Rencontre Vindicative [Pansy]

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Ambre bailla, la main devant la bouche tout en avançant à travers le couloir du cinquième étage. Effectuant sa ronde en tant que préfète de sixième année, la jeune femme marchait plutôt tranquillement, sa cape flottant derrière elle grâce au déplacement qu'elle effectuait, lui évitant ainsi de marcher dessus. Le tissu noir voletant légèrement au rythme de ses pas, celle-ci retomba avec délicatesse lorsque la blonde s'arrêta devant la statue de Boris le Hagard. Elle observa l'homme taillé dans la pierre un instant. Son air hagard, qui lui valait d'ailleurs ce nom, et ses gants mis à l'envers rendait la statue particulièrement drôle en un sens, et avait parfois intrigué la jeune femme, qui se demandait si celui-ci n'avait pas réellement existé. Le fait de le voir signifiait d'ailleurs qu'elle se trouvait non loin de la salle de bain des préfets. Ambre n'y était pas encore allé cette année, plus par manque de motivation qu'autre chose. La première chose qu'on a envie de faire en se levant, c'est généralement de prendre une bonne douche, pas traverser deux étages pour aller jusqu'à la salle de bain. Aussi fabuleuse soit celle-ci. Elle se dit qu'elle essayerait néanmoins de s'y rendre durant la semaine, histoire de pouvoir se prélasser d'agréable façon.

Après cette courte réflexion, elle reprit son chemin. Sa ronde serait bientôt bouclée normalement, et elle aurait la joie de pouvoir rejoindre son lit où elle s'effondrerait sans doute de sommeil. Car si au début de l'année les professeurs s'étaient montrés plutôt sympa, les sixièmes années avaient désormais des tonnes de devoir à faire, ne laissant que peu de temps aux élèves pour s'occuper d'autres choses. Bon, après il fallait dire aussi qu'Ambre faisait souvent ses devoirs plus le week-end que les soirs de semaine. Elle faisait seulement ce qui pressait vraiment, le reste passant au second plan. Le temps qu'elle prenne le rythme définitif. Elle arrivait au bout du couloir lorsqu'à l'angle de celui-ci quelqu'un apparut.

Parkinson. Ô joie !

La mine d'Ambre s'assombrit tandis qu'elle avançait. Elle voyait déjà venir le conflit. Aussi, à peine Parkinson eut-elle ouvert la bouche qu'Ambre la devança en prenant la parole, de façon plutôt agressive, sur la défensive.

-Non Parkinson, je ne me trouve pas sur ton chemin, et tu ne te trouves pas sur le mien, on va finir nos rondes de préfets tranquillement, sans se disputer, okay ? Donc inutile de parler, et fiche-moi la paix pour une fois.

La blonde en avait plus qu'assez de se battre contre la Serpentard pour des raisons qui lui échappaient. Elle était lasse de ce conflit ouvert qui n'apportait rien ni à l'une ni à l'autre, mise à part une profonde déchirure, un battement de cœur raté qu'Ambre n'essayait plus de comprendre. Elle en avait bien assez. Elle s'était arrêté, juste le temps de parler. Juste le temps de voir ce qu'allait dire Parkinson, ce qu'elle allait faire. Allait-elle accepter cet accord de silence entre elle, cette paix artificielle où pensées et sentiments étaient enterrés ?

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La journée avait été mouvementée pour nôtre jolie brune. Elle avait d’abord perdu l'un de ses livres de classe, qui pour en finir était dans la salle commune. Puis au déjeuné elle s'était renversé son jus de citrouille pour elle. Et enfin elle avait loupé une marche dans les escaliers du troisième étage. Pansy avançait donc dans un couloir sombre. Sa ronde de préfète était presque terminée elle songeait déjà à son lit bien douillet et chaud de son dortoir. Et bien sur comme à chaque ronde Daphné l'attendrait dans la salle commune pour savoir comment ça c'était passé. La verte et argent arriva alors à l'angle du couloir et à sa grande surprise aperçut la jeune rouge et or avec qui elle avait eu une altercation dans le hall d'entrée.

-Non Parkinson, je ne me trouve pas sur ton chemin, et tu ne te trouves pas sur le mien, on va finir nos rondes de préfets tranquillement, sans se disputer, okay ? Donc inutile de parler, et fiche-moi la paix pour une fois.

Et Pansy vit donc Ambre partir, La serpentard n'avait vraiment pas l’habitude qu'on lui parle de la sorte. La verte et agent ce précipita donc prit le bras d'Ambre la regarda dans les yeux et lui dit d'un ton neutre:

- Tu aurait pu juste me dire bonsoir au lieu de t’enfuir et d'être sur la défensive non ?

Elle attendit donc la réponse de la lionne. Elle ne cherchait pas la dispute, enfin pas cette fois-ci. Elle voulait juste voir la réaction qu'elle aurait. Pansy resta un moment à la détailler, si bien qu'elle fini même par se demander ce qui lui prenait d'un seul coup. Ce soir elle n'avait pas de haine ni de rencoeur, juste un nouveau sentiment qu'elle était incapable d'expliquer...

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Ambre s'apprêtait à quitter le couloir vu qu'elle ne répondait pas immédiatement, contente de pouvoir éviter une altercation avec Parkinson. Pourtant, d'un autre côté, elle aurait aimé rester là, avec elle, sans trop savoir pourquoi elle le voulait. Mais elle ne voulait pas vraiment le savoir au final, elle préférait ne pas y penser, se concentrer sur tout ce qu'elle éprouvait de négatif pour la brune afin de ne pas avoir à réfléchir. Quel courage de la part de la jeune Gryffondor de fuir ainsi ses propres sentiments. Mais quels sentiments ? Elle ne devait rien éprouver pour cette fille de toute façon, rien que de l'indifférence, c'était tout ce que voulait Ambre. Mais elle n'en était pas capable. L'indifférence était sans doute le sentiment, ou plutôt l'absence de sentiment, le plus difficile à avoir après avoir parlé à quelqu'un un certain nombre de fois. Et en ce moment même c'était tout ce qu'elle voulait avoir, envers Pansy et vice-versa. Mais non. Et il fallut qu'elle le lui rappelle en lui saisissant le bras, l'empêchant ainsi de partir. A quoi jouait-elle ? Avait-elle l'attention d'entamer un énième conflit ?

Non, loin de là, elle lui dit simplement que la saluer aurait suffit. Et dans la voix de Pansy, nulle haine, nulle attaque. Et le fait, l'idée même, du contact qui s'établissait fit avaler sa salive à Ambre, dont le cœur ratait un battement. Elle regardait Pansy de ses yeux bleus, perplexe, les sourcils froncés, attendant qu'elle lui dise que ce n'était qu'une blague. Mais ça ne vint pas. Finalement, bien que ça ne lui plu pas vraiment, Ambre se dégagea de la main de Parkinson d'un geste plus brusque qu'elle ne l'aurait voulu. Non, en ce moment même, Ambre n'avait qu'une envie, c'était fuir, pour ne pas avoir à faire face à ce qu'elle avait l'impression de ressentir, mais qu'elle refusait catégoriquement.

-Fiche moi la paix Parkinson, ça ne sert à rien d'essayer de faire amie-amie avec moi alors que je sais très bien que tu t'en fiche comme de ta première plume.

Jetant un regard noir à la Serpentard, Ambre se rendit compte que lorsqu'elle s'était dégagée, elle avait réveillé la douleur de sa main meurtrie par la punition d'Ombrage. Elle durcit encore les traits de son visage, serrant la mâchoire pour ne pas afficher de douleur, juste de l'hostilité. Hors de question de montrer la moindre faiblesse face à cette fille, jamais. Elle voulait parler avec Ambre ? Très bien, elles allaient le faire, parler. La Gryffondor allait lui faire face, pour qu'elles puissent mettre les choses au clair.

-Alors, qu'est-ce que tu veux ?

La blonde restait là, ses yeux rivés dans ceux de Pansy, s'étant rapprochée pour lui faire face comme il se devait, une proximité qui fit s'emballer les sens d'Ambre, qui était assez proche pour sentir l'odeur de la brune. Mais elle ne devait pas y prêter attention. Si c'était un nouveau conflit que cherchait Parkinson, elle l'aurait, elle pouvait en être certaine. Ambre croisa les bras devant son torse, sur la défensive, mais aussi pour cacher le bandage de sa main droite censé l'aider à cicatriser. Finalement, elle n'était pas allée voir l'infirmière pour cette blessure, et s'était contentée de l'aide de ses amies. Et elle espérait sincèrement que la fille se tenant devant elle ne remarquerait pas.

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Pansy restait toujours détailler la jeune Gryffondor. Celle-ci était vraiment sur la défensive. Avait elle peur de la verte et argent ? non surement pas, elle était vraiment trop su d'elle pour avoir peur. Non il n'y avait aucune crainte et Pansy s'en rendit vraiment compte quand Ambre lui répondit :

-Fiche moi la paix Parkinson, ça ne sert à rien d'essayer de faire amie-amie avec moi alors que je sais très bien que tu t'en fiche comme de ta première plume.

- D’abord je ne me fiche pas du tout de toi met toi cela dans la tête ! çà n'est pas parce-que nous sommes dans deux maison complétement opposé l'une à l'autre qu'il faut ce faire la guerre !

Pansy venait même de ce surprendre elle même en disant ses paroles. Elle regarda alors Ambre dans les yeux et hésita un moment à lui sourire. Elle ne le fit pas de peur que celle-ci ne croient qu'elle ce fichait carrément de sa tête. Elle changea donc son regard de direction et vit un bandage sur la main de la jeune rouge et or ! elle ne lui fit néanmoins pas la remarque pour ne pas déclencher de conflit.

-Alors, qu'est-ce que tu veux ?

- Je voulais juste parler mais comme apparemment ce n'est pas le cas et que tu t'emporte !

Pansy ne voulait pas que la dispute commence mais il était malheureusement trop tard ses nerfs commençaient à sérieusement la chatouiller...

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Il faudrait vraiment qu'on explique à Ambre depuis quand exactement une Serpentard ne se fichait pas d'une Gryffondor, pour autre chose que se moquer d'elle, et méchamment de préférence. En fait, la blonde se demandait vraiment si Pansy n'était pas malade en ce moment, car là, son comportement était vraiment étrange. Très différent de celui qu'elle avait eut lors de leurs précédentes entrevues, qui avaient toutes tournées au conflit. En fait, la jeune femme en venait même à se demander si Pansy n'essayait pas de la piéger pour ensuite mieux pouvoir se moquer d'elle. Mais c'était complètement stupide et infondé comme raisonnement, même si pour se venger la blonde ne doutait pas que son interlocutrice n'était pas du genre prête à tout. Ou peut-être avait-elle décidé de simplement faire la paix...

Non, c'était tout simplement inconcevable. Leurs relations avaient été jusqu'à présent bien trop difficile pour qu'elle veuille se lier maintenant. Ou alors... Ambre avala sa salive, tandis qu'elle ignorait toujours différents signaux qui lui indiquait clairement que... Non, il valait mieux ne pas y penser. Finalement, Pansy lui mis sur le dos la situation de conflit qui semblait débuter. C'était l'hôpital qui se moquait de la charité là. Comme si c'était elle qui avait entamé la première lors de leurs premières rencontres.

-Attend, tu te fiches de moi ou quoi ? Je dois VRAIMENT te rappeler que tu es la première à m'avoir agresser chaque fois qu'on se croisait ?

Oui, Ambre s'en souvenait parfaitement. Il y avait eu la fois où Matt Owen avait commencé à chahuter Pansy et qu'elle était intervenu, et dans le hall aussi... Et encore d'autres moins notables qu'il était inutile de citer ici. Alors ce n'était pas aujourd'hui que ça allait se calmer. Bien qu'au final, peut-être qu'Ambre aurait bien aimé que ça s'arrête, que tout ça se règle paisiblement, sans brusquerie. Qu'elle apprenne à connaître mieux Pansy et que... Et que quoi ? Non, c'était simplement inconcevable. Elle serra la mâchoire.

Qu'est-ce qui l'empêchait vraiment de résoudre ce conflit, sérieusement ? Pansy commençait à faire des efforts, et elle... Elle était en train de les réduire à néant, ne cherchant pas à comprendre ou à savoir, se comportant égoïstement, songeant simplement à sa fierté et à la peur de découvrir autre chose qu'une horrible Serpentard. Oui, Ambre en cet instant adoptait la lâcheté, la lâcheté pour sa fierté, une fierté inutile et veine.

-Si c'est tout ce que tu avais à me dire, je préfère encore ne pas perdre mon temps avec toi.

Voilà des mots terribles, des mots crachés avec véhémence, qui se voulaient blessant. Les rôles semblaient s'inverser : Ambre crachait un venin terrible tandis que Pansy semblait vouloir se montrer aussi douce que le pelage d'un lion. Quelle ironie du sort. Elle se relâcha, laissant ses bras retomber le long de son corps et commença à faire demi-tour pour partir.

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-Attend, tu te fiches de moi ou quoi ? Je dois VRAIMENT te rappeler que tu es la première à m'avoir agresser chaque fois qu'on se croisait ?

- Pour une fois non je ne me fiche pas de toi Ambre ! J'avais juste envie de parler comme deux personne civilisées mais comme toi tu n'a pas l'air de l'être...

Pansy avait répondue avec tout ce qu'elle avait au fond d'elle. Elle n'aimait vraiment pas cette situation il fallait vraiment qu'elle fasse quelque chose et vite. Elle ferma alors les yeux les rouvrit et regarda la Gryffondor avec un regard neutre. Jamais Pansy n'avait eu de tels sentiments en elle. Et elle en ignorait vraiment le sens. Tout ce qu'elle pouvait affirmer c'est que le rejet de la belle blonde lui faisait très mal.

-Si c'est tout ce que tu avais à me dire, je préfère encore ne pas perdre mon temps avec toi.

Et c'est à ce moment précis que nôtre jeune Serpentard comprit la nature de es sentiments envers la jeune Gryffondor et le fait de la voir partir la fit réagir ! Elle saisit alors le bras de la blonde et la plaqua au mur. Leur souffle était proche et Pansy ne put s'empêcher de dévorer des yeux La rouge et or qu'elle tenait contre le mur.

- Non ce n'est pas tout ce que j'avais à dire ! je ne supporte pas le fait qu'on me tourne le dos de cette manière!

Pansy ne savait plus quoi faire et décida donc de laisser parler son cœur elle approcha donc son visage d'Ambre et l'embrassa passionnément. Elle crut que son cœur allait cesser de battre en cet instant plus rien ne comptait pour elle toute les disputes avait été oublier et en cet instant elle pria le ciel pour que la rouge et or ne la repousse pas...

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Ambre était prête à partir, tournant déjà le dos à la belle brune, légèrement sur les nerfs. Quoique c'était un euphémisme de dire ça. Elle avait envie de partir vite et loin de préférence, fuyant tout ce qu'elle pouvait ressentir en cet instant. Comme son envie de se retourner et de parler à nouveau avec cette fille, d'entendre le son de sa voix qu'elle trouvait agréable. Elle ignorait, ou plutôt voulait ignorer, d'où lui venait tout ça, toutes ces envies stupides et infondées, tout ce qu'elle ressentait en cet instant. Et le fait qu'elle l'ait appelé par son prénom ne changeait rien, même si sur le coup, ça lui avait fait raté un battement. Elle l'avait ignoré, comme le reste. Comme tous ces sentiments qu'elle ne parvenait pas à comprendre.

Ambre s'attendait évidemment à ce que Pansy réagisse au fait qu'elle lui tourne le dos. Elle s'y attendait, mais elle pensait plutôt à un acte oral, une colère insultante, accompagnée d'une voix forte et outrée. Mais non, elle réagit différemment. Saisissant le bras de la Gryffondor, elle la plaqua contre le mur, avec une force que la jeune femme n'aurait pas soupçonné chez la brune. Sous le choc, elle comprit à peine les paroles prononcées par la Serpentard. Ce que fit ensuite Pansy... Cela mit quelques secondes à arriver au cerveau de la blonde. Elle venait de se faire embrasser. Embrasser par une fille, embrasser par une Serpentard, embrasser par Pansy Parkinson. Et étrangement, contre toute attente, elle trouvait ça agréable. Plus encore, elle sentait son cœur s'emballer et s'en ravir.

Il fallait être clair, le contact doux des lèvres de la brune contre les siennes lui plaisait. Enormément. C'était chaleureux, agréable, et la violence et la passion avec laquelle elle s'y prenait... Ambre fut hésitante sur la manière dont elle devait réagir, piégée contre ce mur, mais sa raison fut bien vite remplacé par l'instinct et les sentiments. Elle répondit de façon tout aussi passionnée à ce baiser, fermant les yeux et se surprenant elle-même, passant une main derrière le cou de la vert et argent, sentant son pouls s'accélérer encore plus alors que l'odeur de la fille envahissait ses narines, délicieuse, fraîche et légèrement sucré, avec un petit quelque chose qu'elle n'aurait su décrire, enregistrant par la même la douceur des cheveux qu'elle sentait sous sa main situé au niveau de la nuque de la brune.

Puis soudainement son cerveau se reconnecta et elle se rendit compte de ce qu'elle était en train de faire. Elle était en train d'embrasser PANSY PARKINSON bon sang ! Elle avait perdu la tête ou quoi ?! Et pourquoi elle lui avait répondu ?! Sa main qui se trouvait derrière la nuque de la brune vint se placer sur son épaule pour la repousser, peut-être plus fort qu'elle ne l'aurait voulu (ce qui n'était pas difficile si on prenait en considération qu'en vérité, elle aurait bien aimé poursuivre), rouvrant alors les yeux en même temps que le baiser prenait fin.

-Bon sang Parkinson, tu es folle ou quoi ?! C'est...

Ambre regardait Pansy, tremblant légèrement, de rage, de peur ou d'autre chose, elle n'aurait pas su le dire, il fallait l'avouer. Elle regardait la Serpentard.

-A quoi tu joues à la fin ?!

Si réponse il y eut, Ambre n'y prêta guère attention, criant à moitié sur la vert et argent. Ambre était totalement confuse, ne sachant pas très bien quoi faire au final, alors dans toute la splendeur de la maison à laquelle elle appartenait, elle tourna les talons pour partir. Partir le plus loin possible de Pansy, sans attendre d'avoir d'autre réponse, courant même dans les couloirs alors qu'elle savait très bien qu'elle n'en avait pas le droit pour regagner la Tour des Gryffondor. Et elle ne s'arrêta de courir que lorsqu'elle fut à l'abri, dans son dortoir et cachée derrière les rideaux de son lit en disant à ses amies qu'elle ne voulait parler à personne.

["suite" ici, mais poste quand même un message pour cloturer <3]

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Tout était absolument parfait mais ce qui surprit le pus la verte et argent c'est le fait que ELLE Ambre Mac Kenzy elle réponde à son baiser aussi passionnément, et elle avait l'air d'aimer ça. Mais la douche froide arriva vite pour nôtre Serpentard Ambre venait de la repousser violemment en lui demandant à quoi elle jouait et si elle était folle. Oui elle était folle mais pas de la folie. Elle était folle amoureuse de la rouge et or oui elle aimait absolument tout chez elle et le fait que celle-ci la repousse lui faisait mal à un point inimaginable. Elle regarda donc la Gryffondor s’enfuir dans l'ombre. Elle allait surement la haïr maintenant. Comment pourrait elle encore la croiser dans les couloir sans avoir honte ou même comment pourrait elle la regarder.

Elle resta donc là elle glissa contre le mur prit sa tête entre ses jambes et pleura toutes les larmes de son corps. Comment pourrait elle raconter cette histoire à Daphné elle ne la comprendrait pas elle ne pourrait pas se retenir d'aller voir Ambre. Voilà il fallait qu'elle ne dise rien à Daphné et le tour était joué... Le seul problème était que ça faisait ci longtemps qu'elle connaissait Daphné qu'elle ne pouvait rien lui cacher tout était écrit sur son visage. Elle devrait lui parler même contre sa volonté.

Pansy sécha alors ses larmes se releva d'un bon et rentra le plus vite possible dans sa salle commune afin d'être à l’abri des regards et se dit que cette histoire était loin de se terminer.

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