- Nox - A vous de rallumer l'espoir.

La 6eme année touche presque à sa fin à Poudlard, le trio de Gryffondor, toujours dans le coma, ne peut rien faire contre l'avancée des Mangemorts...A vous de vous battre pour faire gagner votre camp !
 
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 Les dépressifs suicidaires [Libre]

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MessageSujet: Les dépressifs suicidaires [Libre]   Les dépressifs suicidaires [Libre] Icon_minitimeSam 3 Sep 2011 - 0:48

La rentrée était passée, ça y était. Retrouver Poudlard avait été plutôt agréable pour Théodore, qui appréciait particulièrement le château. En fait, il avait du mal à envisager sa vie actuelle sans celui-ci dans le décor. Il aimait respirer l'odeur de l'air pur qui environnait le colosse se dressant fièrement, lieu d'apprentissage auquel chaque sorcier anglais digne de ce nom était admis. Chacun y avait sa place en son sein, tant qu'il avait les ressources magiques nécessaires. Théo préférait généralement ne pas s'étendre sur ce point d'ailleurs pour ne pas être contrarié par le fait que même les né-moldus y étaient acceptés. Après tout, il ne pouvait pas y avoir que du positif en ce lieu... Mais revenons-en à l'air pur, où l'odeur des montagnes environnantes et du lac se mêlaient dans une harmonie sublime, que seul un fou ne pourrait apprécier. Mais malheureusement, il y avait beaucoup de fou dans ce château, entraînant une certaine nuisance sonore qui ruinait la beauté du lieu. Tous des idiots qu'il faudrait tuer, se dit Théodore en son for intérieur sans s'en ouvrir, comme d'habitude. L'ignorance était tout ce que méritaient ces fats d'élèves.

S'éloignant du géant de pierre un livre à la main, le vert et argent rejoignit d'une marche rapide les rives du lac. Sa cape noir à l'intérieur tout d'émeraude teinté voletait derrière lui avec la souplesse du tissus de qualité dans laquelle elle était taillée. Les Nott étaient riches, et ça se voyait. Ils n'avaient pas à le cacher de toute façon, ce serait comme avoir honte de sa supériorité de sang-pur, ce qui était loin d'être le cas chez Théodore, comme chacun s'en doute ici.

Rendu sous un arbre proche du lac, le jeune homme s'installa contre celui-ci, les jambes posées devant lui, légèrement repliées et lui servant d'appuis pour ses bras. Il tenait ainsi son livre, assez éloigné de ses yeux céruléens pour ne pas les abîmer. Il n'avait pas l'attention de porter des lunettes avant un certain temps, et il faisait tout pour éviter ça. Bien que le fait de lire constamment n'aidait pas réellement à la réalisation de cette tâche. Certains trouveraient ça ridicule, mais lui préférait agir ainsi. Il ouvrit donc son livre là où il s'était arrêté la veille, abordant une théorie complexe au sujet de la métamorphose. Il s'agissait d'ailleurs de sa matière forte, il était donc normal qu'il s'avance beaucoup en dehors des cours pour cette matière. La capacité de métamorphose l'avait toujours fasciné, et dès qu'il le pourrait, il commencerait à essayer de suivre un enseignement pour devenir animagus, aussi dangereuse que soit cette pratique.

C'est ainsi que concentré sur les lignes qui s'offraient à lui et qu'il assimilait sans trop de mal, il ne vit pas arriver la personne. Celle-ci du se poster entre lui et le soleil qui s'élevait dans le ciel, se projetant à la surface du lac noir qui réverbérait la luminosité, pour lui faire lever les yeux de son livre. L'ombre projeté par le nouvel arrivant l'empêchait de poursuivre sa lecture, aussi n'avait-il pas trop le choix. Il se demanda vaguement qui était l'inconscient qui venait interrompre ainsi sa lecture et s'il réalisait vraiment ce qu'il venait de faire.

-Désolé, mais l'accueil pour les dépressifs suicidaires est plus loin.

Si avec ces mots, taillés dans la froideur des glaces éternelles de l'Everest, la personne ne saisissait pas le message, c'était soit qu'elle était sérieusement stupide, soit complètement folle et suicidaire. Ou bien tout ça à la fois. Mais dans tous les cas, si la menace pesant dans ses mots n'était pas assez clair, et bien tant pis, il trouverait une autre solution. Le mot d'excuse mis en début de phrase d'ailleurs, prononcé sur un ton poli, comme le reste malgré la froideur, se présentait de façon plutôt dérangeant quelque part. Mais en tout cas, l'ombre sur son livre ne semblait pas avoir encore disparu lorsqu'il replongea dans sa lecture sans plus se soucier du nouveau venu qu'il ne pouvait pas vraiment voir car à contre jour. Il n'avait même pas levé la tête en sachant pertinemment cela.
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MessageSujet: Re: Les dépressifs suicidaires [Libre]   Les dépressifs suicidaires [Libre] Icon_minitimeLun 5 Sep 2011 - 16:50

La rentrée... Et quel rentrée ! Elle qui s'était décidé à enfin se déclarée cette année, n’eut d'autres choix que de ralentir son projet. Elle n'aimait pas que l'on compromette ainsi ses plans, mais les raisons faisait que ... Elle se glissa dans un des fauteuils de la salle commune regardant vaguement le feu qui y crépitait. Elle ne savait pas vraiment ce qu'elle pouvait faire, il est vrai qu'elle n'a pas beaucoup d'ami, en même temps, elle s'est dû les sélectionner et retirer tout les sang mêlés de la liste des Serpentard de ses amis. Elle préférait être amie avec n'importe quel sang purs si on oublie les traitres à leur sang bien entendu.

Elle soupirait alors et vit une jeune femme de sa classe s'asseoir à côté d'elle. Elle se redressa alors pensant qu'elle allait peut-être parlé de choses disons sérieuse. N'importe quoi lui aurait suffit avec un minimum d'intelligence sois-dit en passant. Elle entendit alors ce que la jeune femme lui disait et déchanta. Elle n'en avait rien à faire de Montague ou encore de Flint. Ils étaient si insignifiant et cette demoiselle semblait leur trouvé un charme. Elle émit alors une grimace avant de se prélassée dans le fauteuil regardant à nouveau le feu. Non mais peut-on trouvé quelqu'un d'intelligent en ce monde. Elle se leva alors laissant la jeune femme en plan qui semblait outrée. Astoria sourit alors en coin.

Elle sortit de la salle commune et monta jusque dans le hall d'entrée. Elle vit alors Théodore Nott passée devant elle à allure rapide. Elle se disait qu'elle pouvait très bien aller lui faire la causette, il aura surement des idées plus intelligente à lui dire. Surement même. Elle emboita alors sa marche. Elle se souvient le connaître depuis l'enfance, mais ils ne se sont jamais vraiment parlé. Et puis, Astoria se disait qu'il n'allait pas l'envoyé balader comme cela. Enfin, il en aurait le droit, mais il attendrait les Greengrass dans leur estime. Enfin surtout l'estime d'Astoria. Et puis elle se devait de saluer ses aînés comme on lui avait si bien appris, c'est pourquoi un brin de causette de tuerai personne.

Elle arrivait alors près du géant de pierre et s'arrêta. Il était assez rapide dans sa marche. Et le pire est qu'il marchait en lisant sans se prendre un éventuel élève ou autre dans le passage. C'était assez classe. Elle le vit alors près du lac sous un arbre. Elle avança alors fièrement jusqu’à l'endroit où il se trouvait et se dressa fièrement. Normalement, vu l'ombre qu'elle faisait, l'on la remarquait facilement et tout élève normalement constitué aurait levée la tête. Ce ne fut pourtant pas le cas et la réponse de Théodore quant à sa présence la blasa alors. Elle soupira avant de répondre brièvement.

- Désolé, mais l'accueil pour les dépressifs suicidaires est plus loin.
- Si j'étais une dépressive suicidaire cela ferait longtemps que je me serais jeter du haut des rochers jusqu’à m'écraser dans ce lac et pourtant l'idée m'en vient ses derniers temps. Ravie de trouver du réconfort ici, cela me touche énormément, Théodore.

Elle avait dit cela avec blase et surtout nonchalance. C'était surtout de l'ironie qui se joignait à ses paroles et elle esquissa alors un sourire en coin. Maintenant, il aurait sans doute compris qu'il ne s'adressait pas à un élève de passage mais bien à une serpentard, une Greengrass qui plus est. Elle s'agenouilla et regarda la lecture de Théodore. Du moins, elle essayait, elle était trop curieuse et on lui a souvent dit que la curiosité était un vilain défaut, mais lorsqu'il s'agit de lecture de quoi cela peut bien être grave ?

- Mmmh, comment vas tu, Théodore ? Et que lis-tu ? Je suis assez curieuse, peut-être trop, mais lorsqu'il s'agit de lecture.

Elle sourit alors à Théodore de malice avant de reporter son attention sur le livre. C'était peut-être un bon moyen de connaître un peu mieux le jeune homme, l'on dit souvent que les livres reflètent l'âme de ceux qui les lisent, autant appliquer cette citation à la situation actuelle, même si Astoria trouvait cela un peu idiot.
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MessageSujet: Re: Les dépressifs suicidaires [Libre]   Les dépressifs suicidaires [Libre] Icon_minitimeLun 5 Sep 2011 - 17:42

Le jeune homme n'aimait vraiment pas être dérangé en pleine lecture. Il le tolérait lorsque c'était Daphné, parce qu'il s'agissait de sa meilleure amie, mais de manière assez générale, venir lui parler alors qu'il avait le nez plongé dans un livre, c'était comme agiter les bras devant Touffu gardant quelque chose en disant « je suis là pour voler ce que tu gardes ! ». Autant dire que c'était à éviter. Aussi, lorsque la personne dont l'ombre se projetait sur son livre s'adressa à lui, insistant à engager quelque démarche auprès du jeune Nott, celui-ci leva son regard bleu sur le gêneur. Ou plutôt la gêneuse à y voir de plus près.

Il reconnu plutôt facilement Astoria Greengrass. Après tout, elle ressemblait à sa sœur, et puis il la connaissait depuis un certain nombre d'année tout de même. Depuis aussi longtemps qu'il connaissait l'aînée en fait, ce qui restait un temps considérable mine de rien. Mais s'il connaissait par cœur la première, c'était à peine s'il avait déjà tenu une conversation seul à seul avec Astoria. Daphné lui avait déjà parlé à plusieurs reprise d'elle, lui disant combien il s'agissait d'une jeune fille fantastique, mais il n'avait jamais cherché à voir plus loin à ce moment là.

A part lever la tête, il n'eut aucune autre réaction à ses paroles, s'étant toujours désintéressé de la jeune femme jusqu'à présent. Il n'y avait pas de raison que ça change, il fallait dire. Pas à ses yeux en tout cas. Pourquoi montrer un quelconque intérêt à quelqu'un si on se fichait totalement de lui ? Ca c'était une grande question à laquelle Théo ne pourrait probablement jamais répondre. Il ne montrait déjà pas d'intérêt aux personnes qu'il appréciait, alors celles qu'il n'appréciait pas... Pas qu'il n'appréciait pas Astoria évidemment. Il apprécia tout de même la répartie dont elle fit preuve, sans rien en montrer tout de même. Il haussa finalement les épaules, et elle commença à s'installer à côté de lui. Merveilleux...

Il se pencha à nouveau sur son livre sans plus se soucier de la présence de la brune. Après tout, tant qu'elle se taisait, il n'avait pas de raison de se soucier d'elle. Tant que le silence s'installait sans complexe, tout irait très bien. Sauf qu'elle ne semblait pas décidée à laisser cette chose merveilleuse qu'était le silence autour d'eux. Outre son attitude dérangeante à tenter de lire par dessus l'épaule du vert et argent, elle s'essaya à engager la conversation, au grand déplaisir de Théodore qui serra les dents. Il ne prit même pas la peine de tourner son regard vers la plus jeune des Greengrass. Il ne vit ainsi pas son sourire malicieux. Il n'avait pas le temps de tourner son regard vers elle, après tout sa lecture demandait une certaine concentration. S'il loupait ne serait-ce qu'un seul élément important, il devrait relire des pages et des pages, et il n'avait pas vraiment de temps à perdre en relecture. C'est d'ailleurs pour ça qu'il retint les remarques acides qui lui montaient aux lèvres.

Pourtant, il ne faisait aucun doutes que dans d'autres circonstance, Théodore se serait fait un plaisir de répliquer quelque chose à Astoria, mais là non, il voulait seulement de la tranquillité, tranquillité que la cadette des Greengrass ne semblait pas décidée à lui offrir. Après tout elle venait de se poser tranquillement à côté, essayait d'engager la conversation... Avec de la chance, peut-être que le silence du brun la ferait fuir. Il ne savait pas vraiment quel genre de fille était Astoria, mais avec de la chance, elle serait assez superficielle pour ne pas apprécier l'absence d'intérêt auquel elle ne devait pas être trop habitué.

Cette petite théorie en tête, Théo poursuivait tranquillement sa lecture, tournant une nouvelle page, caressant presque le papier dont était fait le livre pour ne pas l'abîmer. Il fallait dire en même temps que l'ouvrage en question était particulièrement précieux. Le titre qui figurait sur la couverture indiquait « Théories de la Métamorphose transsubstantielle », un manuel très avancé pour un cinquième année. D'ailleurs la bibliothécaire avait eu du mal à accorder le droit de le sortir de là-bas à Théodore. Mais sachant parfaitement qu'il s'agissait d'un élève particulièrement appliqué, elle lui avait accordé ce droit et même retiré le sort lié au livre pour éviter que Théodore ne l'abîme.

Il laissa ainsi un certain silence s'installer entre Astoria et lui, refusant obstinément de lui répondre. Si elle tenait vraiment à parler, elle n'avait qu'à le faire toute seule, il ne lui répondrait pas. Sauf s'il avait réellement une raison particulière de le faire.
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MessageSujet: Re: Les dépressifs suicidaires [Libre]   Les dépressifs suicidaires [Libre] Icon_minitimeLun 5 Sep 2011 - 18:18

Astoria remarqua alors que Théodore ne répondit pas, qu'a cela tienne, s'il ne comptais pas le lui dire, elle l'apprendrait d'elle même. Elle se rapprocha un peu plus jusqu’à ce que son bras frôle celui de Théodore et parvint à lire quelques lignes de ce qu'il lisait. Cela parlait de métamorphose, mais assez difficile à comprendre. Surement pas adapté à l'année de Théodore et encore moins à celle d'Astoria étant une année sa cadette. Elle réfléchit alors à tout ce qu'elle a bien pu lire dans la bibliothèque familial, cela lui faisait penser à un livre mais plus simple d'un degré. Elle soupira alors et regarda alors le lac noir. Se reculant ainsi de Théodore.

- La métamorphose, je ne savais pas que c'était le domaine auquel tu t’intéressait le plus.

Elle ne connaissait pratiquement rien du jeune homme. Elle savait juste qu'il était peu bavard lorsqu'il était seul sauf avec sa sœur. C'était bien l'une des rares personnes qui avec qui Théodore parlait surement la seule, vu que Astoria n'avait même pas eu droit à un salut, je vais bien et toi ? Il s'en fichait surement d'elle au fond et en général, si l'on venait ici c'était pour la tranquillité, facile à devinez.

- A vrai dire, je ne sais rien de toi et il se trouve que tu fais partie du cercle d'ami de ma sœur ... D'ailleurs ... Ma sœur ... Cela fait un petit temps que je ne lui ai pas parlé.

Le regard d'Astoria se perdit alors dans la vague. Il est vrai que elle et sa sœur avait creusé un certain fossé. Enfin, elle n'était pas là pour parlé de sa sœur et Théodore s'en fichait surement qu'elle parle de sa sœur. Astoria reportait alors son regard sur Théodore. Elle regardait le livre qu'il avait en main et soupira. Elle reporta à nouveau son regard sur la vague et décida de parler de tout et de rien, peut-être qu'il en aura marre et l'enverra balader, cela serait marrant, Astoria sourit alors. Et commença donc à parler.

- J'ai réappris que le comportement de ma sœur avait un tantinet changé. C'est surement une bonne chose, j'ai toujours admiré ce que ma sœur faisait. Quoi qu'elle fasse j'admirai toujours ce qu'elle fait. Elle a toujours été un modèle pour moi. Je pense pas que parlé de Daphné sert à grand chose. En fait, j'étais dans la salle commune lorsqu'une fille de ma classe est venue me parler de ... Garçon. Je n'ai jamais parlé de ce sujet à personne même pas à ma sœur. Je suis donc partie à la recherche de quelqu'un afin d'avoir une conversation ... Intelligente. Je pensais que j'en aurai une avec toi, mais ce n'est qu'une conversation à sens unique apparemment. Je m'exprime mal. Je fait un monologue. Je pense qu'expliquer ainsi c'est mieux. Enfin, pas que cela me dérange, mais au fond cela doit te déranger toi. Surtout que les personnes recherchant du calme essaye de se retirer du monde. Il y a toujours diverses façons d'interagir socialement en fait. Enfin remarque, il y a toujours moyen d'atteindre un but fixé, il suffit de si accroché jusqu'aux bouts et pour finir on y arrive. Que ce soit en bien ou en mal. J'adore aussi le calme, mais j'aime tout autant m'amuser. C'est assez contradictoire en sois. Tu ne trouve pas ?

Elle émit alors un léger rire. Tout ce qu'elle voulait c'était le faire réagir de n'importe quel moyen, elle trouvait que ce serait un jeu génial en fait et elle apprendrait à le connaître ainsi. Qu'il l'a déteste ou qu'il l'apprécie, elle s'en fiche tant qu'il la considère comme quelques choses s'était déjà suffisant en soi. Elle n'avait pas envie qu'il réponde obligatoirement. Elle s'en fichait d'être le centre d'attention ou autre, il pouvait continué sa lecture. Juste qu'elle voulait voir jusqu'où il aurait la patience de l'écouter ou de l'entendre monologuer. Elle ne lui laissa pas le temps de faire quoi que ce soit qu'elle reprenait alors.

- Mmmmh, c'est assez étrange comme l'être humain est contradictoire en soi. Le vivant tient à sa vie et pourtant tente sans cesse de tenter la mort elle-même. L’adrénaline, c'est ce que chacun recherche. Sauf ... Certaine personne qui préfère rester loin de tout et ne rien savoir. A vrai dire, c'est assez drôle à imaginer. J'aime bien penser à diverse choses cela permet de stimuler notre cerveau.

Elle continua son monologue-exposée. Elle attendait surtout n'importe quel réaction de la part de Théodore. Après tout, il n'allait peut-être rien faire la laissant là à discuter. Ou bien il lui dirait de se taire ou bien il partagerait sa discution. Elle ne savait pas mais trouvait son petit jeu assez drôle. Elle qui ne savait pas quoi faire, elle venait de trouver et toute seule.
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MessageSujet: Re: Les dépressifs suicidaires [Libre]   Les dépressifs suicidaires [Libre] Icon_minitimeLun 5 Sep 2011 - 19:49

Malheureusement pour Théodore, Astoria était bien décidée à rester là et à lui parler, obstinément. A croire que ça l'amusait de déranger les gens. Mais Théodore était patient, très patient. Bien sûr il n'aimait pas trop les gens en général, encore moins quand ceux-ci étaient bruyant et le dérangeaient, mais il avait été éduqué de façon à toujours se montrer poli et diplomate. Ce qui signifiait ne pas s'énerver, conserver un calme froid et dur, en toute circonstance. Et il excellait, capable de ne pas montrer la moindre émotion malgré un agacement profond, de posséder un détachement total vis-à-vis du reste du monde. Insistant, elle essaya à nouveau d'engager la conversation après s'être penchée sur lui pour voir de quoi parler le livre du Serpentard. Celui-ci doutait qu'elle puisse y comprendre quoi que ce soit, même si elle pouvait toujours essayer. Le contact de bras d'Astoria ne fit pas réagir vraiment Théodore, bien qu'un très léger, vraiment léger, froncement de sourcil modifia légèrement son expression. Juste quelques secondes, rien de bien remarquable.

Voyant l'absence de réaction de Théodore, elle poursuivit et parla de Daphné, ce qui surprit quelque peu le jeune Nott. Pourquoi parlait-elle de ça ? Il ne chercha pas vraiment à comprendre sur le coup, se concentrant plus sur son livre que sur ce que disait la cadette. Elle semblait partir sur autre chose que Daphné, commençant à suivre les fils de sa propre pensée sans se soucier d'une quelconque logique dans son récit. Elle exposait des idées, des histoires même très courtes, sans se soucier de si Théodore écoutait ou non, du moins en apparence. Elle parlait, laissant un flux de mot se former, fluide, d'une voix douce, pas assez aiguë pour être agaçante, lais pas non plus trop grave pour que ça soit déplacé pour une fille. Une voix juste et agréable. Elle fit une pause pour rire d'un rire cristallin, s'arrêta un instant puis reprit à nouveau le fil de sa pensée. Elle théorisait sur les êtres humains. Tout ce que Théodore ne savait pas faire.

Pour lui, l'être humain était la chose la plus illogique qui puisse exister. Il ne cessait de dire et de se contre-dire, d'agir de façon aléatoire. C'était tellement difficile de composer avec les êtres humains que Théodore avait fini par laisser tomber, se concentrant sur les livres, sur son avancée personnelle. Il aurait encore le temps de s'occuper de ça plus tard, lorsqu'il serait ministre de la magie. Astoria conclut sur le fait que parler ainsi stimulait son cerveau. Donc elle ne pouvait pas réfléchir sans se taire. Il espérait ne jamais être avec elle en cours. Ce qui n'arriverait jamais, bien heureusement. Théodore se demanda alors si elle avait l'intention de se taire un jour. Il termina ainsi la lecture de son chapitre après avoir tourné une page et lu quelques derniers mots. Bien, voilà qui était fait et enregistré.


-Daphné m'a dit que tu étais une fille bien.

Son ton était froid et sans expression. Il fixait toujours son livre, sans changer l'expression de son visage. Il était sur la page d'un nouveau chapitre, mais il avait cessé de lire, se concentrant sur la conversation avec Astoria. Et il savait que ce qu'il venait de dire risquait de l'intriguer fortement, voir de faire naître en elle un flot de parole. Si elle était un peu comme sa sœur, il était fort probable que ça soit la première solution. Mais en même temps, elle semblait particulièrement bavarde, par conséquent il ignorait comment elle réagirait.

Il avait parlé ainsi sans savoir que la jeune femme s'était fixé comme objectif de le faire réagir. Et le plus étrangement était qu'il avait parlé sur les premières paroles qu'elle avait prononcé, pas sur le reste. Comme s'il allait se risquer sur un terrain qu'il ignorait totalement. Mais en tout cas, elle avait obtenue ce qu'elle voulait. Son regard bleu dévia vers elle, sans qu'il ne bouge son visage, seul signe de son attention envers la jeune femme. Il voulait bien faire un effort de sociabilité pour la sœur de sa meilleure amie.


-Alors maintenant tu vas te taire ?

Il parlait toujours sur le même ton, patient.
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MessageSujet: Re: Les dépressifs suicidaires [Libre]   Les dépressifs suicidaires [Libre] Icon_minitimeLun 5 Sep 2011 - 20:21

Décidément, Astoria s'amusait bien, parler pendant des heures, elle le pouvait, juste par plaisir. Car parler comme cela n'était pas son habitude. Mais elle aimait être contradictoire en même temps. C'était amusant de plus donné de sens. Elle attendit une réaction de Théodore qui ne semblait pas venir de suite, elle réfléchit alors à un sujet voire plusieurs qu'elle pouvait avoir. Mmmh, elle pouvait parler de cours tiens, cela changerait, les cours de l'an passé soit de sa quatrième devrait l'embêté actuellement ? C'était une possibilité. Elle ouvrit alors la bouche alors qu'elle entendit une page se tourner. Elle ferma alors la bouche regardant Théodore en coin, ne savait-on jamais.

- Daphné m'a dit que tu étais une fille bien.

Astoria sourit malicieusement. Bien qu'il y avait une erreur, c'était Daphné la fille bien. Astoria n'asseyait que tant bien que mal de suivre sa voie. Elle n'était jamais vraiment elle. Bien qu'elle même était peut-être une peste au fond. Elle savait qu'elle pouvait être méchante s'il le fallait, mais n'en avait juste aucune envie, elle n'en avait jamais eu envie. Même ses caprices elle avait appris à les mettre de côté pour laissé sa sœur avoir ce qu'elle voulait de la part de père et mère. Elle apprenait tout simplement. Astoria aimait apprendre, elle regarda alors Théodore lorsque celui-ci la toisa. Un regard neutre. Tout simplement.

- Alors maintenant tu vas te taire ?

Elle émit un léger rire. Elle regarda alors Théodore en souriant puis regarda l'eau. A vrai dire, elle avait gagner son petit jeu, bien trop facilement à son goût. Elle savait qu'elle devait au moins contredire Théodore sur un sujet, sa soeur. Elle le regarda à nouveau presque vide d'émotion et dit alors tout simplement :

- Elle a tort. Daphné est une fille bien. Elle a toujours été meilleure que moi, je ne suis en fait qu'une petite fille suivant les traces de son aînée.

Après tout, elle avait raison, elle regarda légèrement sur le côté comme rêvassant et souriant en repensant à quelques souvenirs. Elle regarda alors à nouveau Théodore et ria une nouvelle fois, souriant malicieusement. Elle prit une grande inspiration et dit alors :

- En tout cas, j'ai gagné ! Et je trouve que c'était marrant. Tu es génial, je dois dire. Je pensais que tu allais me laisser encore parler seule longtemps. Finalement, c'est rare que je parle autant de sujet divers.
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MessageSujet: Re: Les dépressifs suicidaires [Libre]   Les dépressifs suicidaires [Libre] Icon_minitimeLun 5 Sep 2011 - 21:13

Le rire de la jeune femme ne surpris pas vraiment Théodore. Astoria semblait être le genre de fille qui rigolait souvent, comme le montrait les fossette de ses joues. Elles étaient plutôt profonde, ce qui signifiait qu'elle souriait régulièrement. Tout du moins, c'est ce que supposa le jeune homme. Il ne la connaissait pas vraiment. Il sentit son regard sur lui un court instant, tandis qu'il regardait toujours son livre. Elle détourna le regard puis revint à lui, mais son sourire s'était éteint.

Alors comme ça elle était du genre à suivre un exemple... Etonnant. En fait, Théodore ne la voyait pas du tout comme Daphné. Peut-être était-ce parce qu'il ne la connaissait pas, sans doute même, mais pour lui, elles étaient différentes. Bien sûr, elles se ressemblaient physiquement, mais Daphné était moins... Joueuse. Bien sûre, elles avaient des points communs, mais c'était différent quand même. Mais Théo n'était pas assez doué pour voir ce qui clochait. Pourtant, pourtant quelque chose n'allait pas, malgré le fait qu'Astoria dise qu'elle n'était qu'une copie. Il plissa les yeux, réfléchissant l'air de rien. Tandis qu'elle continuait de sourire. Elle souriait vraiment toujours. Ce n'était pas le cas de Daphné, qui lorsqu'elle n'allait pas très bien n'hésitait pas à montrer ce qu'elle ressentait face à Théo. Mais face à lui seulement. C'était assez perturbant pour le jeune homme de voir à quel point elles pouvaient se ressembler malgré les différences qu'il ressentait, sans parvenir à mettre le doigt dessus.

Elle poursuivit, enjouée. Elle avait gagné ? Mais de quoi parlait-elle ? Il tourna son regard vers Astoria, sans comprendre vraiment ce qu'elle disait. Il venait de l'envoyer voir ailleurs s'il y était, en espérant pour elle qu'il n'y soit pas, et elle disait qu'il était génial ? Quelque chose clochait définitivement chez cette fille. Et en ça, elle avait raison sur les contradictions qu'on pouvait rencontrer chez les êtres humains. Il décida de ne pas chercher plus loin, se laissant aller contre l'arbre, la tête en arrière et le crâne contre l'écorce de l'imposant monument naturel. Il tenait toujours son livre sur ses genoux, mais avait abandonné l'idée de continuer de lire pour le moment.


-Tu n'es absolument pas comme ta sœur.

Et il savait parfaitement de quoi il parlait, car il connaissait l'aînée sur le bout des doigts. Son regard se dirigea vers Astoria, attendant de voir sa réaction. Car s'il connaissait parfaitement Daphné, il ne savait quasiment rien d'Astoria, alors même qu'ils se connaissaient depuis aussi longtemps que les deux meilleurs amis. C'était plutôt étrange d'ailleurs, car après tout, Astoria avait bien souvent participé à leurs rencontres. Ca paraissait presque illogique que l'entente avec elle n'ait pas suivit la même évolution qu'avec Daphné. Mais peut-être était-ce lié au fait qu'un an les séparait. Théodore n'avait pas sympathisé avec ceux de sa maison et de son année, alors pourquoi aurait-il continué de parler avec Astoria sans la voir régulièrement? Pas qu'ils parlaient souvent ensemble par le passé, c'était vrai...

-Et tu peux toujours continuer de parler toute seule.

Au final, ce n'était pas si gênant que ça, il pouvait se concentrer sur son livre et finir par ne plus l'entendre, avec un peu de chance. SOn regard était toujours rivé sur Astoria.
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