- Nox - A vous de rallumer l'espoir.

La 6eme année touche presque à sa fin à Poudlard, le trio de Gryffondor, toujours dans le coma, ne peut rien faire contre l'avancée des Mangemorts...A vous de vous battre pour faire gagner votre camp !
 
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 En route pour Londres. [Ouvert à tous ceux qui rentrent à la maison.]

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Théodore W. Nott
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MessageSujet: En route pour Londres. [Ouvert à tous ceux qui rentrent à la maison.]   En route pour Londres. [Ouvert à tous ceux qui rentrent à la maison.] Icon_minitimeLun 7 Mai 2012 - 19:51

20 Décembre 1996,
En route pour Londres.
« Les Vacances d'un Nott lui servent à resserrer des liens. Généralement politiques, ces liens ont pour but l'accroissement du cercle d'influence de la Famille dans le monde magique. Nous ne sommes pas n'importe quelle famille, c'est à retenir. »

Leçon de Théodore Nott Senior.



Clip ! Clip ! Tout était parfaitement rangé. Vêtements dans une valise, livres dans une autre, Nott aimait à être organisé. La veille la nuit fut assez courte et son réveil plutôt tardif, huit heures. Théodore avait dormi deux heures de plus qu'à son habitude, ses yeux étaient donc tout collant lorsqu'il rejoignît le groupe de Serpentard. L'heure du départ était heureusement assez tard dans la mâtiné, ce qui lui avait permis de ne pas souffrir de ce décalage d'horaire et de paraître aussi réveillé que d'habitude. Beaucoup d'élèves prenaient ce transport. C'était la première période de vrai vacance et chacun en profitait pour revoir un peu de sa famille.
Sur les calèches, le Nott était assis à côté de Daphné, côté lac, le fixant. Son livre du moment entre sa main droite et son genoux : « Le guerrier d'argent ».Lecture de saison car la majorité de l'action se déroulait dans l'hiver polaire. La couverture représentait un soldat Viking sur un traîné d'or et d'argent tiré par quatre ours blanc sur le sol neigeux de l'Arctique. Débuté depuis une semaine, il comptait avancer pendant le trajet. Lire en mouvement n'était en aucun cas un problème pour lui. Sa tête était reposée sur le bord de sa main gauche. Sa main gauche était reposée sur le bord du véhicule. Sa pensée, quant à elle était loin. Elle se posa un instant sur le noël quatre-vingt-quinze. Il s'était déroulé dans le Domaine Nott.
La Ville de Peterborough est assez grande -ex : Toulon- et permet à qui veut de s'épanouir. Jusqu'à ses cinq ans, le matin de noël était destiné au jeter de pain sur les cygnes blancs du lac Overton. Lorsqu'il avait six ans, le matin de noël était destiné à se préparer à accueillir les invités. Cette année-là, il passa la journée avec Ava et quelques domestiques qu'il considérait comme de la famille. Son père ne rentra que le soir, pour l'heure d'ouverture des présents.

Cette année allait être bien différente. Depuis l'explosion de la vérité, son père était pourchassé. Manquant de se faire emprisonné, son père n'avait plus donné de signe de vie depuis. Six mois venait de s'écouler, premier noël sans voir son père. Il tourna sa tête vers Daphné, pensant à cet instant à la manière dont tout cela avait été décidé. Après un cour de Divination, elle l'avait rejoint dans la Salle Commune où il travaillait depuis une heure. Ils parlèrent des projets pour les vacances. Théodore, à sa manière exprima le souhait de rester ici. Daphné, à sa manière -elle aussi !- exprima le souhait de l'emmener avec elle. Sa famille allait être d'accord et ce n'était pas comme s'il avait eu le choix de refuser. Rester seul pour noël d'après elle n'était pas une bonne chose, pas bonne du tout.
Lorsqu'il prêta enfin attention aux deux autres élèves avec eux, il les observa légèrement. Deux élèves de serpentard qui rendaient également visite à leur famille. L'une était brune avec un regard vide, l'autre était un châtain à lunette dont la période acnéique atteignait son apogée. Théodore continua son mouvement de tête pour adresser un regard à Daphné. Pas besoin de mot pour comprendre ce qu'il pensait. Une Daphné Greengrass en mode décryptage d'un Théodore Nott en était tout à fait capable. Haussement de sourcil, ouverture des écoutilles nasales, libération d'air avec légère fermeture des yeux : « Je m'ennuie de ce silence, dit quelque chose, Greengrass. »
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MessageSujet: Re: En route pour Londres. [Ouvert à tous ceux qui rentrent à la maison.]   En route pour Londres. [Ouvert à tous ceux qui rentrent à la maison.] Icon_minitimeMar 8 Mai 2012 - 14:56


Croisant le regard de Théo, Daphné poussa un soupir. Il était bien gentil, celui-là, mais pourquoi cela devrait-il toujours être à elle de faire la conversation ? Il ne pouvait pas lui aussi quelques fois vivre des trucs profondément inintéressants et les faire partager à sa meilleure amie comme toute personne normale ? Enfin, pour cela encore aurait-il fallut qu'il soit quelqu'un de normal, ce qui n'était pas vraiment le cas. Au moins avait-elle réussi a le convaincre de venir avec elle aujourd'hui pour passer Noël avec sa famille, ce qui n'était déjà pas une mince affaire.

Elle observa rapidement les deux autres élèves assis avec eux dans la calèche. Deux Serpentards plus jeune qu'eux qu'elle ne connaissait pas vraiment, juste de nom et de vue, comme elle se le devait. Connaître l'identité de toutes les personnes qui l'entouraient était une bonne chose, particulièrement utile si elle cherchait a se faire des relations. Par réflexe et grâce à l'excellente éducation de ses parents, elle connaissait donc le nom de tous le monde et sa place dans la société même si elle ne se servait pas de ces informations pour se créer des contacts, n'en voyant pas l'intérêt. De toute façon, elle était une Greengrass, pas n'importe qui, surtout plus depuis hier... Enfin, si tant est que ce qui était arrivé la veille dans la volière se transformerait en une relation officielle. De toute façon, vu tout le temps qu'elle passait déjà avec Drago, les rumeurs allaient bon train et elle n'avait rien fait pour les nier, alors le respect des autres et la bonne place dans la hiérarchie Serpentardienne, elle les avait déjà.

Les deux élèves présents en ce moment ne représentaient de toute façon pas grand intérêt pour les deux amis. Fils de On-ne-sait-qui et On-s-en-fiche, sans doute Serpentard de génération en génération, rien a voir avec une ambition démesurée et une véritable envie de s'en sortir dans la vie. C'était l'une des choses que la jeune fille ne comprenait pas dans cette école. Si le Choixpeau était censé nous envoyer dans la maison qui nous correspondait le mieux, pourquoi les fils de finissaient toujours dans la même maison que leurs parents ? Elle en était un parfait exemple, même si elle ne manquait pas d'ambition et de ruse, elle restait avant tout la fille de deux anciens Serpentards. Il y avait une faille dans le mode de répartition des élèves, il suffisait de voir que Ronald Weasley avait été envoyé à Gryffondor pour le comprendre (oui, c'est bas et infondé mais Daphné n'est qu'une Serpentard comme les autres). Cependant, elle ne pouvait pas se permettre de dire quoi que ce soit sur ce qu'il s'était réellement passé d'intéressant ces temps-ci dans sa vie devant eux, c'est pourquoi les seuls mots qui franchirent ses lèvres après le regard de profond ennui de Théo furent :

« Nous sommes arrivés. »

Et effectivement, quelques secondes plus tard, la calèche s'arrêta non loin du quai de la gare de Pré-au-lard. Daphné rassembla rapidement ses affaires et sortit de la calèche sans se faire prier. Elle avait hâte de rentrer chez elle et de revoir ses parents, de passer un moment loin de Poudlard et de pouvoir profiter un peu de l'insouciance qui régnait toujours en période de Noël. S'assurant que Théo était toujours plus ou moins derrière elle, elle s'engouffra dans le train à la recherche d'un compartiment, ce qu'elle ne tarda pas a trouver. Ils s'y installèrent tous les deux, se retrouvant enfin un peu seul.

Daphné hésita, elle ne savait pas exactement ce qu'elle devait dire ou non à Théo, sachant parfaitement que le jeune homme n'approuverait pas de toute façon, même s'il dirait qu'il voulait juste la voir heureuse, il aurait sans doute préféré que ce soit avec quelqu'un d'autre. Elle prit une profonde inspiration avant de se jeter à l'eau.

« Il s'est passé quelque chose hier...Avec Drago... »

Elle marqua une pause pour sonder les réactions de son ami et ce fut sans doute la meilleure idée qu'elle n'eut jamais eu car quelques secondes après qu'elle ait fini sa phrase, la porte du compartiment s'ouvrit pour laisser entrer un nouvel arrivant.
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Drago Malefoy
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MessageSujet: Re: En route pour Londres. [Ouvert à tous ceux qui rentrent à la maison.]   En route pour Londres. [Ouvert à tous ceux qui rentrent à la maison.] Icon_minitimeMar 8 Mai 2012 - 18:39

Je m’enfermais dans la salle d’eau des préfets, prenant soin de bien refermer derrière moi la porte à clé pour que personne ne puisse entrer. Là, je relevais précipitamment ma manche gauche, découvrant cette Marque qui serait à jamais gravée sur mon bras. J’ouvris le robinet et enfonçais mon avant-bras sous le jet d’eau glaciale, me mordant durement la lèvre tellement la brûlure était aujourd’hui devenue insupportable, signe que la réunion avec le Seigneur des Ténèbres approchait à grand pas. Dans deux jours seulement je me présenterais une nouvelle fois devant Lui, Lui exposant le plan que j’avais pour parvenir à faire pénétrer les Mangemorts dans l’école. Lorsque la douleur devint moins insoutenable, je me dépêchais de refermer le robinet, pris une serviette pour essuyer mon bras avant de replacer correctement ma chemise noire, qui contrastait avec ma peau éternellement blafarde, et notamment ces derniers temps. Je relevais alors mon regard vers le miroir, et lâchais un soupir. Il était temps d’y aller, et à vrai dire je n’étais pas bien en avance.

Je me retournais pour prendre mes bagages que j’avais posés derrière moi, ouvrais la porte et descendais les marches du vaste hall d’entrée dans lequel trônait fièrement un immense sapin décoré pour les fêtes, auquel je n’accordais aucun intérêt si ce n’est un bref coup d’œil, avant d’apercevoir les deux molosses postés devant l’entrée, m’attendant patiemment. Lorsqu’ils m’aperçurent, posant leur regard éternellement niais sur moi, ils prirent alors leurs bagages et, sans un mot, je passais devant eux pour sortir au-dehors, les deux autres sur les talons. L’esprit occupé par un millier de pensées, je restais profondément silencieux, ne prêtant nulle attention à ces regards intrigués qu’ils échangeaient. Mais fort heureusement pour moi, je n’avais plus à supporter leurs sempiternelles questions, à présent que ces deux imbéciles s’étaient habitués au changement qui avait opéré en moi.
Le regard sombre et perdu dans mes réflexions, je montai dans l’une des dernières calèches qui nous attendaient, attelées à ces fameux sombrals, prêt à rejoindre le quai de la gare où le Poudlard Express nous ramènerait à Londres. Quatre gamins de Gryffondor étaient déjà à l’intérieur, échangeant aussitôt un regard profondément inquiet lorsque nous pénétrâmes dans la calèche. Toutefois, et sans aucun doute à leur plus grand soulagement, je reportais toute mon attention au paysage enneigé qui défila sous mes yeux alors que la calèche s’avança, se frayant un passage sur les sentiers que les roues des précédents véhiculent avaient déjà tracé.

Une fois arrivé, je pris mes affaires, réajustais la veste de mon costume en descendant et me frayais un passage parmi les couloirs bondés du train. Je cherchais alors du regard un compartiment qui pourrait faire l’affaire, ma progression soudainement interrompue par une Serdaigle qui venait de faire maladroitement tomber ses affaires au sol, bousculée par un autre. Je lâchais alors un profond soupir d’agacement, qui eut tôt fait de lui faire ramasser ses affaires en un temps record. Je remarquais alors à quelques pas un compartiment qui semblait moins bondé que les autres, et m’apprêtais à m’y rendre avant que Goyle ne pose sa main bouffie sur mon épaule, m’interpellant.

« Drago, on te rejoins dans quelques minutes, il faut que j... » Commença-t-il, avant que je ne l’interrompe d’un nouveau soupir.

Tournant simplement à moitié la tête dans sa direction, je lâchais sur un ton purement désintéressé :

« Je me contrefiche de ce que tu dois faire, alors vas où cela te chante. »

Les deux brutes épaisses s’éloignèrent alors, tandis que je hochais brièvement la tête, exaspéré. Et me dirigeant enfin vers le compartiment, je posais ma main sur la poignée, écartant la porte qui glissa dans un léger grincement, dévoilant derrière elles deux personnes que je connaissais fort bien, assises sur l’une des banquettes. Si la vue de Daphné était très loin de m’importuner, bien au contraire même, je ne pouvais pas en dire autant de celui qui l’accompagnait. D’ailleurs, je regrettais très sincèrement qu’il soit là celui-là, car j’avais envie de discuter de ce qu’il s’était passé hier soir entre nous... Mais le moment était clairement mal choisi apparemment, et j’échangeais alors un bref regard avec elle, avant de poser mes affaires sur le filet à bagage et de m’asseoir, près de la fenêtre.

« Avant que tu ne dises quoi que ce soit Nott, sache que tous les compartiments sont occupés. Tu devras donc faire avec. » Tranchais-je, n’étant pas d’humeur à me lancer dans une conversation des plus animées aujourd’hui.

Car aussi étonnant que cela puisse paraître, j’avais besoin de me retrouver au calme avec moi-même. J’avais besoin de réfléchir non seulement à ma prochaine rencontre avec le Lord Noir qui arrivait à grands pas, mais aussi sur ces sentiments nouveaux dont je prenais lentement conscience et qui naissaient en moi vis-à-vis de celle qui était assise juste en face...

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Théodore W. Nott
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MessageSujet: Re: En route pour Londres. [Ouvert à tous ceux qui rentrent à la maison.]   En route pour Londres. [Ouvert à tous ceux qui rentrent à la maison.] Icon_minitimeMer 9 Mai 2012 - 18:09

Apparemment elle avait compris. Apparemment également, elle n'avait pas envie. Tant pis, Théodore se contenterais du paysage hivernal. Le changement fut si soudain. Trois semaines déjà que la neige était arrivée. Trois semaines déjà que les animaux avaient disparu. Bien sûr, il traînait encore quelques renards ou écureuils, mais dans l'ensemble cette espace était ralenti si ce n'était mort. Les arbres n'avaient plus de feuilles et le château et fade. Pour Théodore, cela le rendait nostalgique du printemps. En plus, ils n'étaient pas encore rentrés en hiver, misère. Trois mois a attendre, trois mois à déprimer. Ce n'était pas bon. Son teint, blanc de nature, allait se dévoiler pleinement. Déjà dans la calèche il sentait cet héritage Nott bien présent, que cela sera-t-il dans trois mois, on ne vous raconte pas.

Daphné dit quand même quelque chose. Du duo, c'était elle qui parlait le plus. Théodore utilisait les mots seulement lorsqu'il avait quelque chose d'important à dire. C'est pour cela que notamment dans les cours, il reste très silencieux. Puisqu'il comprend vite, il n'a pas de questions à poser, il n'a pas de réponse à formuler. Une exception seulement. Lorsque le cours n'avance pas assez vite à son gout, il lève la main. Pour le reste, un bon soupire valait toutes les insultes. Ce n'est pas qu'il n'a aucun répondant, c'est juste que cela l’ennui d'entrer en conflit. Il ne veut pas avoir des rides partout à quarante voyez-vous.
En tout cas, ils étaient arrivés à la gare. C'était parfait, au moins une fois dans le train, il pourrait avoir enfin chaud. Car oui, dans les calèches, il y a toujours des courants d'air. Avec cette température inférieure au zéro Celsius, Théodore ne voulait pas rentrer en crise. Qu'on se le dise, le Nott peut perdre toute sensibilité dans les extrémités, notamment à cause d'un grand froid. Pour l'instant, il portait des gants, un bonnet de Serpentard et était bien couvert. Cela devrait aller, mais le sorcier restait vigilant. C'était important.

Valises à la main, Théodore monta facilement dans le train, juste après sa meilleure amie. Il y avait pas mal de monde et il ne fallait pas traîner pour trouver un compartiment. Dehors, on entendait le gros balourd d'Hagrid presser les élèves. Dedans, on entendait les premières engueulades. Moi je veux tel compartiment, non c'est le mien ... blablabla ...Bien sûr, c'était de très jeunes sorciers d'une autre maison que Serpentard. Pas de surprises donc.
Alors que lui et son amie cherchait un compartiment, elle lui arrivait de se retourner vers lui, sans doute pour qu'ils ne se perdent pas. Finalement ils parvinrent à un compartiment, le G du sixième wagon. Ils étaient toujours aussi moches. Fauteuils grisâtres, un espèce de papier peint horriblement beige, bref, Théodore était content d'avoir son livre, quelques heures dans l'univers du guerrier argenté et il en aura oublié sa position physique.
Théodore referma la porte derrière lui, le bruit des passagers étaient dérangeants. Tranquillement il put installer ses bagages à leur place, tout en haut. Quand il se retourna, il vit une Daphné hésitante, une Daphné qui lui cachait quelque chose, une Daphné qui malgré tout savait qu'elle n'avait pas à avoir de secret pour lui. Une fois dans le fond du siège, côté fenêtre, bien installé, il la vit prendre une inspiration. Pour l'occasion, son livre resta à sa gauche, entre eux deux. « Il s'est passé quelque chose hier... » Évidemment, il l'avait deviné. Mais quoi ? « Avec Drago ... » Ses yeux s'écartèrent. Comment ça avec Drago ?! Ses yeux étonnement ronds, Théodore n'eut pas caché sa surprise. C'était ...

Pas de réponse possible. Plus de réaction possible. Quelqu'un venait d'entrer. Suite au bruit de la porte, un grincement désagréable à l'oreille, il tourna la tête, effaçant sa surprise derrière un masque d'indifférence. Quel ne fut pas sa réaction en voyant apparaître ... Drago Malefoy. Quand on parle du loup... Drago Malefoy. Ce sang-pur n'était pas apprécié pour ses actes. Sa fierté sur-dimensionné donnait une relation assez particulière entre les deux hommes. Théodore ne le haïssait pas, attention. C'était un être au sang somme toute aussi pur que le sien et il respectait son nom. De plus, leur cas était plutôt similaire, issus de père mangemort, ils avaient chacun vécu leur goût prononcé de l'honneur. En revanche, il n'acceptait pas deux choses : qu'il soit aussi prétentieux, un bon coup de poing dans la tronche et il partait pleurer et qu'il soit capable de faire souffrir Daphné. Ce genre de personne, hin hin, n'avait pas le droit de faire souffrir son amie.
Son regard croisa le sien et Nott lâcha une tension. En effet, Théodore avait remarqué comme Greengrass et lui venaient de se regarder et notre sorcier de Serpentard émettait ce genre de signaux : « Qu'est-ce tu fous là ? » C'est vrai, ne pensait-il pas que c'était inapproprié de se ramener, de déposer ses bagages dans le filet et de s'installer juste en face de lui ? Enfin c'était mieux que devant Daphné. Non mais ! Nott effaça sa colère en regardant Daphné, il sentait bien que s'il le jetait dehors, elle lui en aurait voulu. Résultat : indifférence devant les propos tenus du Malefoy. Tous les compartiments occupés, faire avec. Théodore avait du mal à le croire, mais il dut se résoudre à passer sept longues heures en sa présence. Tant pis... Théodore ne lui répondit qu'en un soupire long et expressif.

Jetant un coup d’œil dehors, il vit quelques élèves accélérer le pas puis le demi-géant barbu hurler au départ du train. Ça y est, c'était l'heure. Notre sorcier attrapa son bouquin, descendit l'accoudoir, installa son coude, sa tête et déposa donc tout son poids la-dessus. Il leva la tête et es yeux sur Daphné : « Tu vas vraiment m'infliger cela ? » N'attendant aucune réponse, il ouvrit au bon endroit, gardée par le marque-page, son livre et s'y plongea entièrement. A hauteur des yeux, il gardait tout de même un œil sur les agissements du vil Serpentard, avec ce que venait de lui dire Daphné, Théodore était prudent. Il aurait aussi bien put l'embrasser que l'embarrasser. Dangereux adolescent qu'il était !
Quelques minutes plus tard, le train se mit soudainement à gigoter. C'était l'instant du départ. C'était aussi le moment pour Théodore de s’éclipser. Il ferma son livre, redressa l'accoudoir et avança jusqu'à la porte. La main sur la poignée, il l’entrouvrit en regardant Daphné : « L'urgence de Départ. Je reviens. » Daphné connaissait surement très bien de quoi il voulait parler. A chaque fois qu'ils avaient pris le train ensemble et aux premiers mouvements du train, Théodore partait. Les vibrations de ce moyen de transport lui donnait toujours envie d'aller aux toilettes, allez savoir pourquoi. C'était devenu une habitude pour lui.
Rapidement, il disparut dans le couloir à gauche, remontant ainsi tout le wagon jusqu'au w.c. Encore quelques personnes se bousculaient. Dans quelques instants, les premières secousses et le départ pour Londres. Théodore Warren Nott s'attendait à reculer, voire même à voir des gens trébucher. Tss... En route pour Londres.
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Daphné Greengrass
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MessageSujet: Re: En route pour Londres. [Ouvert à tous ceux qui rentrent à la maison.]   En route pour Londres. [Ouvert à tous ceux qui rentrent à la maison.] Icon_minitimeJeu 10 Mai 2012 - 20:44


Quand on parle du loup... Daphné était bien contente de n'avoir rien ajouté de plus à ses révélations à son meilleur ami, même si ça aurait sans doute été drôle. Elle imaginait parfaitement la scène : elle disant à Théo qu'elle avait embrassé Drago et lui qui arrivait juste après... Son joli petit minois n'y aurait sans doute pas survécu. Elle imaginait étrangement bien Théo lui écraser son poing au milieu de la figure même si elle savait qu'il ne l'aurait jamais fait, cela n'étant pas vraiment son genre.

Pour le coup, l'arrivée de Drago jeta un froid. Daphné imaginait parfaitement ce que devait penser Théo sans même avoir besoin de tourner les yeux vers lui. De toute façon, elle était un peu occupée a observer le comportement de Drago. Il lui adressa un regard plutôt rapide avant de déposer ses affaires et de s'installer sur l'autre banquette, faisant ainsi face à Théo. Il lui annonça d'ailleurs immédiatement que ce n'était pas la peine de dire quoi que ce soit car il n'y avait de toute façon pas de place ailleurs alors il devrait se faire à sa présence. Le moins qu'on puisse dire est que le voyage s'annonçait long. Déjà qu'il l'était habituellement mais coincée entre la tension qui régnait entre les deux jeunes hommes et l'impossibilité de parler librement avec Drago, ça n'allait pas passer plus vite. Déjà le temps semblait ralentir depuis que le blond avait fait son entrée.

Théo se replongea dans le livre qu'il avait apporté avec lui, signifiant clairement qu'il n'avait pas l'intention de discuter avec l'un ou l'autre -surtout elle, impossible qu'il ait envisagé une seconde de discuter avec Drago... La jeune fille lâcha un faible soupir qu'elle espérait discret et se lança dans la contemplation de ses chaussures. Elle n'avait pas pensé a prendre de livre sur elle, étant donné qu'elle s'attendait a parler avec son meilleur ami. Sans doute pas pendant tout le voyage, certes mais au moins un peu. C'était raté. Enfin, peut-être que la situation finirait par se détendre et que quelqu'un oserait parler... Elle même n'osait pas pour l'instant s'adresser à Drago ou même à Théo, de peur de se faire envoyer balader, volontairement ou non. Le silence gênant dura un moment, heureusement pas très long. Puis, le train se mit en mouvement.

Étrangement, cela soulagea un peu Daphné. Elle savait ce que cela signifiait : quelques minutes de tranquillité en tête à tête avec Drago. Bon, ils n'auraient sans doute pas le temps d'entrer dans le vif du sujet mais au moins, ils pourraient peut-être...hum aborder un ou deux points ? Dès le premier mouvement amorcé, elle se tourna vers Théo qui se pencha vers elle une seconde plus tard pour lui annoncer qu'il s'éclipsait une minute. Ça ne ratait jamais, à chaque voyage dans le Poudlard Express, dès que le train partait son meilleur ami ressentait le besoin urgent de se rendre aux toilettes. Un mystère qu'elle n'avait jamais cherché a élucider, et surtout pas aujourd'hui. Pour toute réponse, elle hocha la tête. Il quitta le compartiment sans se faire prier et Daphné se doutait que son envie pressente n'était pas la seule raison à cette précipitation. Elle le regarda faire avec la plus grande attention, retenant son souffle jusqu'à ce que la porte soit définitivement close.

Là, ses yeux se posèrent instantanément sur le dernier passager restant. Enfin seuls... Elle inspira profondément, cherchant a gagner du temps avant de devoir se lancer dans la conversation.

« Alors...Tu rentres pour Noël, toi aussi ? »

You don't say ? Qu'est-ce qu'elle pouvait être stupide parfois... A l'abri de ses pensées, Daphné se hurla dessus de tant d'idioties. Bon, cela dit, elle ne pouvait pas non plus lui sauter dessus directement avec un « alors, ce qui est arrivé hier, ça veut dire qu'on est ensemble ? », elle était une jeune fille bien élevée quand même, elle savait mettre les formes et se devait de mettre son interlocuteur dans de bonnes dispositions avant de s'aventurer sur une pente glissante. De toute façon, il comprendrait assez rapidement qu'elle lui demandait cela uniquement parce qu'elle était stressée et qu'elle ne savait pas comment amener l'autre sujet. A son tour de prendre quelques initiatives, après tout !
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Drago Malefoy
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MessageSujet: Re: En route pour Londres. [Ouvert à tous ceux qui rentrent à la maison.]   En route pour Londres. [Ouvert à tous ceux qui rentrent à la maison.] Icon_minitimeSam 12 Mai 2012 - 12:14

Je pénétrais dans l’un des rares compartiments encore libres, alors que le départ du train ne tarderait plus à s’annoncer. Quelles « vacances » j’allais passer... L’angoisse me nouait l’estomac, mais qu’importe, je ne devais pas y prêter attention. De toute manière je n’avais pas le choix que de Lui faire face, et, qui plus est, je n’arriverais pas devant Lui sans avoir une idée de taille à lui présenter. Mais cette douleur cuisante qui irradiait à chaque seconde dans mon avant-bras gauche m’empêchait d’essayer de penser à autre chose que cette réunion qui aurait lieu incessamment sous peu. D’un autre côté, ça n’était plus la seule chose qui hantait mon esprit à présent. Non, il y avait un autre évènement qui me laissait perplexe, et qui s’était déroulé pas plus tard qu’hier. Et si j’avais peut-être une chance d’aborder cela avec elle, l’autre clown qui était à côté d’elle, en revanche, n’allait pas me faciliter la tâche. Je retins de lâcher un soupir, n’étant vraiment pas d’humeur à engager la moindre hostilité envers ce genre de sorciers qui m’exaspéraient plus qu’autre chose. Enfin, je préférais toujours tomber sur Nott que sur Yokoya... Non pas que je craigne bien entendu ce dernier qui me faisait plus rire qu’autre chose avec ses espèces de cheveux qui me font étrangement penser à mon Nimbus, mais parce que je savais qu’à la moindre seconde je risquais d’exploser. Et ça n’était réellement pas le moment. Car j’étais aujourd’hui loin d’être d’aussi bonne humeur que la veille au soir, et j’avais sincèrement bien d’autres choses plus préoccupantes à penser que de ce genre d’individu plus désespérant qu’autre chose.

Mon regard croisa un instant celui de Daphné, avant que je ne me dirige vers le filet à bagages dans lequel je déposais mes affaires avant de m’asseoir près de la fenêtre. Et comme pour annoncer dès le début la couleur avant qu’il ne lâche la moindre réplique qui me fera sortir de mes gonds, je tournais la tête vers le Serpentard et lâchais sur un ton sec :

« Avant que tu ne dises quoi que ce soit Nott, sache que tous les compartiments sont occupés. Tu devras donc faire avec. »

Au moins je prévenais, personne ne pourrait s’en plaindre pour une fois. Et quand on parle justement de type réellement exaspérant, celui-ci se mit à lâcher un long soupir tout aussi expressif que l’aurait été la moindre de ses phrases. Mais je ne préférais pas répliquer, lui lançant brièvement un regard noir avant de détourner mon attention vers la fenêtre. Les derniers élèves se précipitaient à l’intérieur du wagon, tandis que ce gros balourd de Hagrid annonçait le départ. Mais qu’est-ce qu’il fait encore là celui-là, par la barbe de merlin... Poudlard ne vaut vraiment pas le moindre gallion, mais heureusement toute cette histoire sera bientôt définitivement terminée. Et vivement que ce soit le cas d’ailleurs, je ne sais même pas ce qui fait qu’à des moments je peux encore le regretter. C’est totalement stupide après tout, cette école aurait réellement pu être un endroit d’excellence pour les véritables sorciers, mais elle est tout aussi bondée d’incompétents dans ce genre, que d’élèves dont on se demande vraiment ce qu’ils peuvent bien faire ici... Bref.

Je posais mon coude contre la bordure de la fenêtre, tandis que Nott ouvrit son livre, Daphné, à ses côtés, ne prononçant pas le moindre mot. Et enfin, les premières secousses du train qui crachait un nuage de vapeur se firent ressentir. Il était temps...
Nott se leva pour se diriger vers la porte coulissante, avant de sortir dans le couloir pour une je ne sais qu'elle raison. Enfin, qu'importe, au moins nous étions enfin seuls. Sans quitter la fenêtre des yeux, je lâchais un bref soupir, ne sachant quoi lui dire réellement. Mais sans que je n’eus le temps de prononcer quoi que ce soit, Daphné me devança et me demanda donc si je rentrais bien pour les fêtes de Noël. Je tournais la tête vers elle, ne pouvant pas réellement lui en vouloir de ne pas savoir quoi dire, car à vrai dire j’étais absolument dans le même cas qu’elle.

« Il faut bien. » Répondis-je simplement en haussant une épaule.

Si d’habitude j’étais heureux de pouvoir m’éclipser de ce château de demeurés, cette fois les choses étaient différentes quand je savais ce qui m’attendait. Un nouveau silence plana un bref instant, et je me mordis légèrement la lèvre inférieure pour me lancer. De toute façon cela ne servait à rien de tourner autour du pot pendant cent ans, ce qui devait être dit le serait, et ça n’était pas mon genre de tenter mille et une parade pour ne pas dire ce que je pensais. Bien au contraire.

« Je crois qu’il faut qu’on parle de ce qu’il s’est passé hier. »

Je réfléchis un instant à la façon d’emmener les choses, pour qu’elle comprenne que ce qui me torturait intérieurement n’était pas ce geste qu’il y avait eu entre elle et moi, mais parce que je savais que cela ne nous mènerait à rien bien longtemps. Non pas que l’envie m’en manquait, mais parce que bientôt Poudlard ne serait plus qu’une histoire ancienne, et pas seulement pour moi, mais pour tous. Et qu’est-ce qu’il se passera une fois qu’elle verra ce que j’ai fait ? Une fois qu’elle comprendra et réalisera que ces longues absences et ces larmes que j’avais eu le malheur de laisser s’échapper n’étaient que le résultat de ce que je devrais bientôt faire ? Comme le vivrait-elle quand elle apprendra que je suis celui qui a ouvert les portes de cette école aux Mangemorts auxquels j’appartenais, et que j’étais également celui qui avait tué le plus grand sorcier de ce monde ? Mais qu’est-ce que je devais faire bon sang, car aussi improbable et stupide que ça l’était j’avais envie d’être avec elle... Même si cela ne durerait pas. Mais avais-je seulement le choix ?

Je relevais alors la tête vers elle, sortant de mes pensées, et m’apprêtais à lui dire ce que j’avais réellement sur le cœur. Néanmoins, et à croire sérieusement que nous étions maudits, la porte du compartiment s’ouvrit une nouvelle fois...

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Olivia E. Taylor
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MessageSujet: Re: En route pour Londres. [Ouvert à tous ceux qui rentrent à la maison.]   En route pour Londres. [Ouvert à tous ceux qui rentrent à la maison.] Icon_minitimeSam 12 Mai 2012 - 18:32

    Noël approchait à grands pas et pourtant, il faisait son entrée depuis le début du mois avec toute cette neige massive qui apparaissait chaque jour au réveil de chaque élève. Le spectacle était toujours le même ; on ressentait cette drôle d'impression de fraîcheur et de pureté qui s'en émanait. On sortait faire des batailles de boule de neige ou pour ressentir la froideur du vent sur la peau. Ou encore, on ne sortait pas du tout puisqu'on préférait admirer le décor simplement avec les yeux, tout en restant au chaud. Mais en ce jour du vingt décembre, une bonne partie de Poudlard serait contrainte de quitter l'établissement pour aller retrouver leurs familles respectives. Les vacances avaient été mérité après un long trimestre de dur labeur. Ce trimestre avait d'ailleurs été très satisfaisant pour une certaine Olivia Taylor qui n'avait pas relâché ses efforts. Il faut dire que les résultats correctes des BUSE l'avaient beaucoup motivé à poursuivre sur cette voie. Passer des nuits blanches à lire pour s'enrichir le cerveau ne lui avait procuré aucun regrets. Elle avait d'ailleurs emporté quelques uns de ses livres dans sa valise pour pouvoir s'occuper durant les heures d'ennuis. D'ailleurs, ses bagages étaient prêts depuis trois jours car elle n'aimait pas tout faire à la dernière minute et risquer d'oublier un objet. Elle avait utilisé toutes sortes de sortilège pour plus de confort, comme celui de l'Expansion qui permettait de mettre les plus gros objets dans les sacs les plus petits et un autre sort pour l'alléger.

    Le jour du départ, elle avait pris garde à ne pas réveiller ceux qui dormaient encore et qui resterait à l'école. Ce fut donc avec Mandy Broklehurst et Luna Lovegood qu'elle pris son petit déjeuner qui ne se constituait que d'une tartine au chocolat, d'un bol de lait et d'un jus d'orange. Elle avait préféré ne pas manger trop lourdement sachant qu'au Poudlard Express, il y avait toujours cette gentille femme pour proposer de la marchandise aux élèves. Dans la Grande Salle, on pouvait apercevoir un peu près tout ceux qui allaient repartir. Ils avaient tous leurs valises derrière leurs bancs et discutaient entre eux. A la table des Serdaigle, ce fut Luna Lovegood qui pris la parole en racontant la provenance des Ronflak Cornu ainsi que l'existance de Joncheruines que tant réfutaient. Si Olivia faisait semblant d'y croire parce qu'elle n'avait jamais eu de preuves concrêtes des dires de la blonde, Mandy elle, semblait absorbée.

    Trente minutes plus tard, elles quittèrent la Grande Salle pour se diriger dehors où les Diligences conduites par des Sombrals les attendaient. Traverser la masse blanche de neige du parc pour rejoindre l'autre bout du Lac procurait une drôle de sensation glacée aux pieds et aux jambes. Il y avait un peu près quarante centimètres d'épaisseur de cette blancheur et c'était surtout Rusard qui s'en plaignait, près de l'entrée du château. Au sol, il y avait déjà les traces de pas d'autres élèves qui avaient quitté le château un peu plus tôt. Il suffisait simplement de suivre ces traces pour trouver les prochaines diligences qui attendaient ses élèves. Luna disait voir les Sombrals et elle donna une description détaillée de ces créatures aux deux autres filles qui ne pouvaient les voir. Olivia levait le regard vers le vide en imaginant un cheval ailé à l'aspect terrifiant. Doucement, les trois filles s'installèrent sur ce petit moyen de transport et elle fut vite rejoins par deux garçons de Poufsouffle qu'elles connaissaient bien.

    Le trajet se fit donc dans une ambiance plutôt agréable et courtoise avant de parvenir jusqu'à la gare de Pré-Au-Lard où tout le monde dut descendre pour monter dans le train de Poudlard. A chaque entrée de wagon, il y avait des bousculades et les préfets durent mettre les choses en ordre pour ne pas que tout le monde ne se cherche des noises. Ainsi, Olivia dut attendre quelques temps à l'extérieur avant d'avoir le terrain libre en compagnie de ses amies. Les premiers compartiments qu'elles virent étaient déjà remplis et d'autres élèves se déplaçaient de wagon en wagon pour trouver une place. Olivia n'aimait pas tellement cette étape où il fallait fouiller partout pour pouvoir espérer s'asseoir. Et avec des valises en main, il était dur de se déplacer parmi toute cette foule. Luna avait un peu du mal à suivre et elle ne cessait de glisser à Mandy qu'elle sentait la présence de Joncheruine autour de tout le monde. Allant vers l'avant du train, elle put soupirer de soulagement en apercevant deux compartiments vides dont l'un qui venait d'être quitté par un groupe d'amis qui désiraient se retrouver dans les extrémités du wagon plutôt qu'au milieu puisque les toilettes se situaient vers ces mêmes extrémités.

    Olivia fit glisser la porte coulissante et y pénétra la première avec la hâte de mettre ses valises dans le porte bagage. Elle fut rapidement rejointe par les deux autres Serdaigle qui semblaient un peu épuisées par ce chamboulement qui leur avaient paru incessants. Mandy s'installa en face de Luna et d'Olivia et entama une nouvelle conversation sur ce qu'elles allaient prévoir durant les vacances. Notre héroïne, elle, devrait supporter son petit frère avec qui elle ne causait pas souvent parce qu'ils n'appartenaient pas à la même maison. Mais d'un côté, il lui manquait tout de même car ils possédaient une complicité fraternelle. Le sujet dériva alors sur leur vie quotidienne tandis que le train chauffa de plus en plus avant de s'avancer.

    Les derniers élèves traînaient toujours dans les couloirs et se battaient pour trouver des places. Certains, ne voulant pas se mêler à d'autres étudiants qu'ils ne connaissaient pas, préféraient rester debout dans les couloirs sans se soucir du fait que cela pouvait gêner les autres. On y pouvait rien ; ces jeunes étaient de grands égoïstes et ils finiraient peut-être pas ne pas supporter sept heures de trajet en étant debout. Quand le train fila droit vers le premier virage, Pré-Au-Lard sortit du champ de vision de tous et une vue sur les montagnes enneigées offrait un spectacle splendide au regard. Le calme régnait dans le compartiment d'Olivia et celle-ci restait immobile, impassible et pourtant intérieurement admirative face à ce qu'elle percevait. Luna, elle, lisait le Chicaneur d'un air songeur et parfois, elle le retournait à l'envers. Elle avait posé des lunettes étranges sur ses yeux qui étaient censés détecter les Joncheruines. Quelques fois, elle ouvrait la parole pour leur faire part des nouveautés du journal et Olivia ainsi que Mandy restaient à son écoute même si elles restaient sceptiques sur la véracité de certaines choses écrites par Xenophilius Lovegood. On disait souvent qu'il était fou et que son magazine était un torchon représentatif de sa folie.

    « - Excusez moi les filles, j'ai oublié quelque chose. Je reviens. » dit soudainement Olivia en écarquillant les yeux comme si la fin du monde était proche.

    Se levant de la banquette, elle tendit les bras vers le porte bagage pour ouvrir un de ses sacs. Elle en ressortit rapidement une petite bourse en soie rouge puis elle fit glisser la porte coulissante du compartiment pour emprunter les couloirs. Après l'avoir refermée, elle s'avança dans le passage étroit en se cramponnant d'une main aux parois afin de ne pas trébucher à cause du mouvement du Poudlard Express. A son passage, les regards d'étudiants situés dans les autres compartiments se rivèrent vers elle avant de revenir quelques secondes plus tard à leurs discussions. La brunette n'était pas du genre à se faire remarquer par tout le monde comme Harry Potter ou ses amis. Elle paraissait être une fille tellement normale physiquement que l'on ne faisait pas tellement attention à elle. Ce n'est que ses camarades de classe qui ont pu constaté que son caractère était le stéréotype même du Serdaigle à fond sur ses études. Bien sur, elle prenait tout de même le temps de s'amuser à côté mais cela, seuls ses vrais amis le savaient. Les autres la percevait sans arrêt derrière un bouquin, avec un paquet de bonbons à proximité.

    Puis, le train fut brusquement pris par une grande secousse avant que la demoiselle ne puisse s'agripper à un support de compartiment. Elle manqua de trébucher mais se rattrapa au dernier moment. Seulement, sa bourse en soie venait de lui échapper des mains et elle dut se baisser pour espérer l'apercevoir par terre. Et quand elle le vit dans un coin derrière elle, elle sortit sa baguette en bois de Cerisier de sa veste et murmura un Accio. Aussitôt, la bourse s'éleva par magie et revint vers sa main valide. Elle se leva alors et se retourna, en direction du prochain wagon. Seulement, elle tomba nez à nez avec une autre personne. Evidemment... elle venait de bloquer le couloir avec sa bêtise. Mais elle n'aurait pas cru voir venir Théodore Nott qui était dans la même classe qu'elle mais en sixième année. Jusque là impassible, elle ne put s'empêcher d'écarquiller les yeux.

    « - Bonjour.. je suis désolée, c'est bon, tu peux passer. » dit-elle en se décalant sur le côté et en tenant fermement sa bourse comme si elle était la cause de tout ce dérangement.

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Dray Garisson
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MessageSujet: Re: En route pour Londres. [Ouvert à tous ceux qui rentrent à la maison.]   En route pour Londres. [Ouvert à tous ceux qui rentrent à la maison.] Icon_minitimeDim 20 Mai 2012 - 15:31

    Dray s'étira longuement, prenant tout son temps dans la douce chaleur de ses couvertures. Pas envie de se lever. Il faut dire que quand on a des tendances insomniaques, le matin n'est généralement pas votre moment préféré, et la seule chose souhaitée est de pouvoir replonger bien gentiment dans les bras de Morphée pour finir sa nuit. Enfin, pour finir de grapiller les heures de sommeil manquantes. Le Gryffondor avait mal dormi, d'ailleurs. Aujourd'hui, il rentrait chez lui pour les vacances d'hiver, et pour tout dire, il aurait plutôt préféré rester à Poudlard. Les fêtes et réceptions de fin d'année l'ennuyait terriblement. Elles l'avaient toujours ennuyé en fait, mais c'était encore plus le cas maintenant. Enfin bon, il finirai de toute manière par s'éclipser pour vaquer à des occupations plus intéressantes. Comme relire quelques livres généralement pas très recommandés, ou partir se perdre quelque part. Oui, parce qu'il n'avait pas un très bon sens de l'orientation... L'avantage est qu'il finissait malgré tout par connaître parfaitement bien les lieux dans lesquels il s'égarait.

    Le bruit des autres Gryffons de son dortoir qui se levaient le tira de ses pensées maussades. Le jeune homme se passa lentement une main sur le visage, frottant doucement ses paupières encore alourdies par le sommeil. Et voilà, il était déjà de mauvaise humeur, la journée s'annonçait passionnante, vraiment! De longues heures de train durant lesquelles il aurait droit à la très agréable compagnie de moucherons aux paroles intempestives. Formidable, vraiment! Il avait hâte d'y être! Rien que cette pensée lui donnait l'envie de se replonger dans son lit et de se rendormir immédiatement. Histoire de rater le train, ou quelque chose dans la même ligne d'idée... Enfin bon, il n'était pas censé rester à Poudlard ces vacances, et avec un peu de chance il pourrait parvenir à faire des choses plus intéressantes que lorsqu'il était enfermé dans l'enceinte de l’École de magie anglaise. Quoi, il ne savait pas encore, par contre. Peut-être faire un peu de duel, ou d'explorer quelques autres magies. Ou ne rien faire, ça pouvait être bien aussi, ça. Même si c'était un peu ennuyant à la longue. Enfin bon, le coréen soupira, avant de finalement à se lever. La journée commençait.

    Maintenant, Dray était tranquillement installé dans une des calèches menant les élèves du château à la gare de Pré-au-lard. Le silence relatif à peine dérangé par les murmures des trois autres élèves présent dans la calèche rattrapait le boucan insupportable dans lequel avait été plongé la Grande Salle durant le petit-déjeuné. Ce qui n'avait fait qu'amplifier la mauvaise humeur du Septième année. Quelle drôle d'idée de parler avec autant de niveau sonore d'événements qui n'avaient pas encore eu lieu? Surtout quand on savait que tout ce bazar reprendrait de plus belle dès le retour des élèves, juste après les vacances. A croire qu'ils ne pouvaient pas s’empêcher de presque-crier à la place de parler... Ils ne savaient vraiment pas nuancer le ton de leur voix ou quoi? Enfin, ce n'était pas comme s'il découvrait que la majorité des élèves ne possédaient pas plus de cervelle qu'un Scroutt à pétard. Il roula mentalement des yeux, avant d'observer distraitement les autres gamins présents dans la calèche. Trois autres Rouge-et-Or qui s'étaient tous assis du même côté, lui laissant l'autre banc pour lui tout seul -ce dont il n'allait pas se plaindre puisqu'il pouvait plus ou moins s'étaler à loisir- et qui lui lançaient par moment des regards pas très rassuré lorsqu'ils faisaient un peu plus de bruit. Ce que Dray trouvait plutôt plaisant, il faut bien avouer. S'il se rappelait bien, il s'était un jour bien gentiment énervé sur eux parce qu'ils chahutaient pour quelque obscure raison et qu'il était d'une humeur particulièrement noire. Mais c'était une bonne chose, au moins ces trois-là se tenaient à carreau avec lui maintenant.

    Enfin la calèche s'arrêta doucement, preuve qu'ils étaient arrivés près du quai où le Poudlard Express attendait les élèves. Toujours aussi rouge que d'ordinaire d'ailleurs. Dray se demandait parfois si ça avait toujours été comme ça, ou si c'était simplement parce que Dumbledor était un ancien Gryffondor qui affectionnait particulièrement cette couleur. Quoique, la couleur aurait probablement été plus étrange, vu les drôles de goûts vestimentaires du Directeur. Enfin bon, cette question étrange quitta bien vite l'esprit de l'anglo-coréen, qui se recula d'un pas pour laisser passer tous les gamins pressés de rentrer chez eux et qui se précipitaient vers les portes des wagons. Pas question de se faire bousculer de si bon matin, non mais! Il monta ensuite tranquillement dans le train et parti à la recherche d'un compartiment -vide, de préférence.

    Sauf qu'il n'eut pas cette chance. Et pas l'envie de partir à l'autre bout du train dont les couloirs étaient toujours un peu bondés, pleins d'élèves qui se poussaient pour passer. Et qu'il n'allait pas tarder à s'énerver. Et qu'il était blasé et n'avait pas spécialement envie de s'énerver ce jour-là. Dray expira lentement en fermant les yeux dans un long soupire exaspéré, avant de recommencer son avancée dans le train. Poussant par moment l'un ou l'autre morveux gênant, certes, ça défoulait un peu. Le train fini par se mettre en marche avec une secousse qui sembla faire trébucher une jeune fille. Ce qui bloqua le couloir un peu plus loin devant lui. Un autre soupire accompagné de ses prunelles montant au ciel alors qu'il se demandait mentalement si le voyage ne pouvait pas se passer sans encombre, pour une fois. Décidant qu'il serait peut être plus judicieux de se trouver un compartiment maintenant, le Gryffondor en passa encore deux -desquels s'échappaient des voix s’esclaffant bruyamment- avant de s'arrêter devant la porte d'un autre qui semblait un peu plus calme. Il en ouvrit la porte, et son regard tomba immédiatement sur un Drago Malefoy et une Daphné Greengrass silencieux et qui semblaient légèrement tendus. Dray resta un court instant à les observer, se demandant vaguement si c'était une bonne idée de passer tout un voyage avec des Serpentards, même s'il n'avait rien contre la jeune fille. Partenaires de retenue, voilà pourquoi. Se décidant, il entra dans le compartiment en grommelant un vague ''Salut'' avant de se laisser doucement tomber sur la banquette où se trouvait Daphné. Pas besoin de ranger ses valises dans le porte-bagage puisqu'elles étaient miniaturisées et allégées, et rangées dans sa poche. Pratique. Il ferma ensuite tranquillement les yeux, comme si de rien était, en espérant simplement que le voyage passerai vite. Mais il doutait d'avoir cette chance...
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MessageSujet: Re: En route pour Londres. [Ouvert à tous ceux qui rentrent à la maison.]   En route pour Londres. [Ouvert à tous ceux qui rentrent à la maison.] Icon_minitimeDim 20 Mai 2012 - 15:36

    Mission réussie pour Monsieur Nott qui devait faire un sujet avec 4 personnes.

    J'ajoute donc 20 points à la maison Serpentard.


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Théodore W. Nott
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MessageSujet: Re: En route pour Londres. [Ouvert à tous ceux qui rentrent à la maison.]   En route pour Londres. [Ouvert à tous ceux qui rentrent à la maison.] Icon_minitimeMar 22 Mai 2012 - 19:14

Libération, première phase accomplie. Malefoy n'était plus dans le viseur et tout commençait à redevenir parfaitement normal. Bon, il se demandait s'il était bon de laisser son amie seule avec ce reptile, mais l'urgence ne laissait pas le choix. Evitant les roulettes, esquivant les épaules, le Serpentard arriva sans encombre devant la bonne porte. Un coup d'oeil à gauche, un coup d'oeil à droite. Surtout, sa fierté était en jeu. Personne ne voit, allez hop ! Le garçon s'engouffra dans ces petites toilettes. Faisant sa petite affaire, il avait deux bonnes minutes avant la secousse de départ.
Il ressortit très vite, les mains humides. Sa main se tint alors au mur tandis qu'il retournait à son point de départ. Le train s'engagea pile à l'heure. Réglé comme une horloge celui-là ! En tout cas, cela eut l'effet temps indésiré. Prévenu, sa tête et sa jambe droite ne firent qu'un petit pas avant qu'il ne ferme les yeux pour se concentrer sur sa position de fier Nott. Dos droit, épaule alignée, visage neutre... un être impassible. La même tenue de son père lorsqu'il fut dans son bureau pour des contrats importants. Le petit Théodore y était toujours rejeté au bout de cinq minutes.
Lorsqu'il ouvrit enfin les yeux, ils se plongèrent dans un ciel nuageux d'été. Le même ciel que l'on pouvait apercevoir depuis le trou numéro sept du golf du domaine Nott. Les différents types de mémoires étaient toujours surprenantes. Certains contrats furent signés par son père sur le Golf et c'est d'ailleurs sur ce golf que chaque Samedi, Cédric, instructeur, surveillait son swing. A chaque lancer, les yeux se levaient vers un ciel et Nott venait de le retrouver quelques instants.

Sa rêverie prit fin lorsque son cerveau lui informa qu'il ne s'agissait que de « Olivia Mentale ». C'était un surnom qu'il lui avait donné il y a de cela quelques années maintenant. Il ne la connaissait que de cours et cette folle de la participation était sujette aux rumeurs comme quoi dans sa tête tous n'étaient pas clair. Du coup, Théodore Nott ne s'en approchait que très peu. Sauf qu'apparemment le sort avait décidé qu'en ce vendredi 20 Décembre 1996, ils devaient se croiser et même se parler.
Physiquement, elle n'avait rien de bien particulier. Seuls les yeux étaient impressionnants. Ils avaient en tout cas un point commun : la fâcheuse habitude d'avoir toujours sur soi un livre. Pour elle en revanche, il semblait que c'était plus des livres de cours ou de connaissances plus que des romans d'histoire. Enfin c'était un préjugé, il ne la connaissait vraiment pas malgré six années dans la même classe.
Bon... après tout ai-je d'autres choix ?
Elle salua l'héritier de la fortune Nott, s'excusa de son attitude et s'écarta du côté des fenêtres pour le laisser passer. Si peu de fierté chez cette demoiselle. C'est compréhensible... Olivia était d'ascendance sang-mélé. Avec le retour officiel de vous-savez-qui, le moldus, les né-moldus n'étaient pas à l'abri. Seulement les sang-mélé devaient faire un choix crucial. Bien qu'ayant un des deux parents de sang sorcier, Théodore se demandait si le Seigneur des Ténèbres était enclin à laisser ce type de sorcier en vie.

Notre sang-pur n'allait pas avoir ce problème. A part une volonté de l'engager, cet homme ne risquait pas le tuer.Nott Senior était un de ses mangemorts. Notre châtain était chagriné à l'idée qu'on vienne lui proposer de rejoindre les rangs de... de Lord Voldemort ! Même si son père le nommait toujours « Seigneur des Ténèbres », son fils avait assez de courage et de détermination pour penser et prononcer son vrai nom.
Théodore baissa les yeux sur un petit objet qu'elle tenait étrangement fermement, une petite bourse de soie rouge.
Ce n'était pas le cas de Greengrass. Elle continuait de dénommer ce monstre part l'élocution habituelle « tu-sais-qui ». C'était aussi parce qu'il la savait moins courageuse que lui qu'il n'hésiterait pas à donner sa vie pour sauver la sienne. Le Nott était avec la Greengrass comme la Taylor était avec sa bourse. Elle enveloppait ce butin de toutes ses forces. Alors quand il spéculait sur l'histoire avec ce blanchâtre, Théodore augmentait son emprise. Peut-être allait-il étouffer son amie, mais rien n'était jamais certain avec Drago Malefoy et il se devait d'être prévoyant. Peut-être que l'absence de Harry Potter lui manquait. Il n'avait plus de souffre-douleur et avait peut-être tenté dans trouver un nouveau.
Ce ne sera pas Daphné, vil serpent !

Lorsqu'il leva de nouveau la tête, il remarqua qu'un nouvel acteur avait décidé de pointer le bout de sa truffe. C'était un griffondor, par les vêtements. C'était Dray Garisson, par les cheveux. En Septième année, Théodore l'aimait bien. Il n'était apparu ici qu'il y a deux ans, transféré d'une école de magie des pays de l'Est. Peu populaire, son sang était pur d'après lui et cela encourageait notre Nott à nous un lien important. On ne connaissait jamais son futur. S'entourer d'allié était important. Et que faisait-il maintenant ? Il passait la tête dans un compartiment, le même que Théo venait de quitter quelques minutes auparavant.
Bon, maintenant il était rentré. c'était une bonne chose, avec la présence de ce Gryffondor, aucun risque pour sa chère Daphné qui s'était contentée de lui hocher de la tête lorsqu'il la laissa seule. Et Théodore avait regardé la scène sans prêter attention à Olivia. Elle aurait pu disparaître et croire que sa présence ne l'avait pas perturbé. C'était sans compter une imprévisibilité de sa part. Étant donné que tout allait bien aller pour Daphné, il pouvait se permettre de traîner un peu.
Théodore posa sa main sur l'épaule de la Serdaigle et lui dit le regard toujours fixé sur le compartiment quelques mètres plus loin :

Je ne préfère pas. Retiens-moi encore quelques instants, je te prie.

Des voix derrière lui gémissaient. Il était planté au milieu du couloir, le bras accroché à l'épaule de la jeune fille, barrant le chemin à qui voulait s'y aventurer. On pouvait maintenant entendre des élèves. « C'est quoi ça ? » « Pourquoi ça n'avance plus ? » « On veut un compartiment nous ! » « Le train est parti bon sang ! » « Qui fout la merde ? » A cette dernière question, le Nott se retourna et avec toute la fierté de sa famille qu'il possédait lança un regard hautain au possible. C'était rare chez lui d'être ainsi, mais il fallait bien avouer que c'était la présence de Drago qui le mettait dans un tel état. Son nez arrondis pointa en l'air, son regard fixait le plafond. De plus il avait retiré sa main. Son soupire fut très distant lorsqu'il se cala juste à côté d'Olivia :

Tss.
Aussitôt, sa tête se tourna vers la fenêtre. Il avait toujours la fille dans son viseur, mais se contentait d'observer la gare qui s'éloignait lentement. Afin d'être vraiment retenu, il reprit la parole, atténuée par le passage des derniers élèves sans compartiment :
Qui y a-t-il dans ce petit sac si ce n'est pas trop indiscret ?

* Quelques mètres plus loin *


Deux yeux bleu luminescent s'ouvraient lorsque la secousse se fit ressentir. Deux pattes pourvues de griffes sortaient d'une grille. La grille s'écartait ensuite. Le verrou était défait. Profitons-en, profitons-en, pensait la boule noire. Cette dernière se déployait alors hors de son trou, laissant apparaître un animal à la parure blanche, de marron et de noir aux extrémités. Il s'agissait d'un drôle de chat aux yeux perçant d'un bleu étonnant. On bougeait ses petites moustaches, on étirait sa mâchoire puis tout son corps avant d'être en pleine forme. Dur dur d'être enfermée, exprimait tout son corps.
Une porte coulissante s'ouvrait à présent. Un intru ? Opération protection !
L'animal rampa jusqu'à la bordure et observa de haut trois personnes humaines. Un blanc au regard noir et à l'odeur désagréable, une châtain au parfum très fort et un blond intriguant, car totalement inconnu. Baissant le regard, elle vit un livre. Odeur du patron ! Il était surement sorti et avait donc laissé son bien sur le canapé. Le blond rentrait et s'approchait dangereusement du trésor du maître. Tout le corps est en alerte. Frimousse qui humait, regard qui fixait, oreilles qui analysaient. Vite !
Opération protection !

Lorsque ce garçon repoussa le livre en direction d'un accoudoir, le chat bondit sur sa tête. Griffe rentrée, elle ne faisait que le décoiffé. Vive et rapide elle tomba sur le petit sommet. Assise, sa queue se déposa sur le livre. Elle fit la tour de la pièce, tête mobile. A la châtain, elle feula, elle s'approchait trop du maître. Au blond, elle passa rapidement, trop inconnu. Au blanc, elle s'arrêta. Position fixe, son regard bleu clair avait le blanc dans le viseur. Le regard froncé, elle le connaissait assez bien. Trop méchant celui-là. Il fallait l'avoir à l'oeil.
« Mais qui était ce chat ? » pouvait-on se demander.
Réponse facile. Trop facile... Morrigane appartenait à Théodore Warren Nott.


Dernière édition par Théodore W. Nott le Ven 24 Aoû 2012 - 14:43, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: En route pour Londres. [Ouvert à tous ceux qui rentrent à la maison.]   En route pour Londres. [Ouvert à tous ceux qui rentrent à la maison.] Icon_minitimeJeu 24 Mai 2012 - 17:35

Au moins, Drago ne semblait pas la prendre pour une idiote malgré cette question assez inutile. Il se contenta de tourner les yeux vers elle et de répondre à sa question en haussant les épaules. Il ne semblait pas spécialement ravi de rentrer chez lui, ce qu'elle pouvait comprendre cela dit. La perspective de devoir se retrouver dans un environnement où Il pourrait s'approcher de nous ne devait être réjouissante pour personne, alors il aurait été bien plus inquiétant de le voir sauter de joie à cette idée. En le regardant comme ça, Daphné se sentait vraiment stupide et égoïste. Elle ne s'inquiétait que pour ce baiser depuis hier, en oubliant ce qui était vraiment important, bien plus important qu'elle pour le jeune homme. De savoir ce que signifiait ce baiser ne devait pas être l'une de ses priorités actuellement et elle ne pouvait pas lui en vouloir pour ça, c'était parfaitement compréhensible. Elle ne voulait pas devenir un poids pour lui, il était hors de question qu'elle devienne indésirable à ses côtés en l'ennuyant avec des choses particulièrement insignifiantes. Elle soupira à son tour avant de lui sourire tristement.

Le silence ne s'installa pas longtemps, pour une fois. Juste le temps pour Daphné de constater que Drago était hésitant. Puisque les yeux de la jeune fille étaient rivés sur ses lèvres qu'elle rêvait de pouvoir embrasser encore, elle ne manqua pas de remarquer qu'il venait de la mordre, signe d'une hésitation, d'un doute. Ou alors, il cherchait juste à la provoquer, c'était une autre interprétation bien plus plaisante même si elle s'avérait tout à fait impossible. Daphné retint sa respiration et essaya tant bien que mal de relever les yeux vers ceux de Drago pour le regarder dans les yeux et arrêter de baver sur le reste. Hum... Les paroles qu'il prononça finalement furent bien plus efficaces pour récupérer toute son attention sur la conversation. Il voulait parler de ce qui était arrivé. Un bon point, dans un sens. Tout ce qu'il restait à espérer c'est qu'il ne dirait pas qu'il regrettait et que ça n'aurait jamais dû arriver. Elle ne pensait pas vraiment qu'il dirait ça, au fond, mais une grande partie d'elle-même en était cependant convaincue. C'est fou comme il avait le don de lui retirer toute confiance en elle.

« Oui, tu as raison... »

Elle n'ajouta rien et attendit. Elle avait déjà fait pas mal de premier pas dans toute cette histoire et pour le coup, elle n'était pas prête à en faire un nouveau. Elle avait besoin qu'il prenne l'initiative pour une fois, afin de conserver le peu de fierté qu'il lui restait et parce qu'elle était trop stressée pour parler, de toute façon. Elle le regarda, interdite, en attendant qu'il commence. Il avait l'air aussi mal à l'aise qu'elle, cela dit. Il n'y avait plus aucun doute pour Daphné qu'il s'apprêtait à lui dire qu'il regrettait et qu'elle devait vraiment laisser tomber. Elle serra les dents et attendit patiemment. Il releva la tête vers elle et ouvrit la bouche, prêt à lâcher son jugement quand la porte du compartiment coulissa à nouveau.

Daphné tourna un regard noir vers la porte. S'il s'agissait de Théo, elle allait lui faire regretter d'être venu au monde, il savait parfaitement qu'en les laissant seuls, ils discuteraient d'affaires plutôt...personnelles et la moindre des choses aurait été de leur laisser un peu plus de temps. Hélas, ce n'était ni Théo, ni quelqu'un qu'elle pouvait se permettre d'envoyer violemment promener.

« Salut, Dray. »

Elle était encore plus qu'agacée d'avoir été ainsi interrompue mais contre le blond Gryffondor, elle ne pouvait rien dire. Elle espéra que son ton avait été assez...neutre, à défaut de pouvoir être sympathique ou seulement poli, elle ne pouvait pas faire semblant pour l'instant. L'arrivée de Dray fut responsable d'un nouveau silence pesant. Dépitée, Daphné regardait ses mains, observant avec attention ses doigts qu'elle tordait les uns contre les autres, visiblement stressée. Pourquoi devait-il toujours y avoir quelqu'un pour se dresser entre elle et Drago ? Elle mourrait d'envie de se lever et de hurler contre Dray, de le supplier de sortir d'ici et de les laisser tranquille même si elle savait qu'elle ne ferait jamais rien de tel. Déjà parce que le Gryffondor était beau plus grand et plus fort qu'elle et qu'il n'aurait eu donc aucun mal à lui faire subir quelques douleurs s'il l'avait souhaité -et même si Drago essayait de s'interposer, elle était suffisamment impressionnée par Dray pour douter du succès des Serpentards contre lui. Et aussi parce qu'elle avait affreusement peur de ce que lui dirait Drago. Il avait eu l'air un peu inquiet, semblant chercher ses mots, comme s'il voulait faire en sorte de trouver quoi dire sans la blesser. Elle n'était finalement pas prête à être blesser, pas tout de suite.

Daphné soupira un peu plus bruyamment que d'habitude et lança un regard circulaire dans le compartiment, croisant un instant le regard de Drago posé sur elle. Elle détourna les yeux pour regarder Dray qui avait fermé les yeux et posé sa tête contre le siège, visiblement il faisait une sieste ou quelque chose y ressemblant. Ce n'était pas une mauvaise idée, et cela disait clairement qu'il refusait d'entendre quelqu'un s'adresser à lui. Hélas Daphné était bien trop stressée pour espérer faire un somme... Elle abandonna donc l'idée et continua de regarder autour d'elle. Il ne restait plus qu'une place de libre dans le compartiment, à côté de Drago, puisque Dray s'était installé en face du blond, à la place de Théo. Le meilleur ami de la jeune fille n'aurait donc d'autre choix que de se placer à côté de son collègue quand il reviendrait, ce qui serait loin de lui faire plaisir... C'était peut-être une bonne idée pour Daphné de changer de place et d'aller s'assoir en face... Hmm.. Elle envisageait sérieusement un déménagement quand une boule de poil atterrit sur la tête de Dray. Daphné sursauta et regarda Morrigane faire son entrée comme une reine.

La jeune fille adorait les chats, c'était son animal préféré, et elle aurait adoré aimer Morrigane, après tout c'était l'animal de compagnie de Théo...Malheureusement la chatte lui vouait une haine sans borne, allez savoir pourquoi. On avait rarement vu un chat aussi possessif ! Daphné se tourna vers son camarade et leva la main pour faire évacuer la chatte.

« Morrigane ! Cria-t-elle. »

Le petit animal sauta sur la banquette et se posa sur le livre de Théodore avant d'entamer une observation minutieuse des personnes présente, adressant un feulement bien senti en direction de l'unique représentante de la gente féminine en ces lieux. Puis Morrigane posa le regard sur Drago et ne le lâcha plus des yeux. Au moins, elle partageait le sentiment de Théo au sujet du blond, dommage que ce ne soit pas aussi le cas au sujet de sa meilleure amie.

« Désolée, Dray. C'est le chat de Théo, il a du mal fermer sa cage...Faites attention, elle a un sale caractère, je vais voir s'il n'y a pas moyen de la calmer. »

Daphné se leva finalement et fouilla un moment dans le panier à bagage. Théo ne semblait pas vouloir revenir, il devait avoir trouvé bien plus intéressant à faire dehors que de se retrouver coincé dans le même compartiment que Drago Malefoy, ou alors était-il incroyablement gentil avec Daphné et espérait-il leur laisser tout le temps de régler leurs problèmes... La jeune fille sortit finalement la tête du filet à bagages avec un gilet noir appartenant à Théodore. Elle se réinstalla et approcha le vêtement de Morrigane pour lui laisser le temps de le respirer et de reconnaître l'odeur de son maitre avant de le poser bien à plat sur ses genoux. Quelques fois, la parade était suffisante et la chatte acceptait de mettre de côté sa rancœur pour Daphné qui n'était rien comparé à l'affection qu'elle pouvait avoir pour son maitre.
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MessageSujet: Re: En route pour Londres. [Ouvert à tous ceux qui rentrent à la maison.]   En route pour Londres. [Ouvert à tous ceux qui rentrent à la maison.] Icon_minitimeLun 4 Juin 2012 - 17:47

Une telle opportunité ne pouvait pas se présenter deux fois. Si je voulais aborder cet évènement avec elle, c’était maintenant ou jamais. D’ailleurs, pourquoi avais-je étrangement l’impression que le départ de Nott n’était pas étranger à cette histoire ? Après tout, ces deux-là étaient inséparables, elle avait bien dû lui parler de ce qui s’était produit la veille, bien que la perspective que quelqu’un soit au courant, et qui plus est ce type, ne m’enchantait absolument pas. Bref. Un silence s’était à nouveau installé dans le compartiment, tandis que les soubresauts du train se faisaient plus fluides au fur et à mesure qu’il atteignait sa pleine vitesse en direction de la gare londonienne. Daphné lâcha alors un léger soupir qui attira mon attention, avant de me sourire avec une certaine tristesse. Après tout elle n’était pas stupide, elle devait sans aucun doute savoir que cette histoire qui menaçait de naître entre nous si je lui donnais une quelconque chance de se produire était la dernière de mes priorités. J’avais bien d’autres choses à penser, à savoir sauver ma vie et celle de ma famille dans un premier temps, ce qui était tout sauf négligeable ! Toutefois, je ne parvenais pas à mettre ce baiser dans un coin de ma mémoire, à ne pas lui accorder la moindre importance parce qu’au fond, et pour une raison que je ne m’expliquais pas, il en avait une pour moi. Laquelle, je n’en savais rien, tout comme je ne savais pas ce qu’il représentait à mes yeux. J’aurais dû rester parfaitement indifférent, n’en avoir rien à faire de cette fille, mais pourtant ça n’était pas le cas, et c’était précisément ce qui me perturbait depuis la veille, ou plus exactement depuis plusieurs semaines à présent lorsque nous nous étions d’autant plus rapprochés. Nous devions parler, c’était une certitude.

Je tournais à nouveau la tête vers elle, croisant une nouvelle fois son regard qui dévia sur mes lèvres. Je ressentais une nouvelle fois cette forme d’attraction qui m’attirait vers elle, mais détournait aussitôt la tête pour ne pas me laisser tenter. Je me mordillais légèrement la lèvre inférieure, réfléchissant à la manière de procéder du mieux que possible, avant de prendre une légère inspiration et la regarder à nouveau pour lui dire qu’il fallait que nous parlions de ce qu’il s’était produit la veille. Ses yeux verts plongèrent à nouveau dans les miens, cette fois un air légèrement plus grave se dessinant sur son visage alors qu’elle m’écoutait avec attention. Néanmoins, j’avais bien du mal à savoir ce qu’elle pouvait penser, son visage demeurant interdit, dénué d’expression si ce n’est de cette attention manifeste qu’elle me témoignait. Il était temps de lui parler. Mais pour lui dire quoi au juste ? Tout ce à quoi je pensais était tout aussi sincère qu’entièrement paradoxal. Je ressentais quelque chose pour elle mais je n’en avais pas le droit, je voulais être avec elle, mais c’était tout bonnement impossible. Comment lui faire comprendre cela alors que la majorité des éléments lui manquaient pour ne serait-ce qu’un minimum pouvoir prétendre comprendre ce que je ressentais.

J’ouvris alors la bouche, m’apprêtant à lui dire ce que j’avais sur le cœur, avant de m’interrompre aussitôt que la porte du compartiment s’ouvrit. Daphné tourna aussitôt le regard vers le type qui venait d’entrer, tandis que je lâchais un léger soupir, mon regard se perdant une nouvelle fois sur le paysage qui défilait à travers la large vitre du train. Qui était-ce, je n’en avais rien à faire. Tout ce que je voyais, c’est que je devais laisser tomber pour aujourd’hui. Peut-être cela me laisserait-il plus de temps pour réfléchir... En même temps, c’était précisément ce que je voulais éviter de faire, car je ne voulais pas remettre en question ma décision. Je savais parfaitement que rien ne pourrait exister entre nous, mais plus le moment de le lui faire clairement comprendre reculait, plus cela allait être compliqué. Mais être strict voir cassant si besoin est était dans ma nature, alors malheureusement pour elle si je devais en venir à cela je le ferai, c’était certain, même si elle ne se doutait pas de la difficulté que j’éprouverai à le faire sans le lui montrer.

J’entendis Daphné saluer le dénommé Dray sur un ton qui laissait entendre une légère résignation, à laquelle il répondit dans une sorte de grommèlement. Celui-ci prit alors la place de Nott et ferma les yeux, sans un mot. Heureusement le voyage se passerait dans le calme, du moins je l’espérais, et je n’allais rien faire pour perturber cela, bien au contraire. J’appuyais ma tête contre la banquette, observant un bref instant le ciel opaque d’un blanc pur défile, sous mes yeux. Je détournais un simple instant mon regard, croisant au passage celui de Daphné par hasard, avant de le détourner une nouvelle fois et définitivement vers le paysage que je ne quittais plus, d’un regard perdu dans cette contemplation.
Toutefois, un brusque mouvement face à moi me tira de mes songes, lorsqu’un chat venu de nulle part sauta sans crier gare sur la tête de ce Dray assis en face de moi, avant de lâcher un miaulement menaçant envers Daphné. Celle-ci le chassa alors de la tête du faux-blond avant que l’espèce de sale boule de poil ne s’assoit sur le livre de celui qui devait sans aucun doute être son propriétaire. Là, l’animal tourna ses yeux perçants vers les miens, me regardant sans bouger dans une grande attention. Je lâchais alors un léger soupir agacé, Daphné essayant de la saisir pour calmer cette chose en prenant un vêtement de son propriétaire qui servirait sans doute à le calmer.
Posant mon coude contre la bordure de la vitre, j’appuyais ma joue contre la paume de ma main, retournant à ma rêverie, seul moment de sérénité dont je pourrais profiter avant que commences ces vacances que beaucoup attendaient avec empressement et euphorie, alors que je devais bien être l’un des rares à réellement les appréhender, sachant ce qui m’attendait.

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MessageSujet: Re: En route pour Londres. [Ouvert à tous ceux qui rentrent à la maison.]   En route pour Londres. [Ouvert à tous ceux qui rentrent à la maison.] Icon_minitimeSam 30 Juin 2012 - 14:03

Vraiment navrée du retard :/

    S'il y avait bien une personne sur laquelle Olivia ne s'attendait pas du tout à voir, c'était bien Théodore Nott. Elle avait beau avoir passé six ans dans la même classe que lui, ils ne s'étaient jamais parlés puisque chacun avait son groupe d'amis et que leurs maisons différentes les empêchaient de pouvoir faire plus amples connaissances. D'un côté, ce n'était pas tellement dérangeant du moment qu'il n'y avait aucune hostilité. Une relation neutre était un bon départ pour une paix dans Poudlard. Et mieux valait s'ignorer plutôt que de se crier dessus. C'était ce dont rêvait la petite brunette ; que les maisons puissent cesser les guerres et entamer une bonne entente ou au moins s'ignorer. Cela mettrait un peu de calme dans ce monde au bord du chaos. Bien sur, cela restait assez utopique pour l'instant mais on avait bien le droit de rêver.

    Elle observa Théodore de mes yeux océan ; elle ne connaissait pas exactement ce garçon et ignorait donc comment allait-il prendre ce dérangement. S'il était comme la plupart de ses compères, il risquait bien de s'énerver contre elle mais cela était le dernier de ses problèmes. Dans le pire des cas, elle se contenterait de se montrer indifférente et de s'en aller sans s'en soucier d'avantage. D'ailleurs, elle était sur le point de partir lorsqu'il posa sa main sur son épaule, l'empêchant alors de prendre son initiative. Etait-il énervé et désireux de lui en faire baver ? Remarque, ce serait un peu puéril de sa part mais si c'était vraiment le cas, il n'aurait pas pris la peine de la toucher et il n'aurait pas attendu pour lui injecter son venin de serpent. Et puis durant un instant, il avait paru complètement ailleurs la jeune fille s'était alors sentie assez mal à l'aise. Quand il finit par lui parler, sa réponse suscita le doute chez la demoiselle. Son scepticisme fut trahi par un froncement léger de ses sourcils, et elle voulut lui demander ce qui le retenait mais elle ne parvint pas à le faire. Cela lui paraissait si inopiné que ses lèvres ne purent bouger afin d'assouvir sa curiosité. Oh oui, une grande curieuse la petite Olivia mais face à une personne qu'elle ne cernait pas, elle préférait ne pas prendre de risques et de rester dans le silence qui constituait un bel abri pour elle.

    Derrière eux, des voix plaintives s'élevaient et les autres élèves attendaient non loin d'eux qu'on leur cède le passage à un des compartiments. Ils étaient assez agaçants avec cette impatience et ces caprices mais c'était compréhensif. Après, il aurait été plus joyeux qu'ils soient un peu moins grossier cependant, c'était sûrement un peu trop demandé. La Serdaigle aurait pu se décaler pour les laisser passer mais un simple regard hautain de la part de Théodore suffit à calmer les hystériques. C'était assez incroyable de pouvoir avoir tant d'influence sur les gens grâce à un nom de famille. Les sang pur montraient vraiment leur supériorité par ce genre de choses mais au final, ils étaient tous pareils, n'est-ce pas ? Ils restaient des humains capables de mêmes prouesses. Ce qui les différenciait n'était que superficiel. Chez les Taylor, il avait suffit d'une seule goutte de sang moldu en provenance de sorciers de sang mêlé pour avoir pu bouleversé leur lignée. Cela avait conduit à bien des conflits familiaux, surtout durant les années soixante dix mais aujourd'hui, cela s'était calmé. Il n'y avait que la grand-mère du côté paternel d'Olivia qui était une sang-pur parce qu'elle était née avant le mélange de sang et elle était donc restée dans les vieilles coutûmes. Elle en avait voulu à son fils d'avoir été cherché une sang-mêlée en France plutôt que de s'attarder à son tour sur les traditions. Mais de toute façon, Olivia aimait comment elle était et cela lui avait permis de ne pas rester enfermée sur les mêmes croyances.

    Finissant tout de même par bouger du couloir pour laisser filer les dizaines d'élèves réjouis de pouvoir enfin s'asseoir dans un compartiment, elle s'approcha de la fenêtre où s'était désormais tourné le Serpentard. Il lui demanda ce qu'elle tenait dans ce petit sac. Rien de très important, finalement.

    « - Euh, il s'agit de l'argent de poche de mon petit frère. Étant donné qu'il est un peu négligeant, je dois m'occuper de ses affaires sinon il ne le fera pas. »

    C'était bien vrai et parfois, cela l'irritait un peu de devoir s'occuper de ses propres problèmes en plus de son frangin. Il était en deuxième année chez les verts et argent et ils ne se voyaient que durant la journée. Certes, il avait quelques préjugés envers les moldus, qu'il tenait de la grand-mère, mais à part cela il restait un très gentil garçon. Il rêvait de grandeur en travaillant plus tard au Ministère comme ses parents. C'était également ce que souhaitait sa grande sœur.

    Cette dernière ne sut que faire maintenant. Elle n'allait tout de même pas repartir comme si de rien était, cela paraîtrait bien trop déplacé. Alors, elle misa sur sa curiosité.

    « - Et toi, sans vouloir être indiscrète à mon tour, qu'est-ce qui te mène hors de ton compartiment ? »

    Maintenant que la gare était hors de vue, un paysage de neige s'offrait à eux. La masse blanche recouvrait la verdure qui était habituellement omniprésente dans ces champs et ces prairies. C'était très beau bien qu'un peu trop lassant à long terme. La froideur de l'extérieur ne s'étendait pas jusqu'au Poudlard Express où un système de réchauffement enveloppait les lieux. Par conséquent, tout le monde avait pu ôté leur bonnet, leur écharpe ainsi que leur manteau. Du bout de son index, Olivia ne put s'empêcher de frôler la vitre pour la glisser sur la buée, traçant ainsi un petit trait. Le contact froid de cette vitre mouilla son doigt et elle fit dissiper la goutte d'humidité en le frottant avec son pouce.
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Dray Garisson
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MessageSujet: Re: En route pour Londres. [Ouvert à tous ceux qui rentrent à la maison.]   En route pour Londres. [Ouvert à tous ceux qui rentrent à la maison.] Icon_minitimeVen 10 Aoû 2012 - 23:51

    Visiblement, l'arrivée de Dray dans le compartiment avait comme interrompu quelque chose. Ou plutôt coupé net une discussion qui n'aurait pas forcément été très joyeuse mais certainement importante, vu les airs des deux Serpentards. Daphné semblait tendue, crispée aurait-il put dire, et Drago Malefoy -qu'il connaissait uniquement de vue et de nom- laissa échapper un soupire avant de prendre un air las. Réjouissant, même si le Gryffon n'avait pas grand chose à faire de leurs états d'âme -pas son genre, tout simplement. Au salut de la jeune femme, d'un ton neutre mais où il aurait put déceler une infime touche d'agacement s'il avait fait plus attention, il répondit d'un simple et léger hochement de tête.

    Après que Dray se fut assis et qu'il eut fermé les yeux, calé contre le dossier de la banquette et une des parois du compartiment, le silence s'installa. Bien vite, il devient inconfortable. Lourd, pesant. Oh, pour dire vrai, l'anglo-coréen n'était pas vraiment gêné par l’atmosphère, ni par le silence : solitaire, il le côtoyait souvent, en avait l'habitude. Le recherchait même, alors qu'il se faisait si rare à Poudlard, surtout durant la journée, et que lui avait grand mal à supporter le brouhaha presque constant que faisait les élèves, que ce soit lors des repas ou entre les cours. C'était aussi certainement l'une des raisons pour lesquelles il appréciait particulièrement le calme de la nuit, et donc ses sorties nocturnes dans le château, après le couvre-feu. Quand plus personne n'était sensé être hors de sa salle commune et de son dortoir. C'était un des moments de la journée qu'il préférait, alors qu'il ne parvenait de toute manière jamais à dormir, et s'il n'était pas le seul à ne pas respecter cette règle, tous restaient souvent le plus silencieux possible, histoire d'éviter de se faire attraper par le duo de décharnés. La chatte du concierge était d'ailleurs la première à repérer les élèves fautifs, bien souvent, et Rusard ne faisait que suivre. Mais il se passait parfois des choses intéressantes, la nuit. Des rencontres se faisaient, inconnues -comme la fois où il avait croisé Daphné sur la tour d'astronomie- , des complicités se créaient. Des amitiés aussi, qui parfois, disparaissaient le jour venu pour se reformer la nuit, ou au contraire, devenaient inébranlables. Ce qui était tout de même plus rare, et, pour tout dire, Dray n'avait tissé qu'une seule amitié de ce genre depuis qu'il était à Poudlard. Et trois mois après son arrivée à Poudlard, Alayna avait subitement et mystérieusement disparut, à peu près à la même période de l'année que ce jour là, pendant les vacances de Noël, deux ans plus tôt. Il n'avait eu aucune nouvelle d'elle depuis, et l'histoire s'était arrêtée là, avec une désagréable impression de laissé en suspends. Comme s'il manquait quelque chose, un élément qu'il n'avait pas et qui l'empêchait d'y comprendre quoi que ce soit.

    Le coupant net dans ses pensées légèrement nostalgiques, comme pour l'empêcher une nouvelle fois d'y réfléchir, quelque chose sauta brusquement sur la tête de l'anglo-coréen, qui se redressa brusquement de sa position, alerte, levant le bras pour virer la chose de sur sa tête. Avant qu'il ne puisse l'atteindre cependant, la créature sauta sur la banquette et s'assit sur le livre qui traînait là. Le chat se tenait là l'air fier et possessif. Dray lança un regard noir et offusqué d'où perçait le mécontentement à Morrigane, comme devait se prénommer l'importune d'après l'exclamation de Daphné. Son chat? Il en doutait, d'après le feulement qui lui fut adressé, mais elle devait tout de même savoir à qui elle appartenait. Malefoy, peut-être. Peu après qu'il ai replacé les mèches blanches que Morrigane avait décoiffé, la réponse vint d'elle-même de la bouche de la Serpentard : elle appartenait à Théodore Nott, en sixième année chez les Verts et Argents, lui aussi. Dray le connaissait peu, suffisamment pour le supporter et de temps en temps discuter avec lui depuis qu'il l'avait aidé à se relever au Quidditch, mais pas encore assez pour le considérer comme quelqu'un qui l'appréciait vraiment -parce qu'il en fallait beaucoup pour qu'il considère seulement quelqu'un pour un ami, l'asocial Dray.

    Daphné se leva pour prendre un pull, appartenant certainement à Théodore, et après un petit manège, le chat se décida après un moment à venir s'installer sur les genoux de la jeune femme et de se tenir tranquille. Le calme revint. Dray se ré-installa comme juste quelques minutes auparavant, et les deux serpents en firent de même. Le silence retomba. Le Gryffon leur aurait bien signalé qu'ils auraient pu utiliser un silencio, s'ils voulaient parler, mais ni l'un ni l'autre ne semblait plus vraiment d'humeur, et il n'accordait que très peu d'importance au fait qu'ils le fassent ou non. Pas ses affaires. Il referma donc les yeux sans plus se préoccuper de rien, mis à part de la longue attente qui allait occuper les prochaines heures de leur voyage jusqu'à Londres et King's Cross.



Encore plus désolée pour le retard >< j'espère que c'est quand même potable ♥
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Théodore W. Nott
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MessageSujet: Re: En route pour Londres. [Ouvert à tous ceux qui rentrent à la maison.]   En route pour Londres. [Ouvert à tous ceux qui rentrent à la maison.] Icon_minitimeVen 24 Aoû 2012 - 14:41

Il se trouvait que ce n'était que les simples économies de son jeune frère. Elle le disait négligeant et qu'il fallait s'occuper de lui. Théodore essayait de se souvenir. Taylor... Taylor... Il avait déjà entendu parlé d'un second Taylor effectivement. Ha oui c'est vrai, un tout jeune Serpentard, il m'a fait sourire une fois ce serpent ! Ce garçon avait eu la brillante idée de dire tout haut qu'un jour il serait au Ministère. Vu comment il souffrait à ne pas annoncer le retour de l'autre méchant, Théodora eut trouvé cela fun.
Olivia décida d'être également un poil indiscrète en lui demandant le pourquoi il n'était pas dans son compartiment. Théodore devait lui dire que c'était ainsi à chaque traversée en train ? Non, bien sûr. Théodore préférerait sans doute parler de lui, de ce qu'il se passait d'étrange entre eux ces derniers temps et de sa volonté de ne pas être trop autour. Mais le Nott ne répondit pas direct.
Théodore était intrigué par Olivia qui traça un cercle sur la vitre glacée. Pourquoi ? Tester le froid ? Mouais.
J'ai eu un invité surprise que je ne peux pas voir, s'engagea-t-il. Malefoy.
Le garçon ne continua pas de suite. Dans ce nom, tout était dit. On savait qu'il posait problème, on savait soupirer en sa présence, bref, Olivia comprendrait tout à fait pourquoi il s'était enfui. Cependant, il n'allait pas la laisser tout deviner, il était trop bon pour cela.
Je ne le fuis pas, mais c'est qu'il est tellement ... lui.

Soudain, un cri provint à sa gauche. On entendit distinctement les mots. « Morrigane ! »
Théodore sut à l'instant suivant que c'était Daphné qui avait parlé un peu trop fort. Son chat était sorti de sa cage et déjà les bêtises se faisait. Aa... dès je me m'absente c'est le bordel... Il se leva, fit quelques aller-retour de tête Olivia-le compartiment avant de regarder l'heure. A oui, il était parti un peu trop longtemps. Pour le coup, je dois y retourner.
Ça, ça vient de mon compartiment, dit-il à la Serdaigle, je ferais mieux d'aller voir ce qu'il se passe.
Il fit un pas pour être au milieu du couloir et on voyait bien que cela ne l'enchantait pas. Il allait devoir y retourner. Il soupira, mais il s'avança malgré tout.
A la prochaine Taylor, dit-il de dos et en agitant la main en au revoir.

Théodore arriva enfin à la portière du compartiment. Cela n'avait pas beaucoup bougé par ici.
Il observa d'abord Daphné qui s'amusait à agiter un de ses gilets, puis Drago qui semblait plus blasé que jamais et Dray Garisson qui semblait dormir. Le gryffon à la chevelure d'or avait prit sa place. Théodore baissa les yeux, tant pis, avant de regarder son chat. Qu'avait-elle encore fait ? Jetant un coup d’œil à ses affaires, à la cage ouverte, à la position de Garisson et à ses quelques mèches étrangement coiffé, Théodore découvrit rapidement la solution. Elle avait encore une fois jouer un mauvais tour.
Ok Greengrass, causa-t-il en fixant son chat, i work on it.
Il se plaça juste devant Daphné, s'accroupît et attrapa son chat. Il la mit sous le bras, se pencha pour attraper son bouquin.
Au fait, en profita-t-il, salut Garisson.
Un signe de tête plus tard vers l'assoupi et il s'était posé dans le fauteuil, le chat à droite. Il ne fallait pas que Morrigane soit proche de Malefoy où elle finirait pas le griffer. Elle semblait avoir comprit avec toutes ses années que ce ne n'était qu'un « Vilain monsieur pas beau ».

Théodore adressait un sourire à Daphné. Ses yeux papillonnaient de sommeil. La nuit n'avait pas été aussi bonne et les mouvements du train le berçait aujourd'hui. Sans force pour ouvrir son livre, il posait sa tête contre le mur et ses yeux aussitôt se fermèrent. La main libre caressait son chat qui venait de posa sa tête contre lui. Gentille Morrigane...
Il se passa bien d'autres évènements pendant le retour, mais c'était surtout le départ qu'il eut retenu. Semblait-il que malgré l'insistance de Crabbe et Goyle, qui a de nombreuses reprises étaient arrivés, le Malefoy ne s'était décidé à partir. Semblait-il également qu'avec Daphné, ils ne parlèrent pas, évitant même, lorsque Théodore avait les yeux mi-clos de s'évitaient. Qu'y avait-il en eux que Théodore ne percevait pas ?
Enfin ... il ne devait pas trop y penser.
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