- Nox - A vous de rallumer l'espoir.

La 6eme année touche presque à sa fin à Poudlard, le trio de Gryffondor, toujours dans le coma, ne peut rien faire contre l'avancée des Mangemorts...A vous de vous battre pour faire gagner votre camp !
 
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 Ca sent le rou...ssi. [PV Voldemort]

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Violine Elgart
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MessageSujet: Ca sent le rou...ssi. [PV Voldemort]   Ca sent le rou...ssi. [PV Voldemort] Icon_minitimeLun 30 Avr 2012 - 19:38

    30 décembre 1996

    Un soupir, des yeux fatigués, du stress. Et j'étais là, seule, dans le froid. Le vent glacé fouettait de plein fouet mon visage encore plus pâle que d'habitude, et faisait danser ma longue chevelure flamboyante derrière moi. J'entendais au loin l'aboiement d'un chien, ainsi que les rires des gens rentrant chez eux. Même si je n'avais rien à faire dans mon appartement, j'aurais préféré y être bien au chaud. Même si les flocons s'étaient arrêtés de tomber, ils avaient eu le temps de me transformer en bonhomme de neige. J'époussetai la neige de ma veste aussi noire que la nuit tout en baillant. On aurait pu croire que j'attendais quelqu'un. Et pourtant, quel drôle d'endroit pour un rendez-vous, la banlieue londonienne ! En fait, j'étais en mission pour l'Ordre du Phénix. En effet, Dumbledore avait eu comme informations qu'un fonctionnaire du Ministère -Blairckmunt- voulait soutenir financièrement Vous-Savez-Qui. Et malheureusement, de plus en plus de rumeurs du même genre nous parvenaient.

    De ce fait, nous nous relayions, Hestia Jones et moi. Nous avions toutes les deux un travail, et nous ne pouvions pas nous permettre de le perdre, même pour l'Ordre. Cette fois-ci, c'était donc mon tour de surveiller l'habitation du suspect. J'étais épuisée et le stress n'arrangeait rien. J'avais eu une journée horrible à l'hôpital : des patients étaient violents, mes collègues faisaient bourdes sur bourdes et mes supérieurs nous traitaient d'incapables à longueur de temps. Je soupirai à nouveau, rien que d'y penser. Il était peut-être temps que je prenne des vacances. Après tout, entre mon travail et mes missions pour l'Ordre, je n'avais presque plus le temps pour moi. Cela faisait deux semaines que je dormais en moyenne quatre heures par nuit. C'était peu. Et puis il y avait cette peur chronique de se faire attraper -pire encore lors de ce petit jeu d'espionage- et de se faire tuer. L'air de rien, je n'avais pas envie de mourir, même pour la bonne cause. À dire vrai, même si j'avais voulu les venger, je ne voulais pas finir comme mes parents.

    Lors de l'attaque du match de Quidditch, quelques jours auparavant, j'avais vraiment eu peur. Le Seigneur des Ténèbres était puissant et effrayant. En fait, il fallait que je voie la réalité en face... il me faisait mourir de peur. Et une pensée que je refoulais depuis des jours maintenant refit surface : A quoi cela servait ? Pourquoi nous tentions encore de garder espoir ? La seule personne qui nous empêchait encore de couler, c'était Dumbledore. Or, quand je voyais l'état de sa main, je me disais qu'il n'avait plus énormément de temps à vivre. Je n'avais pas fait d'études de médicomagie pour rien, tout de même. Certes, je ne connaissais pas les origines de son mal, mais une chose était sûre, ce n'était pas « rien », comme il nous le disait souvent. Et une fois qu'il serait décédé, il n'y aurait plus rien ni personne pour nous protéger. Car il fallait l'avouer, nous n'étions pas grand chose, comparé à Lord Voldemort et ses sbires.

    Je chassai alors ces idées défaitistes de ma tête. Dumbledore n'était pas encore mort, et nous avions tout de même de la puissance, nous aussi. Je repris alors ma mission là où je l'avais laissée. C'est-à-dire, à une observation que je trouvais inutile. Les rideaux de la coquette habitation de Mr Blairckmunt n'étaient pas tirés et j'avais une vue sur son salon. Rien n'avait bougé depuis les deux heures que j'étais là. Je baillai une nouvelle fois, tandis que minuit approchait. Tout d'un coup, je vis le fonctionnaire se lever brusquement. Il semblait avoir vu la mort en face. Son front dégarni se perla de sueur et son visage bouffi se teinta de placards rouges. Que se passait-il ? Intriguée, je traversai la rue déserte, avançant doucement vers la grille du jardin. Soudain, je crus faire un arrêt cardiaque : j'aperçus la silhouette reptilienne d'un homme. Il n'avait pas de nez, juste deux fentes en guise de narine. Ses yeux fixant son hôte étaient plus froids que le mort et son allure était aussi calme et hautaine que celle de... en fait, il n'y avait même pas de comparaison. Le Seigneur des Ténèbres était tout simplement unique en son genre.

    J'avais enfin des choses concrètes à dire à Dumbledore ! Il était alors temps pour moi de partir. Hélas ! Au moment même où j'allais transplaner, le « serpent » tourna son regard vers moi. Il n'avait pas bougé. Seuls ses yeux me fixèrent. Et tout d'un coup, tout se passa atrocement vite : deux « POP » assourdissants se firent entendre et une paires de Mangemorts, fraîchement apparus, m'attrapèrent par les bras et m'entravant de leur force. Je n'étais pas grande et possédais autant de force qu'une vingtaine de moustique, autrement dit, aucune. Cette fois-ci, j'étais mal. Pire que mal. J'allais devoir affronter la mort en face : c'était la fin.
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MessageSujet: Re: Ca sent le rou...ssi. [PV Voldemort]   Ca sent le rou...ssi. [PV Voldemort] Icon_minitimeMar 1 Mai 2012 - 1:17

- Ainsi voilà donc la donation de Jonas à notre cause pour le mois de décembre.

Le ton du Seigneur des Ténèbres disait assez son grand déplaisir sans qu’il ait besoin de froncer des sourcils par ailleurs inexistants. Jonas Blairckmunt, le grand patron des Assurances Magiques Blairckmunt, une des firmes sorcières les plus prospères de la zone européenne. Il y a quelques mois de cela Jonas s’était présenté à un recruteur comptant parmi ses fréquentations qui lui avait proposé de participer à l’effort de guerre que subissait le Seigneur des Ténèbres, financièrement. Or dans les mots effort de guerre il y a « effort ». Si le premier mois Blairckmunt avait donné une somme fort importante à la Cause, celle-ci avait petit à petit décru au fil des échéances mensuelles, de sorte qu’au final il semblait clair que le riche homme d’affaire avait, en quelque sorte, souscrit une police d’assurance pour le cas où le mage noir l’emporterait. Voldemort connaissait ce genre d’individus. Ils approchaient ses fidèles, et se disaient que l’idéologie importait peu tant qu’ils pouvaient être sûrs de ne pas perdre leurs privilèges en cas de changement de régime.

Et les bourses peu nombreuses qui s’étalaient sous les yeux du Seigneur des Ténèbres semblaient se presser pour dénoncer la veulerie du sieur Blairckmunt. D’irritation, Lord Voldemort parcourut l’air avec sa baguette, sous le regard anxieux du mangemort face à lui. Il suffisait d’un geste pour que l’indocile Jonas voit sa vie prendre fin, de façon plus ou moins lente. Seulement une telle attitude ne manquerait pas d’effrayer les autres donateurs potentiels à la Cause. Et il était beaucoup plus facile de susciter la coopération par l’exemple plutôt que d’utiliser l’extorsion et la terreur. Et il était indéniable que les fidèles du Seigneur Noir avaient, quoiqu’il répugnât à descendre au niveau de si basses contingences, besoin de monnaies sonnantes et trébuchantes.

Les pots de fin coûtaient des gallions. Les tueurs à gage employés quand le crime ne devait pas être relié à la Cause coûtaient des gallions. Les achats occultes venus de l’étranger coûtaient des gallions. Les appuis étrangers eux même coûtaient des gallions. Et malgré ses immenses pouvoirs, Lord Voldemort ne pouvait briser le tabou magique qui entourait la duplication de la monnaie. Et le faire ne serait pas une bonne solution. Un pays à l’économie brisée était un pays en ruine et le Seigneur des Ténèbres ne souhaitait pas posséder des ruines.

Alors que faire, oui, que faire ? Jonas avait besoin d’être motivé mais devait rester en vie. Qu’est ce qui constituerait une motivation suffisante ? Le Seigneur des Ténèbres eut un sourire mauvais. Une petite visite, la simple vue de sa noire grandeur, suffirait à dissiper tout congestion de portefeuille de la part de ce donateur réticent, et lui donnerait par la même occasion un peu de cette foi dont il semblait cruellement manquait. Il était étonnant qu’il se déplace pour une affaire aussi, disons-le, triviale, mais le désir de sortir avait pris Lord Voldemort car depuis l’attaque d’il y a sept jours, il n’avait point pu sortir de sa tanière, le Ministère déployant, une fois n’est pas coutume, une certaine efficacité dans sa traque. Or la prise du Ministère n’était pas encore conceptualisée dans le détail.

- J’y vais, Callahan. En personne. Prends sept de tes hommes avec toi, je pense que cela sera bien plus que nécessaire pour cette… visite éclair, que nous allons faire à Jonas.

Et quelques minutes plus tard, apparaissait dans le salon de l’homme d’affaire, trois mangemorts masqués. Avant qu’il eut le temps de faire le plus petit geste que ce soit, il était paralysé, réduit au silence, et ne pouvait plus guère que cligner des yeux, ressource bien mince mais indispensable quand il se trouva confronté à la vue du Seigneur des Ténèbres dans toute sa noire et ineffable splendeur. Celui-ci regarda sa – toute relative admettons-le – victime, d’un œil quelque peu méprisant. Gros et gras, traits veules et puissance magique négligeable. Doucement Lord Voldemort se pencha sur son vis-à-vis.

- Je ne suis pas très satisfait de toi, Jonas, murmura-t-il d’un ton faussement doux, et je pense que tu t’imagines pouvoir acheter ta sauvegarde, une fois que j’aurais le pouvoir absolu sur ces terres, en me payant avec tes donations à la cause, qui par ailleurs ne cessent de diminuer.

Le Seigneur des Ténèbres passa doucement sa baguette sur le visage de l’incriminé, qui, si les muscles de son bas ventre pouvaient se relâcher, aurait été fort prompt à mouiller ses chausses.

- Je ne suis pas un corrompu, je vais renverser les corrompus. Je ne suis donc point un de tes pareils et il serait sage que tu ne l’oublies pas. Et si toutefois tu songes encore à insulter Lord Voldemort, pense au fait que j’aurais pu venir en une autre journée, une journée où ta femme et tes enfants auraient été ici. Songe aussi que tu vas en ressortir indemne, ou presque. Je suis miséricordieux mais ma colère est mortelle. Et pour que tu médites sur ce que tu viens d’apprendre, voici une marque, moins seyante certes que celle de mes mangemorts.

D’un geste rapide, le Seigneur des Ténèbres toucha la paume de la main du malheureux Jonas de ses doigts nus – point n’était besoin de baguette ou de sort prononcé pour si peu – et une odeur de chair brûlée commença à poindre, tandis qu’une brûlure noirâtre envahit deux bons centimètres sur la main de l’assureur magique. Puis, d’un geste souple, Voldemort fit cesser l’intense douleur et – parce qu’il ne voulait pas être témoin d’un spectacle aussi répugnant que de voir un homme se tremper de peur – rendit à Blairckmunt un peu de calme et apaisa également sa panique. Toutefois cela ne durerait guère, et dans quelques heures, l’insolent regarderait sa main et saurait sans se tromper qu’il allait devoir manifester plus de respect. Mais en l’instant, Jonas se leva brusquement et c’est tout de même un regard teinté de terreur qu’il jeta à Lord Voldemort, ayant à nouveau le contrôle de ses muscles.

Lentement le Seigneur des Ténèbres se recula, quand soudain il entendit un sifflement. Le sifflement venant d’un des serpents magiques – et quasiment indécelables – qui entouraient la maison depuis l’arrivée du Seigneur des Serpentard. Et ce sifflement disait « une intruse s’est discrètement faufilée dans la propriété, elle se trouve à l’entrée après avoir traversé la rue, et ne va pas tarder à vous apercevoir ». Au même instant un mangemort, précédemment camouflé par un sort de caméléon, se présenta dans la demeure pour signaler lui aussi l’intrusion.

Lord Voldemort eut un sourire amusé. Et, trois secondes plus tard, se tourna brusquement vers la fenêtre, une lueur rouge dans les yeux et un sourire méprisant aux lèvres, tandis que deux mangemorts se saisissaient d’une jeune femme, immédiatement appuyés par deux autres silhouettes drapés qui jetèrent promptement deux sorts à la jeune femme, l’un pour l’empêcher de transplaner, l’autre était un sort de semi paralysie – elle pouvait bouger mais faiblement et lentement, et ne pouvait guère se relever d’une position assise. Or justement, on la fit asseoir sans grand ménagement sur un canapé de cuir, tandis que deux mangemorts accompagnaient, là encore avec un certain manque de douceur, Jonas à l’étage dans ses appartements. La pauvre fille semblait paralysée de terreur devant le Seigneur des Ténèbres, ce qui se comprenait. Celui-ci parla d’une voix très douce, contenant une indicible menace.

- Je m’interroge. Tu viens seule, pour fureter et espionner. Il est évident que cela a trait au camp choisi par Jonas, pour autant il n’est qu’un maillon très infime et ne mérite, sans doute pas, une surveillance approfondie, à moins que ses surveillants ne soient réellement désespérés. Et quand même ce gros balourd aurait été surveillé depuis des mois, il est fort étonnant que tu sois seule et que, me voyant arriver, ou, tout du moins, un certain nombre de mangemorts, tu te précipites. Et si tu n’as même pas vu mes mangemorts se camoufler, tu fais, en somme, une bien piètre surveillante.

Voldemort tendit la main et on lui remit la baguette de la jeune femme.

- Bois de chêne n’est-ce pas ? Un arbre fort, qui ne ploie point devant l’adversité, mais guère subtil. Et à l’intérieur… oh, peu importe après tout. Voyons voir…

Grâce à quelques actes magiques, forts complexes et inédits dans cette baguette, Voldemort se renseigna sur les derniers sorts jetés par la jeune femme, ceux-ci apparaissant sous forme scintillante dans l'espace qui séparait le Seigneur des Ténèbres de sa captive.

- Rien de très concluant n’est-ce pas ? Mais cela valait la peine de vérifier.

Un mangemort soulagea Voldemort de la baguette confisquée, qui s’approcha de la jeune femme, encore sous le choc, avec un sourire de prédateur.

- Ton silence apeuré est fort recommandable, toutefois… je m’en vais fouiller dans ton esprit pour me renseigner sans qu’il te soit possible de me tromper sur tes motifs et tes intentions. Cela peut se passer ainsi : j’entre, tu n’opposes aucune résistance, j’obtiens les réponses que je veux, ta santé mentale demeure. Ou alors, tu pourras tenter d’ériger des murs mentaux pitoyables que je briserais, j’aurais tout de même mes réponses, mais à la fin tu ne seras plus qu’un légume pathétique, à peine humaine. Que choisis-tu ?
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MessageSujet: Re: Ca sent le rou...ssi. [PV Voldemort]   Ca sent le rou...ssi. [PV Voldemort] Icon_minitimeMar 1 Mai 2012 - 20:46

    Je fus donc attrapée par deux Mangemorts masqués. Au début, je croyais que j'étais simplement plus faible qu'eux. Il y avait en effet de cela, mais aussi un sort de paralysie. Je m'en rendis compte quand ils m'obligèrent à avancer : j'avais cruellement du mal à bouger les jambes. En fait, je me faisais littéralement porter par les sbires du Seigneur des Ténèbres. Nous entrâmes chez Blairckmunt, qui se faisait accompagner vers les étages par deux autres Mangemorts. Quant aux miens, ils me jetèrent sur le canapé en cuir avec une douceur comparable à celle d'un scrout à pétard. Non sans m'avoir pris ma baguette. Face à moi, il y avait Lord Voldemort. Cet homme -enfin, pouvait-on encore l'appeler comme ceci...- qui avait tué tant et tant de personnes. Dont mes parents. Il était face à moi et pouvait me tuer comme un moldu écrasant une mouche. J'avais peur, il ne fallait pas le nier. Mais seuls les abrutis étaient totalement paralysés par celle-ci. Je n'allais pas en faire partie. Bon ok, on disait aussi que le silence était d'or et la parole d'argent. Mais au point où j'en étais, ce n'était pas le premier de mes soucis.

    Enfin soit. L'horrible Mage Noir me parla avec une douceur qui en devenait malsaine. On aurait dit que ses mots me caressaient le visage pour finir par m'étrangler soudainement. C'était vraiment... glauque. En gros, il me disait que j'étais une espionne bien pathétique, du fait que je n'aie pas vu ses Mangemorts camouflés. Certes. J'avais peut-être plongé un peu trop loin dans mes pensées pour me rendre compte de quoi que ce soit. Il m'avoua cependant une information importante : Blairckmunt n'était qu'un petit maillon de sa chaîne. Oh damn... je m'étais fait choper pour rien, en gros. Génial, c'était la meilleure nouvelle de la journée. Enfin, si j'arrivais à m'en sortir, je pouvais toujours confier cette information à Dumbledore. « Si j'arrivais à m'en sortir... » J'eus envie de vomir en m'imaginant le pire. Je murmurai alors doucement, furieuse contre moi-même :

    « Oui ben si j'avais su, je pense que je me serais abstenue de venir... et j'aurais fait un peu plus attention. Mais je ne savais pas, tant pis. »

    En fait, c'était ça : j'étais furieuse. Certes, j'avais peur, mais j'étais aussi clairement agacée. J'avais agi comme une débutante. Dés que j'avais vu sa tête reptilienne, j'aurais dû m'enfuir. Après tout, le seul fait que Voldemort soit venu jusqu'ici prouvait que Blairckmunt n'était pas totalement sans importance. Il y avait quelque chose, là dessous. Bwarf, de toute manière, qu'est-ce que j'en avais à faire, à cet instant précis ? J'étais au bord du gouffre de la mort. Ça ne faisait aucun doute que j'allais passer l'arme à gauche. J'aurais tout de même aimé revoir mon oncle et ma tante avant de « m'en aller ». Tss. Au final, si je n'avais pas voulu faire comme mes parents, je ne serais pas dans cette situation. Non. Il ne fallait pas que je pense à ce genre de choses en ce moment.

    Le Seigneur des Ténèbres s'empara alors de ma baguette magique, que tenait un de ses sbires. Il l'examina sous mon œil mauvais. Si il y avait bien une chose que je ne supportait pas, c'était qu'on prenne ma baguette en main. Il l'identifia avec raison et définit même jusqu'au bois de mon instrument. Il fit par ailleurs apparaître les derniers sorts que j'avais utilisé. « Rien de bien concluant ». Tu-m'é-to-nnes ! Les derniers sorts que j'avais pratiqués étaient dans le cadre de mon travail : mélanger une potion, faire léviter du matériel et autres choses inutiles. Même le « Lumos » que j'avais lancé quelques minutes auparavant, croyant avoir aperçu quelque chose à mes côtés avait été inutile.

    Tandis qu'il se débarrassait de ma baguette en la confiant au même Mangemort que tout à l'heure, il s'approcha de moi, un sourire maléfique sur le visage. J'avais l'impression d'être une souris face à un serpent. Plus blanche que jamais, j'avalai ma salive avec difficulté. Il prévoyait de voir dans mon esprit : on m'avait prévenue, il s'agissait d'un grand legilimens. Même si j'avais quelques notions d'occlumencie, je savais parfaitement que je n'avais aucune chance de me protéger.

    Ses yeux machiavéliques plongèrent dans les miens et tout bascula. De vieux souvenirs me revinrent en mémoire : mes parents jouant avec moi, l'école moldue où je suivais mes cours en primaire, l'annonce de la mort de mes parents, mon entrée à Poudlard et à Gryffondor, mes longues années d'études, mes premiers pas dans le monde des adultes, mes stages de médicomage, mon entrée... dans l'Ordre du Phénix. Ce souvenir resta plus longtemps. Puis tout repartit : mon travail, mes soirées seules, mes missions, la main de Dumbledore et puis mes doutes. Mes doutes et encore mes doutes. C'était vrai. Pourquoi. Pourquoi avais-je choisi l'ordre ? Alors qu'il n'y avait plus d'espoir... non, il n'y avait plus rien. Il avait maintenant toutes les informations qu'il voulait sur moi, jusqu'à ma date de naissance. Il allait maintenant me tuer. Tout cela pour rien.
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MessageSujet: Re: Ca sent le rou...ssi. [PV Voldemort]   Ca sent le rou...ssi. [PV Voldemort] Icon_minitimeMer 2 Mai 2012 - 12:44

Dans l’esprit bien rangé et organisé de Violine Elgart – car désormais le Seigneur des Ténèbres connaissait son nom –, une tempête s’abattit. Lentement, dans un ensemble de grandes salles blanches, des volutes noirâtres envahissant les couloirs de l’esprit innocent, transformant tout, s’insinuant dans chaque parcelle de savoir de la jeune femme. Ce fut une inspection méthodique, une perquisition minutieuse. Et quand l’intrus sut que l’objet de ses fouilles mentales était membre de l’Ordre du Phénix, ce fut un déchaînement de puissance rageuse dans le but de briser toute résistance. Un sentiment d’exaltation et d’exultation envahit l’esprit de Violine et c’était celui de Lord Voldemort. Pour la première fois il avait sous la main un membre de l’Ordre du Phénix, et était en train de la dépouiller de tous ses secrets. Oh bien sûr ce n’était certainement pas la personne la plus importante selon Dumbledore, et au final elle ne savait que peu de choses.

Mais quelles choses amusantes ! Ainsi le vieil homme croyait toujours que Rogue était un de ses fidèles serviteurs malgré les doutes de tout l’Ordre à ce sujet. Pauvre fou de Dumbledore. Elle ignorait s’il y avait des espions au sein des mangemorts. Tout du moins lesquels, parce qu’il semblait évident qu’il y en avait, même si le judicieux choix des informations transmises rendait difficile leur identification. Oh évidemment Voldemort ne s’attendait pas vraiment à tomber sur des informations aussi secrètes dans l’esprit de la jeune femme et pensait, de toute façon, qu’à moins de se découvrir les espions ne pourraient lui porter aucun coup sévère – de plus il envisageait de prendre certaines mesures drastiques pour éliminer la vermine. Et puis ce n’est pas comme si il il n’avait pas sa propre cinquième colonne.

Lentement il se retira de l’esprit de la jeune femme, prenant garde à réparer les dégâts éventuellement causés et à ne pas en faire d’autres. Une fois pleinement rentré en sa propre conscience, le Seigneur des Ténèbres eut un sourire carnassier. Elgart, elle, était d’une pâleur rivalisant avec celle de son auguste et terrible interlocuteur.

Ce dernier jeta un regard à ses mangemorts, qui avaient observés avec un certain intérêt l’inquisition mentale du Seigneur des Ténèbres. Il faut dire que ce n’était pas la première fois qu’ils le voyaient s’introduire dans l’esprit désarmé d’une victime, et que pour certains d’entre eux, qui avaient l’honneur de faire partie de son escorte, ce genre d’intrusions était chose habituelle. Et si ils comprenaient que leur Maître ait besoin d’être absolument sûr de ceux qui le suivaient sur le théâtre des opérations, ils redoutaient ses pouvoirs de legilimens encore plus que ses endoloris. On pouvait résister à la douleur un certain temps, temps conséquent si on était fort, mais comment faire face quand des visions d’horreur, de mort et de destruction étaient envoyées dans votre esprit et détruisaient votre équilibre mental ? La fille avait vraiment eu de la chance, se disaient sans nul doute les hommes masquées.

- Mes amis, mes amis, nous avons fait une rencontre des plus intéressantes. Mademoiselle Elgart que voilà est membre d’une organisation que nous connaissons bien… l’Ordre du Phénix !

Des murmures excités rendus rauques par l’anticipation malsaine de la douleur qu’ils comptaient infliger se firent entendre. Il était rare de capturer des membres de l’Ordre et quand c’était le cas, après la phase de l’intrusion mentale venait la phase du meurtre. Et ce n’était jamais rapide. Un mangemort s’avança, et s’exprima d’une voix fanatique à glacer les sangs.

- Maître, Maître, permettez-moi de m’occuper de cette femme qui ose trahir le monde de la magie en défendant de vils de moldus ! Il faut qu’elle paye pour ses crimes abj..

Lord Voldemort leva la main pour interrompre la logorrhée du mangemort, qui recula de trois pas, blême sous son masque, à n’en pas douter. Le Maître plissait les yeux, les réduisant à des fentes teintées de rouge, regardant Violine d’un air dubitatif. Il avait senti quelque chose quand il était entré dans son subconscient, quelque chose qui n’était guère accepté dans l’Ordre du Phénix, et quelque chose que le mage noir aimait voir parmi ses ennemis. Le doute. Le défaitisme. Il avait vu qu’elle pensait que le marionnettiste de Poudlard tirerait bientôt sa révérence et que dès lors, l’Ordre ne survivrait pas. Il avait vu ce qu’elle se disait quand elle était seule et qu’elle ne combattait pas ces sombres pensées. Et cela faisait de cette jeune femme… une opportunité. Une très intéressante opportunité.

- Vous deux, rejoignez vos camarades à l’étage et tous les quatre, emmenez Jonas au site B, il faudra que je lui dise encore quelques mots. Les autres, positionnez-vous à l’extérieur.

Les mangemorts exécutèrent les ordres avec diligence, réussissant presque à ne pas laisser paraître qu’ils se posaient beaucoup de questions. Quant à Voldemort, d’un geste de la baguette il libéra Elgart de son maléfice d’engourdissement. Le message était clair « vous ne pouvez rien faire contre moi et si vous vous avisiez de tenter quoique ce soit vous seriez promptement neutralisée ».

-Tu doutes, Violine Elgart. Tu te demandes si ce que tu fais sert à quelque chose, si toi et tes camarades à l’oiseau enflammé vous pouvez réellement faire autre chose que de me retarder, et tu pressens que quand le vieil homme mourra, vous sombrerez. En cela tu es sage.

Le Seigneur des Ténèbres arborait une moue amusée. Oui il pensait bien qu’il réussirait ce qu’il venait de commencer.

- Et tu as peur de la mort, et cela c’est également très sage. Alors Violine, je te propose une issue qui te permettra de rester en vie, cette vie à laquelle tu tiens tant. Devines-tu ? Oui je vois à ton expression et au cours que prennent tes pensées que tu as compris. Tu me serviras et tu vivras. Ou alors tu résisteras, et tu mourras. Que dis-tu de cela ?
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Violine Elgart
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MessageSujet: Re: Ca sent le rou...ssi. [PV Voldemort]   Ca sent le rou...ssi. [PV Voldemort] Icon_minitimeJeu 3 Mai 2012 - 14:55

    Avoir quelqu'un dans son esprit, c'était un peu comme sentir un parasite dans son corps. J'avais l'impression que mes neurones se faisaient infiltrer petit à petit. C'était une sensation horrible. Et revoir tous ces souvenirs -certains même avaient été oubliés depuis bien longtemps- était encore pire. J'avais l'impression de me retrouver nue face à lui : j'avais perdu mon intimité, ma vie privée. J'avais l'impression que cela durait des lustres. Je ne me sentais pas bien, et pourtant, je ne sentais plus mon corps. Cette sensation était plus que jamais étrange. Soudain, tout doucement, je sentis le Mage Noir se dégager lentement mais sûrement de mon esprit. C'était beaucoup moins désagréable que lors de son infiltration. Je me sentais presque soulagée que cela se finisse. Je repris alors conscience de mon corps et de l'endroit où j'étais. Chez Blairckmunt. Oui, c'était ça. Lord Voldemort me regardait, son sourire toujours effrayant sur le visage, et sa voix froide comme la mort brisa le silence tendu de la pièce. Il apprit à ses Mangemorts que j'étais un membre de l'Ordre du Phénix. Une question de temps. Ce n'était plus qu'une question de temps. Car à la suite de cette révélation, un des sbires s'avança, les yeux sortant de leur orbite. Il voulait me tuer. Il voulait que je paye d'avoir choisi le mauvais camp.

    Mais le Lord le fit taire d'un geste de la main. Après un instant de réflexion, il ordonna à ses serviteurs de rejoindre Blairckmunt et de l'emmener ailleurs. Quant aux autres, ils devaient se positionner dehors. Je devinai qu'il allait me tuer lui-même, certainement sans oublier de me torturer avant. Finalement, ce n'était pas plus mal : j'allais mourir comme mes parents, c'était là un privilège pour moi. Le regard résigné, acceptant la mort, je regardai les Mangemorts s'exécuter. Mais une fois qu'ils eurent disparu de notre champ de vision, Voldemort me libéra du sort de paralysie. Certes, j'étais à nouveau libre, mais je ne pouvais rien faire. Et tenter de transplaner dans ma situation ne faisait que reporter ma dernière heure : il savait où je vivais et où je travaillais. Je me voyais mal vivre comme Sirius l'avait fait l'année prochaine.

    Je m'attendais à tout, maintenant. Mais jamais à ces paroles, lancées sur ce ton si velouté. Il me rappela que je doutais, et que je me demandais si ce que je faisais servait réellement à quelque chose. J'aurais préféré fuir que d'entendre de vive voix ce que je pensais, au fond de moi. Il me lança aussi un compliment, disant que j'étais sage. Alors pour lui, penser ce genre de choses était « sage ». C'était normal : il pensait avoir le pouvoir et bientôt le fin mot d'une guerre à peine commencée. Et en fait, j'étais d'accord avec lui. J'aurais tant aimé hurler et pleurer la rage que je ressentais envers moi-même. Il fit une légère pause. Le silence était bien lourd, et je fus soulagée qu'il reprenne. Il continuait à me complimenter, me disant qu'il était aussi très sage d'avoir peur de la mort. Il avait raison aussi : j'étais prête à mourir en cet instant, mais j'avais cruellement peur. Puis, il me proposa quelque chose, pour garder ma vie sauve. Mes yeux s'écarquillèrent. Il ne m'avait encore rien dit, pourtant. Non... ce n'était pas possible... Et pourtant. Un sourire amusé se dessina sur son visage de meurtrier. Et il continua. Il me proposa de le servir. Un nouveau silence s'empara de nous. La maison toute entière était muette. Seul un rire provenant des Mangemorts guettant à l'extérieur chamboula le lourd silence. C'était le désordre le plus total dans mon esprit. Que faire ? Il y avait pourtant de l'espoir, non ? De l'espoir qu'il fallait juste rallumer...

    Non. Il n'y avait plus aucun espoir. Dumbledore allait bientôt nous laisser tomber. Et nous allions être tous en danger. Je me tournai vers le miroir pendu au mur à ma gauche. J'avais l'impression d'être un inferi, de par ma pâleur et mes cernes. Puis, lentement, je me tournai à nouveau vers le Mage Noir. Étrangement, la seule chose qui me vint à l'esprit fut totalement stupide :

    « Vous accepteriez de me laisser vivre, moi la fille de deux sorciers né-moldus... ? Quand bien même, vous l'avez dit : je suis une bien piètre espionne. Et en aucun cas je ne veux vivre recluse de la société et ne sortir que lors d'une... attaque. J'ai de la famille et un travail. »

    Et... c'était tout. Ce qui m'effraya encore plus, cependant, c'était le fait que je n'avais pas nié la possibilité de le rejoindre. Mais je tentai de me rassurer en pensant que je n'avais pas non plus crié mon envie de quitter l'ordre. Mais quoi ? N'était-ce pas plus intéressant de rejoindre le côté des gagnants ? Certes, c'était une réaction de lâche. Mais c'était aussi une réaction sage, comme il le disait si bien. Et pourtant... et pourtant.

    « Enfin je... je ne sais pas... »
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MessageSujet: Re: Ca sent le rou...ssi. [PV Voldemort]   Ca sent le rou...ssi. [PV Voldemort] Icon_minitimeDim 6 Mai 2012 - 12:08

Si facile. C’était étonnant. Bien sûr avant de se retirer de l’esprit de la jeune femme, le Seigneur des Ténèbres avait pris soin de disposer toutes sortes de chausse-trappes et de pièges mentaux pour miner sa résistance et accroître sous sentiment de doute… mais enfin qu’il suffise de si peu pour faire céder un membre de l’Ordre du Phénix. .. suspect, c’était suspect. Est-ce que c’était une sorte de piège ? Lord Voldemort avait examiné chaque souvenir, enfoncé toutes les portes, pénétré dans chaque petit recoin et ouvert chaque minuscule tiroir de l’esprit de la jeune femme. Pourtant cela le faisait douter. Bien sûr Dumbledore n’était pas infaillible, par exemple Rogue qu’il avait intégré à l’Ordre sans mener de grandes vérifications malgré la méfiance généralisée des lieutenants du vieillard. Donc il aurait pu engager cette fille dans son Ordre en manque de recrues et ce malgré sa volonté quelque peu défaillante, se disant qu’elle se bonifierait avec le temps.

Après tout Drago Malfoy, ce jeune homme qui avait reçu la marque trop tôt et une terrible mission en guise de punition, ne manquerait pas de craquer s’il était soumis à un interrogatoire, même léger, de Dumbledore. Et cette jeune femme n’était, au final, guère plus âgée. Et du point de vue du Seigneur des Ténèbres, en matière d’air intimidant, le bon Dumbledore ne tenait pas la comparaison. Finalement cela semblait possible, qu’elle cède si tôt.

La remarque d’Elgart l’irritât. Enfin ! Etaient-ils si stupide dans cet ordre de l’oiseau déplumé ! Comme si le Seigneur des Ténèbres prévoyait d’exterminer les nés moldus dans leur ensemble alors qu’ils constituaient une appréciable force de travail et que depuis des décennies Lord Voldemort préférait dominer que détruire. Et les ressources pour une telle épuration seraient colossales. Il était sidérant qu’ils soient persuadés de telles intentions de sa part alors même que Dumbledore connaissait pourtant bien ses objectifs.

- Vraiment, je suis incompris. Penses-tu qu’il soit dans mon intérêt de supprimer tous les nés-moldus ? Oh les moldus nous sont inférieurs et par voie de conséquence les parents nés de deux moldus le sont aussi. D’ailleurs réfléchis à une chose, chère membre de l’Ordre, tous les sorciers puissants que vous suivez sont de sang-pur ou ont des liens avec de prestigieuses familles. Dumbledore ? Un des sangs les plus purs de notre monde. Potter ? Mon cousin éloigné, lié aux Perevell, la plus vieille, la plus auguste et la plus ancienne famille de sang-pur de Grande-Bretagne. Alors tu vois, les sang-pur, vous leur obéissez déjà.

Voldemort eut un sourire narquois, sa voix se teintant d’un peu d’amusement.

- En fait tout ce que je veux c’est mettre les sangs-purs et les nés moldus leur place respective. Par ailleurs… bien sûr que si tu le sais, je le vois dans ton esprit. Tu n’as pas envie de mourir, tu es prête à beaucoup pour vivre, et en l’occurrence, servir ou périr, il faut choisir.

Il se leva, se positionnant près de la fenêtre, dos à la jeune femme.

- Par ailleurs pourquoi, par Merlin, te ferais-je vivre recluse ? Ton rôle sera de m’informer de ce que fera l’Ordre, de tout ce que tu sais sur leurs actions, et leurs plans, et ce dès que tu auras des informations utiles. Et l’occurrence, ton esprit m’a déjà appris quelques petites choses. As-tu compris ? Tu seras une de mes espionnes dans l’Ordre. Voilà ce que tu feras si tu veux vivre.

Et soudain, Voldemort se tourna et pointa sa baguette sur Violine, sans réciter d’incantation. Une douleur terrible envahit la jeune femme au niveau de l’ulna, persistante, comme si on marquait son os au fer rouge. Ce qui en fait était exactement le cas.

- Désormais tu portes une petite marque des ténèbres sous cutanée, gravée dans l’ulna de ton bras droit. Ceci me permettra de te surveiller, et de te faire payer toute trahison de façon… très douloureuse. Ne t’y trompes pas, ce n’est pas la même marque que celle de mes fidèles mangemorts, mon premier cercle. C’est la marque de mes espions, car à partir de maintenant et pour rester en vie tu ne seras rien d’autre. Et si tu me sers bien alors tu seras récompensée, sinon…

S’approchant d’elle, il articula soigneusement, d’un ton glacial, furetant dans son esprit avec une discrétion absolue pour surveiller ce qu’elle pensait autant que ce qu’elle disait.

- As-tu bien compris, Violine ?
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MessageSujet: Re: Ca sent le rou...ssi. [PV Voldemort]   Ca sent le rou...ssi. [PV Voldemort] Icon_minitimeMer 9 Mai 2012 - 20:05

    Lord Voldemort sembla légèrement irrité de par ma remarque. Il m'expliqua alors calmement qu'il n'avait aucun intérêt à éliminer tous les nés-moldus. Il me fit aussi remarquer que les sorciers que nous suivions étaient souvent des sang-purs. Dumbledore, Potter, Voldemort... tous trois étaient des sang -à la base- très purs. Et il était vrai que nous leur obéissions, nous les nés-moldus. J'en pâlis de dégoût. Presque de jalousie de ne pas être une sang-pur. Une fois de plus, j'eus envie de vomir rien qu'à cette idée. Le Mage Noir reprit. Je pouvais percevoir un certain amusement dans le ton de sa voix. Il continuait de dire qu'il voyait dans mon esprit que je préférais servir que mourir. C'était vrai. Tandis qu'il se tournait vers la fenêtre, je pris lentement la parole. Mon ton était presque rauque et ne s'élevait pas plus haut qu'un murmure.

    « Vous avez raison... je n'aurais jamais dû aller à Gryffondor, durant ma scolarité. Je n'ai pas le courage d'affronter la mort. »

    Puis, le Lord reprit, m'assurant qu'il ne voulait pas me faire vivre recluse. Au contraire, il voulait que je fasse agent-double, et que je lui révèle toute nouvelle importante à propos de l'Ordre. Voilà ce qu'il fallait que je fasse pour survivre. Rien de bien dramatique en fait. Juste jouer les traîtresse. C'était cependant horrible pour le moral. Allais-je pouvoir garder une bonne humeur constante ? Sûrement que non. Surtout du fait que mes parents étaient mort pour l'Ordre, pour la « bonne » cause. Mais il était de toute manière, impossible de faire marche arrière. Et quand bien même, moi, je n'avais pas envie de perdre la vie.

    Soudain, le terrible sorcier se retourna vivement en pointant sa baguette vers moi. L'espace d'un instant, je crus qu'il allait m'endoloriser. Effectivement, une douleur m'envahit. Plus précisément, mon cubitus gauche. Je posai ma main droite sur mon avant bras, le serrant de toutes mes forces. Je manquai de laisser échapper un cri de douleur, mais je serrai aussi la mâchoire. Il fallait que je sois forte et que je le montre.

    Alors que la douleur disparaissait lentement mais sûrement, Voldemort m'expliqua qu'il avait marqué mon os de « la marque des espions » et que dorénavant, il serait au courant de mes trahisons -si il y en avait jamais une seule- et qu'il me les ferait payer douloureusement. Il s'approcha doucement, me demandant en articulant avec une cruauté glaciale si j'avais bien compris. J'enlevai ma main de mon bras. On y voyait qu'une légère marque rouge, comme une douce brûlure. À coups sûrs, elle allait partir d'ici quelques jours. Je relevai les yeux et plongeai les miens dans les siens. Était-ce folie ou courage ? Non. Ce n'était que loyauté.

    « Oui Maître, j'ai bien compris. »

    Nous arrivions à la fin de notre conversation. Cependant, il y avait quelque chose que je voulais lui demander.

    « Je... je n'ai pas énormément de connaissances en Magie Noire. Il vaudrait peut-être mieux que je m'instruise... Pensez-vous qu'il serait sage d'aller chercher quelques ouvrages à l'allée des embrumes ? »

    Question stupide, il n'en avait certainement que faire de mes connaissances ! Et sûrement aussi que cela ne me servirait à rien. Je baissai les yeux, suite à ma bêtise.
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MessageSujet: Re: Ca sent le rou...ssi. [PV Voldemort]   Ca sent le rou...ssi. [PV Voldemort] Icon_minitimeVen 11 Mai 2012 - 16:02

Un sourire reptilien se dessina sur les lèvres du Seigneur des Ténèbres. Si vite, si simplement. De tous les traîtres divers que Voldemort avait recruté ici et là, la jeune femme en face de lui détenait le record absolu en matière de vitesse à abdiquer de ses anciennes croyances. Quelle mouche avait bien pu piquer Dumbledore pour qu’il la fasse entrer dans l’organisation la plus fermée et la plus secrète du pays ? Comment le vieux fou avait-il pu ne pas voir la confondante faiblesse de la jeune femme et en tirer les leçons évidentes ? Mais de toute façon même si elle voulait se raviser, sa Marque l’en empêcherait. Une lueur cruelle au fond des yeux, Voldemort songea que bientôt il en saurait beaucoup plus sur l’Ordre du Phénix et ses effectifs.

- Personne n’a le courage d’affronter la mort, même votre vieil homme quand sera venu sa fin sera moins serein qu’il ne l’imagine, fit Voldemort d’une voix légèrement agacée, et j’en sais quelque chose puisque j’ai davantage approché la mort qu’aucun être vivant sur cette planète. Et que j’en suis revenu.

Petite idiote, pensait elle que les vaillants héros qui ne tremblaient pas devant leur mort imminente étaient autre chose que de simples contes sans intérêt ? Il se souvenait, lui, de ces mois, de ces années passées à errer sous une forme spectrale, à investir un corps d’animal après l’autre, à souffrir sans cesse, et, pire que tout, à se sentir tiré, aspiré, par un immense trou noir qui désirait dévorer cette petite essence fragile. Et cette obscurité c’était la Mort.

Et il y aurait des gens capables de plonger dans ce trou noir sans fin et sans commencement, des gens qui ne tremblaient pas à cette terrible perspective ? Comment, comment Dumbledore avait-il pu dire, ce soir-là au Ministère, comme si c’était une évidence, qu’il y avait des choses pires que la mort ? Il n’y avait rien, rien du tout, qui ne soit pire que la mort et la fin de l’existence. Rien. Sinon à quoi bon être devenu Lord Voldemort, à quoi bon avoir sacrifié tout ce qu’il avait sacrifié ? Non, cela n’avait pas de sens.

- Des connaissances en magie noire ? Je n’en vois pas vraiment l’utilité. Tu ne combattras pas tes petits camarades de l’Ordre, tu te contenteras de dire à mes mangemorts ce qu’ils font au quotidien et quels sont leurs petits plans ridicules pour retarder mon inéluctable victoire. En plus la magie noire laisse des traces et il serait fâcheux que des membres de l’Ordre ne s’en prennent à toi. Même eux peuvent avoir le nez fin, parfois…

Voldemort fit un geste rapide de sa baguette, et autour de lui, et les mangemorts camouflés commencèrent à transplanner l’un après l’autre. Lentement, le Seigneur des Ténèbres s’approcha de la traîtresse à son service.

- Et souviens-toi que si tu me trahis moi, les conséquences seront si douloureuses que tu regretteras d’être née. Si tu me trahis tu sauras que la seule chose pire que la mort, c’est une mort causée par l’endoloris. Souviens-toi de mon avertissement Violine, et sache que ce sont mes mangemorts qui te trouveront pour avoir ton rapport. Nous te trouverons, toujours.

Et dans un nuage de volutes sombres, Voldemort disparut.
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