- Nox - A vous de rallumer l'espoir.

La 6eme année touche presque à sa fin à Poudlard, le trio de Gryffondor, toujours dans le coma, ne peut rien faire contre l'avancée des Mangemorts...A vous de vous battre pour faire gagner votre camp !
 
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 Promenons dans Poudlard, tant que le loup n'y est pas... |PV Az'|

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Lux S. Silvestri
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Lux S. Silvestri

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MessageSujet: Promenons dans Poudlard, tant que le loup n'y est pas... |PV Az'|   Promenons dans Poudlard, tant que le loup n'y est pas... |PV Az'| Icon_minitimeLun 27 Aoû 2012 - 23:11

19 février 1997

Sous les draps. Sur les draps. Tourner l’oreiller. Enlever l’oreiller. Tourner à droite. Se mettre sur le dos. Sur le ventre. Soupirer exaspérer lorsque l’on comprend que le sommeil ne viendrait pas ce soir. Penser à sa mère. Penser à sa lettre. Penser à sa nouvelle. Penser à… Non le mot devenait presque tabou dans les pensées de Lux. La Lumière repoussa sa couverture et se redressa dans la noirceur des dortoirs. Elle tira les rideaux qui encadraient son lit et laissa ses pieds se poser à terre. Une seule chose lui taraudait dans la tête, pourquoi sa mère ne lui répondait pas ? Et si elle allait faire un tour à la volière ? Peut-être que sa chouette aurait une lettre ? Tatonant afin de trouver sa baguette, elle lança un mince Lumos afin de s’éclairer et trouver de quoi se vêtir. Enfilant donc l’uniforme de Serpentard, et ce à moitié, la cravate restant à terre, Lux sortit des dortoirs. La salle commune était déserte. Il n’était pourtant pas rare de trouver quelques Serpentard songeurs.

Elle se dirigea vers la volière d'un pas lent. Baguette à la main, elle espérait ne croiser personne. Quelque part, elle était assez stressée de se promener ainsi toute seule dans les couloirs. Avec ce qui venait d’arriver… Ce n’était pas l’idée de l’année que la blonde avait eu. Arrivée aux portes donnant sur le parc, la Lumière aperçu au loin Rusard et sa chatte. Nom d’une bouse… ce n’était vraiment pas de chance. La Vipère fut donc obligée de faire demi-tour. Aucune envie de jouer à cache-cache avec le concierge…

Elle ne savait pas vraiment quelle heure il pouvait être. Rebroussant chemin à contre cœur, elle prit soin de se faire très silencieuse. Rusard était dans le parc, c’était déjà un bon point. Mais si elle venait à tomber sur un préfet… Elle atteignit enfin les cachots. Heureusement ils semblaient déserts. Après tout aucune personne ne devait être debout à cette heure. Aucune ? Bon alors pourquoi elles entendaient des bruits de pas résonner dans les cachots venant de derrière elle ?

Alors soit il s'agissait d'un abruti qui venait faire une promenade, ou alors... Elle décida de s'arrêter. Lux s'appuya contre le mur pour se faire discrète et frissonna au contact froid de celui-ci. Elle sortit la lettre de sa mère, froissée et tachée de jus de citrouille, presque impossible à lire dans la noirceur des cachots. Cependant, pour l'avoir lu déjà un bon nombre de fois, Lux savait exactement la déchiffrer. Elle roula le parchemin et le remit dans son sac qui pendait à son épaule. Son regard se posa sur la silhouette qui ne devait pas encore la deviner. Elle l’aurait reconnu parmi cent. C’était tellement logique que ce soit Lui. Les pas s'étaient maintenant arrêtés, et elle laissa échapper un léger soupir avec un petit rire, secouant légèrement la tête. Elle lui dit alors, d'une voix un peu enrouée.
« Prise la main dans le sac Monsieur le Préfet. »
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MessageSujet: Re: Promenons dans Poudlard, tant que le loup n'y est pas... |PV Az'|   Promenons dans Poudlard, tant que le loup n'y est pas... |PV Az'| Icon_minitimeVen 31 Aoû 2012 - 0:41

Azrael se réenfonça dans le confortable fauteuil de cuir noir sur lequel il était installé, non loin d'une des cheminées de la salle commune des Serpentards. Le feu qui y brûlait dispensait son habituelle lumière verdâtre tout autour, certainement aussi à cause des lueurs diaphanes venant du lac qui constituait le seul paysage visible des fenêtres. Rien n'était visible dans les profondeurs à cette heure, cependant, la nuit était déjà tombée sur Poudlard, et le couvre-feu d'ailleurs venait d'être passé. Ce qui signifiait qu'il n'allait pas devoir tarder à bouger de son habituelle place pour aller faire sa ronde de préfet. Il soupira, essayant plutôt de se concentrer sur le livre qu'il tenait entre les mains. Le sujet était d'ailleurs parfaitement inintéressant, ce qui avait tendance à le démotiver un peu. Ou plutôt, ça n'était pas que c'était inintéressant, mais qu'il trouvait ça trop facile, expliqué comme à des gamins alors qu'il savait que le sujet pouvait être beaucoup plus complexe que ça, et que donc il s'ennuyait, n'y trouvant pas le moindre intérêt. Barbant. Inutile même. Abandonnant négligemment le livre sur la table basse à porté de bras, il se dit qu'il serait peut-être préférable qu'il cherche un bouquin mieux fait et qui explique vraiment le concept de ce qu'il était censé apprendre dans cet inutile assemblage de mot. Histoire qu'il évite de mourir d'ennui devant. Déjà que sa journée n'avait pas été palpitante... Commune, routinière, ennuyante, et c'était peu dire. Les heures de cours s'étaient enchaînées, comme tous les jours, et il aurait put jurer que les sujets de ces-dits cours cherchaient à être tous plus inutiles et enfantins les uns que les autres. Certes, Azrael était plutôt intelligent -certains le soupçonnaient même surdoué- mais ce jour là tout avait semblé dépasser le stade de la facilité. Il avait d'ailleurs bien remarqué ne pas avoir été le seul à n'y trouver aucun intérêt : certains avaient passé une bonne partie des cours à bailler, ou à griffonner machinalement sur leur parchemin.

Lançant un regard à la montre autour de son poignet, le russe se dit qu'il faudrait probablement qu'il pense à aller faire sa ronde. Mais comme pour tout le reste, il n'avait simplement pas envie de le faire ce soir-là. La flemme et la démotivation. Ca n'était pas qu'il n'aimait pas son rôle de préfet, au contraire, l'influence qu'il y gagnait était parfaitement à son goût. Il pouvait sortir après le couvre-feu, assigner des retenues et mener la vie dure avec ceux qu'il l'insupportait de trop pour peu qu'il trouve une bonne raison -ce qu'il trouvait généralement sans trop de mal- , au contraire protéger de réprimendations ses amis ou les personnes qui pourraient lui être utiles, entre autre. Et puis, c'était aussi un bon moyen de rester blanc comme neige, aux yeux des professeurs entre autre. S'il l'utilisait bien. Se décidant finalement à y aller, Azrael se leva enfin de son fauteuil, mis sa cape qu'il avait laissé sur le dossier de celui-ci, et lança un rapide ''A plus tard'' à Daphné et à quelques autres Serpentards qui étaient assis non loin. Il traversa la salle commune et, quelques secondes plus tard, se retrouvait dans les couloirs sombres et humides des cachots de Poudlard, éclairé par intermittence par les torches accrochées le long des murs. Sans se presser, il tourna sur sa gauche pour commencer sa ronde, marchant le plus silencieusement possible. Avec un peu de chance, il tomberait sur des élèves qui n'étaient évidemment pas sensés être hors de leur salle commune, et il pourrait se distraire un peu. C'était parfois vraiment distrayant, s'arranger pour les menacer sans en avoir l'air, ou pour avoir l'air de les menacer sans le faire vraiment. Faire peur aussi, parfois.

Et des bruits de voix étouffés lui parvinrent, une quinzaine de minutes plus tard, comme pour lui dire que non sa journée ne serait au final pas aussi ennuyante qu'elle l'avait été jusqu'à ce moment. Décidant de surprendre les élèves fautifs, il s'appliqua à faire le moins de bruit possible alors qu'il s'avançait dans la direction des voix. A la prochaine intersection, il n'aurait qu'à tourner pour les voir un peu plus loin. S'approchant encore, un bruyant éclat de rire -suivit d'une remarque qui semblait légèrement énervée, murmurée par l'autre élève- faillit le surprendre à cause de la différence de niveau sonore entre le avant et le après, et, alors que le russe arrivait à l'embranchement avec l'autre couloir, des bruits de pas s'éloignant rapidement -presque en courant- retentirent dans le couloir désert. Azrael retint une sorte de grognement mécontent, observant les silhouettes s'éloigner dans le couloir sombre. Ses distractions s'enfuyaient.

Continuant sa ronde, maintenant irrité, il n'avait plus qu'à espérer tomber sur d'autres élèves. Après tout, certaines nuits il ne tombait sur personne, d'autre sur une ribambelle d'élèves, comme si tous s'étaient fait passé le mot pour sortir le même soir, ou, au contraire, rester tous dans leur dortoir et éviter les couloirs. Oh, il aurait pu aller jusqu'à la tour d'astronomie, certains semblaient y faire un endroit de sortie habituel, mais monter tous les étages ne le tentait pas trop. D'autres préfets y seraient déjà passé avant qu'il n'y arrive. Et puis, les deux autres fuyards ne devaient pas être bien loin, peut-être les recroiserait-il par hasard...

Un peu plus tard, Azrael se dirigeait vers les cachots, ayant presque fini sa ronde. Il avait encore entendu de faibles bruits de pas ou de voix une fois ou deux, signe qu'effectivement les élèves qu'il avait aperçu plus tôt étaient toujours en train de vagabonder dans les couloirs. Malins et chanceux certainement, parce que même en connaissant les passages secrets, le russe finissait souvent par coincer ou attraper les élèves qui tentaient de lui échapper. Pas ce soit là en tout cas, ça ne devait simplement pas être un bon jour, à moins que l'ennui ne l'est endormi. Il descendit encore les quelques marches d'un escalier, et se trouva dans les cachots. Encore quelque minutes à faire sa ronde et il rentrerait à la salle des Verts et Argent. Sauf qu'un très léger bruit de pas et une ombre, furtive, attira son attention. Tout aussi doucement, s'appliquant toujours à faire le moins de bruit possible, le Serpent suivit la silhouette qu'il devinait à peine dans l'obscurité des cachots. Elle était seule, et, vu la direction qu'elle prenait, elle devait aussi être de la maison de Salazar. Azrael accéléra légèrement le pas, pour se rapprocher d'elle et essayer de la rattraper. Elle tourna dans un couloir sur la droite, et il perçu l'éclat doré de ses cheveux alors qu'elle passait dans la lumière orangée d'une torche. Il pensait deviner de qui il s'agissait, maintenant. Tournant à son tour dans le couloir où elle s'était engagée, il ralentit cette fois le pas, ne voyant plus la silhouette féminine devant lui. Pourtant, elle était toute proche, il le savait. Le bruissement du parchemin qu'on sort ou qu'on range retentit faiblement, comme pour acquiescer à ses doutes, dire qu'elle était bien là. Il s'approcha encore un peu, lentement, avant de s'arrêter, devinant sa silhouette appuyée contre le mur. Un soupire, un léger rire clair qu'il aurait reconnu entre mille, le vague bruissement de ses cheveux alors qu'elle secouait la tête, et sa voix, légèrement enrouée, qui brisa plus franchement le silence sans le brusquer. Azrael s'approcha encore, réduisant la distance entre eux pour pouvoir voir son visage dans l'obscure pénombre, plongeant un instant ses yeux vairons dans ceux de la jeune femme.

- Et oui, la main dans le sac... Qu'est-ce que tu fais ici, Lux ? Tu devrais être à la sale commune, pas en train de briser le couvre-feu, non ?

Sa voix avait été légèrement rauque, mais douce, un peu comme une caresse, mais quelque chose dans son ton laissait deviner qu'il ne fallait pas s'y fier. Comme si elle prévenait d'on ne savait encore quoi. Une très légère pointe plus provocante aussi, mais elle était presque indiscernable. C'était plus son ton que ses mots, qui parlaient à se moment. Il n'avait pas envie de retourner maintenant à la salle commune, se demandait s'il en était de même pour Lux. Leurs échanges étaient toujours intéressants, et depuis quelque temps, d'autres choses s'y mêlaient. Quelques défis, et des jeux. Toute sorte de jeu. Manipulation, provocation, flirt... Pourtant parfois, il avait l'impression qu'il y avait plus que ça. Mais il haussait toujours les épaules, des jeux, c'était tout, et oubliait bien vite ce genre de pensées.


J'espère que ça te va ♥ si t'as pas assez de quoi continuer dis moi :3
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Lux S. Silvestri
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MessageSujet: Re: Promenons dans Poudlard, tant que le loup n'y est pas... |PV Az'|   Promenons dans Poudlard, tant que le loup n'y est pas... |PV Az'| Icon_minitimeMar 4 Sep 2012 - 1:28

Depuis combien de temps Azraël et Lux se connaissaient-ils ? Lui et son frère n’avaient pas eu une histoire facile. Ils avaient atterri chez les Silvestri un peu par hasard quand son père était mort et que sa mère était dans le coma. Bien sûr à l’époque, Az’ passait bien plus de temps avec son frère et Nox. Toutefois la blonde n’était jamais loin surtout lorsqu’il s’agissait de faire une bêtise. Les bêtises, les deux jeunes gens avaient déjà commencé à en faire. Elle se souvient encore de la fois où Az’ lui avait dit qu’elle n’était pas capable de voler un bijou à sa mère. Indignée et déjà fière d’elle à cette époque, Lux avait réussi à récupérer un collier. C’est très fièrement qu’elle le portait et que sa mère est arrivée dans son dos. Je vous laisse imaginer la gifle magistrale qu’elle reçut… Pour toute réaction, la Lumière, la joue rougie, s’était tournée vers Azrael et lui avait murmuré : ‘Cap de voler tous les caleçons de ton frère ?’ Avec le temps leur jeu avait pris d’autres formes et il s’était corsé plus ils grandissaient… Des gages venaient se mêler à leur défi si l’un n’accomplissait pas sa besogne. Mais derrière cela se trouvait tout de même une réelle amitié complice. Lux n’aimait pas utilisé les mots meilleurs amis. Elle n’avait jamais aimé ces degrés de comparaisons, mais s’il fallait le qualifier, il n’était pas loin de l’être. Bien que… Quelque chose la troublait ces derniers temps. Une chose qu’elle n’arrivait pas vraiment identifié. Avec le temps, il était certain que leur petit jeu avait changé. Mais eux aussi. Ils n’étaient plus des enfants. Leurs rencontres étaient toujours teintées de sous-entendus et frôlaient la limite du flirte. Après tout, ils étaient tous les deux des personnes sulfureuses. Quand bien même, la Serpentard n’avait jamais imaginé avoir une aventure d’un soir avec lui. Elle lui accordait bien trop importance pour cela. C’était ami et elle tenait à lui. Toutefois, elle aimait ce sentiment étrange lorsqu’elle le rencontrait. Sentiment qu’elle ne parvenait pas vraiment à définir. D’ailleurs, la blonde ne cherchait pas vraiment à comprendre… elle aimait être en sa présence, voilà tout.

C’est pourquoi, après cette escapade qui n’avait servi à rien, la Lumière était assez heureuse de cette rencontre. Elle l’aurait reconnu entre mille. Malgré la pénombre, alors qu’elle s’était appuyée en silence contre mur pour se faire discrète, elle avait reconnu sa silhouette. Le jeune homme avait toujours été plus grand qu’elle et les traits de son corps svelte lui étaient propres. Le rythme de ses pas discrets s’était aussi démarqué. Le jeune homme était sûrement en train d’espérer une prise. Il serait peut-être déçu en apercevant la tête de Lux. La Serpentard entendit alors les bruits de pas s’accélérer discrètement. Elle avait discrètement tourné la tête en sa direction. Etaient-ils en train de jouer à cache-cache tous les deux ? Dans la noirceur des cachots, cela était totalement possible. Az’ arriva alors à sa hauteur. Il s’approcha d’avantage pour qu’ils puissent s’observer malgré tout. Son regard se posa alors dans le sien. Lux avait toujours adoré les yeux du jeune homme. L’un était vert presque émeraude tandis que l’autre était d’un bleu saphir. Il était toujours perturbant de se perdre dans son regard.

Un petit sourire se dessina sur ses lèvres aux paroles du jeune homme. Etait-il vraiment en train de lui faire une petite leçon de morale ? Il s’agissait là, aux yeux de Lux, d’une pointe de provocation. La Lumière éluda la question du jeune homme. Elle n’avait pas vraiment envie de lui dire que son impatience l’avait poussé à sortir au beau milieu de la nuit afin de voir si du courrier l’attendait à la volière… Elle haussa innocemment les épaules et lui fit un petit sourire.
«Je ne parvenais plus à dormir et j’ai eu l’envie de me dégourdir les jambes. »
Elle marqua un petite pause et lui lança un regard malicieux appuyé d’un regard provocateur
«Es-tu vraiment en train de me réprimander Az’ ? On dirait presque un vrai préfet, fait attention…»
Elle se mordit légèrement la lèvre pour ne pas rire. Son regard s’attarda sur les mains du Serpent. Il portait toujours cette bague argentée. Une chevalière pour être exacte. Elle était gravée au blason de sa famille et incrustée de quelques pierres. Si Lux était loin d’être la fille sang-pur modèle, elle avait toujours trouvé qu’il portait parfaitement la tenue de ces anciennes familles au sang parfait. Lux n’était pas au point de fréquenter des moldus ou pire des né-moldus, mais elle n’était sûrement pas la petite fille sage que ses parents espéraient. D’ailleurs, entre nous, ils espéraient surtout un fils… Une fille n’était bonne qu’à donner des héritiers. Le nom, lui, perdurai grâce à son frère. Lui était le roi à la maison. Lui, on ne lui avait pas collé dans les pattes une fiancée pour la bonne forme. Il arrivait souvent à Lux de l’envier. Sous toutes les formes, Az’ portait ce statut mieux qu’elle. Par son attitude et mais aussi et surtout par ces opinions. Si Lux n’avait pas placé tous ses œufs de dragon dans le même chaudron, Az’ avait les idées bien fixées. Elle devait sûrement l’agacer quand elle jouait les indécises… Elle releva alors le regard vers Az’, sourire aux lèvres, elle se redressa légèrement afin de ne plus prendre appui contre le mur.
«Alors, monsieur le préfet a-t-il fait de bonnes prises en cette soirée ? Je veux dire autre que moi, car je suis forcément la meilleure !»
Le rire qui s’échappa de ses lèvres laissa sous-entendre le manque de sérieux dans ses propos et surtout son amusement. Le silence engloutissait les cachots. Tout Poudlard semblait endormi. Tout Poudlard ? Non… deux énergumènes résistaient à l’appel de Morphée.
« D’ailleurs, serais-tu un jour capable de faire cette ronde en ayant pour simple et unique apparat… un caleçon
Sourire malicieux, regard planté dans le sien. Elle avait prononcé le mot caleçon en Russe.

Les jeux sont ouverts..
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Azrael S. Fever
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MessageSujet: Re: Promenons dans Poudlard, tant que le loup n'y est pas... |PV Az'|   Promenons dans Poudlard, tant que le loup n'y est pas... |PV Az'| Icon_minitimeMar 25 Sep 2012 - 23:24

Azrael observa un léger sourire se dessiner sur les lèvres de Lux alors qu'il parlait. Nul doute qu'elle avait bien compris que la petite réprimande qui lui était adressée était tout sauf sérieuse, mais au contraire, subtilement provocatrice. Ou plutôt, annonçant que leurs jeux -peu importe le genre- seraient eux-aussi de la partie ce soir là, et ne tarderaient pas à commencer. Pas qu'ils soient parfois laissés de côté, de toute manière ! Des défis, les deux Serpents s'en lançaient depuis qu'ils étaient petits, et ils étaient devenus de plus en plus courant, comme une habitude, avaient même évolués, devenant des jeux, des manipulations, et que la provocation se mêlait à tout cela, progressivement, jusqu'à être elle aussi bien souvent au centre de leurs échanges... De quelques manières que ce soit, si bien qu'ils frôlaient parfois plus le flirte, sans vraiment s'en rendre compte. Et lorsque c'était le cas, Azrael laissait simplement couler, faisant plutôt comme si de rien était. Il se sentait bien, avec Lux, peut-être parce que sa présence lui était habituelle, était simplement lui-même, n'ayant besoin de jouer aucun rôle. Pas besoin de jouer le gentil, de sourire ou même de faire attention à ceux qu'il méprisait, de garder les apparences pour conserver son image encore immaculée le plus longtemps possible. Même si au niveau des élèves, elle n'était pas si parfaite que cela, sa réputation... Comment le pourrait-elle, en même temps, lorsque l'on connaissait son penchant un peu trop marqué pour effrayer -terrifier- les élèves. Ou même plus récemment pour jouer avec eux. Le jeu du chat et de la souris devait être son préféré, d'ailleurs ! Et il était le chat, évidemment...

Aux paroles de l'anglo-russe, donc, Lux haussa les épaules innocemment -un peu comme si elle ne savait pas qu'elle n'était pas sensée être là à ce moment- et eut un léger sourire, accompagnant sa réponse. Ne pas arriver à dormir, il connaissait aussi, et bien même, sauf que, depuis cette année, il pouvait sortir impunément même après le couvre-feu. Merci les avantages de préfets ! La jeune femme marqua une courte pause, ses yeux bleus rencontrant ses prunelles vaironnes pour lui lancer un regard à la fois malicieux et provocateur. Comme pour prouver que la provocation était effectivement devenue commune, habituelle, entre eux, bien qu'elle garde toujours toute sa saveur et tout son intérêt. Un peu comme s'ils ne pouvaient s'en passer. Pour sa part, Azrael ne voulait même pas s'en passer, n'y voyait rien de profitable, y étant au contraire attaché, pourrait-on dire. Et la suite des paroles de Lux fut tout autant provocatrice, presque moqueuse même, déclenchant un sourire en coin provocateur sur les lèvres du Serpentard. Oh, ses premières remarques n'avaient rien eu d'anodines, même si elles avaient eu tout pour le laisser penser. Non, il avait cherché le jeu, subtilement, par des mots que Lux ne manquerait certainement pas de réutiliser. Même s'il n'était en fait vraiment pas bien difficile de lancer l'une de leur innombrable partie de jeu... Il suffisait parfois juste d'un mot et d'un regard associés.

La jeune femme se mordit légèrement la lèvre, comme Azrael l'avait déjà vue faire pour ne pas rire, alors que ses yeux clairs se posaient brièvement sur ses mains, observant certainement sa chevalière qui captait parfois un éclat de lumière tamisée dispensées par les torches un peu plus loin, à a peu près égale distance l'une de l'autre depuis leur position, dans une espèce de tâche d'ombre. Cette chevalière, il ne s'en séparait pour ainsi dire jamais, et la gardant toujours près de lui lorsqu'il l'enlevait. C'était certainement l'un de ses biens les plus chers, et surtout pour son histoire : elle se passait dans sa famille de génération en génération, et c'était son père qui la lui avait offert, le noël juste avant l'explosion de leur manoir, juste quelques jours avant sa mort. Azrael se rappelait encore de son regard sérieux et solennel, mais touché par une pointe de fierté, alors qu'il lui tendait une boite entourée de soie bleue nuit portant elle aussi le blason de leur famille. Il se rappelait aussi de toute la fierté qu'il avait ressentit lui, de ce sentiment d'importance, d'attachement à sa famille, encore plus à ce moment. Et pourtant, ça n'était qu'un bout d'argent serti de quelques éclats de pierre. En y repensant, quelques années plus tard, le jeune homme avait compris qu'il y avait certainement bien des raisons pour qu'il ai reçu sa chevalière à ce moment, et pas à un de ses anniversaires. Peut-être son paternel présentait que quelque chose allait arriver, malgré toute sa paranoïa, et voulait lui transmettre encore cela. Et peut-être voulait-il s'assurer qu'il -et le reste de la famille, si besoin avait été- serait bien vengé, un jour... réalisation d'une raison plus perfide, manipulatrice, et pourtant, lorsqu'il avait pour la première fois imaginé l'hypothèse, Azrael n'avait pas été plus bouleversé que cela. Non, ça n'avait fait qu'affermir encore -si c'était possible- sa détermination à arriver un jour à sa vengeance. A la rendre plus violente encore, qu'il ne voulait la faire. La chevalière représentait presque une promesse de vengeance, un serment, était intimement liée à ses idées et envies vindicatives, tout en continuant de représenter son sang, son statut, son appartenance à sa famille. Les deux faces d'une même pièce...

Mais là n'était pas le sujet, alors que les deux Serpents commençaient à peine leur partie, là, dans la pénombre silencieuse et secrète des cachots, seuls pendant que pratiquement tout le reste du château était déjà plongé dans les rassurants bras de Morphée. S'approchant encore de la jeune femme, restant juste à la limite de son espace personnel, il se pencha très légèrement vers elle, plantant à nouveau ses yeux dans les siens -étrange habitude qu'il avait là parfois, mais c'était parfois amusant d'en voir certains chercher quel œil regarder, passer de l'un à l'autre, pas habitués à son regard particulier, déstabilisés. Ses lèvres prirent une légère courbe insolente et provocatrice, alors qu'il haussait un sourcil, faussement hautain et vexé. Désignant le P sur sa poitrine, juste à côté du blason de la maison de Salazar, il prit une voix aux accents offusqués. Tout aussi fausse.

- Et pourquoi devrais-je faire attention ? Je suis un vrai préfet, et de ce fait, je pourrait te demander toutes les explications que je veux, te faire toutes les réprimandes que je veux. -Il marqua une courte pause, prenant un air pensif sans lâcher Lux du regard- Mais je suppose qu'être amie avec un préfet comme moi peut aussi avoir ses avantages... Dis-moi Lux, tu serais prête à acheter mon silence?

Malgré les paroles et le ton sérieux et offusqué, rien de tout cela n'était vrai. Pas pour la jeune femme en tout cas, il n'allait évidemment pas l'envoyer en retenue ou faire ou dire quoique ce soit parce qu'elle avait brisé le couvre-feu et l'avait justement croisé... Mais le jeu était le jeu, la provocation restait de mise, toujours. Et la moquerie en faisait aussi partie. Seule sa dernière phrase, sa dernière question, attendait vraiment une réponse, curieux tout de même de savoir ce qu'elle pourrait lui répondre. Même si ce qu'elle dirait ne serait pas forcément entièrement vrai, pas vraiment pris au sérieux, plongé dans leur partie. Après tout, ce ne serait plus un jeu sinon.

Se redressant afin de ne plus s'appuyer contre le mur de pierre derrière elle, la jeune femme releva les yeux vers lui en souriant, reprenant la conversation, lui demandant comme si de rien était s'il avait fait de bonnes prises dans la soirée. Sa remarque rieuse la mettant à part, au-dessus des autres en tant qu’autoproclamée meilleure prise amena un sourire franchement amusé au lèvres du russe, retenant à peine l'envie de rire qui l'avait prit. Il lança un regard moqueur à Lux, bien qu'on puisse y discerner, si on regardait bien -vraiment bien- et qu'on savait décrypter ses expressions, une fine touche de douceur, s'y mêlant anodinement. Un instant, avant de s'y perdre totalement et que son expression se fasse perplexe, comme peu convaincu.

- Il est vrai qu'il y a pire que ta délicieuse présence à cette heure et en pleine ronde, mais tu es sûre d'être la meilleure prise possible ? -Pause, clairement moqueur, presque ironique. Tomber sur Lux à cette heure lui était plutôt agréable, mais elle n'était pas ce qu'il appelait une prise. Non, celles-ci avaient généralement plutôt du soucis à se faire...- Mais pour se soir, tu l'es, la meilleure. La seule aussi, ces sales petits vermisseaux ont réussis à me filer entre les doigts par je ne sais quel moyen!

Si le mot vermisseaux avait été prononcé en russe, faute de trouver mieux sans pour autant devenir plus vulgaire, on pouvait sans trop de mal sentir une pointe de frustration -comme celle d'un iceberg, en réalité- imprégner son ton lors de sa dernière phrase. Son amusement initial s'était enfuit, le privant par la même occasion d'un moyen de se défouler -verbalement au moins- et de s'amuser un peu à les menacer, et le fait qu'ils aient réussit à lui échapper ne faisait que l'irriter d'autant plus après une journée déjà blasante. Tant pis, les prochains sur lesquels il tomberait le sentiraient passer, et il prendrait encore plus de soin à les traquer durant ses prochaines rondes... Non, on ne lui glissait pas entre les mains comme ça !

La voix de Lux l'empêcha de se plonger plus longuement dans ses réflexions sur la façon dont il mettrait son petit plan vindicatif -à peine quand on savait ce qu'il prévoyait!- en action, alors qu'elle plantait ses yeux dans les siens, malicieuse. Un défi, surtout venant d'elle, était certainement le meilleur moyen pour lui faire oublier -momentanément du moins- son irritation. Le jeune homme haussa un sourcil, prenant à peine le temps de réfléchir avant qu'un sourire parfaitement provocateur ne courbe ses lèvres. Il en aurait fallut vraiment beaucoup pour qu'il refuse un défi, et faire sa ronde en simple caleçon ne le gênait pas plus que cela. Certes, il vaudrait mieux éviter de croiser un professeur, et asseoir son autorité de préfet serait peut-être un peu plus dur à ce moment, mais ça n'étaient que des détails auxquels il accorda à peines quelques -très- courtes secondes de réflexion. Se penchant légèrement vers Lux sans que son regard ne quitte le sien, réduisant la distance entre eux un peu comme on l'aurait fait pour dire une confidence, il répondit en russe -décidant de ne plus s'embarrasser de l'anglais pour changer un peu- , sa voix prenant des accents plus rauques et caressants, devenant presque ronronnante.

- Évidemment que j'en serais capable, mais je le ferais à la seule condition que tu m'accompagne ce soir-là, en sous-vêtement aussi, bien-sûr. Où serait l'intérêt si je devais y aller seul ? Et puis tu pourra vérifier que je ne triche pas et fait bien le défi..

Non pas qu'il triche ou même qu'il y pense -à moins de ne vraiment pas avoir le choix-, question de fierté, mais ce serait de toute manière beaucoup plus amusant si Lux l'accompagnait dans sa ronde et son défi. Ce n'était pas pour rien qu'ils s'en lançaient depuis qu'ils étaient gosses...
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Lux S. Silvestri
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Promenons dans Poudlard, tant que le loup n'y est pas... |PV Az'| Rang_serpentard
Lux S. Silvestri

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Identité du Sorcier
Baguette magique: Bouleau et Achillée, 30cm
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MessageSujet: Re: Promenons dans Poudlard, tant que le loup n'y est pas... |PV Az'|   Promenons dans Poudlard, tant que le loup n'y est pas... |PV Az'| Icon_minitimeJeu 11 Oct 2012 - 15:14

Lux n’avait jamais vraiment apprécié les cachots. Sombre et humide, les parcourir sans un frisson le long de l’échine n’était guère évident. Les torches accrochées aux murs ne réchauffaient absolument pas les lieux, mais éclairaient au moins partiellement. Autant vous dire que lorsque vous deviez tourner dans un couloir, durant plusieurs secondes, vous étiez à deux doigts de ne rien voir. Ce lieu correspondait parfaitement à l’emblème de leur maison. Le serpent, se faufilant dans les cavités emplies de pénombre et dont la fraicheur lui ressemblait. La lumière manquait aussi au tableau selon la jeune Serpentard. Ils n’étaient éclairés que grâce à des flambeaux. Avoir sa salle commune dans les cachots avait des inconvénients. Toutefois, il fallait reconnaitre qu’elle avait aussi tous ses avantages. Tels que ceux d’être parfaitement isolé. Seul les Serpentard trainaient par-là, et les Poufsouffle. Autant dire que ni l’un ni l’autre n’était une menace aux yeux de la blonde. De plus, Az, ici présent était prefet de leur maison. Il suffit à Lux d’éviter les préfets en chef et Pansy pour être tranquille. Ce n’était pas trop demandé. Il fallait aussi penser à Rusard et surtout à sa chatte qui portait élégamment son nom : Miss Teigne. Le surveillant n’était pas trop difficile à éviter. Il suffisait d’avoir l’oreille attentive. Il soufflait fort et parlait souvent seul. La chatte quant à elle était une vraie espionne. Si elle vous avait repéré autant courir très vite se planquer !

Pour chance, ce soir, ce n’était ni Miss Teigne, ni Pansy qui lui était tombé sur le dos mais l’un de ces amis les plus précieux. L’un de ceux avec qui elle partageait beaucoup. Il fallait avouer qu’ils se connaissaient depuis leur enfance. Ils avaient créé des liens très facilement, même si Az avait un an de moins qu’elle, cela ne percevait absolument pas. Sûrement de pas son histoire, le jeune homme était bien plus mur que la plupart de ses camarades. Pourtant ce n’était pas le dernier à jouer avec les provocations de la Lumière. En même temps, n’était-cep pas lui qui avait commencé ce jeu ? C’est ce que quelque part Lux avait toujours pensé. Imaginez que lorsque lui et son frère sont arrivés chez elle, elle s’est retrouvée en étant la seule fille de la maison ? Autant dire que pour se faire une place auprès d’eux, elle avait dû montrer de quoi elle était capable. Et jouer toute seule à la poupée était loin d’intéresser la blonde. Mais avec Azraël, il y avait eu ce petit plus. Ce truc qui faisait qu’ils n’arrivaient jamais à arrêter leur défi. Derrière ces petits jeux se cachaient tout de même une amitié sincère. Pas de faux semblant. Pas d’hypocrisie. Azraël était même au courant que Lux était indécise quant à choisir son camp. Lui en revanche avait déjà tout décidé et savait pertinemment ce qu’il voulait. Lux ne cachait pas grand-chose en réalité. Elle ne savait pas encore s’il était au courant de la dernière nouvelle… Après tout, elle avait fait un esclandre dans la grande salle à l’heure du petit déjeuner. S’il n’était pas présent, il avait sûrement entendu la rumeur. Chose qu’elle n’aimait pas. Apprendre les faits par autrui, de manière sûrement inexacte en plus, était quelque chose dont la Lumière avait horreur. S’il se demandait pourquoi elle était dans les couloirs, la réponse n’était pas bien compliquée. Elle voulait voir si une réponse de sa mère l’attendait à la volière. C’était en parti aussi pour cela qu’elle n’arrivait pas à dormir comme elle le lui avait dit. Mais elle n’arrivait absolument pas à lui dire ce qui se cachait derrière ce trouble du sommeil. La blonde n’avait pourtant pas perdu le sens du jeu qui naissait toujours entre eux dès qu’ils se retrouvaient seuls.

Règle numéro une : La provocation

Entre eux, ce n’était que cela. La moindre parole, le moindre geste en était teinté profondément.

Tandis qu’elle était toujours contre le mur, Azraël venait de se pencher vers elle. Il venait de planter son regard dans le sien. Les pupilles de Lux bondirent à droite, puis à gauche pour admirer la couleur de chacun de ses oeils. Après quoi, elle garda son regard posé sur le visage d’Az’ qui prenait une expression hautaine et vexée, ce qui fit sourire Lux. Elle suivit des yeux le doigt présomptueux d’Azraël qui désignait son insigne de préfet. Il prit alors la parole dévoilant tout le pouvoir qu’il avait. A son tour la blonde se rapprocha du jeune homme. Ses doigts vinrent un instant jouer avec l’insigne du préfet.

Règle numéro deux : L’habileté

Provoquer l’autre sans une once d’habileté n’avait rien d’amusant. Il fallait se montrer charmeur, doucereux. C’est peut-être pour cela que leur manège se rapprochait de plus en plus du flirt…

Le regard de la blonde se perdit un instant sur les lèvres de son ami avant de remonter sur ses yeux vairons.
« Combien coûte ton silence, mon tendre Préfet ? »
Elle avait murmuré ces propos au creux de l’oreille du jeune homme. Elle s’éloigna doucement et ajouta alors dans un petit rire :
«Comme si tu avais besoin de tout cela pour obtenir des informations de ma part, mon petit préfet…»
Lux se redressa tout de même afin de ne plus rester contre le mur lui demandant si ce dernier avait eu de bonnes prises. C’était tout de même cela le plus drôle lorsqu’on était préfet non ? Attraper de petits délinquants et pouvoir les mettre en retenues ainsi que de leur retirer des points.

Règle numéro trois : La tentation

Il remettait en doute la qualité de ‘prise’ qu’elle pouvait être. Lux prit une mine boudeuse, surtout quand il insista en disant, pour ce soir. Il lui raconta alors qu’il n’avait pas réussi à attraper qui que ce soit durant cette tournée. Les chenapans devaient être de sacrés malins et connaitre par cœur les moindres recoins du château.
«Je suis ta meilleure prise de tous les temps, Az’. Seulement, tu n’es pas assez malin pour voir toutes mes qualités ! »
Elle posa sa main sur son torse et déposa un léger baiser sur la joue du jeune homme. Le plus dur avec la tentation, c’est d’y résister.

Règle numéro quatre : La raison

C’est peut-être la plus… optionnelle. D’ailleurs, en avaient-ils vraiment ? Lux venait de lui lancer un défis idiot et Azraël répondait présent comme toujours. Il se pencha à nouveau vers elle, réduisant l’écart qu’il avait entre eux. Elle soutint son regard. Il reprit alors la parole, en russe cette fois. La jeune femme n’avait jamais grandi dans les pays de l’est. Lorsqu’elle avait pointé le bout de son nez sur cette terre avec son frère, ses parents avaient déjà déménagés en Angleterre. Ses parents avaient tout de même continués à leur inculquer le russe. Une façon de ne pas oublier leurs origines sûrement. Le plus amusant était sûrement que le couple passait son temps à se disputer en russe. Il n’empêchait que la Serpentard était amoureuse de cette langue. Encore plus lorsqu’elle voulait échanger quelques secrets avec son frère ou encore avec Az’. Personne ne pouvait les comprendre et cela était peut-être là le côté merveilleux.

A sa demande, la Lumière éclata de rire. Un rire franc et sonore. Elle ne s’était pas vraiment attendue à ce qu’il lui retourne le défi. Elle tenta un instant de s’imaginer dans les couloirs de Poudlard en petite tenue. Elle les voyait tous les deux trainer durant la ronde en sous-vêtements et croiser un élève ou deux en pleine aventure nocturne. En même temps, il fallait qu’elle vérifie s’il tenait son défi. De là à être en soutien-gorge et culotte avec lui. Après tout, vous me direz, c’était comme mettre un maillot de bien, non ? A bien y penser, jamais elle ne s’était montrée ainsi devant le jeune homme. Voir un garçon en caleçon était légèrement différent. C’était moins, intime, dirons-nous. Le regard pétillant de la blonde sembla hésiter un instant. Si Lux était capable de garder un visage froid et fermé, sans aucune expression, ses yeux la trahissaient. Du moins auprès de ceux qui la connaissaient. Un sourire s’esquissa sur les lèvres de Lux. Une moquerie franchie alors la bouche de la Serpentard. Répondant à son tour en russe.
«Azraël, est-ce le seul moyen que tu as trouvé pour me voir en sous vêtement ?»
Lux le regarda amusé. La Serpentard s’avança agilement et glissa ses doigts sur le torse du jeune homme et tira sur sa cravate afin de la dénouer puis ouvrit les premiers boutons de sa chemise. .
«Chiche ! Maintenant !»
Certes sa ronde était presque terminée mais elle n’avait rien précisé à ce sujet. Et puis autant vivre dans l’action. Ils n’allaient pas rester tous les deux plantés dans ces cachots après tout, non ? Elle termina de dénouer la cravate du Serpentard avec un sourire provocateur. Elle se mordit la lèvre à deux doigts de dire une bêtise mais elle ne put s’en empêcher pour autant.
«Je devrais peut-être appeler tes groupies, il ne faudrait pas qu’elle rate un tel spectacle.»
A présent les échanges ne se faisaient plus qu’en Russe entre eux deux. A croire que cette langue les unissait d’avantage. Les doigts de Lux avaient continués d’ouvrir tranquillement la chemise d’Azraël. S’il avait envie de protester, il pourrait facilement retirer les mains de la jeune femme.
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