Liberty vit seule depuis ses 11 ans, étant déjà très mature, elle apprit à vivre et à se débrouiller seule avec pour seule compagnie, sa chouette, Kirna. Ses parents étaient de simple moldus très bons avec elle, elle s’est toujours sentie à l’aise avec eux. On peut dire que niveau budget, ils étaient très aisés, ils n’ont jamais manqué de rien. Pourtant, ses parents n’étaient ni aristocrates, ni politiciens, donc pas très connu. Sa mère était simplement poète, et son père, Zachery, était un avocat peu renommé. Si Liberty a du vivre seule presque toute sa vie, c’est parce que ses parents sont morts dans d’étranges circonstances. C’est à cette époque qu’elle a fait la découverte de ses dons magiques.
Quant aux amis, elle n’en n’a jamais eu beaucoup. Elle est toujours restée seule avec Kirna et ses livres. Kirna est une magnifique chouette brune tachetée de noir. Ses petits yeux ronds et gris étaient très expressifs pour une chouette. Kirna semble toujours comprendre ce que Liberty lui dit. Elle en est folle, et pas seulement car c’est un cadeau de sa défunte mère.
Il n'y à ce jour qu'une seule personne avec qui Liberty entretient une amitié, et c'est avec Rigel A. Black. Quand elle l’a aperçu, elle a trouvé son physique tellement classe, tellement gracieux, tellement aristocratique ! Elle aime aussi sa personnalité, Rigel semble mystérieuse en tout point, et très intelligente. (Bien qu’elle ait de grosses lacunes en astronomie.) Liberty a tout de suite compris qu’elle apprécierait beaucoup Rigel, rien que grâce à l’endroit de leur rencontre ; Alors que Liberty cherchait la section « Astronomie » de la bibliothèque de Poudlard, elle percuta une jeune femme aux cheveux d’ébène tellement fort qu’elle en tomba sur le sol. Elle se leva, se frotta et s’excusa un million de fois. Après une courte présentation et encore quelques excuses, les deux femmes commencèrent à parler de divers sujet. Une amitié était née.

26 Juin 1980. Il fait nuit noire. La pluie bat son plein sur l’hôpital général de Londres. Un cri vient percer le calme de la nuit. Un cri d’enfant. Une naissance. La naissance de Liberty Bell, fille d’Elisabeth Moses et de Zachery Bell. La petite Liberty nait dans de parfaite conditions, on n’a jamais vu un enfant aussi bien portant. Elle est élevée dans un petit village d'Angleterre que personne ne connait, où elle passe le plus clair de son enfance. Tout se déroule pour le mieux dans cette famille très unie, Liberty ne pouvait se sentir mieux.
Pourtant, le 26 Juin 1991, le jour de son 11ème anniversaire, un drame se produit dans le petit village. La famille Bell est attaquée par des forces surnaturelles. Liberty travaillait sagement dans sa chambre lorsqu’elle entendit un bruit sourd. Elle descendit quatre à quatre les escaliers pour y trouver ses parents étendu sur le sol. Elle fut sans voix lorsqu’elle vit une bête monstrueuse au dessus des corps de ses parents. Une sorte de loup-garou. Mais ça, comment aurait-elle pu le deviner, si petite et innocente ? Quand elle comprit qu’ils étaient morts, un élan de rage la prit, elle poussa un hurlement, et la bête se tourna vers Liberty dans le but de l’attaquer. Au moment où elle sauta sur elle, un champ de force se forma autour de Liberty qui fit fuir le monstre. La jeune fille passa la nuit à pleurer ses parents, et ne se demanda pas un instant comment elle avait réussi à faire fuir la bête. Sur le moment, Liberty ne pensait pas à demander de l'aide à qui que ce soit. Elle savait ses parents partis à tout jamais. Ce n’est que le lendemain matin, lorsqu’elle reçu une lettre étrange, qu’elle se rendit compte que quelque chose ne tournait pas rond. La lettre était on ne peut plus simple. Une enveloppe en papier craft, avec un petit cachet rouge en cire. Mais ce logo… Liberty ne l’avait jamais vu. Elle ouvrit et la lettre et lu dans une très belle encre violette :
Chère Mlle Bell,
Nous avons le plaisir de vous informer que vous bénéficiez d'ores et déjà d'une inscription au Collège Poudlard. Vous trouverez ci-joint la liste des ouvrages et équipements nécessaires au bon déroulement de votre scolarité.

La rentrée étant fixée au 1er septembre, nous attendons votre hibou le 31 juillet au plus tard.

Veuillez croire, chère Mlle Bell, en l'expression de nos sentiments distingués.

Minerva McGonagall
Directrice adjointe
Soudain, quelque chose frappa Liberty. Poudlard ? Ce mot lui semblait familier. Elle réfléchit un instant, puis se rappela. Sa mère parlait souvent de Poudlard dans ses poèmes. Une coïncidence ? Liberty commença à se demander si c’en était vraiment une… Prise de doute, elle courra dans l’ancienne chambre de sa mère, et ouvrit la garde-robe. Pourquoi ? Car elle s’est rappelée qu’enfant, sa mère lui disait « Cette boite contient toute mes œuvres sur le monde de Poudlard ma chérie, un jour tu en auras besoin… » Elle n’avait jamais compris en quoi des poèmes pourrait me servir. Cette boite lui avait toujours plus, de forme carrée, elle était en bois de bouleau, avec quelques pierres précieuses incrustées dedans, des émeraudes. Elle avait de petits « pied », pour ne pas tomber, plaqué d’une fine couche d’or. Liberty tomba littéralement sous le charme de cette petite chose. Quand elle l’ouvrit, une petite mélodie se joua, c’était une boite à musique. Quelques feuilles s’y trouvaient, et parmi elle, une lettre très légèrement colorée de rose, et parfumée de lilas, la fleur préférée d’Elisabeth. Elle semblait différente des autres. Elle lut alors à voix haute :
«Ma chère Libie,
Si tu lis cette lettre, c’est que quelque chose nous est arrivé à ton père et moi.
Et aussi, que tu es assez intelligente pour avoir compris la référence avec Poudlard !
Je suis fière de toi ma petite.
Je pense que le moment est venu de te dire la vérité, n’est ce pas ?
Tu es en réalité une sans-mêlée.
Ton père était un moldu, et moi-même une sorcière.
Je présume que tu ne comprends pas tout à fait de quoi je parle.
Un moldu est un humain normal, sans aucuns pouvoirs magiques.
Et un sorcier, et bien comme son nom l’indique, possède des pouvoirs magiques !
Un sang-mêlé est une personne née d’un parent sorcier, et d’un autre moldu.
Ton père et moi te l’avons toujours caché car nous te pensions trop jeune.
Et surtout… Car dans mon enfance, supporter le poids d’un tel secret était difficile. Parfois, de phénomènes étranges se déroulait à l’école, et c’était difficile de ne pas montrer que c’était ma faute. Je ne voulais pas que tu subisse cela avant d’aller à Poudlard.
Cependant, nous nous préparions à ce jour, c’est d’ailleurs pour ça que nous t’avons offert Kirna. La chouette est le moyen de communication des sorciers tu sais ?
Mais aujourd’hui, si tu as découvert le secret du coffre, si tu lis cette lettre, c’est que tu es prête !
Je suis certaine que tu feras une très bonne sorcière, tout comme je l’étais.
Encore une chose : N’oublie jamais qui tu es, Liberty Moses Bell !
P.S. : Pour te rendre à Poudlard, tu devras emprunter la voie 9 ¾ ! Celle-ci est entre la voie 9, et la 10 (C’est un passage secret !)
-Ta mère qui t’aimais, t’aime, et t’aimera à tout jamais. »

Les larmes commencèrent à couler le long des joues de Liberty. Cette lettre écrite de la main de sa mère l’emplit de tristesse, et de joie en même temps. Pour honorer sa mère, elle décida de devenir élève à Poudlard. Elle prépare son sac (celui de sa mère) dans lequel elle mit une photo de ses parents, du papier à lettre, des vêtements, 6 livres, et le pendentif de sa mère. Dans sa main droite, la cage de Kirna, dans sa main gauche, la lettre de Poudlard et une centaine de pounds.
Elle était déterminée, elle deviendrait une grande sorcière.
Aussi, elle décida de lui ressembler. Sa mère était une belle jeune femme rousse, toujours habillée très décontracté ; des pantalons amples et des t-shirt longs. Pourtant, même si son style vestimentaire n’était pas on ne peut plus présentable, sa posture l’était, toujours droite, toujours bien carrée, et toujours parfumée. Sa mère ne présentais jamais de signe de faiblesse, elle gardait toujours le sourire, ne pleurait jamais, et surtout, surtout, n’abandonnais jamais.
Mais avant de se rendre à Poudlard, une chose reste à régler. Les fournitures scolaires ! Dans les oeuvres de sa mère, elle écrivait souvent quelque chose à propos de Traverse. Elle disait que c'était l'endroit parfait pour l'apprenti sorcier. Enfin... Surtout l'endroit parfait pour ses fournitures en fait... Elle disait que pour s'y rendre, il suffisait de tapoter sur une brique situé derrière le chaudron baveur. Il y avait même un petit plan, c'était en plein coeur de Londres ! Elle trouva rapidement tout ce dont elle avait besoin : manuels scolaires, robes de sorcier, ingrédients pour potions et baguette magique. Le vendeur de la baguette lui disait que c'était la baguette qui devait la choisir, et pas l'inverse. La baguette qui la choisit fut la suivante : Bois d’épicéa, elle faisait 27 centimètres, et contenait un cheveu de Vélane. Après avoir fais tout mes petites "courses", en route pour Poudlard ! Une longue aventure l'attendait.

Ses premières année dans cette école étaient presque parfaites, ses notes étaient on ne peut mieux (Optimal dans presque toute les matières), la seule mauvaise note qu'elle eut était en runes, elle n'avait jamais rien compris... Ses professeurs lui répétait sans cesse que son intelligence la mènerait loin. Elle était heureuse de se savoir douée dans le domaine où sa mère aurait voulu la voir. Qu'aurait-elle pensé si elle n'avait pas été douée en magie ?
Au niveau de ses "compagnons" de classe, tout s'est toujours bien passé. Bien qu'elle parle peu, on ne l'ennuyait jamais. Elle passait le plus clair de son temps dans la bibliothèque seule pour s'instruire toujours plus. Personne ne l'évitait, et elle n'évitait personne, elle ne se sentait juste pas apte à rencontrer de "vrai gens".
Le seul problème qu'elle ai rencontré au cours de ses années, c'est les quelques avertissements qu'elle ai eu pour avoir voulu visiter des endroits ou toucher des choses qu'on lui avait interdites. Sa curiosité et sa soif d'apprendre la poussait toujours trop loin !
Aussi, elle était souvent triste. Elle aurait aimé avoir un mère et un père pour la féliciter de ces efforts. C'était toujours douloureux de voir les autres élèves rejoindre leur familles respectives lors des vacances, de recevoir tant de lettres... Mais pourtant, elle ne perdait pas espoir, elle continuait à faire des progrès.

Ce jour là était un jour comme un autre. Je m’avançais vers la bibliothèque comme à mon habitude, vers la section Astronomie (Que j’aime l’astronomie !), habillée de mon uniforme aux couleurs de ma maison. Dés qu’on m’a remit cet uniforme, j’en suis tombée amoureuse ! Il est noir avec quelque touche de bleu, comme notre blason. Il comporte une cravate blanche et bleu. Je trouvais que ces couleurs faisaient très « intelligents » ! Mais cette fois là, il s’est passé quelque chose de différent, peut être le destin, qui sait. Alors que je m’avançais vers cette section, je trébuchais dans le tapis et me heurta violemment contre… Une fille. Je devins rouge pivoine, et m’excusa une centaine de fois au moins. Elle était élancée, elle avait des cheveux d’ébènes et de magnifiques yeux gris. Sa peau était tellement pâle qu’on aurait pu la croire complètement blanche comme neige. En tombant, j’avais aussi fais tomber mes livres de mon sac. Elle m’aida à les ramasser, et s’attarda sur le nom d’un de mes nombreux ouvrages favoris.
« « D’où vient la magie ? » ? Tu t’intéresse à l’histoire de la magie ? »
Je rougis, et lui expliquais que depuis toute petite, je croyais en l’existence de forces magique, et que Poudlard n’avait fait que confirmer mes hypothèses. J’attachais une grand importance à l’origine de la magie. Elle eu un petit rire qui ressemblait à un ricanement, et m’expliqua qu’à Poudlard, rare sont ceux qui aime suivre le cours d’Histoire de la magie. Je lui adressais un de mes rares sourires suite à cette réflexion. Elle ne me rendit pas. Je ne pense pas que c’était par méchanceté mais plutôt par méfiance. Elle semblait hautaine, mais bizarrement, j’ai senti qu’elle n’était pas particulièrement méchante. Avec toute cette agitation, j’en oubliais ma politesse.
« Au fait, je m’appelle Liberty Bell, mais on…
Je m’arrêtais nettement. Ce « on » c’était bien sûr mes parents. J’y repensais, je repensais à leur mort, je repensais à tout ça…. Et j’avais envie de pleurer. Mais je m’étais juré de ne pas pleurer, d’être forte, pour maman.
… On m’appelle Libie. Enchantée. »
Elle se présenta donc à son tour. Elle s’appelle Rigel Andromeda Black. Elle est en 2ème année dans la maison Serdaigle. La même maison que moi ! Elle m’impressionnait beaucoup. Elle n’avait qu’un an en plus que moi, et pourtant je sentais une grande force en elle, bien plus grande que la mienne. Surement était-elle une sorcière de haut niveau. J’osais lui demander la raison de sa présence en Astronomie, je ne l’avais jamais vu auparavant ! Elle me dit alors qu’elle venait réviser un peu, étant donné ses lacunes dans cette matière. Je montrais un grand sourire, et lui dis alors
« Tu sais, je suis très douée en Astronomie, j’adore ça ! Peut être que je pourrais t’aider ? »
Après avoir discuté pendant un moment, nous nous rendions compte que nous allions être en retard en cours toute les deux. Je lui souris alors, et lui demanda si on se reverra prochainement. Elle me dit alors
« Pourquoi pas ? Nous sommes de la même maison non ? Nos chemins se recroiseront surement. »
Sa manière de parler était très posée, très gracieuse, elle semblait être héritière d’une lignée aristocratique. Après nous êtres séparés, je serais le collier de ma mère et dit alors
« Maman… Je pense que je viens de me faire ma première amie à Poudlard ! »

[Je ne savais pas si je pouvais faire un test RP en parlant d’une maison sans être sûr d’être dans celle là… Mais je suis lancée quand même !]