être pas ainsi mais fondamentalement c’était l’idée. Il sembla à Morg que le moment était venu de prendre des mesures énergiques afin de remédier à cette situation déplaisante.

En grommelant, un leva son considérable arrière train, suscitant les regards des autres. Il s’avança vers Droka et, d’une façon particulièrement vindicative, lui cracha à la figure. Les coutumes des géants du clan de Hache Bleue étaient très complexes mais c’était parler sans se tromper que d’interpréter ce crachat comme un signe de défi. Droka se contenta de se recroqueviller et de lever la main de façon plaintive. On aimait pas les bavards, céans. Ni ceux qui se conduisaient lâchement. Vexé par ce second que la force avait visiblement déserté, Morg s’empara du gourdin qui pendait à sa ceinture – un gourdin en bois de fer rehaussé d’acier, bref un gourdin de haut personnage – et d’un geste d’habitué, fracassa le crâne de Droka avant que celui-ci ait eu le temps de dire « ouf ». Il y eut de l’agitation, des crânes fracassés, un nouveau second fut choisi et le clan revint au calme.

On aurait pu croire qu’après ce conflit hautement politique et particulièrement fatiguant, Morg aurait eu le droit à un peu de repos ! Un chef si avisé. Mais non. Un concert d’exclamations inquiètes le tira de sa sieste. Il prit à nouveau son gourdin d’un air mauvais. Si c’était encore le clan des poings de bronze, ils allaient voir ce qu’ils allaient voir. Cependant ce n’était pas le clan des poings de bronze. Que non ! Une vingtaine de sorciers habillés de noirs et masqués sur des balais sillonnaient le ciel. Morg sut immédiatement à qui il avait à faire : les partisans de celui que les géants appelaient le Grand Sorcier Noir. Il se dressa de toute sa hauteur, prêt à faire face à l’intrusion. Cent dix-neuf géants firent de même.

- Qu’est-ce que vous voulez ? Nous ne sommes pas alliés au Grand Sorcier Noir ! Et vous n’êtes pas chez vous, humains masqués !

Une voix tonitruante, un ton colérique et le gourdin levé bien haut. Voilà qui devrait en imposer quelque peu.

- Pas encore, ô Morg, Conquérant du Caucase, Broyeur de Crânes, Massacreur des Oreilles Brunes, Seigneur parmi les tiens, Prince des Géants, Invincible Tueur ! Mais j’espère pouvoir vous convaincre de changer d’avis !

Le Seigneur des Ténèbres vit bien que le chef de ces sauvages était surpris de son intervention. Il faut dire que Voldemort était descendu du ciel en volant sans rien pour s’y aider, et d’un sonorus bien placé, sa voix glaciale avait envahi la vallée. Et le terrible sorcier vit aussi combien le géant était flatté de l’énumération de ces titres si faciles à décerner et si vides de sens. Il s’aperçut aussi que les guerriers du clan étaient perplexes et impressionnés devant ce grand sorcier qui semblait chevaucher un nuage de volutes noires.

- Moi Morg, je veux savoir comment tu comptes me convaincre ! On ne se battra pas avec toi simplement parce que tu sais voler comme un petit oiseau !

Voldemort vit que ce ne serait pas si facile qu’il l’escomptait. Oh il était sûr de son affaire en venant pourtant, ce clan avait été étudié par des recruteurs mangemorts depuis des mois, on avait noté son agressivité, son étonnant sens tactique au combat et un grand nombre de critères. Mais ce Morg était presque intelligent et presque doué de volonté. Et il n’avait que peu cillé devant la démonstration magique du Seigneur des Ténèbres. C’était tout l’ennui avec les géants, on ne pouvait pas les époustoufler de la même façon qu’on l’aurait fait avec des sorciers.

- Ô Morg, Puissant Géant, Grand Capitaine des Massacres, je ne viens pas les mains vides ! Vois ces présents en gage de mon estime !

Huit mangemorts descendirent du ciel par paires, chacune de ces paires faisant léviter d’énormes coffres de bois qu’ils déposèrent doucement aux pieds du chef. Celui-ci jeta un regard méfiant à Voldemort et ouvrit les coffres. Or, bijoux, perles et armes scintillèrent dans le crépuscule. Lentement, Morg tourna autour des coffres, les regardant. Voldemort se dit à ce moment-là que ça ne passerait pas idéalement.

- Grand Sorcier Noir, part et emporte tout cela ! Tu ne m’achèteras pas avec des breloques et des promesses ! J’ai vu ce qui arrivait aux géants qui combattaient dans tes guerres il y a une décennie ! Et je refuse de…

Morg s’interrompit. Ou plutôt l’énorme hache de guerre brusquement plantée dans sa grosse tête velue le fit taire. Le tueur retira doucement son arme du corps de sa victime.

- Je suis Dulom ! Ce bâtard de fils de chienne a tué mon frère aujourd’hui, et même si Quemen n’était qu’un rat et moins qu’un chien, c’était quand même mon frère ! Je dis : je suis le chef et on se battra avec cet humain volant si-il peut payer en trésors et sang !

Un certain nombre de géants défièrent Dulom fils de Korus et tous échouèrent. Voldemort repartit avec les siens, un sourire aux lèvres. Le plus gros clan de géants du Caucase venait de prêter allégeance. Rester à transporter ces grands personnages en Angleterre, mais il pouvait compter en cela sur des affidés Russes. L’avenir s’annonçait radieux.

~ Et vous ? ~
~ Où avez-vous connu le forum ? : par votre sujet dans Pub Rpg Design
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~ Niveau RP : Bon (j'ai envie de dire, jugez mon test rp x)
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Dernière édition par Lord Voldemort le Sam 28 Avr 2012 - 20:30, édité 2 fois
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Luna J. Lodwick
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MessageSujet: Re: Lord Voldemort (TERMINEE)   Lord Voldemort (TERMINEE) Icon_minitimeSam 28 Avr 2012 - 20:25

Code OK, fiche merveilleuse... Que demande le peuple ? Ah, de te valider ? PAS DE SOUCIS !

Encore une fois, bienvenue, ô Lord !
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Rigel A.Black
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Camp: Celui qui autorise les Arts Sombres

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MessageSujet: Re: Lord Voldemort (TERMINEE)   Lord Voldemort (TERMINEE) Icon_minitimeDim 29 Avr 2012 - 8:45

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