Davon était très attaché à sa mère et à sa sœur durant son enfance. Pour son père, c'était une autre histoire. Avec lui, il avait l'impression d'être de trop. Tandis qu'avec sa mère, il se sentait exister. Madison était sa plus grande complice. Ensemble, ils faisaient les 400 coups, et passaient des journées à jouer dans le jardin familial. En grandissant, leur relation ne changea pas, pour le plus grand bonheur de leur mère. Leur père étant très absent, ils vivaient sans. A la mort de sa mère, les deux complices étaient tout autant détruits l'un que l'autre. Madison étudiant dans une autre école de magie, il se retrouva seul à Poudlard. En 5ème année, il fit la connaissance d'Eddie Carmichael, un Serdaigle avec qui il passera la plus grande partie de son temps. Ils étaient absolument inséparables. Et pour sa sixième année, il en est toujours de même.

Cela remonte à plus de 20 ans. Eustache Abercromie et son épouse Daphnée Abercromie, victimes d'un mariage arrangé, donnent naissance à une petite sorcière aux grands yeux bleus du nom de Madison. Partisan du Lord, Eustache élève sa fille d'une manière strict, sans douceur et ne montrant que très rarement signe d'affection, au plus grand désespoir de sa femme, qui doit se plier à ses choix pour ne pas éveiller les soupçons sur sa double identité. Mangemorte mais combattant en parallèle du côté du bien, cette femme au grand courage doit mentir pour ne pas mourir. Un an plus tard, la jeune femme donne naissance à Davon, héritant des mêmes yeux bleus que sa sœur. Tout semble pour le mieux aller dans cette famille, à l'acception du manque d'amour, mais cela ne dérange personne. Alors tout continue. Jusqu'à l'année des 11 ans de Davon où tout bascule. Lors d'un affrontement entre le bien et le mal, Daphné se fait assassiné sous les yeux de son fils par un mangemort ayant découvert sa véritable identité. Une douleur sans égal le brisait en deux. Son cris, sa souffrance, son dernier souffle. Elle mourrait sous ses yeux , les yeux d'un enfant pourtant si pur et innocent... L'éclair vert l'avait tranchée en deux, détruite. Une forêt des plus sombres. Face à lui, un groupe de mangemort. A sa droite, le corps inerte de sa mère. Le visage de Davon se referma. Il plongea son regard azur dans celui du criminel qui ce jour là était devenu son pire ennemi. Ses pupilles s'assombrissaient à vue d'œil. Il venait de lui prendre sa vie toute entière. Il l'avait tuer de l'intérieur.

Quelques mois plus tard, il entra à Poudlard pour une première année plate, calme, fade. Se faisant quelques « amis » par-ci par là, il était comme éteint, et personne ne s'intéressait vraiment à lui. Personne ne cherchait à voir ce qui se cachait derrière ses beau yeux bleu. Mais, bien au contraire de lui déplaire, il en était satisfait. Oui, la solitude lui convenait. Durant les trois années suivantes, tout se passa de la même manière. Des amis pour passer le temps, quelques fois, un rire faux mais qui dupait les autres, un visage constamment éteint.. Jusqu'à son entrée en 5éme année, où un changement moral et physique attira l'attention de nombreux élèves, notamment les filles. Devenant célèbre pour sa manière de remettre les gens à leurs places, son manque de tact, sa « grande gueule », ainsi que son physique devenant de plus en plus agréable, il plaisait. Il se fit quelques vrais amis, découvrant à nouveau chez lui un sentiment perdu depuis bien longtemps : être heureux.


Davon n'avait jamais été du côté du bien ou du mal. Partagé entre son père partisan du Seigneur des ténébres et sa mère soutenant le bien ( et oui, Davon connaissait toute la vérité sur sa mère adorée), il n'avait jamais eu de propre opinion à ce sujet. Alors il se considérait comme neutre. Aucun des deux camps ne l'attirait. Il était juste bien, comme ça. Mais à la mort de sa mère, sa décision fut prise par automatisme. Il se battrait pour le bien. Pour l'honneur de sa mère. Comme la quasi totalité des sorciers, il était au courant de l'histoire qui rendait si célèbre Harry Potter. Ayant eu l'occasion de le croiser quelques fois dans les couloirs de Poudlard, il lui vouait une admiration totale. Pour lui, Harry était un espoir de vaincre le seigneur des ténèbres. Le seul espoir.

En Juin 1996, c'est un coup de poignard au cœur qu'il reçut en apprenant la nouvelle : Entre la vie et la mort, le sorcier ne pourrait plus agir. Davon voyait s'envoler sous ses yeux son dernier espoir.. Il était terrifié en voyant le total pouvoir qu'avait maintenant Voldemort sur le monde Magique. Une question hantait son esprit : Comment allait-il s'en sortir ?

Quelques jours seulement avant mon entrée en première année à Poudlard, ma sœur et moi nous étions rendus sur le chemin de Traverse pour mes achats de rentrée. Comme à chaque fois que je venais ici, mes yeux ne savaient où se poser. J'étais émerveillé et touché par la splendeur du lieu. Les boutiques qui peuplaient l'allée centrale étaient toutes pour moi une nouvelle quête au trésor. Je traînais derrière moi un vieux chariot que mon père m'avait confié pour y déposer mes achats. Dedans si trouvait déjà mon chaudron, ma cape, ma chouette que j'avais baptisé Gispy et tout le reste du matériel inscrit sur la liste de fournitures que j'avais reçu en même temps que ma lettre d'admission à Poudlard. Une seule chose manquait, et c'était ça qui occupait mon esprit depuis le début de la matinée : ma baguette magique. Je l'avais tellement imaginée ! Sous toutes les formes. J'en rêvais depuis si longtemps ! Alors que je poussais la porte de chez Ollivanders, ma soeur m'adressa un sourire rassurant auquel elle ajouta une phrase aussi simple que signifiante.

- Vas-y seul Davon, ce moment t'appartient.

J'entrais alors dans la boutique, posant mon regard azur un peu partout autour de moi. Des étagères pleines de boites poussiéreuse s'élevaient jusqu'à un endroit que je n'arrivais pas à distinguer. Il y en avait à perte de vue ! Ouvrant la bouche en un « o » parfait, je fis un tour sur moi même pour pouvoir observer l'endroit où j'étais. Puis, derrière son comptoir, un vieil homme m'appela de sa voix grinçante.

- Approchez-donc, je crois savoir la raison qui vous amène ici..

J'obéis sans broncher, excité et intimidé à la fois à l'idée d'enfin recevoir ma baguette. Aussitôt, il disparut dans un de ses rayons, marmonnant pour lui même un petit «  J'ai ce qu'il vous faut », J'attendais patiemment, continuant de faire courir mon regard sur l'endroit qui m'entourais, jusqu'à son retour.

- Bois de charme, plume d'hypogriffe, 27,5 cm !

Il sortit la baguette de sa boite après avoir rapidement retiré la poussière, avant de me la tendre. Je l'attrapais avec agilité, et aussitôt un frisson inconnu parcourut mon corps entier, démarrant de ma main droite qui tenait ma baguette, me laissant électrisé sur place. Oui, c'était cette baguette qui deviendrait la mienne. Je le savais et je le sentais. Ce n'était pas vraiment descriptible, mais c'était ainsi. Tout au fond de moi, je le savais : c'était elle. Tout sorcier a du connaitre ce sentiment. Je n'arrivais même plus à détacher ce sourire de satisfaction de mes lèvres. Enfin, entre mes mains, je tenais cet objet tant attendu. D'aspect, ma baguette n'avait rien d’extra-ordinaire ; elle n'était ni vilaine, ni jolie. Mais je savais que ce qu'elle contenait à l'intérieur était puissant et magnifique.

Après avoir payé le vieil homme, je sortais de la boutique, me dirigeant avec hâte vers ma sœur qui m'attendait un peu plus loin. Je lui présentais ma baguette, les yeux brillants encore d'émotion. Elle éclata de rire en voyant ce sourire à mes lèvres. J'adorais son rire. C'était le plus beau à mes yeux.

- Par Merlin Davon, si tu savais comme je suis fière de toi !

( j'ai conscience que ce n'est pas bien long et je peux vous promettre que je suis capable de faire bien mieux seulement je suis réellement pressée de commencer à jouer, et je n'ai pas vraiment pris le temps de faire ce texte.. Mais s'il le faut bien sur je le continuerais et l'améliorerais. )