- Nox - A vous de rallumer l'espoir.

La 6eme année touche presque à sa fin à Poudlard, le trio de Gryffondor, toujours dans le coma, ne peut rien faire contre l'avancée des Mangemorts...A vous de vous battre pour faire gagner votre camp !
 
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 A la lueur d'une bougie [libre]

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MessageSujet: A la lueur d'une bougie [libre]   A la lueur d'une bougie [libre] Icon_minitimeLun 12 Sep 2011 - 12:17

La journée avait été d'une monotonie sans nom. Etant un vendredi, Théodore Nott n'avait eu qu'un pauvre cours d'Etude des Runes durant la journée, ne faisant pas Etude des Moldus. D'ailleurs, qui pourrait bien faire cette matière ? Etudier ces êtres pathétiques n'avait pas le moindre intérêt aux yeux du jeune homme qui voyait ça comme une perte de temps sans nom. Il ne parvenait pas à concevoir que ces êtres médiocres pouvaient avoir le moindre intérêts pour des gens dotés de pouvoirs magiques. En ça d'ailleurs, il méprisait totalement Arthur Weasley, alors même qu'il ne le connaissait pas. Mais des choses à son sujet, il en avait entendu, de son père notamment. Enfin, peu importait. Son double cours d'Etude des Runes avait été d'une longueur abominable. Sans compter la vue qu'il avait depuis sa place : il voyait le dos de Granger, cette sale petite sang-de-bourbe miss je-sais-tout, et son horrible crinière pleine de nœuds malgré les efforts qu'elle devait faire tous les matins pour essayer de s'en débarrasser. D'ailleurs, sans doute y allait-elle à ce cours totalement inutile sur les moldus. Alors qu'elle avait reçu le don de magie, elle continuait à s'intéresser à ce monde fade et sans intérêt. On avait beau dire, elle restait finalement une idiote de moldue... Enfin, qu'importait. Son cours avait donc été d'un ennui sans nom, dans la mesure où il connaissait déjà la notion abordée. Théodore avait toujours une légère avance sur les cours qu'ils avaient, ce qui pouvait être un avantage indéniable mais aussi la source d'un ennui mortel.

Le jeune Nott poussa un soupire à fendre la pierre, déplaçant ainsi une mèche de cheveux qui lui tombait devant les yeux, mais qui vint se replacer immédiatement après. Agacé, bien que rien ne le trahissait sur cette pensée, il replaça cette satanée mèche d'un coup de main rapide qu'il passa dans ses cheveux. Il avait déjà songé à les faire couper plus court, mais son petit doigt lui disait que ça ne serait pas vraiment une bonne idée. Déjà, il aimait bien la longueur qu'il avait, malgré l'agacement que cela pouvait provoquer parfois chez lui. Ensuite, il savait plus ou moins que certaines personnes réagirait plutôt mal, pensant ici notamment à Daphné. Il sentait plus ou moins qu'elle aimait bien ses cheveux tels qu'ils étaient. Et puis pour finir, il avait déjà tenté l'expérience, et ils avaient repoussés quasiment immédiatement après, sans qu'il puisse rien y faire. A ce moment là, il avait jeté la paire de ciseau à travers la pièce et faillit toucher son Elfe de Maison d'ailleurs. Son esprit dériva alors au Manoir des Nott, et il se demanda ce que son père pouvait bien y faire en ce moment. L'idée que Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom s'y trouve en ce moment même déplaisait fortement au brun, dont le regard bleu s'assombrit légèrement. Sa mâchoire se contracta également, de manière imperceptible. Oui, décidément, l'idée lui déplaisait vraiment au plus haut point. Regardez bien son visage crispé, ça se voyait. Bon d'accord, peut-être qu'il vous faudrait encore un peu d'entraînement pour vraiment le remarquer. Mais peu importe.

Plus loin dans le couloir, un groupe d'élève apparu, le forçant à retrouver une expression plus calme, même s'ils n'auraient pas forcément remarqué le changement. D'après ce qu'il en jugeait, il devait s'agir d'un groupe d'élève de troisième année. Il regroupait deux Poufsouffle et trois Serdaigle. Et à en juger par leur attitudes, ils se croyaient les rois de Poudlard. Qu'est-ce que Théodore pouvait haïr ce genre d'élève. Sous prétexte qu'ils étaient jeunes, on leur laissait faire ce qu'ils voulaient. Alors qu'il ne s'agissait que de gamins pédants, bon seulement à faire preuve d'une futile arrogance, et lorsqu'on creusait un peu, les bousculant à peine, ils allaient se réfugier derrière une quelconque autorité professorale ou parentale. A croire qu'ils n'étaient pas assez grands pour se débrouiller tous seuls. Il comprenait que tout le monde ne pouvait pas être aussi doué que lui, mais si ce n'était pas le cas, qu'ils restent à leurs places. Evidemment, le groupe semblait ne pas vouloir s'écarter de son chemin, alors même qu'ils prenaient toute la place dans le couloir. Mais le jeune Nott n'allait pas s'écarter, c'était hors de question. Comme s'il allait leur faire ce plaisir. Alors il continua de marcher tranquillement. Sa cape d'un noir de jais, attestant la qualité du tissus, et dont l'intérieur était de même qualité était teinté de vert voletait légèrement au rythme de ses pas derrière lui. Le regard fixé devant lui, d'un calme glacial à en congeler une salamandre, la tête haute, il regardait le groupe tout en continuant d'avancer. Evidemment en remarquant ça, lorsqu'ils se croisèrent, le groupe s'écarta du chemin de Théodore qui ne se préoccupa même pas d'eux. Mais il les entendit murmurer, et dire que les Serpentard leur faisait peur. Le jeune homme sourit intérieurement tout en poursuivant son chemin ainsi que son introspection.

A une journée horrible, événement horrible en général. Mais pas dans le cas de Théodore, non, il n'avait pas besoin de ça pour trouver une journée affreuse à ses yeux. Alors il pensa à autre choses, des événement récents mais qui lui semblaient dater d'une éternité. Il y avait de cela une semaine qu'il avait prêter à Daphné un Serment Inviolable. Il ne se demandait pas s'il n'avait pas fait une bêtise, loin de là, mais plutôt s'il n'aurait pas dû lui faire promettre autre chose, comme par exemple se tenir loin de Malefoy. Ca aurait été une bonne idée, même si totalement inapplicable. Il savait l'amour qu'elle portait à ce sale blondinet et c'était lui demander de mourir directement. Ce qu'il voulait éviter à tout prix, d'où la raison de leur Serment. Le Serpentard arriva devant les marches du hall qu'il grimpa sans se soucier de quelques regards venant de la gent féminine. Il avait depuis quelques temps un certain succès. Ce n'était pas le même genre de succès que Malefoy ou Potter, non, loin de là. Eux avaient du succès parce qu'ils étaient populaires et sur les devant de la scène. Théodore Nott l'était pour sa noble attitude et son charme glacial, le mystère qu'il représentait pour ces femmes. Et d'ailleurs, ce succès l'agaçait plus qu'autre chose, car il avait d'autres occupations en tête.

En effet, depuis quelques temps il se renseignait beaucoup sur les Animagi et le moyen d'en devenir un. Il n'avait pas forcément envie de s'y risquer, il n'était pas du genre à être une tête brûlé. Mais en même temps, l'expérience pouvait se tenter. Il avait déjà pesé les pour et les contres à plusieurs reprises. D'un côté, il pourrait prendre la forme d'un animal, se demandant au passage de quel genre d'animal il pourrait bien s'agir, et ainsi pouvoir... En fait il ne savait pas vraiment à quoi ça pourrait lui servir. Puis d'un autre côté, il s'agissait de quelque chose de particulièrement dangereux, une forme de magie qui ne se pratiquait pas sans risque. Comme s'il était le genre de garçon à s'arrêter à ça de toute façon... Et puis il ne fallait pas oublier l'aspect légal de la chose. Devenir un animagus signifiait une foule de papier à remplir. Ca ne lui faisait pas peur en soit, mais quel était l'intérêt de devenir un animagus s'il fallait pas la suite être répertorié ? Mais être un animagus non-répertorié comportait de nombreux risques. Qu'il ne savait pas être prêt à prendre. Ce qui reportait bien évidemment la question à plus tard, bien qu'il continuait de se renseigner. Heureusement, de nombreuses personnes s'y intéressaient, et son nom parmi la liste des gens ayant empruntés les livres à ce sujet passait bien inaperçu. Sauf pour certains abordant des notions complexes, mais ça c'était une autre histoire, car en général ces livres ne se concentraient pas uniquement sur le cas des animagi. Grimpant toujours les marches, il finit par bifurquer sur la gauche, prenant visiblement la direction de la volière.

Le repas était déjà dépassé depuis une bonne demi-heure, et le couvre-feu ne tarderait pas à venir en fait. Mais il devait répondre à une lettre arrivée ce matin. Finalement, peut-être était-ce la raison de la mauvaise journée qu'il avait passé. En y repensant, c'était très fort probable. Il plongea la main dans sa poche où se trouvait encore le premier parchemin, et sa réponse. Une fois la réponse envoyée, il devrait brûlé le premier message. En fait, il aurait dû le faire juste après l'avoir reçu ce matin, après que ça ait attiré l'attention d'un peu tout le monde. Car oui, Théodore Nott n'était pas du genre à recevoir du courrier en dehors de la Gazette du Sorcier. Il regrettait d'ailleurs qu'il s'agisse du seul journal sorcier sérieux et qu'il n'y ait pas d'opposition face à lui. Car ce monopole permettait un contrôle total sur l'information, et il fallait avouer que le jeune homme n'aimait pas trop ça. L'idée que toutes les informations qu'il désirait pouvaient ne pas être disponible le taraudait, et faisait qu'il se méfiait de chaque mot qu'il pouvait lire dans ce journal. Mais revenons à la lettre. Celle-ci avait été envoyée par son père et évidemment, le message n'était pas des plus joyeux. Il y évoquait ses dernières activités, mais aussi l'arrivée d'Ombrage à Poudlard en lui disant que de fait, à part cette lettre, il ne lui en enverrait pas d'autres. Il semblait assez méfiant vis-à-vis du vieux Crapaud, et ça ne surprenait pas le jeune Nott, qui observateur, avait pu remarquer les effets qu'avaient eu la retenue sur ceux qui l'avaient subit. En y repensant bien, il était fort probable qu'elle soit une vieille folle complètement perverse. Mais Théodore s'en fichait, il se tenait toujours à carreau en cours et restait calme. Toujours. Et silencieux aussi, ce qui était un gros problème aux yeux de la plupart des Serpentard qui auraient appréciés qu'à défaut d'être sympathique, il se montre au moins utile pour leur maison. Mais ce n'étaient pas vraiment les objectifs du jeune homme au final.

Il atteignit enfin la volière. C'était un endroit plutôt pittoresque, autour duquel quelques hiboux et chouettes volaient pour se dégourdir les ailes. La tourelle donnait l'impression de ne plus être entretenue depuis des années, avec son sol inégal, et plein de fientes de ces oiseaux recouvrant le sol. Sans oublier l'absence de vitres afin de permettre aux volatiles d'avoir une liberté quasiment complète. Il ne comprenait pas d'ailleurs que ces bestioles restent ici. Elles seraient tellement mieux dans leur habitat naturel... Enfin, ça ne le concernait pas vraiment, et puis il fallait avouer qu'elles étaient bien pratiques. A l'extérieur, le ciel était déjà sombre, et le soleil était quasiment disparut à l'horizon. Théodore le regarda un instant, puis il finit par se détourner des fenêtres de la volières pour aller chercher un oiseau. Il n'en avait aucun à porté, aussi siffla-t-il rapidement pour en appeler un. Ce fut un grand duc qui vint se poser sur le perchoir à côté de lui. Celui-ci replia ses ailes contre lui et pencha la tête sur le côté en observant Théodore. Le garçon caressa le plumage brun et sorti de sa poche du miam hiboux. Il savait que les hiboux aimaient bien ce genre de petites attentions. Il attacha ensuite la réponse à son père à la patte de l'animal et le prit sur son bras pour le conduire jusqu'à la fenêtre. Il donna l'adresse et le nom du destinataire à l'animal. De là, il donna une impulsion à l'oiseau qui s'envola pour délivrer le message. Bien, voilà une bonne chose de faite. Il poussa un nouveau soupire, tandis qu'il s'adossait contre le rebord de l'ouverture. Il allait rester là jusqu'au couvre-feu. Il aurait peut-être dû emmener un livre d'ailleurs, maintenant qu'il y pensait... Voir Théodore Nott sans livre était comme imaginer Justin Bieber chantant bien. C'était juste impossible, et je m'excuse moi-même pour cette référence non magique.

Il poursuivit ses réflexions, et après un instant à rester là, des bougies magiques s'allumèrent. Elle le resterait sans doute jusqu'à ce que le couvre-feu soit atteint, pour permettre à certains élèves de porter leur courrier jusqu'au dernier moment. Ainsi, Théodore serait informé du moment où il devrait se décider à bouger. Oh, bien sûr en théorie il devrait bouger avant, mais peu importait, il ne risquait pas grand chose lorsque le couvre-feu était à peine dépassé. Alors il restait là, seul, perdu dans ses pensées, sans se soucier du froid et de la nuit l'entourant.


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MessageSujet: Re: A la lueur d'une bougie [libre]   A la lueur d'une bougie [libre] Icon_minitimeLun 12 Sep 2011 - 16:17


    Mission réussie, Monsieur Nott.
    Comme promis, j'accorde donc 30 points à Serpentard.
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MessageSujet: Re: A la lueur d'une bougie [libre]   A la lueur d'une bougie [libre] Icon_minitimeMar 11 Oct 2011 - 1:52

[HJ : J'espère que tu n'attendais pas une réponse de quelqu'un d'autre :s]

Tous les visages autour de moi montraient les mêmes expressions : tristesse, lassitude ou crainte.
Où étaient passé les sourires, les exclamations de joie, le bonheur ? Sans doute dans une chambre de l'hôpital Sainte Mangouste, une chambre de l'étage Pathologie des Sortilèges, le quatrième, chambre habitée par un Harry Potter inconscient. Cela faisait déjà trois mois, plus ou moins, qu'Harry, Ron et Hermione étaient entre la vie et la mort dans cet hôpital, trois mois plus ou moins que les sorciers avaient perdu tout espoir. Je croyais qu'en retournant à Poudlard, la tension serait moindre, après tout nous étions en sécurité ici, Albus Dumbledore veille sur nous, il nous protègerait contre la guerre au dehors. Mais alors que je suis installée dans un fauteuil de ma salle commune, je ne peux que me rendre à l'évidence, ici non plus ça ne va pas. Nous n'étions pas dans une bulle, la guerre qui s'annonçait faisait déjà rage ici. J'en faisais d'ailleurs les frais quelques fois, les Poufsouffle étant plus encore qu'avant considérés comme les moins que rien, les inutiles, les Sang-de-Bourbe, les idiots. Je n'avais jamais vraiment eu d'ennemis auparavant mais cette année, certains Serpentard s'en prenaient à moi sans raison autre que le blason jaune ornant ma robe de sorcière, ce qui faisait d'eux les véritables idiots de cette école.

Mes camarades devaient partager le même avis que moi pourtant ils se laissaient bien plus facilement abattre. Moi qui avait toujours adoré rester à Poudlard, je me sentais tellement mal à présent, tandis que je regardai pour la énième fois ce soir les visages connus des autres jaunes et noir. Dépités, ils l'étaient tous. Cela devenait lassant, même pour moi. A quoi bon faire preuve d'un optimisme à toute épreuve quand autour de vous personne ne le partage ? J'avais conscience, bien sûr, de la gravité de la situation mais au fond de moi, tout au fond, une idée était née, un nouvel espoir. Harry ne pourrait pas nous sauver cette fois et cela m'inquiétait autant que les autres mais il subsistait une possibilité, et même plusieurs. Que Harry sorte de son coma était l'une d'elles et j'y avais cru pendant les premières semaines du mois de Juillet. D'ailleurs cet espoir pouvait encore subsister. On avait déjà vu par le passé des personnes se réveiller d'un profond coma après plusieurs mois, plusieurs années parfois. Harry Potter était un grand sorcier, quoi qu'on en dise, il y avait une chance que cela arrive. Mais ce n'était pas seulement à cela que je croyais. Il n'était pas le seul grand sorcier de notre monde. D'autres montraient des talents, des capacités magiques hors normes, certains d'entre eux devaient sans doute supporter la cause du bien, vouloir vivre dans un monde libre. Un autre Arthur pouvait prétendre au trône. Ce n'était pas parce qu'Harry Potter ne pouvait plus se battre qu'il en était de même pour nous autres, tristes survivants. Quelle ironie, celui qu'on appelait le Survivant venait de se faire rafler son titre par la population magique toute entière. J'y croyais. Vraiment. Tout pouvait encore se jouer, si quelqu'un se donnait la peine de se battre. Je n'étais pas la personne la plus courageuse et la plus douée qu'il soit, je ne pouvais donc pas prétendre au rôle, mais d'autres le pouvaient. C'était mon espoir, ma certitude et personne ne semblait vouloir la partager. Pourquoi ? Mes amis Poufsouffle, confortablement installés dans vos fauteuils, ne discutant plus qu'à mi-voix comme si c'était devenu indécent de parler à voix haute en ces temps troublés, pourquoi ne pouvez-vous pas croire que tout n'est pas perdu ? Pourquoi faut-il que vous baissiez tous les yeux et que vous affichiez ces mines résignées ? Cela devenait vraiment insupportable.

Je jetai un œil à mes amis mais aucun ne me rendit ce regard. Les devoirs, la lecture, leurs nouvelles occupations. Mon rire ne fendait presque plus jamais le silence chaleureux de la salle commune. Le silence n'était même plus chaleureux. Je n'en pouvais plus, vraiment. Il était tard, nous revenions de notre diner dans la Grande Salle et le couvre-feu arriverait vite, sans aucun doute. Mais c'en était trop pour moi, mon tempérament et mon moral ne pouvaient supporter plus longtemps cette atmosphère étouffante. Alors je me levai d'un bond et disparue de la salle avant que quelqu'un ne puisse me retenir, pour me demander où diable j'allais à cette heure-ci.
Bien qu'ils auraient dû me porter vers la sortie, mes pas m'emmenèrent d'abord à mon dortoir, où je récupérai ma cape, au cas où le temps refroidirait d'ici à mon retour. Non pas que j'aie l'intention de trainer tard dans les couloirs mais il m'arrivait souvent, quand je marchais sans but, de ne pas me rendre compte du temps passant. En fouillant dans ma valise, je trouvai une enveloppe recouverte de l'adresse de mes parents, tracée par ma propre main. Je me souvenais en effet avoir écrit cette lettre la semaine précédente mais je n'avais de toute évidence pas trouver le temps de l'apporter jusqu'à un hibou pour la faire parvenir à ses destinataires, mes parents adorés. Au moins, cela me donnait une bonne raison de sortir si l'on m'interrogeait à ce sujet. Et un but, un endroit précis où me rendre, une quête à accomplir. Et puis quelques nouvelles de mes parents ne me ferraient pas de mal, au contraire. Ils me manquaient tellement, ces deux-là. Ils avaient beau être de ces défaitistes qui ne croient plus en rien depuis la perte d'Harry, jamais je ne pourrais leur en vouloir, leur en tenir rigueur. Parce que je comprenais même si moi j'avais réussi à voir au-delà et à me tourner vers l'avenir. Et je ne désespérais pas de les voir faire de même bientôt, avant qu'il ne soit trop tard et que leur tristesse ne les fasse devenir quelqu'un d'autre.
Je m'emparai donc de la lettre et la rangeai dans une poche de ma cape avant de sortir, pour quitter définitivement la salle commune et les cachots, cette fois. En route, personne ne m'arrêta. Peut-être aurais-je du m'en inquiéter ou m'en sentir vexée. Je n'en fis rien. Qu'ils ne bougent pas, qu'ils restent à se lamenter si tel était leur désir. Pour ma part, je n'avais pas de temps et de moral à perdre pour ça.

Il me fallut un certain temps pour parvenir jusqu'à la volière. Au dehors, la nuit était déjà tombée et le ciel continuait de s'assombrir jusqu'à arriver au point culminant puis de faire marche arrière pour nous offrir un nouveau jour de tristesse et de désespoir. Sur le chemin, les bougies s'étaient allumées , toutes en même temps à mesure que la nuit tombait, progressivement. Je n'avais même pas remarqué, en fait, tellement tout cela était devenu familier, naturel pour moi.
Quand j'entrai dans la volière, je remarquai tout de suite que la plupart des oiseaux n'étaient déjà plus là. Rien d'étonnant sachant que les hiboux et les chouettes sont des animaux nocturnes. Il en restait cependant assez pour que je puisse en trouver au moins un qui expédierait ma missive. Mon choix se porta assez naturellement vers le hibou le plus proche, qui semblait s'eveiller seulement d'une très longue sieste. Il était si mignon, avec son petit air à côté de la plaque que je fus conforté dans mon choix. Le fait qu'il puisse être assez mauvais dans le rôle qui lui était donné ne m'effleura pas sur le coup et je m'approchai de lui d'un pas lent, tentant de me faire la plus discrète possible malgré le sol recouvert de brindilles dont beaucoup craquaient sous mes pieds. Ce n'est qu'une fois que je fus à côté du volatile que je me rendis compte que je n'étais pas seule. Une silhouette sombre se dessinait devant les grandes fenêtres constamment ouvertes. Sombre et imposante. D'une certaine carrure. Un homme. Que je connaissais, de vue plus qu'autre chose. Ce garçon m'avait toujours un peu intrigué, étant le seul Serpentard de mon année à ne pas être à la botte de Drago Malefoy. Je m'étais toujours demandée pourquoi mais je n'avais jamais osé lui poser la question directement car il restait un Serpentard. Et la plupart des Serpentard nous méprisent, nous autres pauvres petits Poufsouffle. Quoi qu'il en soit, Théodore Nott se tenait maintenant devant moi, dans la faible lumière des bougies qui le rendait encore plus impressionnant qu'à l'accoutumé. Si bien que la main que j'avais dressé vers le hibou retomba mollement contre ma hanche et que je restais du reste, parfaitement immobile, figée dans une drôle d'expression de surprise et d'appréhension. Je doutais qu'il m'attaque, comme ça sans raison, puisqu'il ne faisait pas parti de la bande d'autres Serpents vicieux qui eux étaient de ce genre. Mais j'étais tout de même inquiète, sans savoir pourquoi ce qui m'inquiétais encore plus. Je distinguai tout juste le bleu clair de ses yeux fixés sur moi mais je pouvais déjà dire qu'ils étaient envoutants. Une longue minute s'écoula durant laquelle je ne bougeai pas un seul instant, à demi tournée vers le jeune homme, les bras ballants, la bouche entrouverte.
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MessageSujet: Re: A la lueur d'une bougie [libre]   A la lueur d'une bougie [libre] Icon_minitimeSam 15 Oct 2011 - 22:03

Les pensées du jeune homme dérivèrent à nouveau sur la guerre qui se profilait. Harry Potter était maintenant tombé. Comment cet idiot avait bien pu se faire avoir ainsi. Bon d'accord, c'était un Gryffondor, mais même cette sale sang-de-bourbe de Granger s'était laissé emporter, malgré son cerveau qui devait bien être la seule chose intéressante chez elle. Pour le traître à son sang, son sort était bien moins étonnant. Ce n'était qu'un idiot incapable. Son seul atout était d'être l'ami de Potter et malgré sa traîtrise d'avoir le sang encore pur. Au moins il aurait pu poursuivre la transmission de son sang aux générations futur. Quoiqu'idiot comme il était, sans doute se serait-il amouraché d'une fille de sang impur. Comme Granger par exemple. Oui, ça n'aurait pas été étonnant, il fallait l'avouer. De toute façon cette famille était complètement pourrie jusqu'au bout des doigts. Enfin, peu importait. Leur chute signifiait l'avancée indéniable du Seigneur des Ténèbres, et au rythme où ça allait avancer, sans doute celui-ci parviendrait-il a prendre bientôt le Ministère et à asseoir un contrôle total sur le monde Magique anglais, puis sur tout le reste de la planète. Théodore ne serait même pas surprit qu'il y parvienne. Malgré son peu d'appréciation à l'encontre du Mage Noir, il restait un puissant sorcier. Et bien qu'il n'appuie pas le fait qu'il veuille faire prêter allégeance à toutes les familles de Sang-Pur de Grande Bretagne, il restait un adepte du sang, et sa doctrine était pour le moins intéressante aux yeux de Théodore. Mais... L'idée de devoir mettre un genoux à terre devant un sorcier rebutait le jeune homme. Il était un Nott, il n'avait à baisser les yeux devant aucun sorcier, encore moins un sorcier détruit par un gamin de son âge il y a de cela quinze ans. C'était totalement ridicule, et assez lamentable. Rien que pour ça, jamais le jeune homme n'accepterait de baisser la tête devant le Mage Noir, aussi puissant soit-il. C'était une attitude plutôt belliqueuse en soi, mais au moins, c'était digne d'un vrai Serpentard. Car les vrais verts et argents n'étaient pas ceux qui suivaient un autre sorcier, mais ceux capable de s'en sortir seuls par leur intelligence et par leur ruse. Bien sûr, ils pouvaient parfois compter sur d'autres gens, mais l'attitude générale se dégageant actuellement, celle de moutons suivant un berger avait de quoi dégoûter le jeune sorcier de savoir que la plupart des adeptes du Lord appartenaient à sa maison.

Théodore poussa un soupir, songeant à son propre père qui avait également finit par adhérer aux Mangemorts. Mais il s'interrompit à l'arrivée soudaine de quelqu'un. Le nouvelle arrivante ne l'avait pas remarqué, sans doute à cause du fait que la pièce restait obscur malgré l'éclairage extérieur, la faible lueur de quelques bougies et la lune ronde se trouvant derrière lui. Cette dernière source de lumière projetait l'ombre de Théodore loin dans la volière, lui donnant l'avantage de cacher son visage à ceux se trouvant à l'intérieur à cause de l'ombre créé par la source de lumière dans son dos. Les pas du nouvel arrivant, ou plutôt de la nouvelle arrivante si Théo ne se trompait pas, étaient assez peu discret, à cause non pas de brindilles au sol, car il n'y en avait pas tant que ça, mais plutôt selon lui des restes des repas des volatiles. Elle s'arrêta devant l'un d'eux, et le jeune homme haussa un sourcil, mais se tut, attendant de voir quand est-ce qu'elle allait partir. Ou plutôt quand allait-elle le remarquer, car ça ne saurait tarder. Et il avait raison : alors qu'elle tendait la main vers l'oiseau, elle le remarqua et tourna son visage vers lui, apparemment surprise, laissant un instant en suspend son bras dans les airs avant de le laisser retomber le long de son corps. Ceci permit au jeune Nott de pouvoir l'observer un peu mieux pour voir de qui il s'agissait, bien qu'il y eut peu de chance qu'il parvienne à l'identifier.

Elle semblait plutôt fine, brune de ce qu'il pouvait en voir, et d'après les couleurs de la cape qu'elle arborait, elle était une Poufsouffle. Bref, rien de bien intéressant. Il la toisa de ses yeux d'un bleu à couper le souffle, attendant qu'elle bouge à nouveau, qu'elle retende la main vers le hibou, ou la chouette, et qu'elle envoie sa lettre avant de partir, pour qu'il puisse poursuivre sa réflexion tranquillement, ici, jusqu'au couvre-feu. Mais elle semblait paralysée là, sans rien faire. Ce qui contrariait quelque peu le jeune homme qui lui aurait bien dit de partir, mais il ne voulait pas s'adresser à ces inférieurs. Son regard était d'ailleurs chargé d'un certain mépris, comme pour toutes les personnes qui croisaient sa route en fait. Pas de distinction, pour lui tout le monde valait la même chose tant qu'ils n'avaient pas fait leurs preuves, c'est à dire pas grand chose. Il ne pouvait donc que les mépriser, car rare étaient ceux ayant déjà pu accomplir quoi que ce soit de sa vie. Quel malaise elle devait ressentir à se faire toiser ainsi. Il fallait dire que le regard du jeune homme ne mettait que rarement les gens en confiance, leur glaçant plus le sang qu'autre chose.

Après un instant à la regarder comme ça, la jaugeant, il finit par lui tourner le dos et préféra regarder le ciel, qui était bien plus intéressant, mais ouvrant tout de même l'oreille si jamais elle se déplaçait à nouveau, ce qu'elle ferait forcément à un moment ou à un autre. Il se tenait donc légèrement penché en avant, les bras tendus appuyés sur le rebord de la fenêtre, une légère brise venant caresser sa peau et faire virevolter quelques cheveux. Puis il l'entendit bouger à nouveau.
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Megan Jones
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MessageSujet: Re: A la lueur d'une bougie [libre]   A la lueur d'une bougie [libre] Icon_minitimeDim 16 Oct 2011 - 16:35


Et puis il se retourna, comme si je n'avais pas été là, ce qui me surprit tout autant. Honnêtement, je m'étais attendue à ce qu'il réagisse, à ce qu'il me dise quelque chose même si c'était seulement de partir de là. Mais après tout la volière ne lui appartenait pas et j'avais parfaitement le droit d'être là en même temps que lui. Mais quand même, depuis quand les Serpentard restaient indifférents face à une élève qu'ils auraient pu maltraiter. Oui, évidemment, quand ils n'étaient pas comme les autres Serpentard. J'étais vraiment titillée par la curiosité de savoir pourquoi ce garçon était tellement différent des autres, j'avais vraiment envie de lui poser des questions mais... Mais les vieux préjugés restaient toujours et puis il n'avait pas l'air particulièrement sympathique.

Bon, en attendant, j'étais venue ici pour une bonne raison et avant de m'adresser à un parfait inconnu pour lui poser des questions personnelles auxquelles il répondrait sans aucun doute avec le tact et la gentillesse que l'on connait bien aux membres de sa maison, il fallait que je fasse cela. Je me tournai donc à mon tour, pour faire face au hibou qui semblait encore avoir du mal a s'éveiller et le caressai avec ma main libre tandis que l'autre accrochait ma lettre à sa patte. Encore une caresse sur le haut de sa tête, une adresse murmurée à son oreille et l'animal déploie ses ailes et s'envole enfin. La volière est une pièce entièrement tournée vers l'échange de courrier, elle est optimisée pour cela, je veux dire, il y a des fenêtre gigantesques sur tout un pan du mur et elles sont toutes toujours ouvertes afin que les oiseaux puissent entrer et sortir à leur aise. Quelque chose comme quatre fenêtres. L'embarras du choix pour ce petit hibou. Mais c'est moi qui l'ai envoyé donc c'est normal que ça foire, pas vrai ? J'observai donc la course de l'oiseau, les bras croisés sur ma poitrine, me disant que finalement je laisserais Théodore Nott tranquille et retournerais à mon dortoir dès qu'il aurait passé la fenêtre. Il virevolta assez bas pendant un petit moment, se dirigeant vers la deuxième fenêtre, celle directement à la gauche du Serpentard. Mais au dernier moment, allez savoir pourquoi, il dévia de sa course et fonça sur le jeune homme dont il percuta le haut de la tête avant de chuter de quelques centimètres et de repartir vers la fenêtre dont il percuta un côté. Mon visage se décomposa au même rythme que ces évènements eurent lieux. Pourquoi est-ce que ce genre de choses n'arrivaient qu'à moi ? Pourquoi ? Sans vouloir me vanter, j'étais une fille plutôt sympa, je ne fais jamais de mal à personne que je sache ou en tout cas pas volontairement. Honnêtement, je ne mérite pas un aussi mauvais karma et pourtant les trucs dans ce genre, ça n'arrive toujours qu'à moi.

Totalement horrifiée, je me précipitais vers Nott et me confondais en excuses :

« Désolé, désolé, désolé... Oh mon dieu, je suis vraiment désolé ! »

Bon il n'avait pas l'air blessé mais je craignais de plus en plus qu'il ne s'énerve et il aurait eu raison bien que ce ne soit pas à proprement parler ma faute. Arrivée à sa hauteur, je posai une main anxieuse sur son épaule et lui demandai :

« Est-ce que ça va ? Désolé... »

Et je retirai ma main de son épaule, soudainement gênée en me rendant compte du geste que je venais de faire. Je reculai d'un pas et l'observai avec un mélange d'attention et de crainte, attendant qu'il ne déverse sa colère sur moi.
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MessageSujet: Re: A la lueur d'une bougie [libre]   A la lueur d'une bougie [libre] Icon_minitimeMer 2 Nov 2011 - 10:33

Théodore regardait le ciel en essayant, pour une fois, de ne penser à rien. Il observait juste les nuages qui évoluaient paresseusement, gonflant pour aller charrier plus loin une pluie que l'Ecosse avait l'habitude de voir. Le vent les entraînait et ils se laissaient faire sans protester, ils n'avaient pas le choix de toute façon, n'est-ce pas ? En même temps, pouvait-on avoir le choix ? Qu'on soit un nuage, un animal, un être humain, possédait-on un libre-arbitre ? Il avait un sérieux doute quant aux deux premiers, et pour les humains... Il ne savait pas. Il ne croyait pas en une force plus grande qui dictait les actes des gens, il n'était pas comme ces moldus stupides, mais en même temps, comment tout ça aurait pu apparaître sans ça ? Il l'ignorait, et quand il essayait de ne penser à rien, qu'il voulait un instant oublier les choix qu'il devait faire, qu'il devrait faire, il pensait à ça, au destin, à ce qu'il lui voulait. A accomplir, il avait de nombreuses choses, mais de ce qu'il voulait et pourrait obtenir, il y avait une certaine différence. Même s'il espérait sincèrement que ça ne soit pas le cas. Car il voulait les réaliser ses rêves, mais était-ce vraiment son destin, il l'ignorait. Mais on ne faisait rien sans ambition après tout, alors même si ce poste ne lui était pas destiné, si personne d'autre que lui le méritant ce présentait, il l'obtiendrait sans mal. Peut-être. Sans doute. Il était un Nott, et qui plus est particulièrement doué et intelligent. Il était également sûr de lui et avait beaucoup de qualités qu'un leader pouvait avoir. Tout ce qu'il lui manquait était peut-être de s'intéresser aux gens.

Il recommençait à partir dans ses pensées lointaines sans même sans rendre compte jusqu'au moment ou quelque chose percuta violemment l'arrière de son crane sans qu'il ne voit rien venir. En fait, il aurait pu le voir venir. Après tout, celle qui se trouvait plus bas était une Poufsouffle, et ils n'étaient pas connus pour être particulièrement doué. Et le bruissement d'aile aurait dû le faire se retourner. Mais la douleur qui le saisit à l'arrière du crâne lorsque le hibou le heurta fut vive et pour le moins surprenante. Sa tête fut précipitée vers l'avant entraînant le haut de son corps, rien de bien marqué, rien de suffisant pour risquer de le faire basculer, et bien heureusement. Néanmoins le choc avait été douloureux, même si, l'oiseau ayant dévié au dernier moment, Théodore avait eu la chance d'échapper au bec et aux serres de l'animal. Mais le poids allié à la vitesse de vol... Bon, il ne risquait pas grand chose, à part une grosse bosse peut-être.

Encore légèrement penché en avant, la fille de Poufsouffle arriva jusqu'à lui avec un air désolé et confus, s'excusant, et posant sa main sur l'épaule de Théodore. Le jeune homme n'en prit pas vraiment conscience, tâtant plutôt l'arrière de son crâne pour prendre bonne mesure des dégâts causés. En fait, il ne le remarqua vraiment que lorsqu'elle ôta sa main. C'est d'ailleurs à ce moment là qu'il releva la tête vers elle, son regard noir, ce qui était inhabituel étant donné le calme dont il faisait toujours preuve habituellement. En fait, depuis son arrivée à Poudlard, il n'avait jamais montré ne serait-ce qu'une seule fois sa colère ou ses sentiments, à part son profond mépris mais ce n'était qu'un détail. Mépris qui se voyait clairement en cet instant d'ailleurs.

Comment pouvait-elle poser une question aussi stupide, elle n'avait rien dans le crâne ou quoi ? Bien sûr que non ça n'allait pas, il venait de se prendre un oiseau sur la tête. Par définition ça ne pouvait pas aller. Il détourna donc simplement la tête avec un « tss » bien audible. Il passait précautionneusement sa main là où ça avait cogné, et effectivement, il finirait avec une bosse. Heureusement qu'il avait assez de cheveux pour cacher ça. Comme la Poufsouffle semblait ne pas vouloir s'en aller maintenant qu'elle avait provoqué des dégâts, il finit par la regarder à nouveau, se redressant légèrement, reprenant une posture correcte et écartant les mains en s'exclamant.


- Bien sûr que oui, tout va bien, je viens juste de me prendre un oiseau sur la tête !

Il lui lança un regard encore colérique, insistant sur le "juste".

- A ton avis ?!

Elle devait être idiote. C'était logique après tout, elle était à Poufsouffle. Il secoua la tête comme pour oublier qu'elle se trouvait là, même s'il continuait de regarder dans sa direction, sa main se dirigeant à nouveau machinalement vers la zone douloureuse comme si la douleur pouvait avoir soudainement disparue. Néanmoins, il suspendit son geste en voyant que la fille était toujours là.
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