- Nox - A vous de rallumer l'espoir.

La 6eme année touche presque à sa fin à Poudlard, le trio de Gryffondor, toujours dans le coma, ne peut rien faire contre l'avancée des Mangemorts...A vous de vous battre pour faire gagner votre camp !
 
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Terry Boot
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Terry Boot

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MessageSujet: Visites appréciées en terrain stérile [Libre]   Visites appréciées en terrain stérile [Libre] Icon_minitimeSam 4 Aoû 2012 - 11:47

30 Janvier 1997


Le premier réflexe de Terry fut d'inspirer profondément, gonflant douloureusement ses poumons tiraillés par des courbatures. Respirant difficile, étirant du mieux qu'il pouvait sa cage thoracique figée, Terry tenta de se relever, en vain. La presque totalité de ses membres étaient ankylosés, encrassés par une quantité astronomique d'acide lactique. Tiraillé dans l'ensemble de son corps, Terry ouvrit les yeux, observant la salle stérile, ou un matériel presque précaire et rudimentaire se trouvait à la disposition des élèves souffrants et blessés. Sa tête posée sur un coussin raide et rugueux, le Serdaigle tenta de dresser sa tête en l'air. Tous les muscles présents dans sa nuque se contractèrent douloureusement, mis à rude épreuve. Terry réussit à relever sa tête d'une dizaine de centimètres, lui offrant un point de vue plus ouvert sur la pièce neutre et inactive.

Devant ses pieds, une table mobile était posée, sur laquelle une énorme tablette de chocolat gisait. Avec toute objectivité, Terry n'avait jamais vu autant de chocolat à la fois. Un maillet imposant était posé juste à côté. Mme Pomfresh l'avait sûrement utilisé, pour casser l'épaisse part de chocolat, provenant sans aucun doute de la boutique Honeydukes, installée à Pré-au-Lard. L'emballage n'enrobait plus le produit alimentaire, dommage. Terry aurait pu identifier le produit, et peut-être préciser son origine.

Il inclina ensuite sa tête, permettant à ses yeux de voir les nombreux flacons posés sur sa table de chevet. Des substances oranges vives, posées à côté de flacons plus sombres, se mêlaient aux liquides verdâtres et répugnants. Un beau petit panaché de potions était réuni sur le meuble, proposant une large gamme de soins différents et variés. Un verre, enfin, posé au milieu des plusieurs bouteilles à demi pleines pour la plupart, contenait un liquide gris, ressemblant presque à de l'argile ou de la boue.

C'est à ce moment que Terry tilta, se demandant où était Cormac. L'Infirmerie semblait déserte, si on exceptait sa présence, du côté où il pouvait voir. Aussi, balançant sa tête dans le sens opposé, grimaçant sous l'effet des courbatures capricieuses, Terry trouva le Gryffondor qui l'avait tant aidé, au risque de se blesser cruellement, ou même de mourir. Enfin, bien qu'il ne put voir son ami en chair et en os. Camouflé, il se trouvait derrière un rideau bleu pâle, particulièrement embêtant et inutile, pour le Serdaigle. Il voulait absolument voir comme il allait. Tout était presque de sa faute, étant donné qu'il l'avait envoyé ...

Des pas approchèrent. Croyant tout d'abord à la venue de l'Infirmière, il fut surpris de voir la porte de l'entrée des visiteurs s'ouvrir en grand. Une silhouette féminine apparut sur le seuil de la porte, fébrile et anxieuse. Plissant ses paupières, Terry avait du mal à voir de qu'il il s'agissait, jusqu'au moment elle l'ébauche fondit dans ses bras tétanisés.

C'était Olivia.


Dernière édition par Terry Boot le Jeu 23 Aoû 2012 - 17:31, édité 1 fois
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Olivia E. Taylor
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MessageSujet: Re: Visites appréciées en terrain stérile [Libre]   Visites appréciées en terrain stérile [Libre] Icon_minitimeDim 5 Aoû 2012 - 8:32


    En ce lundi 20 janvier, les élèves de sixième année avaient eu un peu de temps libre devant eux pour se relaxer avant le prochain déjeuner ou bien de travailler. Si certains restaient dans la Grande Salle pour discuter ou tout simplement ne rien faire, d’autres préféraient profiter du calme de leur salle commune. Ainsi Olivia s’était installée auprès d’un groupe d’élèves de sa classe afin de répondre à plusieurs questions un peu plus corsées que d’habitude. Chacun aurait pu faire cela individuellement car il n’était pas bien difficile d’aller chercher un bouquin traitant le sujet donné, mais ce matin la plupart des élèves de sixième année à Serdaigle avait ressenti le besoin de rester en groupe. C’était assez inhabituel car plus généralement, les bleus n’étaient pas tellement solidaires en ce qui concernait les cours ; la concurrence faisait rage. Posant son coude sur la table, Olivia écoutait les idées de ses camarades tout en se chatouillant le menton avec la plume qu’elle tenait de sa main gauche. Quand l’un affirmait une chose assez vague, quelqu’un d’autre venait compléter la réponse et tout le monde essayait de comprendre avant de noter la chose à sa manière. Personne ne copiait sur l’autre car tous souhaitait rendre quelque chose d’honnête et de personnel. Cela dura deux heures jusqu’à ce que l’un d’eux, fatigué de ce devoir soporifique, ne décide de faire un petit break. Il se laissa tomber sur un fauteuil mou, près de la fenêtre où une vue du lac et du terrain de Quidditch lui était offerte.

    Tandis que tout le monde écrivait encore ce qu’ils venaient de trouver, lui semblait distrait par quelque chose. Il ne bougea pas et seuls ses yeux suivaient un mouvement de gauche à droite. Personne ne faisait attention à ce qu’il faisait, on attendait simplement qu’il revienne dans quelques minutes. Seulement, il ne reviendrait pas et soudainement, il se mit debout sur son fauteuil pour mieux observer les extérieurs. Se penchant vers la fenêtre, il colla ses mains sur la vitre et écarquilla les yeux comme si quelque chose de spectaculaire venait de se produire. Il appela ensuite tout le monde à venir voir ce qui se passait dehors et il ne fallut pas longtemps avant que le groupe d’étudiants ne se collent à la vitre à leur tour. Olivia s’appuya sur son amie Mandy pour mieux apercevoir la scène ; une chose sombre faisait contraste avec le décor clair du terrain de Quidditch et cette même-chose glissait d’un endroit à l’autre, à la poursuite de deux élèves qui avaient occupé le terrain, certainement pour s’amuser un peu. La dernière fois que la jeune fille avait aperçu des Détraqueurs, c’était en troisième année lorsque Sirius Black s’était échappé de la prison d’Azkaban et là, elle était certaine qu’il s’agissait bien d’un Détraqueur. On ignorait l’identité des élèves qui étaient entrain d’être attaqué puisque la tour de Serdaigle était située bien trop en hauteur. Finalement, un préfet arriva et pour calmer les élèves un peu agités par la scène, il ferma les rideaux, privant ainsi la vision de cette attaque inopinée. Tous espéraient que les victimes n’étaient pas des gens qu’ils connaissaient et qu’ils pourraient s’en sortir.

    Le préfet sortit de la salle commune avec la claire intention d’avertir un professeur. En attendant, quelques décidèrent de se rendre dans les extérieurs pour en savoir plus ce qu’il s’était passé. Le restant trouva plus sage de continuer leur travail. Olivia fit partie de cette dernière catégorie et cette attaque de Détraqueur sortit hors de son esprit au fur et à mesure de ses écrits.
    Quelques heures plus tard, après avoir fini plusieurs devoirs à la suite en groupe, elle s’était rendue à la Grande Salle à la recherche de son petit ami Terry, avec qui elle mangeait quotidiennement. Ne l’ayant pas vu de la matinée, elle se hâtait donc de pouvoir aller le voir. Seulement, elle fut déçue de s’apercevoir de son absence et elle crut qu’il avait décidé de rester encore un peu à la bibliothèque ou quelque chose de ce genre là. Tentant de cacher son désappointement, elle alla rejoindre Luna Lovegood qui dégustait seule son repas. Quand elle s’installa à côté d’elle, la blondine la scruta curieusement et lui demanda si tout allait bien. Olivia l’observa d’un air anxieux, se demandant si elle avait l’air malade pour qu’on lui pose une telle question. Ne comprenant pas, elle lui demanda directement ce qui l’avait poussée à s’interroger sur son bien être. A partir de là, ce fut une révélation assez choc pour la pauvre sixième année. En effet, Luna était allée voir ce qui s’était tramé dans les extérieurs et elle avait alors appris que l’une des victimes du Détraqueur était Terry Boot et qu’il était à l’infirmerie afin d’être soigné.

    En apprenant ceci à son tour, Olivia qui venait de prendre un verre d’eau le laissa retomber sur la table. Le verre tournoya quelques secondes avant de s’immobiliser. Luna ne paraissait pas surprise et seul son air rêveur habituel dessinait son visage. Pourtant, notre héroïne, elle, ne pouvait pas rester de marbre derrière l’impassibilité qu’elle forgeait sur ses traits. Elle s’excusa auprès de sa camarade et pressa le pas pour quitter cette salle. Désormais, elle avait trouvé la réponse à l’absence de son amoureux et elle devait absolument le rejoindre pour voir si tout allait bien de son côté.

    Une fois parvenue au second étage, elle s’empressa d’atteindre la porte de l’infirmerie et de l’ouvrir en grand. Peu importe si les visites n’étaient pas encore autorisées, elle tenait à le voir maintenant. Et puis Pomfresh pouvait au moins lui permettre de rester près de la victime ne serait-ce que cinq minutes et dans le calme. Et fort heureusement, elle constata que l’infirmière n’était pas là ; peut-être qu’elle était occupée dans son propre bureau. Quoi qu’il en soit, cette femme était le cadet des soucis de la Serdaigle et cette dernière était bien trop préoccupée par le corps qu’elle venait de percevoir sur un des lits de malade. Elle reconnut Terry dont la tête dépassait des couvertures qui lui tenaient chaud et sans attendre, elle s’approcha de lui d’un pas rapide en veillant à ne pas trop faire résonner le sol pour ne pas le réveiller s’il dormait. Une autre personne devait sommeiller également mais des rideaux bleu pâle le camouflait… ses blessures étaient sans doute trop importantes pour qu’on puisse laisser des élèves le voir ?
    Quand elle le vit, elle ne put s’empêcher de le prendre dans ses bras en faisant attention de ne pas trop le serrer au risque de lui faire du mal. Puis, elle relâcha l’étreinte.

    « -Terry… comment tu te sens ? On m’a raconté ce qui s’est passé, enfin je ne connais pas tous les détails. »

    Elle avait d’autres questions à lui poser comme ‘comment est-ce qu’il s’en était sorti ?’ et ‘quel professeur était intervenu pour chasser le Détraqueur ?’ mais cela attendrait. Elle prit la main du garçon et l’enveloppa entre ses deux propres mains. Au moins, il était vivant et même s’il paraissait faible, il irait bien mieux dans quelques heures. Heureuse que rien de bien trop grave ne lui soit arrivé, elle se pencha de nouveau vers lui et lia ses lèvres aux siennes dans un baiser tendre et agréable qui lui procura une douce chaleur rassurante et enivrante. Le cœur battant à toute allure, elle stressait toujours un peu mais elle paraissait moins paniquée.

    « - Ca me soulage de savoir que tu es entrain de récupérer doucement. Ca aurait pu être pire ! » ajouta t-elle en tentant de chasser les idées noires de sa tête.


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Terry Boot
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MessageSujet: Re: Visites appréciées en terrain stérile [Libre]   Visites appréciées en terrain stérile [Libre] Icon_minitimeMar 7 Aoû 2012 - 20:37

Terry savait d'avance qui était sur le point d'entrer dans l'Infirmerie, toute affolée et et essoufflée. Mais, il préférait ne pas trop faire confiance à son instinct, sachant qu'il pouvait facilement être trompeur. Et puis, une déception, en ce moment, n'aurait pas fait beaucoup de bien, au pauvre Serdaigle exténué. Seulement, il aurait pu croire de toutes ses forces qu'Olivia allait venir, postée devant son chevet comme une compagne modèle et exemplaire, aux valeurs conservées et appliquées. Il aurait pu, car c'était bien elle qui entra soudainement dans la pièce rectangulaire, empesant le désinfectant, brisant le silence et le calme antérieurs.

Elle ne prit pas plus de cinq secondes pour repérer son amoureux. Elle vint rapidement vers Terry, veillant, au passage, de ne pas faire trop de bruit. A cette heure, les visites n'étaient pas tolérées, et vu leurs relations avec l'Infirmière, il était fort préférable qu'ils fassent le moins de bruit possible, à moins, évident, s'ils préféraient périr, main dans la main, dans d'atroces souffrances. Se penchant au dessus de son Serdaigle, Olivia enlaça doucement son amoureux, l'étreignant le plus mollement possible, voulant éviter au maximum les douleurs que pourrait ressentir Terry. Bien que cette attention le toucha profondément, elle n'était pas très efficace. Les muscles crispés du Serdaigle, s'étirant dans l'étreinte complice, firent grimacer le blessé, tentant, vainement, il le savait, de masquer sa moue grimaçante. Enfin, l'étreinte se rompant, Terry eut le droit de s'allonger à nouveau, sous les yeux bleus et profonds de sa bien-aimée.

Elle commença sa longue série de questions précipitées, affolées et anxieuses. Une réaction tout à fait normal, pour le Serdaigle tiraillé.

"Terry… comment tu te sens ? On m’a raconté ce qui s’est passé, enfin je ne connais pas tous les détails."


Sans réellement le vouloir, Terry sourit. Mais étirer un sourire était douloureux, pour le Serdaigle. Si ce n'était pas de l'effort, de faire apparaître un Patronus corporel, alors Terry devait se soucier pour sa santé. Il leva péniblement son bras, cherchant, presque à l'aveugle la main douce et maigre d'Olivia. Touchant sa peau lisse, il ferma sa main sur les doigts fins et longs, satisfait. C'était rassurant, pour lui. Une vague de chaleur envahit le Serdaigle, comme si le flux sanguin arrivait enfin à décrasser les muscles rouillés du Serdaigle. C'était agréable, comme sensation. Enfin, il répondit, béat :

"J'ai ... j'ai réussi à repousser un Détraqueur. A moi tout seul."


Il avala avec peine, sa bouche étant sèche. Déshydraté, il cherchait du coin de l’œil une carafe d'eau, de jus de citrouille ou de jus d'orange. Au moins quelque chose pour se désaltérer. Il parcourait la salle des yeux, visiblement à la rechercher de quelque chose ...

"Ça me soulage de savoir que tu es entrain de récupérer doucement. Ca aurait pu être pire !"

Il laissa là sa recherche, et se focalisa une nouvelle fois sur les yeux, ces trous béants, se perdant une nouvelle fois :

"Tu l'ignores sûrement, mais tu m'aides, et m'as aidé, aussi. Bizarre, hein ? Rien que le contact entre nos deux peaux suffit pour me faire oublier toutes mes courbatures, dont je ne connais plus les effets douloureux ..."

Il respira profondément, tout en se relevant. Formant à présent un angle droit, il continua, chuchotant :

"Et, c'est toi qui m'a permis de faire apparaître mon Patronus, aussi".

Il embrassa enfin Olivia, langoureusement, enroulant sa langue à celle de son amoureuse. Rien de mieux qu'un baiser, pour vous remettre sur pied. Allongeant le baiser, Terry entendit un bruit léger, comme un bruissement de tissu discret.

Regardant du coin de l’œil, il vit un Cormac amoché, bandé de toute part, bouche bée et ahuri. Pour quelle raison avait-il adopté un air aussi surpris ?
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Olivia E. Taylor
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MessageSujet: Re: Visites appréciées en terrain stérile [Libre]   Visites appréciées en terrain stérile [Libre] Icon_minitimeMer 8 Aoû 2012 - 7:46

    Olivia était surprise de la réponse de Terry. Dans sa tête, elle s’était imaginée une scène dans laquelle un adulte était venu sauver les deux élèves du fameux Détraqueur avant de les placer à l’infirmerie. Pas une seule seconde, elle n’avait songé qu’il ait pu repousser la créature. La raison en était qu’à Poudlard, l’apprentissage du Patronus n’était pas enseigné, c’était quelque chose de très haut niveau que seul Potter avait pu pratiquer avec succès en troisième année. En effet, alors que Sirius Black s’était rendu dans l’enceinte de Poudlard, lui et son filleul avaient été attaqué par tous les gardiens d’Azkaban venus surveillés l’école et le jeune sorcier avait pu les éloigner d’eux. Mais jamais elle n’avait été au courant que d’autres élèves puissent également utiliser ce même moyen de défense. Bon, elle avait eu vent que l’an dernier, les membres de l’AD avaient appris beaucoup de choses de Potter mais est-ce que ses cours allaient jusqu’à l’apprentissage du Patronus ? Olivia n’avait jamais fait parti de cette organisation car elle avait les idées neutres et son pacifisme se basait sur le fait de ne prendre part à aucun camp. Quoi qu’il en soit, elle n’avait jamais tenté d’exécuter ce charme de défense mais son propre père lui avait déjà parlé de cette magie complexe. Donc, entendre Terry dire qu’il s’était débarrassé de son poursuivant tout seul, sans aide, l’impressionnait. D’habitude, elle était peu impressionnable mais quand il s’agissait d’une chose qu’elle ne maîtrisait pas et que quelqu’un de son âge y parvenait, elle ne pouvait faire comme si de rien était.

    « - J’ignorais que tu savais en faire apparaître. C’est…incroyable. J’aimerais bien que tu m’apprennes à le faire, un jour. » dit-elle sur un ton rêveur.

    Toutefois, il était vrai que de la part de ce garçon si intelligent, cela n’était pas si surprenant que cela. Croisant son regard, elle s’y laissa perdre et se tut. Rester seule à seul avec lui constituait un de ses moments préférés de la journée même si les circonstances de ce jour-là n’étaient pas les meilleures. S’il n’était pas cloué au lit avec les membres endoloris, elle aurait bien envisagé de lui proposer de passer un peu de bon temps, histoire d’oublier pour une fois les devoirs et études envahissants. Terry profita du fin silence pour finalement le briser, entamant un autre propos plus personnel. D’après lui, elle l’avait aidé et face à cette affirmation, elle fronça légèrement les sourcils pour signifier son incompréhension. Peut-être qu’elle venait de l’aider il y a quelques secondes de cela dans une étreinte amoureuse mais cela cachait autre chose, derrière le « m’as aidé » prononcé au passé. A sa connaissance, elle ne lui avait encore rien fait.

    Sachant qu’elle obtiendrait bientôt la réponse, elle ne put que l’interroger du regard et c’était amplement suffisant pour que le Serdaigle ne continue dans un chuchotement que son Patronus était apparu grâce à elle. Par-là, il devait certainement sous-entendre un souvenir heureux, non ? Si ses souvenirs étaient bons, il fallait penser le contraire de ce qu’un Détraqueur pouvait nous faire ressentir, donc quelque chose de très heureux afin de contrer la tristesse et le malheur. C’était assez étrange comme magie et Olivia se demandait bien comment c’était de devoir se concentrer sur quelque chose de positif pendant un moment critique. Cela ne se voyait pas aux premiers abords mais derrière la timidité de Terry se cachait un certain courage et cela plaisait à sa copine.

    « - Si je peux t’aider sans même être là, alors je ferais en sorte qu’on ait d’autres merveilleux souvenirs. » répliqua t-elle avec un certain enthousiasme.

    Contente et flattée qu’il ait pensé à elle durant ces instants de panique, elle lui sourit et se laissa prendre dans un délicieux baiser langoureux auquel elle y mit toute sa passion. Ce n’était pas la première fois qu’elle l’embrassait mais elle ressentait toujours ce petit effet agréable le long de son corps, une sorte de frissonnement. Les yeux clos, elle leva les mains instinctivement et vint caresser le visage, puis la nuque ainsi que les cheveux de son partenaire. Elle ne fit plus attention à son environnement, elle en oublia presque qu’elle était à l’infirmerie. Tout ce qui l’importait, c’était bien Terry.

    Quand cette liaison physique fut brisée, Olivia lui offrit son regard une dernière fois avant de se tourner par hasard vers un lit non loin, là où était situé l’autre élève. Apparemment, il venait de se réveiller mais avec les bandages et les petites blessures restantes, la brune mit un peu plus de temps pour le reconnaître. Cormac McLaggen… alors, c’était lui le second élève ? Ironie du sort. C’en était presque trop facile. Cela dit, l’étudiante entra soudainement dans un sentiment de mal aise, d’autant plus que le Gryffondor les observait bizarrement et cela ne l’étonnait pas. Depuis tout ce temps, elle ne lui avait pas encore dit pour sa relation avec Terry. Peut-être qu’il était finalement temps qu’il le sache mais elle aurait mieux préféré le lui dire à voix haute et non pas qu’il la voit en pleine intimité. Elle en rougit ; elle se retrouvait toujours intimidée quand on l’observait entrain de s’occuper de ses propres affaires, que ce soit personnel ou au niveau des cours.

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Cormac McLaggen
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MessageSujet: Re: Visites appréciées en terrain stérile [Libre]   Visites appréciées en terrain stérile [Libre] Icon_minitimeLun 20 Aoû 2012 - 20:35

    Lorsque Cormac ouvrit les yeux, il fut aveuglé par le plafond blanc d'une pièce qu'il ne connaissait que trop bien en tant que joueur de Quidditch. L'infirmerie ... Au début, il ne savait pas ce qu'il pouvait faire ici car il n'avait souvenir d'absolument rien !

    Tout ce qu'il voyait autour de lui était blanc. Puis il réussit à pivoter un peu la tête, sa nuque douloureuse terriblement raide le lançait dans tous le dos.A sa droit, il y avait le mur de pierre apparente et quelques lits, à sa gauche, un immense voile bleu qui le séparait du reste de la salle. Devant lui aussi, le rideau s'étendait, le masquant aux regards des visiteurs !

    Ainsi, il devait être gravement blessé pour être ainsi isolé. Ou alors il y avait quelqu'un d'autre qui se trouvait là. Et c'est à ce moment là, passant outre les douleurs lancinantes qui meurtrissaient sa tête comme si un orchestre symphonique s'essayait aux percussions dans sa boite crânienne, il se souvint. Le match de Quidditch, le Détraqueur, sa diversion et ... Terry !

    Le blond voulut bondir de son lit pour arracher le rideau bleu qui dissimulait sans doute le Serdaigle, mais il devait avoir plusieurs fractures, aux côtes et surement à la cheville car son impulsion fut freinée par la douleur. Néanmoins, il parvint à s'extirper du lit -beaucoup plus précautionneusement bien sur- pour enfin se tenir -un peu bancale- sur ses deux jambes.

    Chancelant, il parvint à faire deux pas et lorsqu'il écarta le rideau pour voir si son ami se trouvait bel et bien derrière, il se trouva face à face avec Terry -certes- mais aussi Olivia ... Qui, vautrée sur son lit, l'embrassait à pleine bouche.

    Etrangement, Cormac se sentit comme vider de sa substance. Il eut très froid puis très chaud avant que la nausée ne lui torde les entrailles.Au bout de quelques secondes, leur étreinte fut rompu et les prunelles azures de Olivia se tournèrent vers lui. Elle rougit furieusement et détourna le regard alors que Terry, moins amoché que lui apparemment, lui tournait le dos.

    Au début, Cormac ne dit rien. Il se tourna brusquement, jeta un oeil à son lit, et ramassant ses vêtements qui étaient posés sur la table de nuit, il écarta d'un coup sec le paravent portant le rideau, l'envoyant un peu trop violemment rebondir plus loin. Alors qu'il contournait le lit de Terry, fulminant sans pour autant oser lever les yeux sur le couple, il se heurta le pied dans un barreau et jura de douleur.

    Dans un mouvement brusque pour soulager la douleur lancinante qui remontait le long de sa jambe, il fit craquer son épaule qui devait être démise et grogna comme un rhinocéros blessé. Peut important, il fallait qu'il s'en aille ou alors il risquait de s'emporter !

    Avant de passer la porte de l'infirmerie, il se tourna néanmoins vers Olivia et lui envoya un regard noir. La peine qu'il ressentait à ce moment effaçait toute souffrance physique et s'il n'avait pas autant de respect pour les femmes, il l'aurait probablement giflé ... et s'en serait voulu toute sa vie ! Ce qui n'était pas du tout une bonne idée.

    Le point positif, c'était qu'Hamrmonia ne pourrait plus douter de sa capacité à ressentir des sentiments ... Car à ce moment même, Cormac McLaggen se sentait trahi !
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Olivia E. Taylor
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MessageSujet: Re: Visites appréciées en terrain stérile [Libre]   Visites appréciées en terrain stérile [Libre] Icon_minitimeVen 24 Aoû 2012 - 0:25

    Le calme était revenu de façon bien trop brusque au goût d’Olivia. Apercevoir Cormac à quelques mètres d’elle lui avait ôté la capacité de parler et l’avait engouffré dans une immobilisation totale. Elle ne faisait que l’observer, en tentant de maintenir une respiration régulière qui pourrait ainsi ne pas trahir sa surprise. Cela devait être raté vu le rouge de son teint mais cela, Terry n’avait pas dû le voir puisqu’elle lui avait tourné le dos. Elle avait maintenant l’impression qu’elle était confrontée au Gryffondor, seul à seule et elle n’aimait pas tellement cela. Olivia n’était pas le genre de personne à être mêlée à énormément d’affaires compliquées sauf quand elle s’enfonçait dans des affaires qui ne l’a regardaient pas et dans ces cas-là, elle avait toujours l’envie de fuir les choses ou de rester en arrière en attendant que cela se passe. Le courage lui venait quelques fois… ou pas. Cependant, aujourd’hui, elle ne pouvait pas fuir parce qu’elle ressentait un certain remord. Elle pensait que c’était de sa faute s’il venait de se sentir mal en les voyant échanger un acte amoureux et s’il allait sans doute s’énerver ou par exemple, se blesser la main en frappant le mur. Cormac était quand même un garçon imprévisible quand la situation échappait à son contrôle donc on ignorait de quelle manière il allait réagir.

    Quand elle le vit se tourner pour ramasser ses vêtements puis dégager brusquement le paravent de son lit, la Serdaigle eut l’impression que la température venait de baisser et que le froid était venu englober son corps. La chaleur apportée par Terry lui manquait déjà mais elle se disait qu’elle n’avait pas le droit de le retrouver avant d’avoir éclairci les choses. Après, s’il y avait bien une question qu’elle devait se poser c’était : comment elle allait lui expliquer cela ? Par quoi commencer ? De plus, il ne fallait pas oublier que Terry non plus ne devait pas savoir ce qui se passait. Les choses étaient bien compliquées et elles pouvaient les heurter tous les trois. Le suivant toujours du regard, Olivia s’attendait à ce qu’il ne contourne le lit pour venir la voir et lui mettre une gifle. Vu la colère que soulignaient ses yeux, cela aurait été possible. S’il l’aurait fait, elle n’aurait pas riposté parce qu’elle se sentait coupable et puis que cela ne faisait pas parti de ses principes d’attaquer un blessé. Et comme si ce n’était pas suffisant pour lui de ressentir cela, il se cogna le pied ou la jambe contre un des barreaux du lit et son grognement de douleur fut suffisant pour que la respiration d’Olivia ne quitte son rythme régulier pour s’accélérer.

    Le stress lui montait au fur et à mesure que le garçon s’approchait de la sortie de l’infirmerie. Elle devrait l’arrêter, elle en était consciente. Mais avant cela, elle fut bloquée par ce regard noir qu’il lui lança et qui l’a força à baisser la tête. La jeune fille était certainement toujours aussi rouge de gêne mais également de honte. Cela lui arrivait si rarement ce genre de scènes qu’elle se demandait si tout cela était vraiment dû à un hasard. Tout ça parce qu’elle ignorait jusqu’à maintenant que son petit ami entretenait une relation amicale avec son ex. Pourtant, ils n’étaient plus ensemble depuis des mois et même si ces derniers temps, il avait voulu recommencer les choses à zéro, Oli lui avait quand même signifié sa réticence. Alors, finalement, était-ce vraiment de sa faute ? Le plus gros regret qu’elle avait, c’était de ne pas avoir tout dit à Cormac et de l’avoir sans doute laissé dans le faux espoir. Ce serait dur de rattraper le tout mais elle devait quand même essayer.

    « - Attends Cormac. » finit-elle par dire d’une voix assez haute pour que le jeune homme puisse l’entendre à l’autre bout de l’infirmerie.

    Elle quitta le confort du lit pour se relever puis, en se retournant légèrement, elle observa Terry d’un air désolé pour avoir blessé son ami. Il ne le comprendrait peut-être pas comme ça dès le départ mais elle se jura de prendre le temps de lui expliquer si tout ne restait pas clair dans sa tête. Faisant raisonner le sol carrelé, elle s’avança vers la porte avant de s’arrêter à deux mètres de Cormac. Serrant légèrement un de ses poings, elle enfonça ses propres ongles dans la paume de sa main comme pour combattre son propre stress. Enfin, elle se lança sur un ton timide mais ponctué de sérieux :

    « - Je suis vraiment désolée. Je ne trouve aucune raison quant au fait que je ne t’ai rien dis à propos de cela. Et si je t’ai dis que je ne pouvais pas te pardonner, c’était plus à cause du fait que j’ai du mal à laisser passer les trahisons quelles qu’elles soient. »

    Mais maintenant, c’était sûrement elle qui venait de le trahir. Elle n’était pas en position de lui faire une quelconque morale et c’était plutôt elle qui en avait besoin. Pourquoi elle ne lui avait pas tout dit ? Peut-être qu’elle en avait eu l’intention mais que le garçon s’était empressé de remettre les choses à zéro en lui jouant une scène amical, au parc ? Enfin, elle avait prit ce jeu pour un début d’amitié, pas pour quelque chose qui ressemblait à une seconde chance ! Au final, c’était parce qu’elle avait cru qu’ils allaient être juste amis qu’elle avait omit le détail de sa relation avec Terry. Continuant de le regarder dans les yeux, elle rajouta sur un air plus assuré :

    « - J’ai du mal comprendre ce que tu cherchais, je pensais que tu voulais qu’on reparte sur une amitié. Je m’excuse, Cormac. »

    Elle finit par baisser les yeux en sentant désormais ses joues se réchauffer. C'était pesant d'attendre ce qu'il allait lui répondre et elle s'attendait au pire. L'idée de le serrer contre elle rien que pour le calmer ou le réconforter lui vint en tête mais elle l'a refoula. Mauvaise idée... surtout s'il l'a détestait à présent.
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Terry Boot
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MessageSujet: Re: Visites appréciées en terrain stérile [Libre]   Visites appréciées en terrain stérile [Libre] Icon_minitimeDim 26 Aoû 2012 - 13:14

Les deux souffles, complices, se mêlaient à intervalle régulier, se répandant, en un frisson onduleux sur les peaux lisses et moites. Deux salives n'en faisaient plus qu'une, liant deux goûts différents, l'un frais et fruité, l'autre plus consistant. Dans une valse langoureuse, où les deux organes gustatifs, humides et glissants, formaient des rondes inversées, aux variations de sens aléatoires. Un léger bruit de déglutition, dû aux frottements des muqueuses collantes et humectées, comblaient les tympans du Serdaigle, en plein baiser avec Olivia. Seulement, aussi fort fut-il, il ne put recouvrir le déchirement strident d'un rideau tiré longuement, signe qu'un élève s'apprêtait sans doute à se lever, et découvrir deux élèves entortillés ensemble. Ce n'était autre que Cormac.

Le baiser fut rompu brusquement, et un silence pesant s'installa. Tout était devenu étrangement lent, et long, comme s'ils avaient été touchés par un Sortilège d'Entrave. Terry se retourna doucement, voulant avant tout savoir comment allait son ami, qu'il avait envoyer comme appât face au Détraqueur, qui l'avait, sans aucun doute, rudement amoché. Levé, il s'en prit rapidement à ses vêtements, dont il s'occupait avec des gestes secs et violents, presque. Observant le Gryffondor, Terry ne put que comprendre que Cormac était apparemment effarouché, pour une raison qui lui était inconnue. Pour l'instant ... Puis, il contourna farouchement le lit sur lequel était assis le couple. Enfin, il eut le droit à un pied cogné contre une barre du meuble long et occupé, lançant une douleur cuisante et fourmillante dans toute sa jambe. En son for intérieur, Terry était presque choqué par la réaction de son ami. Soit il était outré qu'il soit ainsi blessé, soit il était en colère contre lui. Seulement, allez savoir pourquoi ... Ces choses là ne se lisent pas sur le front, c'est bien connu.

Après avoir posé son regard devenu bienveillant sur la silhouette musclée du Gryffondor qui quittait l'infirmerie gauchement, et qui lançait un dernier regard, presque chargé de haine, au couple, Terry ressentit l'extrême gêne qui s'était emparée de son amoureuse. Comment pouvait-elle l'expliquer ? A vrai dire, Terry l'ignorait, une nouvelle fois, ce qui ne manqua pas de l'exaspérer. Se sentant presque mis à l'écart, d'un secret qui semblait lourd à porter et à assumer, il s'efforça de lire, sur les joues pourpres d'Olivia, dans ses pupilles bleues intenses ou encore ses lèvres mordillées, qu'elle paraissait simplement préoccupée, et presque honteuse.

Elle pria finalement Cormac de l'attendre. Elle quitta le lit, et Terry par la même occasion, affichant un unique air désolé, devant la face incrédule du Serdaigle aux membres toujours tiraillés. Vraiment, ce devait être grave, sinon Olivia ne l'aurait jamais laissé là, comme ça. Ses longues secondes d'attente profitèrent au Serdaigle, qui cogitait intensivement sur les raisons de cette scène particulièrement ... étrange. Alors qu'il réfléchissait à un quelconque lien proche, comme de la famille ou de l'amitié, Terry perçut quelques bribes, d'une voix féminine, autrement dit celle d'Olivia :

"... Voulais qu’on reparte sur une amitié."

Terry refusa, en un premier temps, de croire en les paroles d'Olivia. Mais, il le savait pertinemment, Olivia et Cormac avaient eu une relation, c'était certain. L'emploi du passé ne faisait que confirmer d'une part leur relation passée, et l'envie, partagée à première vue uniquement par le Gryffondor, d'un retour à zéro. Dépité, presque anéanti par cette nouvelle qu'il n'avait pas souhaité apprendre de cette manière là, Terry se rallongea, s'attendant presque au pire. Se recouvrant douloureusement de sa couverture, Terry décida de s'enfouir sous l'espèce de plaid, bien déterminé à broyer du noir ...

Pensant avant tout à Olivia, Terry réfléchissait pour quelles raisons elle voudrait rester avec lui. Son corps peu avantageux, et sa timidité impérieuse ? Sûrement pas. Pour son esprit érudit et cultivé ? Possible. Mais, face à cette incarnation de la personnalité appréciée par la gente féminine, aux muscles gonflés et charmeurs, à l'allure charismatique et cool, un expert en relations amoureuses, comment Terry peut-il se dresser ?

Renfrogné, Terry resta là, sous la chaleur étouffante de la couette, à réfléchir. Il ne savait que faire ça, après tout ...
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Cormac McLaggen
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MessageSujet: Re: Visites appréciées en terrain stérile [Libre]   Visites appréciées en terrain stérile [Libre] Icon_minitimeDim 9 Sep 2012 - 20:59

    Cormac fut très surpris que Olivia finisse par se lever pour le rejoindre. Même si elle n'entra pas en contact avec lui, elle lui parla avec une sorte de sincérité touchante dans la voix. Cormac ne voyait qu'elle. Il sentait son coeur s'emballer mais il ne savait trop pourquoi. Etait-il bouleversé par l'intervention de la brunette ou juste le contre coup du rejet qu'il n'avait pas l'habitude de ressentir.

    D'abord, il serra simplement les dents, refoulant son envie de l'enlacer ou de la frapper, il ne savait pas. Puis, voyant qu'elle baissait les prunelles, fixant le sol en rougissant, il fut envahi par une vague de chaleur qu'il eut du mal à refouler. Ce côté si timide et si coupable lui donnait des envies qu'il dut retenir de tout son peu de conscience morale.

    Cormac sentit son entre-jambe gonfler et son ventre se tordre de désir. Malgré tout, il se contint, se focalisant sur les joues rougies de la belle et le carrelage fantastique de l'infirmerie. Il avait presque oublier Terry, celui qu'il considérait depuis peu comme un bon ami, qui avait proposé courtoisement de l'aider pour ses cours et qui se révélait être le petit ami de celle qu'il convoitait.

    C'était ironique car le brun avait tout d'un garçon timide et renfermé, sérieux et intelligent qui se mêlait rarement à la populace de Poudlard et qui préférait rester le nez dans ses bouquins que de fréquenter les autres élèves. Et au final, le Serdaigle se tapait Olivia Taylor ... Cormac pensa une seconde qu'il marchait sur la tête, vivant dans un pays étrange où les geeks intellos remportaient les faveurs de la belle contre le bellâtre athlétique et populaire ...

    Jetant un regard bref à Terry, le blond réalisa que son visage avait comme fondu et qu'il affichait une expression de profonde détresse. Il avait rouler en boule pour se recouvrir de sa couverture dans un mouvement brusque et restait dissimuler par le tissu. Cormac ne sut que dire car même si une femme passait toujours avant n'importe quel pote, sauf Styx peut être.

    Que répondre à ce garçon, même très sympathique, qui se révélait être le copain de son ex ? Cormac se sentit soudainement mal à l'aise car intérieurement, il savait que sa volonté de récupérer Olivia ne tenait qu'à un orgueil mal placé et à une envie de réparation. Qui était-il alors pour priver deux personnes d'une belle histoire ?

    La réponse était simple, il était Cormac McLaggen, et rien ni personne ne pouvait l'empêcher de réaliser ses desseins. Pourtant, un pincement de coeur étreignit son thorax lorsqu'il regarda tour à tour Olivia et Terry. Il avait interrompu une scène qui aurait pu paraitre passionnée malgré la réserve et l'innocence évidente des deux élèves.

    Soudain, le blond s'avança d'un pas, parlant fortement pour se faire entendre de Terry. Au moins, il en aurait le coeur net. Après tout, il pouvait avoir n'importe quelle spécimen féminin de cette école, pourquoi s'acharner sur Olivia ? Il n'avait même pas de réels sentiments pour elle, du moins, il ne pensait pas en avoir ... Si seulement il parvenait à analyser correctement ce qu'il ressentait, comme le faisait toujours Harmonia à sa place d'ordinaire !

    "Tu l'aime ? Je veux dire, tu es bien avec lui ? Il te rend heureuse ?"

    Son intonation était sans doute un poil agressive et froide mais il fallait qu'il sache. Il ferait en fonction de la réponse. Après tout, son discours sonnait comme celui d'un ex jaloux, même si au fond de lui, il se fichait pas mal des sentiments que pouvaient avoir Terry ou Olivia. L'amour ou autre, ça ne signifiait rien pour lui ...
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Olivia E. Taylor
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MessageSujet: Re: Visites appréciées en terrain stérile [Libre]   Visites appréciées en terrain stérile [Libre] Icon_minitimeSam 15 Sep 2012 - 12:52

    Les secondes qui passaient paraissaient tellement longues, comme si cet endroit venait d'être absorber par un trou noir qui ralentissait tout. A Olivia, cela lui rappelait l'ambiance des examens, quand elle devait attendre qu'on ne lui donne sa feuille d'épreuve en étant assise sur sa chaise, complètement stressée. Et là, avec Cormac, c'était exactement la même chose et ce semblant de ralentissement de temps n'arrangeait pas du tout les choses. Mais tout cela finit par prendre fin quand le grand garçon finit par répondre en divergeant un peu le sujet, chose à laquelle elle ne s'y était pas forcément attendue. Remarque, cela ne devait pas paraître si étonnant que cela.

    Cormac n'était pas le genre de personne à vouloir tourner autour du pot, bien au contraire, il fonçait toujours droit au but. C'était sans doute une des seules choses qu'il avait en commun avec Olivia ; elle non plus n'aimait pas devoir expliquer les choses de façon à ce que cela ne blesse pas. Cette manière de faire détournait un peu les faits réels. Se tournant légèrement vers le lit qu'occupait son petit ami, elle constata qu'il s'était caché sous une masse de couverture, comme s'il fuyait quelque chose. Evidemment, c'était compréhensible, elle aurait certainement fait de même s'il avait été question d'une histoire entre Terry et une autre fille. Peut-être même qu'elle aurait préféré sortir de cette pièce pour ne pas les entendre. Chez ce couple, c'était certainement Olivia la plus possessive de toute manière.

    Recroisant de nouveau le regard de son interlocuteur, la Serdaigle n'attendit pas plus longtemps pour répondre sur un ton doux :

    « - Oui, il me rend heureuse. Et oui, j'en suis vraiment amoureuse...j'aime tout de Terry. »

    Les questions qu'il lui avait posées avaient sûrement l'objectif de clarifier les choses chez lui mais peut-être que cela allait encore plus le blesser ? En tout cas, cela lui gênait énormément d'y répondre. Jamais elle ne parlait de sa relation aux autres, c'était quelque chose qu'elle gardait pour elle-même et Terry. Elle était sûrement trop pudique. Cependant, elle espérait que cette réponse ne réconforte un peu le Serdaigle chamboulé par cette histoire. Si elle en avait l'opportunité de remonter dans le temps, la sixième année l'aurait fait. Pas pour changer les choses, non, elle serait toujours dans le cœur de Terry mais elle l'aurait fait simplement pour tout dire au Gryffondor au meilleur moment et ainsi éviter qu'il ne découvre la vérité de cette façon.

    Le silence perdura quelques instants durant lequel chacun paraissaient perdus dans leurs réflexions. Olivia se demandait s'il était toujours possible qu'ils restent amis après tout ça. De son côté, cela ne lui posait pas de problème mais forcément, rien n'était sûr du côté de Cormac. Pour cela, elle devait lui demander. S'il n'y voyait aucun soucis, alors ils seraient bien partis pour une relation positive mais dans le cas où il préférait ne plus lui adresser la parole, elle comprendrait quand même. Faisant un pas hésitant en avant, elle finit par se convaincre que de toute façon, mieux valait tenter le coup de lui demander. Prenant un peu plus de détermination et perdant de son stress, elle s'avança vers son camarade jusqu'à se retrouver devant lui, à quelques centimètres d'écarts. Elle leva la tête pour mieux visualiser son visage puis la baissa légèrement tout en écartant les bras pour le serrer contre elle en un câlin tout à fait amical.

    « - Cormac, je peux imaginer ce que tu dois penser de moi après tout ça mais malgré tout, tu es une personne que j'apprécie beaucoup. Donc, je n'ai vraiment pas envie qu'une hostilité naisse à cause de cette histoire alors...est-ce qu'il serait possible, pour toi, d'envisager que l'on reste amis ? Peut-être que c'est trop te demander mais ça me tiendrait vraiment à cœur qu'on puisse continuer à se voir et à se parler. »

    Elle finit par s'écarter de lui et de le regarder à nouveau dans ses yeux. Tout au fond d'elle, elle espérait vivement qu'il n'accepte mais elle savait que ce ne serait sans doute pas si évident que cela. Les gens lui disaient souvent qu'il était impossible de redevenir amis avec ses ex. Mais elle se disait que des exceptions pouvaient exister. C'était du moins l'espoir qu'elle avait. Et puis, elle refusait que la relation amicale de Terry et de Cormac ne soit affectée à cause d'elle.
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Terry Boot
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MessageSujet: Re: Visites appréciées en terrain stérile [Libre]   Visites appréciées en terrain stérile [Libre] Icon_minitimeDim 23 Sep 2012 - 9:35

Une chaleur étouffante, qui entravait fermement la cage thoracique du Serdaigle, plongé sous ses draps, rendait la situation encore plus longue et peu agréable. Dans une moiteur nouvelle, humide et glissante, Terry suffoquait, toussant faiblement. Puisant dans les réserves limitées d'oxygène qui avaient déjà été bien entamées.

Terry n'en revenait toujours pas de la nouvelle : Olivia avait eu une relation amoureuse avec Cormac. En plus, elle n'avait pas trouvé important de l'en informer, comme si c'était futile et peu important. Le Serdaigle, à vrai dire, ne pouvait pas en vouloir, à Olivia. Il aimait trop, d'ailleurs, pour commencer une période de froid, où, buté, il éviterait au maximum son amoureuse, histoire qu'elle comprenne qu'elle l'avait blessé. Aussi, il ne s'était pas réfugié sous la couette pour montrer ouvertement qu'il était remonté, ou bien encore frustré. Il avait besoin de réfléchir, de penser. Comment allait poursuivre leur relation, désormais entravée par la venue d'un Cormac tapageur, libertin, qui avait déjà posé sa main sur les courbes fines et parfaites d'Olivia ? Allaient-ils rompre, tragiquement, au lendemain d'une relation qui débutait à peine, aux yeux du Serdaigle camouflé.

Terry n'entendait plus rien, submergé par un malaise impérieux et prenant. La tête lui tournait, ses sens étaient brusquement bouleversés. Partagé entre une fièvre qui lui provoquait des frissons intenses, Terry resta là, presque inerte, vaguant au rythme des gouttes de sueur qui perlaient sur son front, presque intarissables. La bouche pâteuse, la gorge sèche, respirant halètement, un Terry démoralisé, se préparant au pire, se laissait mourir, frôlant presque l'asphyxie.

"Oui, il me rend heureuse. Et oui, j'en suis vraiment amoureuse...j'aime tout de Terry."

Terry reconnut premièrement la voix claire, chérie, de son amoureuse. Trop fébrile pour prêter attention aux dires de sa petite amie -peut-être pour plus très longtemps-, il prit un temps fou -une vingtaine de secondes, en réalité- pour comprendre le sens de la déclaration d'amour d'Olivia.

Ses paroles sonnèrent comme la chanson la plus gaie et la plus enjouée que Terry connaisse. Les trilles brèves s'enchaînaient, les claquements secs des percussions, les rondes triomphales de cors et des hautbois ou la voix tonitruante des mentors accompagnaient les exhalaisons joyeuses et renaissantes qui envahissaient le corps frêle du Serdaigle, qui décida subitement de sortir de sa petite tanière, revenant à la surface, sentant l'air frais et aseptisé se répandre, dans une sensation froide, sur sa peau recouverte d'une mince couche de sueur.

Rien ne l'importait plus, à présent. Toutes les influences extérieures étaient mineures, aux yeux du Serdaigle, qui profitait d'un sentiment de confiance nouveau, fruit d'un Amour réciproque et passionné. Il entendit encore finalement Olivia supplier :

"Cormac, je peux imaginer ce que tu dois penser de moi après tout ça mais malgré tout, tu es une personne que j'apprécie beaucoup. Donc, je n'ai vraiment pas envie qu'une hostilité naisse à cause de cette histoire alors...est-ce qu'il serait possible, pour toi, d'envisager que l'on reste amis ? Peut-être que c'est trop te demander mais ça me tiendrait vraiment à cœur qu'on puisse continuer à se voir et à se parler."

Terry espérait secrètement que Cormac et son égo ne seraient pas trop touchés pour qu'il refuse furieusement, s'emporte et s'en prenne à leur couple. Aussi, Terry avait trouvé en ce grand dadais, à la musculature développée, aux connaissances à approfondir mais à la présence sympathique, un équilibre amical, solide, sur lequel il voulait encore se reposer. Il s'était attaché, tout simplement.

Au fond, le Serdaigle espérait juste que tout redeviendrait comme avant ... Insouciance, inconscience, et légèreté : c'est tout ce dont il rêvait ...
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Cormac McLaggen
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MessageSujet: Re: Visites appréciées en terrain stérile [Libre]   Visites appréciées en terrain stérile [Libre] Icon_minitimeMar 2 Oct 2012 - 14:12

    Cormac encaissa la réponse de la brune en déglutissant. Ce n’était pas temps le fait qu’elle soit amoureuse -et apparemment que Terry le soit aussi étant donné sa réaction puérile- c’était plutôt le fait que tout le monde autour de lui avait l’air de tenir le même discours. Il semblait être le seul dans Poudlard à avoir ce genre de raisonnement, le seul à ne pas voir un intérêt quelconque à entretenir une relation, le seul à voir l’hypocrisie et la vanité évidente de cet objectif contre nature, le seul à préférer enchainer les conquêtes et prendre du plaisir que de s’embarrasser d’une petite amie.

    Olivia avait toujours été un peu froide d’apparence et ne parlait jamais de ses émotions et de ses sentiments. Implicitement, Cormac avait du croire qu’elle était comme lui et même si elle n’avait pas son rapport à la chair, qu’elle faisait passer à peu près tout avant le pseudo sentiment amoureux. Mais apparemment, non. Elle était comme tous les autres, en fait. C’était sans doute ça plus qu’autre chose qui le blessait profondément.

    Harmonia le comprenait, mais pour autant, elle ne pensait pas que sa pensée était la bonne façon d’agir. Même si elle l’écoutait et le soutenait, elle croyait aussi en l’amour et était même en attente de cela. Cormac se prit la tête entre ses poings. Son crâne menaçait d’exploser, comme si la pression du sang dans les artères de son cerveau pulsaient aussi rapidement et aussi fortement qu’elles auraient voulu le briser.

    Il aurait voulu disparaitre d’ici, oublier Olivia et ce maudit Terry qui avait fait d’elle une clone comme toutes les autres. Mais il ne pouvait pas. La brune se rapprochait de lui et alors que la nausée prenait ses tripes et lui donnait des vertiges, Olivia vient l’enlacer avec une tendresse presque maternelle qui le dégouta presque. Il avait l’impression que ses côtes se pliaient à l’intérieur de ses poumons de sorte qu’il suffoquait. Il respirait difficilement et pressait sur son flan pour inhiber la douleur.

    Contre son torse, il sentait la poitrine d’Olivia qui battait plutôt lentement comparé à son cœur qui menaçait d’exploser. Elle murmura, la voix posée, qu’elle aurait voulu qu’ils restent amis … Evidemment, le classique « si on restait potes ? » … C’était pathétique et un peu ironique. Pour une fois que ce n’était pas Cormac qui sortait cette phrase bateau à une conquête un peu trop collante. Et aujourd’hui, c’était à lui qu’on envoyait cette réplique …

    Sauf que dans la bouche d’Olivia ça sonnait différemment. Il y avait de la sincérité, beaucoup de sincérité et une honnêteté toute crue qui désarçonna un peu Cormac dans ses paroles. Comment aurait-il pu refuser ? Puisqu’il se fichait pas mal des sentiments qu’elle pouvait avoir ou même des siens ou de ceux de Terry, il n’avait aucune raison de dire non. Pourtant, quelques parts au fond de lui, il n’avait qu’une seule envie. Envoyer son poing dans la figure de cette garce … et l’embrasser comme si sa vie en dépendait pour lui montrer ce à quoi elle renonçait en choisissant de le repousser …

    Mais même sans la voix de la sagesse d’Harmonia, Cormac devina que ce n’était pas du tout une bonne idée. Quoique ? Il verrait sans doute si les sentiments présumés de Terry qui venait d’émerger des couvertures étaient sincères et s’il viendrait lui en coller une -ou au moins essayer- s’il venait à peloter sa copine. Mais Cormac avait-il vraiment envie de se comporter une fois encore comme le pire des salauds ? Ces deux personnes tenaient à lui puisqu’ils lui avaient menti et cacher leur couple justement pour ne pas le blesser, alors pourquoi lui se permettrait-il de leur faire du mal ?

    Parce qu’il en avait envie ? Non parce qu’il en avait besoin. Parce qu’il leur en voulait, parce qu’il se sentait minable. Parce qu’il voulait se prouver qu’il n’était pas le pigeon de cette histoire. Cormac posa ses paumes dans le bas du dos d’Olivia qui était toujours contre lui. Un sourire un peu vicieux se dessina sur son visage en la pressant un peu contre son torse. Son visage gêné tourné vers le sien, la tête en arrière pour réussir à le fixer dans les yeux, le blond profita du lien entre ses prunelles et celles opalines d’Olivia.

    Il leva une main à son visage et caressa sa joue, glissant dans sa nuque pour l’empêcher de baisser le regard. Il ferma les yeux et se pencha vers elle, ses lèvres rosées tendues vers le sienne. Mais à la dernière seconde, au lieu de ravir sa bouche pulpeuse, il posa ses lèvres sur sa joue de pèche. Une seconde, deux, trois, quatre, cinq et il rompit le contact et s’écarta d’Olivia car leur étreinte commençait à le troubler. Avec un sourire charmant, il croisa à nouveau le regard azuré de la brune pour lui souffler :

    « Bien sur ma Belle, qu’on peut rester ami ! Que deviendrais-tu sans moi, d’ailleurs ? Tu auras toujours besoin de ce bon vieux Cormac, tu sais que je serais toujours là pour toi ! »

    Il serra une seconde sa main pâle dans la sienne et rompit le dernier lien entre eux avant de se retourner vers le lit où attendait Terry, les yeux humides comme s’il avait pleuré, la figure écarlate et le visage couvert de sueur. Cormac lui envoya un regard noir et s’approcha du lit où il se trouvait. Brusquement, il l’attrapa au collet le souleva de quelques centimètres au dessus du matelas.

    « Toi je te préviens. Tu trompes personne avec ta petite gueule d’intello. Je te préviens que si un jour tu lui fais du mal, je te tue. Je te retrouve où que tu te cache et je te tue. Ok ? »

    Il ne remettait aucunement en question leur amitié naissante, mais il s’amusa à ce petit jeu de l’ex jaloux et protecteur, même si c’était du bluff. Il se doutait bien que Terry n’était pas un mec comme les autres et qu’il ne ferait jamais de mal à Olivia, c’était d’ailleurs plutôt elle qui risquait de lui briser le cœur. Mais c’était sa petite vengeance pour l’avoir envoyer servir d’appât aux Détraqueurs !
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Olivia E. Taylor
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Olivia E. Taylor

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MessageSujet: Re: Visites appréciées en terrain stérile [Libre]   Visites appréciées en terrain stérile [Libre] Icon_minitimeMar 16 Oct 2012 - 15:04

    Durant un instant, son étreinte avec Cormac lui parut tellement étrange. Elle se demandait si c'était elle qui psychotait pour si peu ou si réellement, son camarade avait songé à faire quelque chose qu'il ne devrait pas faire. Ses paumes sur le bas de son dos, et cette douce caresse dont avait eu droit une de ses joues... c'en était si étrange qu'elle en frissonnait presque. Les yeux d'Olivia trahissaient sa gêne et elle semblait interroger le jeune homme du regard afin de connaître ses intentions prochaines. Et lorsqu'elle perçut que le visage du Gryffondor s'approchait dangereusement du sien, son rythme cardiaque s'accéléra et de la panique vint s'installer. Elle ne savait absolument pas comment réagir si ce qu'elle pensait allait se réaliser et la seule idée qui lui venait en tête était de briser ce contact le plus rapidement possible, avant de ne commettre une grave erreur. Des erreurs, elle pensait en avoir assez commis pour le moment.

    La bleue était sur le point de le repousser quand elle se rendit compte que les lèvres du blond avaient dévié de sa trajectoire. Toujours troublée, elle gardait les yeux grands ouverts tandis qu'un de ses joues était affectueusement occupée. Cela signifiait qu'il avait compris qu'il devait ne devait pas dépasser une certaine limite. Et comme pour montrer qu'il était désireux de passer à autre chose, il reprit son habituel sourire charmeur et lui répondit qu'il était d'accord. Oui, il acceptait qu'ils restent amis malgré tout ce qui s'était passé entre eux. Olivia n'aurait pas cru que cela se passerait de manière si facile mais elle ne s'en plaignit pas. Désormais, elle était heureuse de pouvoir le compter parmi ses amis et même si on ne pouvait pas tout oublier, on pouvait faire comme si de rien était ou bien évoquer les faits sur un air de plaisanterie. Affichant un de ses rares sourires de joie, elle répondit en prenant une voix assurée :

    «  - De même pour moi, Cormac. Si tu as besoin de quelque chose, que ce soit des cours ou pas, n'hésite pas. »

    Alors qu'ils rompaient entièrement leurs contacts, le jeune homme la quitta pour aller rejoindre Terry, toujours allongé sur son lit et quasiment couvert de ses draps. Dans une grande discrétion, Olivia soupira faiblement. Heureusement que cette histoire s'était bien conclue et heureusement que Cormac avait pu résister à ses tentations. Olivia n'osait imaginé les conséquences si la scène avait prit une autre tournure. Elle aimait trop Terry pour pouvoir imaginer qu'ils puissent se séparer. Cela lui ferait tellement mal et elle ignorait comment elle pourrait gérer sa vie d'étudiante en sachant qu'elle le voyait tous les jours en cours et qu'elle ne pourrait plus lui adresser la parole correctement ou même lui prouver qu'elle l'aimait à travers d'agréables cajoleries. C'était bien ce qui s'était produit quand elle était sortie avec le rouge et or et jamais elle ne voulait connaître ça à nouveau.

    Toujours un peu nerveuse, elle tentait de le dissimuler et observait les deux garçons en y recherchant une certaine aisance. Enfin, elle n'eut pas l'occasion d'être sur les nerfs bien longtemps en apercevant le Gryffondor entrain de soulever son copain pour le menacer. Presque outrée, elle allait protester qu'il devait se montrer plus doux surtout envers une personne encore mal en point mais elle revit sa position quand Cormac se ravisa peu après. Décidément, il n'était pas prêt de changer sa nature brusque mais d'un autre côté, c'était ça qui faisait son charme et son caractère. Avançant à son tour vers le Serdaigle qui avait retrouvé la surface de son lit, la jeune fille s'assit sur la table de chevet juste à côté. Elle tendit la main et arrangea quelques mèches des cheveux du garçon qui étaient en bataille.

    « - Terry, je te dois aussi des excuses. Je suis désolée de ne pas t'avoir révélé cette histoire. J'aurais du le faire mais en fait, je ne pensais pas que tout ça pouvait refaire surface un jour et encore moins que vous vous connaissiez tous les deux.. »

    C'était tellement stupide d'avoir penser de cette manière. Le pire, c'était que ces raisons ne lui paraissaient pas suffisantes non plus. Il y avait autre chose aussi... Oui, elle savait ce qui manquait. S'il y avait quelque chose qui pouvait la rapprocher un petit peu de Cormac, c'était bien le fait que quelques fois, elle n'appréciait pas que sa fierté soit entâchée. Et savoir que son ex avait passé une nuit avec une autre l'avait quasiment achevée sur le moment. C'est pourquoi, elle n'avait pas spécialement envie de le dire. Seulement, elle venait de se jurer de ne rien cacher à son amoureux.

    « - Et aussi... J'ai préféré ne plus penser à ça parce que cette rupture m'avait blessée et que... je me sentais trop naïve et stupide. Je suis désolée. »

    Elle baissa le regard et prit la main du garçon tout en clignant les yeux pour les faire paraître moins humides et de ne pas faire couler la moindre larme. Elle pleurait rarement et quand elle le faisait, elle veillait à être seule. Peu de gens ne connaissait Olivia comme étant une fille sensible tant son visage montrait presque en permanence une certaine froideur ou même de l'indifférence à travers son impassibilité. Pourtant, tout cela n'était qu'une couverture.
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Terry Boot
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MessageSujet: Re: Visites appréciées en terrain stérile [Libre]   Visites appréciées en terrain stérile [Libre] Icon_minitimeVen 2 Nov 2012 - 22:07

Terry lui-même ne savait pas comment expliquer le sentiment, mêlé d'allégresse, de joie et de satisfaction, qui naissait au fond de son estomac, vibrant et s'échauffant. Un lion chimérique, à la crinière sombre, balançait l'étoffe pilaire en de larges mouvements secs de sa tête. Pétaradant, mugissant gravement au fond des entrailles du Serdaigle rayonnant, le félin arpentait fièrement les moindres recoins des tripes, territoire qu'il avait conquis et qu'il voulait le plus sûr du monde. Montrant agressivement ses crocs parfaits, qu'il n'hésitera pas à enfoncer dans la chaire d'un ennemi trop invasif. Seul un zéphyr courageux osait prétendre au Gardien des Lieux, dérangeant sa crinière en un désordre léger, fouillis confondu de plusieurs mèches enlacées grossièrement. L'allégorie, tamise au fond de lui, insufflait au Serdaigle une confiance sur laquelle il pouvait compter, n'étant pas prêt de faire défaut. Après tout, Olivia l'avait choisi, alors qu'il n'était rien, excepté un élève modèle et exemplaire, qui fourrait son nez presque des après-midis entières dans d'épais volumes, à la recherche de quelques informations supplémentaires pour répondre à un devoir qu'il pouvait parfait dans les moindres détails. En réalité, rien n'obligeait Olivia à le garder plus longtemps : il n'était pas le plus attrayant des hommes, ni le plus sexy ; encore moins le plus musclé ou le plus sportif. il n'était qu'un simple élève, maigrichon, pour certains, minces pour d'autres, discret, éminemment timide et réservé. Quelles étaient donc ses chances, pour espérer glaner la reconnaissance et le coeur d'Olivia ?

Sa franchise, assurément. Depuis qu'il avait rencontré Olivia, Terry s'émerveillait jour après jour, devant la beauté qu'émanait sa petite amie. Il est souvent compliqué d'énoncer les raisons pour lesquelles un homme aime une femme. Pour Terry, la série de qualificatifs formerait rapidement une liste exhaustive, qu'il ne tiendrait pas sur une centaine de rouleaux de parchemins. A ses yeux, Olivia était indubitablement parfaite ...

Trop même, pour ne pas attirer les regards d'élèves qui incarnaient, par rapport à Terry, la Tentation même. Devant leur physique avantageux, leurs expériences intimes précises et avancées, leur prestance romantique et séductrice, leur regard fourbe et pervers, Terry n'était autre qu'un ange, déchu de ses fonctions célestes, qui avait établi son domicile sur le domaine terrestre. Pouvait-il du moins plaire ? Vu la décision de la Serdaigle, oui. Et, loin d'être sujet d'un conflit au sein du couple, Terry recevait ce choix comme un compliment. Seulement, il ne pouvait renoncer à écouter les explications de sa dulcinée, pour comprendre pourquoi elle était venue à prendre cette décision, aussi élogieuse à l'égard de Terry soit-elle.

L'entretien, que Terry ne pouvait observer de son lit d'Infirmerie, était devenu momentanément silencieux. Que pouvaient-ils bien faire ? Le Serdaigle l'ignorait, évidemment. Dans tous les cas, plus rien ne l'affectait. Il connaissait Olivia fidèle et réticente, désormais, à toutes les avances du reste des membre de la gente masculine séductrice. De ce fait, il était particulièrement inutile de se faire un sang d'encre. Après tout, Olivia était fougueuse et savait pertinemment bien se défendre : un petit maléfice ou deux, et elle serait vite détestée par celui qui avait osé s'approcher un peu trop d'elle.

Les minutes défilaient, et toujours pas de changement. Les deux adolescents s'expliquaient toujours, dans un silence complet et insistant. Pour faire paraître le temps moins long, Terry avait tourné son regard vers les fenêtre observant l'extérieur du château. Après tout, il voulait tout de même laisser une certaine intimité à sa petite amie. Sa situation était déjà assez compliquée pour elle pour qu'une oreille trop indiscrète s'intéresse encore à leur affaire. Aussi, plongé dans une mollesse savoureuse, sucrée, parfumée, Terry se laissa bercer par l'ivresse grisante du bonheur. Seulement, pas pour très longtemps.

Il n'avait, en effet, pas remarqué l'arrivée de Cormac, qui semblait apparemment furieux, vu le regard noir qu'il lançait dans la salle au confort rudimentaire, ou des instruments stériles et des flacons de potions offraient, comme seule décoration, une diversion hospitalière. Puis, sans réellement comprendre pourquoi ni comment, Terry, toujours perdu dans les visions confortables et romantiques, sentit cependant deux mains lourdes s'agripper autour de son col, pour le soulever brutalement. Tiré de ses songes, tous aussi passionnée les uns que les autres, -trop brutalement à son goût-, il sentit l'haleine familière de Cormac s'étaler sur ses joues encore recouvertes de sueur. Le souffle saccadé qui se répandait sur la moiteur du visage du Serdaigle témoignait de l'état énervé qui tourmentait le Gryffondor, qui s'était mis à menacer Terry :

"Toi je te préviens. Tu trompes personne avec ta petite gueule d’intello. Je te préviens que si un jour tu lui fais du mal, je te tue. Je te retrouve où que tu te cache et je te tue. Ok ?"

Le flux sanguin, amplifié, en direction des pommettes du Serdaigle, colorait intensément et en une vitesse record ses deux joues, légèrement creusées. Alors que son rythme cardiaque augmentait dangereusement, risquant un accident barotraumatique au niveau du thorax, Terry resta muet, vulnérable. Enfin relâché, libéré de la forte poigne qui avait serré son uniforme à lui en couper la respiration, le corps frêle du Serdaigle retomba mollement sur les coussins, amorti. Tremblant, il se demandait si Cormac n'allait pas se mettre à le frapper, voulant sans aucun doute attiser sa colère, compréhensible d'après Terry. Apprendre, du jour au lendemain, que ses sentiments, jusque là fondés, étaient vains ne pouvait qu'être dur à encaisser. Aussi, il se mura dans un silence, qu'il désirait respectueux à l'égard du Gryffondor.

Evidemment, aucun doute ne devait être, au sujet de Terry. Comme si ce n'était pas logique que le Serdaigle prêterait attention à Olivia comme s'il s'agissait de sa propre vie, voire bien plus encore. C'était évident, en toute objectivité.

Finalement, Olivia arriva à son tour. Elle avait sans doute assisté à la scène menaçante, quelques minutes auparavant. En plus, Terry comprenait que l'adolescente n'avait pas osé s'intercaler entre les deux hommes. Si déjà tout était de sa faute, elle ne voudrait sûrement pas qu'une relation amicale, voire tutrice, se brise ainsi par sa faute. Elle ne voulait pas endosser le costume de bourreau, et enflammer une relation par-ci, une liaison par là.

Elle s'était approchée de Terry, et s'occupait à arranger ses cheveux, dont l'arrangement avait été perturbé par la brusque accolade que Cormac lui avait réservé. Aussi, Terry sentait, dans ses mouvements, ses agissements, qu'un état de fébrilité la tourmentait, au point de chercher ses mots pour avancer une allégation qu'elle voulait de circonstance.

"Terry, je te dois aussi des excuses. Je suis désolée de ne pas t'avoir révélé cette histoire. J'aurais du le faire mais en fait, je ne pensais pas que tout ça pouvait refaire surface un jour et encore moins que vous vous connaissiez tous les deux.."

Terry voulait répliquer, voulant attiser et alléger le sentiment de culpabilité qui semblait ronger Olivia, mais cette dernière sembla deviner son projet ; aussi, elle le coupa, continuant :

"Et aussi... J'ai préféré ne plus penser à ça parce que cette rupture m'avait blessée et que... je me sentais trop naïve et stupide. Je suis désolée."

Elle avait baissé la tête, dissimulant des clignements d'oeil successifs et furtifs, refoulant, avec succès, ses larmes qui apparaissent au niveau de ses organes oculaires. Presque amusé, Terry voyait en la créature magnifique, assise à trente centimètres de lui, une fierté féminine, importante et qu'on devait respecter. Tout ce que Terry respectait le plus profondément, en réalité.

Une réelle douleur était lisible dans ses actes. Olivia semblait avoir été fortement affectée par cette histoire, douloureuse pour elle. Aussi, l'idée d'un câlin réconfortant germa dans l'esprit du Serdaigle. Il pourrait à la fois prouver qu'il acceptait ses excuses, mais aussi attiser la douleur amère qui s'était établie autant sur le visage de sa petite amie que dans tout son corps ...

Dans un grincement métallique, Terry se redressa lentement dans son lit, étirant une grimace douloureuse. Ses membres, toujours ankylosés, tiraient à n'importe quels mouvements, mais qu'importait. Il voulait simplement enlacer sa Olivia entre ses bras, l'espace d'un instant. Il captura doucement la main de la Serdaigle, et l'enjoignit de s'asseoir sur le drap bleu pâle, à ses côtés. Obéissant, elle finit dans les bras du Serdaigle.

Paradoxalement, Terry sentit qu'une sorte de cocon protecteur s'établissait entre eux. A eux seuls, ils braveraient n'importe quel obstacle, même celui de Vous-Savez-Qui, car l'Amour était l'arme la plus dévastatrice, en même temps d'être le meilleur des remèdes.
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