10 Avril 1997En cette belle matinée ensoleillée, en ce maigre jour ou le soleil décide de radoucir la température, une journée qui pourrait s’annoncer sublime. Folâtrer dans l’herbe, rire avec sa bande d’amis, faire une partie de bavboules. Enfin un plein d’activité. Comparer au autres jours ou les pluie s’abattait sur le château.
Mais j’avais autre chose en tête en me levant ce matin. Ma lettre de la veille, James m’avait parlé de sa reprise, il comptait s’entraîner plus souvent sur le terrain et en solitaire pour garder le rythme comme il l’avait souligné dans son hibou.
J’avais donc entrepris d’aller le regarder, du moins le plus discret possible. J’avais évité Sean et Roxanne.
Non pas que je ne voulais pas les voir, mais Sean s’entêté à me faire la morale. Sur le fait que c’est en premier lieu un Vert Argent, une vipère, un homme sang cœur, et dans ces cas-là je commence à me mettre en colère à lui balancer des mots que je ne pense même pas et on se dispute une fois encore, on se réconcilie rapidement certes, mais je n’aime pas me prendre la tête avec mon meilleur ami alors autant l’éviter tout simplement.
Pour Roxanne c’est une autre corde…Depuis qu’elle pense avoir des sentiments plus forts que de l’amitié à mon égard, je dois dire que je me sens parfois mal à l’aise.
Je la considéré comme ma petite sœur, sa proximité ne me gêne pas, mais je dois dire que j’ai peur de lui faire des choses qui sont totalement fausse et indépendamment de ma volonté.
Quand je fus près du terrain, je humai l’air avec satisfaction, me demandant une nouvelle fois comment l’observé en toute discrétion, un mémo que je me fais à chaque fois que je venir le voir jouer quand il est seul ou accompagné d’un de ses amis de l’équipe.
Puis j’ai trouvé la parade, je monte dans un des gradins, et je m’assoie contre un pilier, le vent fait tournoyer les longues bannières colorées des maisons, me cachant ainsi de sa vision d’aigle.
Je ne sais pas s’il est déjà arriver, en tout cas, je ne vois personne sur le terrain.
Soupirant quelque peu, je me dis que je vais peut-être rester là, plonger dans mes pensées, pendant que mes cheveux sombres volèrent doucement au gré de la toute petite brise. Je me jette un bref coup d’œil au cas où il m’apercevrait. Je ne sais pas l’effet que je donne quand je suis habillez de la sorte, vêtue d’un legging noir, d’une paire de bottes noires avec un haut bleu foncé à manche longue orné d’une ceinture brune en cuir de dragon. Une longue chaîne en argent pend autour de mon cou assortie à des cercles d’argent qui ornent mes oreilles.
Puis un bref son me sort de ma torpeur, je le vois, il est là…S’élevant dans le ciel, je peux a peine entrevoir son sourire quand il vole, il a l’air d’aimer cette sensation, alors que moi je suis une vrai citrouille sur un balai.
Je trouve qu’il vole bien, je sourie, et je me penche quelque peu quand il fait une piqué vers le sol, puis il disparaît.
Fronçant les sourcils je me penche un peu plus pour apercevoir quelque chose mais rien. Pourquoi est-ce que j’ai la nette impression que je me suis fait avoir ? Mon cœur bat si fort que j’ai l’impression qu’il va s’éjecté de ma poitrine.