- Nox - A vous de rallumer l'espoir.

La 6eme année touche presque à sa fin à Poudlard, le trio de Gryffondor, toujours dans le coma, ne peut rien faire contre l'avancée des Mangemorts...A vous de vous battre pour faire gagner votre camp !
 
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 Quand les esprits grignotent la nuit [Libre]

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Rigel A.Black
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MessageSujet: Quand les esprits grignotent la nuit [Libre]   Quand les esprits grignotent la nuit [Libre] Icon_minitimeMar 6 Sep 2011 - 22:14

    12 Octobre 1996

Un peu de cire fondue coula sur le parchemin.

Un soupire exaspéré accompagna la main qui vint gratter la tache inopportune. Travailler à la lueur de la bougie n'était définitivement pas sans conséquence. La main poursuivit sa trajectoire pour aller remettre une mèche de cheveux en place avant de reprendre la plume. Du regard, elle parcourut quelques lignes d'un livre. Silencieusement, elle articula les phrases en vieux celte pour mieux en saisir le sens. Il n'était plus une heure pour comprendre une langue disparue. A nouveau, les yeux d'un gris d'orage parcoururent la même ligne, se fermèrent un instant, puis un grattement de plume indiqua que le sens avait enfin été compris, elle notait ce qu'elle en retirait avant que ça ne lui échappe.

Rigel reposa sa plume et se frotta les yeux, épuisée par ce travail lent et minutieux qu'était la lecture d'un vieux traité de runes anciennes. Travail déjà fastidieux de jour et en pleine possession de ses moyens, la difficulté s'accentuait avec la fatigue mais surtout la lueur incertaine de la petite flamme. Cela faisait trois nuits qu'elle ne parvenait pas à dormir.

La flamme de la bougie vacilla un instant et la jeune fille remarqua que la cire était bientôt fondue. Elle se résigna donc et se leva pour aller fouiller dans une armoire, à l'autre bout de la chambre. Dans l'ombre, elle s’immobilisa. Illusion due à la fatigue ou sensation réelle ? Elle sonda la pièce du regard, en vains et elle le savait d'avance. Ces choses la ne se voient pas avec les yeux, elle les fixa donc quelque part, loin devant elle, sans rien regarder précisément. Juste, ressentant ce qui l'entourait. Ses sens ne tardèrent pas à confirmer son intuition, elle n'était pas seule. Rassurée, elle retourna à son bureau et remplaça sa bougie.

Oui, rassurée, elle savait à présent ce qui se trouvait avec elle. Un esprit. Non pas un fantôme, mais une âme défunte. Cette capacité à les ressentir, elle l'avait depuis toute petite, elle avait appris à vivre avec. La flamme s'agita un instant, comme prie d'une soudaine agonie, puis s’éteignit totalement, plongeant la pièce dans le noir. La jeune fille haussa un sourcil, ça par contre ce n'était pas normal. Puis une rue pavée s'offrit à son regard et elle comprit qu'elle rêvait. Non, en fait, elle ne rêvait pas, elle revivait simplement les derniers événements de la vie de son « visiteur ». Des cris derrière elle lui firent comprendre qu'il y avait un danger. Elle se mit à courir, les rues étaient sales et une odeur de fumée lui piquait la gorge. Elle ne cherchait même pas à diriger les choses, elle était que spectatrice. Par ailleurs, elle avait à présent assez d’expérience en ce domaine pour savoir que la vision finirait mal. En effet, elle fut rattrapée, ligoté et envoyée face à la potence. Un ancien criminel son ami de la nuit ? Probablement. Résignée, elle se vit passer la code autour du cou. Ironiquement, elle pensa à tous ces humains qui craignaient tant la mort, elle, elle en avait déjà vécu malgré elle un certain nombre. Bruit de trappe, elle se sentit chuter, une violente douleur partit de son cou pour parcourir l'ensemble de son corps qui trembla sous le choc. L'agonie fut, heureusement, brève.


Sa propre toux la réveilla. Rigel porta sa main à son cou en toussant violemment, peinant à retrouver son souffle qui s'était coupé durant son rêve. Les larmes aux yeux, elle se redressa dans son lit, étouffant sa respiration saccadée dans sa couverture pour ne pas réveiller ses voisines de chambre. Merlin ce qu'elle détestait quand on s'introduisait ainsi dans son sommeil. Certains morts manquaient cruellement de savoir vivre. La gorge encore douloureuse, elle se leva et sortit de la chambre. Pieds nus, vêtue d'une robe de nuit bleu pâle, elle descendit dans la salle commune et avisa une carafe d'eau mise à disposition des élèves. Elle vida un verre d'un trait, l'eau fraîche apaisant la douleur. C'était sans doute le principal inconvenant de sa proximité avec la mort. De temps à autre, des âmes tourmentées captaient cette capacité chez elle, partager leurs souvenirs les plus douloureux leurs permettaient d'être apaisés, c'était un devoir que Rigel avait envers eux. Ça ne rendait pas les choses agréables pour autant.

Le ciel s’éclaircissait à présent, elle avait réussit à dormir quelques heures pour une fois. Depuis l'été elle avait du mal à faire des nuits complètes, à croire que depuis le retour de Voldemort, la limite entre le monde physique et l’au-delà s'était légèrement affiné. On ne le répétera jamais assez, mais la magie noire était à aborder avec énormément de précaution. Rigel ignorait comment il était revenu précisément, mais une chose était sure, il touchait à des chose qu'il valait mieux laisser en place. Il ne se passait plus une nuit sans qu'elle ne soit contactée d'une façon ou d'une autre par une âme. Difficile d'avoir un sommeil complet et réparateur dans ces conditions.

Inutile de songer à se recoucher, elle remonta à sa chambre et, en silence, pris ses vêtements pour aller occuper la salle de bain. Aussi discrète que possible elle fit sa toilette. Il était dans les environs de cinq heures du matin, elle pouvait bien sortir de la salle commune à présent. Passant sa main dans ses cheveux, elle étouffa un bâillement. Il allait tout de même falloir attendre avant d'avoir droit à son thé de petit déjeuner.

Son sac avec elle, elle sortit de la salle commune et descendit, paliers par paliers, les escaliers de la tour. Un regard par la fenêtre lui indiqua que le temps était trop menaçant pour espérer sortir, la pluie pouvait tomber d'un instant à l'autre. C'est donc dans la grande salle encore vide qu'elle s’installa. Seuls quelques elfes de maison s'affairaient pour que tout soit prêt pour la journée. Elle du décliner quelques propositions de collation, refusant au moindre traitement de faveur de par son manque de sommeil. Elle attendrait les heures communes pour manger. Assise à un banc, elle ouvrit un carnet aux feuilles blanches légèrement granuleuse et sortit un crayon de bois. Distraitement et par désœuvrement, elle entreprit de faire quelques petits croquis rapides de la grande salle et du travail furtif, discret mais efficace des elfes. Elle ne prétendait pas à une œuvre d'art mais au moins ça l'occupait et éloignait son esprit de ses préoccupations. La seule chose qui la tira de sa concentration fut une ombre derrière elle, elle releva la tête avec une lenteur suffisante pour ne pas donner l'impression de sursauter et se retourna pour voir de qui il s'agissait.


Dernière édition par Rigel A.Black le Mer 25 Avr 2012 - 22:20, édité 3 fois
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Siwan O'Rackham
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MessageSujet: Re: Quand les esprits grignotent la nuit [Libre]   Quand les esprits grignotent la nuit [Libre] Icon_minitimeSam 17 Sep 2011 - 11:46

La ville d’Osaka était baignée d’une lumière dorée presque irréelle à cause du soleil doux de cette journée de Septembre, qui jouait à cache-cache avec les nuages. Dans le jardin le cerisier surement trois fois centenaire trônait, comme à son habitude, d’un air fier et majestueux et cela même malgré le début de l’automne qui commençait à lui enlever sa magnifique parure de feuilles devenues jaunes et oranges avec les saisons. Mitsuki courut vers son arbre adoré et toucha du bout de ses doigts le tronc si vieux et encore en excellente santé. Elle ferma les yeux et posa sa main à plat sur l’arbre, se concentrant au fond d’elle-même pour faire un vœu. Quand elle ouvrit les yeux, à ses côtés se tenait un jeune homme un peu plus grand qu’elle, mais qui lui ressemblait profondément, tant dans la forme de ses yeux et leur couleur, que dans la forme de son nez et son sourire. Il prit la main de la jeune fille et l’entraina vers la petite maison familiale et typique qui se trouvait au fond du jardin. La table avait été dressée pour quatre, et le soleil toujours aussi doux qui entrait par les fenêtres et les baies vitrées faisait entrer une lumière jaune qui baignait la maison dans une atmosphère de calme et de bonne humeur.

Tous assis autour de la table, les quatre convives se partagèrent le repas typiquement Japonais qui avait été préparé pour aujourd’hui. Tout semblait si calme et si serein, ici, que rien ne semblait pouvoir attendre les quatre personnes assises autour de la table. Les deux adultes l’un à côté de l’autre face aux deux adolescents dont le sourire de l’un était la copie conforme du sourire de l’autre, tous étaient heureux d’être là. Après le repas Mitsuki était sortie dans le jardin, suivie par le jeune homme qui lui ressemblait tant, mais qui semblait tout de même être un peu plus vieux qu’elle, et s’assit sur le petit banc en bois qui se trouvait là, tout près. Elle leva les yeux et regarda le ciel calme d’Osaka. Non, vraiment, rien ne pouvait arriver de mal, ici.

Soudain, le soleil se cacha sous un nuage plus noir et plus épais que ceux derrière lesquels il s’amusait jusqu'à présent et la lumière dorée disparue du petit jardin dans le quel il fit très sombre d’un coup. Le vent se leva et les cheveux de Mitsuki volaient tout en lui fouettant le visage. Elle s’était levée d’un bond du petit banc de bois, imitée par le jeune homme qui lui prit la main dans la sienne, que la jeune fille sera très fort tout en se collant contre lui. Un bruit sourd et puis un cri horrible se firent entendre dans la maison. Les deux adolescents se retournèrent vers l’entrée de celle-ci, la même frayeur dans le regard, toujours collés l’un à l’autre. Quelqu’un vêtu d’une longue cape noire sortait tout doucement, à pas lents, de la maison, une longue baguette tenue dans sa main. Le garçon repoussa doucement Mitsuki derrière lui et sorti sa baguette de sa poche, imité par la demoiselle. Mais en quelques secondes, les deux baguettes furent projetées à l’autre bout du jardin par un sortilège même pas sorti des lèvres de l’homme en cape noire. Mitsuki à son tour fut projetée en arrière et elle retomba lourdement sur le dos, à quelque pas de là. Elle se retourna sur le ventre et leva la tête vers Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom. Sa baguette et son visage sans nez s’approchaient doucement du visage qui ressemblait si fortement au sien, et soudain, tout fut baigné d’une lumière verte aveuglante.

«Oniiiii-chaaaaaaaaaaaaaaaaan !!! »


Son cri étouffé réveilla Mitsuki en sursaut. En sueur, dans son lit, les draps repoussés à ses pieds, elle reprenait difficilement sa respiration. Un cauchemar. Ce n’était qu’un cauchemar, quel soulagement. Ses parents et son frère allaient bien, alors. Elle se laissa tomber sur son oreiller et pleura, la peur mêlée au soulagement. Son cri n’avait réveillé aucune de ses camarades, et après avoir pleuré en silence pendant un petit moment, elle décida de se lever. Elle ne pourrait plus dormir, maintenant. C’était chose sure. Elle regarda la photo sur sa table de chevet, où sa famille et elle riaient et faisaient des signes de la main. Son cœur s’apaisa un peu. Après être sortie de la salle de bain habillée et détendue, elle se décida à aller à la grande salle. Il n’était qu’au alentour de cinq heures du matin, elle savait donc qu’il lui faudrait attendre pour son petit déjeuner, mais peut être qu’elle aurait droit au moins à un verre bien frais d’une quelconque boisson un peu revigorante ? Elle marchait donc calmement dans les couloirs du château qui l’amènerait à la Grande Salle en quelques minutes, cependant toujours un peu perturbée par son cauchemar. Elle n’arrivait pas à se le sortir de la tête et espérait donc vraiment pouvoir boire quelque chose, arrivée à la grande salle. Mais bon, elle se doutait bien qu’elle devrait attendre l’heure du petit déjeuner…

Elle arriva donc devant la Grande Salle et y entra doucement, sans faire de bruit. Elle jeta un œil au plafond magique de la salle, et découvrit que le temps n’avait pas l’air des plus agréables. Les elfes de maison couraient de partout, préparant la salle, les repas et tout ce qui s’en suivait. Un petit elfe tout frêle lui tendit un verre rempli d’eau, qu’elle n’eut pas le temps de refuser car la petite créature était déjà repartie vers d’autres tâches qui l’attendaient. Elle but donc une gorgée d’eau, ce qui lui fit le plus grand bien, après le réveil brutal qu’elle avait eut. Ses yeux se posèrent ensuite sur une forme humaine, assise sur un coin de table. Mitsuki décida de s’approcher. Quand elle fût assez proche, la personne leva la tête et se tourna vers elle. La jeune japonaise aperçu qu’il s’agissait d’une jeune fille qu’elle avait déjà croisé car elle devait elle aussi être en cinquième année. Elle lui adressa un léger sourire.

«Bonjour.»
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MessageSujet: Re: Quand les esprits grignotent la nuit [Libre]   Quand les esprits grignotent la nuit [Libre] Icon_minitimeSam 1 Oct 2011 - 12:45

Une personne se tenait là. Visiblement Rigel n'était pas la seule personne à être fort matinale. La personne en question était une élève de Gryffondor aux traits asiatiques. Une fille de son année d'ailleurs, elles avaient certains cours en commun. Et son prénom... Mi-quelque chose. Elle ne s'en rappelait plus bien, c'était un nom asiatique lui aussi, la Serdaigle avait déjà quelques difficultés à retenir les prénoms, mais alors en plus un nom aussi exotique.

Sans compter qu'elle n'était vraiment pas au meilleur de sa forme. Le manque de sommeil se faisait sentir plus particulièrement le matin. C'était un cap à passer. Le reste de la journée elle allait mieux en général. Cela lui arrivait régulièrement, elle ne parvenait pas à se souvenir d'une chose au matin, ça lui revenait brusquement dans la journée. Elle se souvenait d'une journée ou un matin, elle avait cherché désespérément un mot précisément. Dans l'après midi, en cours d'Histoire de la magie, elle avait soudain murmurer « Camélia ! C'était des camélias ! », s'attirant un regard un peu surpris de son voisin qu'elle avait tiré du sommeil par la même occasion. Tout ça pour dire que sa mémoire matinale était assez peu performante.

D'autant que ce matin la, son esprit était particulièrement encombré. Étrangement, les rêves de mort pas étouffement étaient les plus fréquents ces derniers temps. Plus particulièrement un rêve, un de noyade. Elle envisageait parfois d'aller voir la prof de divination, bien qu'elle ne suivait pas cette matière en option. Elle voulait savoir de quel ordre était ce rêve, si ça pouvait être une prémonition, bien qu'elle le ressentait plus comme un vieux souvenir qui s’efforçait de resurgir.

Elle revint à l’instant présent et à cette belle asiatique qui se tenait devant elle.

-Bonjour. Répondit-elle avec politesse.

Mais sans grande chaleur pour autant. Non pas qu'elle ait fondamentalement quelque chose contre cette fille. Juste qu'elle était une gryffondor devant une Black, que ladite Black avait peu dormis et n'était jamais en très bonnes disposition le matin. Rigel referma son carnet d'un geste plus sec qu'elle ne l'aurait voulu et glissa son crayon dans les spirales qui retenaient les feuilles.

Souvent, on lui faisait remarquer qu'elle avait un comportement de Serpentard. Rien n'était moins vrai. Elle agissait constamment ainsi, comme si toute personne lui adressant la parole l'indisposait, comme si elle n’éprouvait aucune sympathie pour les autres. C'était dans sa nature, c'était pourtant peu représentatif de la réalité. Elle n'avait aucune animosité envers la plupart des gens, pourtant bien des personnes s'imaginaient qu'elle ne les aimait pas. C'était le cas ici. Entre sa réponse d'une voix légèrement froide et hautaine, le claquement sec du carnet à dessin, tout portait à croire que le fait d'avoir une interlocutrice l'ennuyait au plus haut point. Pourtant au fond, elle était plutôt contente de ne plus être seule. Aussi, elle tacha de ne pas laisser se prolonger le silence et de tenter une conversation.

-Je peux t'aider ? Tu m'excuseras, je ne me rappelle plus ton nom.

Pas l'entrée en matière la plus chaleureuse qui soit, mais c'était un début. Il fallait bien commencer d'une façon ou d'une autre. Elle n'allait tout de même pas faire « Oooh Machine, comme je suis heureuse de te voir ! T'es qui déjà ? ».


Dernière édition par Rigel A.Black le Mer 14 Mar 2012 - 13:56, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Quand les esprits grignotent la nuit [Libre]   Quand les esprits grignotent la nuit [Libre] Icon_minitimeMer 9 Nov 2011 - 22:53

Son nom… Le nom de la jeune fille qui était en face d’elle semblait lui échapper. Mitsuki avait beau réfléchir, sans s’en donner l’air, cela ne lui revenait pas. Bon, après tout elle pourrait toujours trouver un moment pour le lui demander. Même si le comportement de la jeune Serdaigle était plutôt froid à vrai dire. Le ton sur le quel elle avait salué la jeune Nipponne et sa façon de claquer sèchement son carnet semblait le prouver. Mitsuki tourna le regard vers le reste de la Grande Salle, cherchant quelque chose à dire ou bien un endroit où aller. Mais elle se ravisa et s’assit sur le banc face à celui de la jeune fille.

Bien entendu, même si les deux bancs se trouvaient l’un face à l’autre, la jeune Gryffondor ne s’était pas assise complètement en face de la Serdaigle. Mieux valait ne pas tenter le diable. Si l’autre demoiselle était énervée ou mal réveillée, Mitsuki ne voulait pas empirer les choses. Des disputes de bon matin, très peu pour elle. Elle leva donc son verre vers ses lèvres et bu une seconde, longue, gorgée d’eau. Puis elle posa le verre sur la table. Il lui semblait que, petite à petit, elle reprenait des couleurs. Boire de l’eau fraiche lui avait fait le plus grand bien après ce réveil horrible, ce rêve terrifiant… Elle baissa la tête à ce souvenir et respira à fond pour ne pas se laisser submerger par ses émotions. Puis elle releva les yeux vers la jolie Serdaigle assise dans cette Grande Salle avec elle. Le silence s’installait petit à petit entre elles et quasiment aucun bruit ne se faisait entendre autour d’elles. La jeune Japonaise remis en place, derrière son oreille droite, une longue mèche de cheveux qui lui tombait devant les yeux.

Le comportement de la jeune Serdaigle sembla changer un peu. Comme si ses mots et ses gestes secs n’avait plus lieu d’être car elle lui ré adressa la parole, poliment et gentiment. Mitsuki eut un léger sourire à l’adresse de la jeune fille. Peut être souriait-elle trop ? En effet, c’était un des principaux traits de son caractère que de sourire. Afficher un sourire pour tout cacher, peut être ? C’était fort possible… Ou bien Mitsuki était une personne joyeuse de nature ? Ou les deux ? Qui pouvait savoir ? Elle, surement. Et les personnes les plus proches d’elle surement aussi… Elle regarda donc la jeune fille tout aussi matinale qu’elle dans les yeux.

« Non, ne t’inquiète pas je n’ai pas particulièrement besoin d’aide. Le verre d’eau m’a déjà fait beaucoup de bien. Je te remercie. »

Puis elle lui demanda son nom. Et bien, le voilà donc le moment opportun pour lui demander ce même renseignement.

« Mon nom est Mitsuki Nishikido. Et… Je ne me rappelle pas non plus du tien ? »

Voilà, les bases allaient surement être posées après ça. Les présentations faites les deux jeunes filles continueraient peut être à parler… Ou bien non.

[Désolée, Rigel. :/]
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MessageSujet: Re: Quand les esprits grignotent la nuit [Libre]   Quand les esprits grignotent la nuit [Libre] Icon_minitimeDim 13 Nov 2011 - 9:23

À cette heure, le soleil, bien que n'ayant pas encore passer la limite de l'horizon, était assez présent pour qu'une douce lumière se diffuse au travers des hautes fenêtres de la grande salle. Additionné aux bougies que les elfes de maison allumaient, la pièce baignait à présent d'une lumière chaude, légèrement orangée. Rien à voir avec l'ambiance lugubre, sombre et ponctuée des murmures et bruit de pas pressés des discrètes créatures.

En règle générale Rigel appréciait plus la nuit au jour, l'obscurité était pour elle un refuge, son environnement naturel, sa protection. Mais quand, comme ce matin, la nuit la trahissait et ne lui apportait qu'un sommeil agité et un réveil douloureux, elle accueillait le matin avec soulagement. À présent que le jour prenait le pas sur la nuit, elle commençait à se sentir mieux, les échos de son rêve s’atténuant au fil des minutes.

C'était également dans ces moments la que sa nature solitaire se faisait également oublier et qu'elle acceptait de s'ouvrir un peu à des inconnus. Évidement, plus tard elle se le reprocherait, estimant qu'elle avait été faible à cause d'un simple rêve et que c'était indigne d'elle. Mais à cet instant, elle se fichait des répercussions, au fond elle était plutôt heureuse de ne pas être seule. Malgré l'accueil un peu sec de la Serdaigle, l’inconnue de Gryffondor pris place à la même table et refusa, sans agressivité, son aide. Rigel acquiesça en silence et passa une main dans ses cheveux, mouvement naturel quand elle avait sommeil. Sans paraître plus offensée, son interlocutrice se présenta et lui retourna la question.

-Ce qui est normal, je suis plutôt discrète en général. Rigel Black, sixième année.

Elle ajouta dans sa tête « et une fois de plus réveillée à l'aube par un défunt mal élevé qui ne savait visiblement pas que les vivants aiment rarement vivre une pendaison tôt le matin ». L'idée d'ajouter cette phrase à sa présentation lui arracha un léger sourire amusé. Si elle voulait passer pour une folle dès le début, c'était la meilleure chose à faire. Parler de morts à la première conversation n'était pas une chose que les gens normaux faisaient en théorie.

-Pardonnes ma curiosité, mais qu'est ce qui t'a réveillé si tôt ?

En réalité c'était plus par volonté de lier un début de dialogue que par curiosité, pour une fois. Le prétexte de la curiosité n'était qu'une tournure de politesse. Non pas qu'elle se fichait totalement de ce qui avait pu arriver à Mitsuki, sa curiosité était toujours présente de toute façon. Elle faisait tout de même partie de ce genre de personne qui peux s’interroger pendant des heures sur l'origine commune des mots « macaron » et « macaroni », alors si un simple questionnement étymologique l’intéressait, il y avait de fortes chances pour que la discutions de Mitsuki l’intéresse encore plus.
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